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Miguel de Cervantes

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Message par Tristram Jeu 11 Jan - 11:33

Miguel de Cervantes
(1547 - 1616)

Miguel de Cervantes Cervan10

Miguel de Cervantes, francisé en Michel de Cervantès (de son nom complet Miguel de Cervantes), né le 29 septembre 1547 à Alcalá de Henares et enterré le 23 avril 1616 à Madrid, est un romancier, poète et dramaturge espagnol. Il est célèbre pour son roman L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche, publié en 1605 et reconnu comme le premier roman moderne.
Cervantes mène d'abord une vie aventureuse de soldat et participe à la bataille de Lépante en 1571, où il perd l'usage de la main gauche. Cette main paralysée lui vaut le surnom de « Manchot de Lépante ». Il a alors 24 ans. Le 26 septembre 1575, à son retour vers l'Espagne, il est capturé par le barbaresque Mami Arnaute avec son frère, Rodrigo, et, malgré quatre tentatives d'évasion, il reste captif à Alger. En 1580, il est racheté par les Trinitaires en même temps que d'autres prisonniers espagnols et regagne son pays.
Marié et séparé de son épouse et occupant diverses fonctions, il se lance alors dans l'écriture par le roman pastoral La Galatea en 1585. En 1605, il publie la première partie de ce qui reste comme son chef-d'œuvre : L'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche dont la deuxième partie ne paraît qu'en 1615. Sa parodie grandiose des romans de chevalerie et la création des personnages mythiques de Don Quichotte, Sancho Panza et Dulcinée, ont fait de Cervantes la plus grande figure de la littérature espagnole et l'un des romanciers les plus éminents du monde. Son roman Don Quichotte a été traduit dans plus de 140 langues et dialectes et fait partie des livres les plus traduits au monde.
Ses premières œuvres théâtrales, peu appréciées de son vivant, ont pourtant donné lieu à de nombreuses imitations. En particulier, la tragédie en vers Le Siège de Numance, écrite de 1581 à 1583, a connu entre 1600 et 1813 cinq imitations sous des titres divers et a inspiré à Lope de Vega La Sainte Ligue.


Œuvres
Romans

Galatée (1584)
L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche (1605–1615)
Nouvelles exemplaires (1613)
Persilès et Sigismonde, histoire septentrionale (1617)

(Wikipédia)

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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Tristram Jeu 11 Jan - 11:55

Nouvelles exemplaires

Miguel de Cervantes Nouvel10

La Petite Gitane
C’est la jeune et belle danseuse Précieuse, qui exige du jeune gentilhomme tombé amoureux d’elle qu’il suive les coutumes des siens (au nombre desquelles le larcin) pendant deux ans avant de la conquérir.
« Ô puissante force de celui qu’on appelle le dieu délicieux de l’amertume (titre que lui ont donné notre oisiveté et notre négligence), avec quelle rigueur tu nous asservis ! Comme tu nous traites sans égards ! André est gentilhomme et jeune, et de bon entendement, nourri presque toute sa vie à la cour, choyé par ses riches parents ; un jour a suffi pour ce changement : voilà qu’il a dupé ses domestiques et ses amis, détrompé les espérances que ses parents avaient mises en lui, laissé le chemin de Flandres où il devait exercer la valeur de sa personne et accroître l’honneur de sa lignée, pour s’aller prosterner aux pieds d’une fillette et se faire son valet, car pour belle qu’elle fût, enfin elle était gitane… Privilège de la beauté qui tire à soi et par les cheveux et à rebrousse-poil la volonté la plus franche ! »
Devenu le gitan André Caballero, don Juan ne parvient cependant pas à accepter de voler. Un « page-poète » qui avait donné ses romances à Précieuse réapparaît, et inquiète André jaloux. Celui-ci échappe à un danger mortel comme, fort conventionnellement et sans surprise, Précieuse se révèle bien née et retrouve ses parents pour lui être mariée.

L'Amant libéral
Richard, un chrétien captif des Turcs à Nicosie (de même que Cervantès l’a été à Alger), fut ravi par une galiote, et son amour Léonise par une autre. En partie grâce à son ami Mahamoud, mais surtout à cause de l’entretuerie de leurs ravisseurs qui les convoitent à leur propre usage, ils recouvreront la liberté et s’uniront. Là encore le happy end de rigueur n’est pas une surprise pour le lecteur.
À noter le rôle effacé de Cornelio, rival de Richard, un peu comme il en était du « page-poète » dans la nouvelle précédente.

Rinconete et Cortadillo
Rincon et Cortado sont deux jeunes picaros, des voyous poursuivant leurs aventures au sein d’une confrérie sévillane qui pratique l’argot (et le galimatias), organisée avec une méthode hiérarchique et protocolaire. Un regard teinté d’humour sur le milieu des mauvais garçons, déjà corporatif voilà quatre siècles : un témoignage historique, presque ethnographique, notamment sur la langue jargonnière.

L'Espagnole anglaise
Le gentilhomme Clotalde ramène en Angleterre la petite Isabelle, enlevée lors de la bataille de Cadix. Elle est élevée dans cette famille secrètement catholique avec le fils, Ricarède, qui en tombe amoureux. La reine Élisabeth l’envoie guerroyer pour mériter de l’épouser (et accroître ses propres richesses) ; il vainc les Turcs qui avaient arraisonné un riche vaisseau portugais, libère leurs captifs chrétiens, et ramène à Londres les parents d’Isabelle, qui étaient du nombre (ainsi que le butin). Surgit le comte Arnest, rival de Ricarède auprès d’Isabelle, et sa mère empoisonne celle-ci, qui survit fort enlaidie. Mais Clotalde et sa femme Catherine décident de lui substituer l’épouse originellement prévue pour leur fils. Isabelle et ses parents retournent en Espagne, où ils rétablissent leur crédit de marchands grâce à la générosité d’Élisabeth ; elle, qui a recouvré sa beauté, attend Ricarède, qui lui a promis de la rejoindre dans les deux ans.
« Bref, elle ne connut aucune des fêtes de Séville : elle était tout entière à son recueillement, à ses oraisons, à ses honnêtes rêveries. Elle attendait Ricarède. »
Celui-ci est donné pour tué par Arnest, mais il a survécu, captif des mores, et réapparaît comme Isabelle allait prendre le voile…
Ce texte, sur fond de guerre de Religion (tant les Anglais ne semblent point être considérés comme chrétiens), montre à l’évidence la nouvelle approche littéraire introduite par Cervantès, qui permettra par exemple les romans de Victor Hugo et d’Alexandre Dumas père (et fils) : des intrigues pleines d’aventures et de ressorts, du suspense au pathos, dans des mélodrames qui font rêver le lecteur.

Le Licencié de verre
Histoire plaisante de celui qui, empoisonné, survécu mais devint fou, se croyant de verre. Pérorant en public, il joue bouffonnement sur les mots.

La Force du sang
À Tolède, Rodolphe a enlevé Léocadie. Un enfant naît du viol, mais celui-ci permettra leur mariage, à la satisfaction générale…
« Sache, ma fille, qu’une once de déshonneur public blesse plus qu’une arrobe d’infamie secrète. Tu peux vivre en public honorée et avec Dieu : ne t’afflige point d’être en secret, avec toi-même, déshonorée. »

« L’intention de ses grands-parents était de le faire vertueux et savant, puisqu’ils ne pouvaient le faire riche : comme si la sagesse et la vertu n’étaient pas les richesses sur quoi n’ont nulle juridiction les voleurs ni cela qu’on appelle Destin. »
Le Jaloux d'Estrémadure
Un aventurier parcourt lui aussi l’Espagne, l’Italie et les Flandres, mais également le Pérou.
« Se voyant donc si dépourvu d’argent et autant que d’amis, il recourut au remède où finissent par recourir tous les garçons perdus, qui est de s’embarquer pour les Indes, refuge ordinaire des Espagnols désespérés, église des banqueroutiers, sauf-conduit des homicides, paravent de ces brelandiers que les habiles connaissent pour pipeurs, appeau des femmes libres, salut particulier d’un petit nombre et leurre commun du plus grand. »
Devenu riche et vieux, il épouse une jeune innocente qu’il croître jalousement à Séville. (Là encore, on découvre les coutumes du temps, comme l’esclavage.)
« …] il acheta aussi quatre esclaves blanches et les marqua au fer rouge sur le visage, et deux négresses fraîchement débarquées d’Afrique. »
Un jeune homme parvient à pénétrer chez lui, et la duègne rapproche les deux jeunes gens. Mais le mari découvre la vérité, pardonne et meurt.

L'Illustre Laveuse de vaisselle
« Carriazo pouvait avoir treize ans lorsque, mené par quelque inclination picaresque, sans qu’aucun mauvais traitement de ses parents l’y obligeât, rien que pour son plaisir et sa fantaisie, il s’arracha, comme disent les jeunes gens, à la maison paternelle et s’en fut par le vaste monde si content de la vie libre que, au milieu des incommodités et misères qu’elle entraîne après soi, il ne regrettait point la demeure de son père, et ne se sentait fatigué de marcher, offensé du froid, ni incommodé de la chaleur [… »
(Il semble qu’un picaro soit un coquin, un truand.) Carriazo engage le jeune Avendaño à la vie picaresque dans les madragues à thons (et fripons) ; en chemin, le cadet veut voir l’écureuse tant vantée d’une posada de Tolède, Constance, et s’en éprend. Plusieurs péripéties annexes se déroulent en épisodes aux accents lyriques et humoristiques, avec un aperçu des danses populaires (de la turba multa), tandis que Carriazo se fait porteur d’eau avec un âne. Il s’avère que Constance est la fille d’une noble et riche dame qui accoucha incognito à l’auberge, pélerine de passage se prétendant hydropique. C’est don Diègue, le père de Carriazo, qui l’abusa, et la donne en mariage à Avendaño.

Les Deux Jeunes Filles
Elles fuient, déguisées en hommes que dénonce la beauté de leur noble origine, et se rencontrent : Théodosie a été abandonnée par Marc-Antoine, et Léocadie aussi de son côté, mais celle-ci sans consommation charnelle. Elle a été dévalisée par les bandouliers, et se confie à Théodosie : les deux jeunes filles sont rivales dans leur jalousie. Don Rafael, le frère de Théodosie, à qui elle s’est confiée sans le reconnaître dans l’obscurité d’une chambre d’auberge, s’éprend de Léocadie tandis qu’ils poursuivent Marc-Antoine, et le retrouvent en plein combat entre les soldats des galères et les gens de Barcelone. Il est blessé, se déclare l’époux de Théodosie, et Léocadie épouse don Rafael, suspendant de justesse le combat des trois pères qui allaient s’entretuer. Histoire particulièrement abracadabrante !

Madame Cornélie
« Don Antonio de Isunza et don Juan de Gamboa, tous deux gentilshommes, du même âge, gens d’esprit et grands amis, déterminèrent, étant étudiants à Salamanque, de laisser là les études et de se rendre en Flandres où les appelaient le bouillonnement de leur jeune sang et le désir, comme l’on dit, de voir du pays. »
Cependant, suite à cet incipit, la paix en Flandres les incite à rentrer en Espagne, passant par l’Italie (la France n’est pratiquement jamais évoquée dans le recueil). Ils reprennent leurs études à Bologne, et tentent d’approcher « la dame Cornélie Bentibolli, de l’antique et généreuse famille des Bentibolli ».
« Sa renommée donnait à don Juan et à don Antonio de grands désirs de la voir, fût-ce à l’église. Mais les efforts qu’ils y firent demeurèrent vains, et l’impossibilité, couteau de l’espérance, fit décroître leur désir. »
L’un des Espagnols recueille un bébé, l’autre vient en aide à qui se révélera être le duc de Ferrare, aux prises avec les hommes du frère de Cornélie, et recueille une femme éplorée, celle-ci même qui vient d’accoucher, évidemment Cornélie. Tout sera bien qui finit bien, comme toujours, et ce malgré une « bourde » (plaisanterie, farce) assez incongrue.

Le Mariage trompeur
L’enseigne Campuzano rencontre le licencié Peralta et lui narre comme il relève d’une maladie vénérienne transmise par la femme qui l’a berné pour l’épouser, et surtout le dépouiller.
« Mais de quelle couleur et en quel état vous voilà ? »
Il paraît qu’en Syrie on se salue en demandant "quelle est ta couleur ?", et il y a peut-être un rapprochement à faire, d’autant que les influences arabes sont nombreuses en l’Espagne du XVIIe (comme le port du voile).
« Enfin, pour en revenir au fait de mon roman (on peut bien donner ce nom à l’histoire de mes aventures), j’appris que doña Stéphanie était partie avec ce cousin qui avait assisté à ses noces et qui, depuis belle lurette, était son doux ami. »
Le Colloque des chiens
Celui-ci est inséré à la suite du précédent récit, et prend place comme Campuzano, pris de fièvre à l'hôpital, surprend un dialogue entre Berganza et Scipion, deux chiens qui viennent de recevoir la capacité de parler, se racontent leur existence. Appartenant d’abord à un voleur d’abattoir, Berganza devint chien de berger, puis se choisit des maîtres à Séville.
« …] la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a. »
Première occurrence de cette expression ? De même, « reviens à tes moutons » et « l’oisiveté, racine et mère de tous les vices » ; d’ailleurs les deux chiens font référence à la littérature du temps, et leur conversation farcie de proverbes et aphorismes est moralisatrice en s’efforçant d’éviter de médire, sur le mode plaisant. Ils dénoncent la subornation des agents de l’autorité, et renseignent sur les coutumes de l’époque. Devenu chien savant, Berganza aura notamment affaire à une sorcière, dont il dénonce l’hypocrisie.
« Qui donc a fait cette vieille si discrète et si méchante ? D’où sait-elle la différence des maux par accident et des maux par coulpe ? Comment entend-elle et parle-t-elle tant de Dieu et œuvre-t-elle tant du diable ? Comment pèche-t-elle avec tant de malice et sans l’excuse de l’ignorance ? »
Puis il aura affaire à des gitans, un morisque (apparemment plus juif que more), un poète, des comédiens.

La Tante supposée
Claudia a trois fois vendu pour vierge la jeune Espérance, à chaque fois recousue « au fil de soie rouge ». Deux étudiants de Salamanque lui donnent la sérénade, et une fois encore la supercherie sera découverte à cause d’une duègne corrompue.

Lecture un peu fastidieuse, qui vaut pour la découverte des mœurs de l’époque, et surtout des origines du roman tel qu'il se développera en Occident.

\Mots-clés : #aventure #documentaire #nouvelle

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Message par Bédoulène Jeu 11 Jan - 17:54

"lecture fastidieuse" ? je ne pensais pas d'après les sujets

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Message par Tristram Jeu 11 Jan - 19:39

Les ressorts de narration sont usés pour nous, avec le happy end systématique, la reconnaissance finale de la primauté du sang aristocratique...

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Message par Bédoulène Ven 12 Jan - 12:02

"la reconnaissance finale de la primauté du sang aristocratique..." je passe

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