Maude Veilleux
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Maude Veilleux
Maude Veilleux
Née en 1987
Née en 1987
Maude Veilleux est née en 1987. Elle est originaire de la Beauce, dans la région de Chaudière-Appalaches en périphérie de la ville de Québec. De nos jours, elle vit et travaille à Montréal. Maude Veilleux semble être très portée sur le fait de se laisser prendre en photo dans des poses inédites : http://maudeveilleuxv.tumblr.com/. Ce n'est pas nécessairement ce qu'il y a de plus gracieux mais bon, on comprend le fondement de la démarche.
Jusqu'à ce jour, Maude Veilleux a écrit deux recueils de poésie et deux romans. Elle vient d'ailleurs de faire publier son dernier recueil. J'avais déjà lu Les choses de l'amour à marde, mais j'imagine que j'attendais d'en voir plus avant de vous parler d'elle. Je la trouve très simple dans sa posture. Elle assume une démarche qui va à contre-courant du «star-system», mais j'imagine que ça pourrait aller dans le sens d'une mode «contre-culturelle» nouvelle mouture, que ça finisse par être récupéré par l'establishment.
Il est de plus en plus fréquent que des poètes de vocation écrivent des romans au Québec. Nous pouvons notamment penser aux Maude Veilleux, Daniel Leblanc-Poirier, Danny Plourde, Jean-Simon Desrochers, Élise Turcotte, Rachel Leclerc et compagnie... Le mouvement inverse - le fait d'aller du roman vers la poésie - est plus rare. Quoi qu'il en soit, je vois Maude Veilleux comme une poète authentique.
Oeuvres
Poésie
- Les choses de l'amour à marde, 2013
- Last call les murènes, 2016
Romans
- Le Vertige des insectes, 2014
- Prague, 2016[/quote]
Mots-clés : #poésie #Québec
Dernière édition par Jack-Hubert Bukowski le Jeu 29 Déc 2016 - 6:06, édité 2 fois
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Maude Veilleux
Last call les murènes (2016) :
Dans l'ensemble, je vous dirais que le recueil suit bien la tendance laissée par Les choses de l'amour à marde. Maude Veilleux est une fille de la Beauce qui prend plaisir à revenir sur ses expériences de l'adolescence et de sa vie de jeune adulte. Elle décrit ce qui se passe quand les filles et les gars se «hookent». Elle n'a aucun complexe à paraître disgracieuse. Ce qu'elle décrit est franc, sans ambages. Je vous laisse voir la finesse de son style sans fioritures :
Maude Veilleux, Last call les murènes, 2016, Montréal : L'Écrou, p. 13. a écrit:vallée de la chaudière
du silicone partout dans toutes tes craques
sur tous tes chars
la pluie rentre pas
ni la neige
ni l'amour
pis quand t'en auras fini avec celui-là
tu pourras le sacrer dans la rivière
pour réclamer aux assurances
Quand je vous disais qu'on parlait de poésie post-2010, je vous dirai par le fait même que Geneviève Desrosiers a été un des précurseurs à ce qui allait éventuellement devenir la norme comme thème abordé dans la littérature :
p. 21
16.
on mange des produits transformés
on boit
on traficote des chars pour des concours
on aime brûler les choses
on travaille dans le bois
on chasse
on pense que l'alcool est un passe-temps
on roule vite
on crée encore des mythes
on monte sur des toits
on crie : chat
on se tapoche
on danse, nos doigts font le signe du diable
on oublie de se voir
on refuse
on se ferme
on ne se trouve plus
on
Quand je vous disais que ce n'était pas nécessairement «fancy», mais qu'on peut apprécier les choses d'un certain point de vue :
p. 36
31.
duracell plaisir
regardez-vous pas dans les yeux
les meilleurs poèmes me viennent dans des chars
entre 6 et 7
les étoiles sont floues
le destin incertain
à saint-cyprien, l'avenue de l'avenir se termine en cul-de-sac
un parking à pépines
où tout le monde part à moins quart
Maude Veilleux s'affiche clairement comme une fille de la Beauce.
p. 42
37.
tuer
une bonne fois pour toutes
la fille de la beauce
oublier
les chars
les bars
les chapeaux de cow-boys
les années-lumière de lignes sur les comptoirs
la longueur des rangs
la douceur des sièges de quatre-roues
sur la peau du cul
quand on bagne dans le champ
oublier le lexique
l'adjectif poutiné
les jambes pleumées par la bouilleuse
oublier
les moyens du faux
l'espoir en douze pack
devenir autre est-ce renier?
Voilà pourquoi je suis un inconditionnel de L'Écrou...
p. 62-63.
55.
breakdown
milieu d'après-midi
don't give up on your faith
love comes to those who believe it
and that's the way it is
ça joue
céline, c'est ben beau l'amour
mais pourquoi tu ne fais jamais des tounes
sur la précarité financière
pas assez glamour
ça pue
c'est laitte
don't surrender 'cause you can win
in this thing called
avoir assez d'argent pour pas voler son papier de toilette
j'ai setté des rituels
pour mon nouveau dossier du conseil des arts
spell de prospérité
coordonner l'envoi avec la pleine lune
mettre son espoir entre les mains du dude
du dépanneur grec sur fairmount
je connais au moins dix artistes
qui font ça à chaque fois
moi aussi céline je suis coincée
l'amour ça préoccupe les filles
on l'apprend jeune
des fois je me surprends à m'en crisser
à penser plus fort à mon frigidaire vide
that's the way it is
that's the way it is, babe
Commentaire de lecture rapatrié.
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Maude Veilleux
Maude Veilleux a écrit un premier recueil assez remarqué. Les choses de l'amour à marde, c'est le genre de recueil québécois qui s'adopte, qui assume un certain côté quétaine et n'en est pas moins rough et hard sur les bouts. Il y a une douceur qui s'exprime, mais tout de même ferme.
Les lendemains creux
La fille s'éveille inconnue
sous un mur de barbe
Lui tousse, racle la gorge
avant le café gris
Il laisse un clou dans son coeur
Silence de roche
p. 19
Maude Veilleux ne craint pas de laisser passer une pointe de vulgaire :
L'Adjutor
J'étais blême quand tu m'as trouvée
assise dans la roche coupante,
les jambes nues
Tranquillement, la noirceur
s'était frayé un chemin
Tu m'as lavée, léchée, longtemps
Merci.
p. 21
À l'envi :
Les pêches explosent de moisi
Pendant que je te parle de m'ouvrir l'artère fémorale
Tu manges du pudding au chocolat de Mamie Nova
Ici, tout est long,
les murs coulent,
les mouches à fruits me réveillent à 5h AM
Ici, il pleut
On commence le mois des morts.
p. 30
J'attire votre attention, si jamais vous en venez à lire le recueil un jour, les poèmes «Le cordon du coeur qui traîne dans marde» et «Connus sur le coin du bar».
Je vous livre un dernier extrait immaculé (?!?) :
Le soleil se couche sur la 20
Je remonte à Montréal après
notre fin de semaine d'amour
Il y a des oies qui fêtent,
un gros party dans le clos.
Un mariage d'oiseaux, aurait dit ma mère
Je ne voudrais jamais me marier sur la 20
entre Québec et Montréal
Je voudrais être la plus bronzée de la gang
Je ne vomirais pas sur ma robe
blanche oie
Je vomirais peut-être sur ma bouche,
mais ça ne paraîtrait pas.
p. 48
En relisant, j'ai mieux compris pourquoi j'avais tout autant aimé son deuxième recueil. Je suis de ceux qui espèrent secrètement que Maude Veilleux restera poétesse dans son âme car c'est son talent.
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Maude Veilleux
Prague (2016) :
Je sors quelque peu mitigé de cette lecture. Non pas que j'aie pu l'apprécier sous toutes ses coutures ou bien en explorer les mécanismes. Une enseignante à l'université nous avait parlé d'un courant, d'une génération d'écrivains québécois qui ne croyait plus à rien (qui se regroupe autour d'écrivains comme Mathieu Arsenault), qui raillait toute espèce de projet collectif. Donc, entre «no-future» et solipsisme, Maude Veilleux couvre la matière d'un désarroi générationnel. Disons plutôt qu'elle défait tout espèce de mythologie et d'idolâtrie par rapport au couple traditionnel et le couple ouvert. Elle adhère à ce concept d'aller voir ailleurs sans vraiment y croire elle-même, adhérant plutôt au projet commun entretenu avec son chum. Avec le temps, elle en vient à évider l'espèce d'entente qui préside au «contrat» du couple ouvert. Elle finit par préférer le gars qu'elle fréquente ailleurs. Il y a une espèce de va et vient entre les deux gars. Elle en vient à embrasser la notion d'une passion entretenue avec son amant. Cette relation finit quand même à s'étioler également car le gars en question ne croit pas à l'engagement. Son chum se sent trompé, floué, et la rupture se passe en plusieurs moments distincts. Comme je vous dis, c'est difficile de distinguer les deux gars dans la mesure où il semble y avoir un effet un peu «trompe-l'oeil» dans la mesure où on ne sent plus le centre de gravité de la vie de l'héroïne. Elle parle beaucoup d'écriture et du fait de raconter ses aventures amoureuses, de vivre pour écrire, de se sentir vivre en écrivant ses relations amoureuses.
Il y a un peu d'écriture de la condition de la femme moderne, dans une posture plus postmoderne. J'ai eu l'impression de retrouver ça dans Delete chez Daphné B. même si les écritures sont différentes. Maude Veilleux se contemple en récitant le fil des péripéties, des actions de son héroïne. Maude Veilleux est assez iconoclaste dans sa manière d'aborder une posture de l'écrivaine ou de la poétesse. Elle se fout bien de ce que les gens peuvent bien penser, mais on sent ce souci de quelque chose... c'est assez indéfini, mais c'est pour ça que j'apprécie Maude Veilleux pour ce qu'elle est. C'était son deuxième roman en marge de deux recueils de poésie publiés. L'écriture de Maude Veilleux est très poétique dans la mesure où son récit est très bref. Les paragraphes ne sont pas longs non plus, d'où une écriture très cisélée et minimaliste. Les écrivaines - et influences - du Nouveau Roman (Duras, Sarraute) et Annie Ernaux ne sont pas si loin...
Je sors quelque peu mitigé de cette lecture. Non pas que j'aie pu l'apprécier sous toutes ses coutures ou bien en explorer les mécanismes. Une enseignante à l'université nous avait parlé d'un courant, d'une génération d'écrivains québécois qui ne croyait plus à rien (qui se regroupe autour d'écrivains comme Mathieu Arsenault), qui raillait toute espèce de projet collectif. Donc, entre «no-future» et solipsisme, Maude Veilleux couvre la matière d'un désarroi générationnel. Disons plutôt qu'elle défait tout espèce de mythologie et d'idolâtrie par rapport au couple traditionnel et le couple ouvert. Elle adhère à ce concept d'aller voir ailleurs sans vraiment y croire elle-même, adhérant plutôt au projet commun entretenu avec son chum. Avec le temps, elle en vient à évider l'espèce d'entente qui préside au «contrat» du couple ouvert. Elle finit par préférer le gars qu'elle fréquente ailleurs. Il y a une espèce de va et vient entre les deux gars. Elle en vient à embrasser la notion d'une passion entretenue avec son amant. Cette relation finit quand même à s'étioler également car le gars en question ne croit pas à l'engagement. Son chum se sent trompé, floué, et la rupture se passe en plusieurs moments distincts. Comme je vous dis, c'est difficile de distinguer les deux gars dans la mesure où il semble y avoir un effet un peu «trompe-l'oeil» dans la mesure où on ne sent plus le centre de gravité de la vie de l'héroïne. Elle parle beaucoup d'écriture et du fait de raconter ses aventures amoureuses, de vivre pour écrire, de se sentir vivre en écrivant ses relations amoureuses.
Il y a un peu d'écriture de la condition de la femme moderne, dans une posture plus postmoderne. J'ai eu l'impression de retrouver ça dans Delete chez Daphné B. même si les écritures sont différentes. Maude Veilleux se contemple en récitant le fil des péripéties, des actions de son héroïne. Maude Veilleux est assez iconoclaste dans sa manière d'aborder une posture de l'écrivaine ou de la poétesse. Elle se fout bien de ce que les gens peuvent bien penser, mais on sent ce souci de quelque chose... c'est assez indéfini, mais c'est pour ça que j'apprécie Maude Veilleux pour ce qu'elle est. C'était son deuxième roman en marge de deux recueils de poésie publiés. L'écriture de Maude Veilleux est très poétique dans la mesure où son récit est très bref. Les paragraphes ne sont pas longs non plus, d'où une écriture très cisélée et minimaliste. Les écrivaines - et influences - du Nouveau Roman (Duras, Sarraute) et Annie Ernaux ne sont pas si loin...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Maude Veilleux
merci Jack, mais ton "mitigé" me rend sceptique quant à faire la connaissance de cette auteure ; réflexion !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21745
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Re: Maude Veilleux
Bédoulène : C'est à dire que ça passe mieux en poésie. La lumière se révèle mieux à travers les côtés sombres de l'existence. Le roman ou le récit n'ont pas tendance à me faire évoluer dans mon mental - dans la perception de lire. Si c'est trop narré et que ça décrit un côté rude de l'existence, je préfère que ça garde son côté bref, comme en poésie ou dans quelque chose qui se raconte sans tout révéler... J'ai connu Maude Veilleux comme poétesse tout d'abord... il y a quelque chose de plat et schématique qui traverse le récit dans Prague...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 43
Localisation : Montréal
Re: Maude Veilleux
donc je n'aurais certainement pas le même ressenti, n'ayant pas lu sa poésie !
merci Jack !
merci Jack !
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Bédoulène- Messages : 21745
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Maude Veilleux
Pour te répondre, Colimasson, voici deux extraits en vrac :
Puis le deuxième extrait :
J'avais jusqu'à ce moment une vision assez binaire de la sexualité. J'avais été en couple avec une femme, puis avec mon mari. J'avais eu des aventures avec d'autres, mais presque toujours dans des contextes de fêtes, d'alcool. Rien sur le long terme. Autant dire rien. J'avais surtout exploré le sexe avec eux deux. Sans vraiment m'en rendre compte, je catégorisais les pratiques selon les genres. Touchés de femmes, touchés d'hommes.
Je découvrais que c'était faux. Qu'il n'y avait que des touchés d'individus et que le genre n'avait pas grand chose à voir avec la façon d'approcher l'autre.
En même temps, c''était la première fois que je couchais aussi souvent avec un hétéro.
Je n'avais jamais aimé un homme hétéro.
p. 40-41
Puis le deuxième extrait :
Un petit trois et demi dans un quartier tranquille. Parfait pour être seule. Pour écrire. Les murs étaient blancs, décorés de quelques photos, de poèmes aussi. Il y avait un paravent qui séparait le salon de la chambre, je le laissais ouvert. Un balcon. La cuisine tout au bout. Peu d'utensiles, un bol, deux tasses, deux chaudrons. Pas de grille-pain. Ni de micro-ondes. Seulement un four et une cafetière électrique. Le plancher était en bois. Comme chez mes parents, les planches espacées cachaient des attentats. Le deuxième matin, je m'étais piqué un morceau de verre dans le pied. J'avais une phobie des éclats de verre. Une vision très nette de mon père, ses gros doigts sur mon pied, le son de la pince à cil qui se referme sur le verre et qui glisse sans l'attraper. Cette fois, j'avais réussi à l'extraire sans trop de mal. J'avais placé l'éclat sur le rebord de la fenêtre pour le regarder.
p. 75
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 43
Localisation : Montréal
Re: Maude Veilleux
merci Jack, ça sonne franc !
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Bédoulène- Messages : 21745
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Maude Veilleux
Merci Buko. A priori, comme ça, l'écriture semble assez classiquement contemporaine ?
Re: Maude Veilleux
Je suis d'accord avec ton choix d'expression, Colimasson. Classiquement contemporaine. Oui, Bédou, c'est très franc comme propos, très imagé. J'avais noté ces extraits dans un coin de mon esprit, en espérant que ça vous encourage à découvrir Maude Veilleux...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 43
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Re: Maude Veilleux
Je viens de lire Une sorte de lumière spéciale de Maude Veilleux. Je reviendrai plus tard avec des extraits. Ce recueil est moins «bref», il est rendu dans le touffu et le dense même si ça reste très comment dire, elle a quelque chose en tête lorsqu'elle l'écrit et recherche un effet d'expression. J'ai quand même beaucoup apprécié, même s'il me faudra relire des bouts de cette oeuvre.
Si vous voulez connaître Maude, il y a cet article qui est paru récemment...
https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/chantal-guy/201906/15/01-5230344-maude-veilleux-une-sorte-de-fille-speciale.php
Si vous voulez connaître Maude, il y a cet article qui est paru récemment...
https://www.lapresse.ca/debats/chroniques/chantal-guy/201906/15/01-5230344-maude-veilleux-une-sorte-de-fille-speciale.php
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
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Re: Maude Veilleux
Je viens de lire Les choses de l'amour à marde... Autant j'ai été conquis par la poésie de Geneviève Desrosiers, autant je suis passé à côté de celle de Maude Veilleux. Quelques poèmes ont retenu mon attention mais je n'ai pas vraiment accroché dans l'ensemble. Je trouve le classiquement contemporain de Coli assez représentatif de son écriture. Peut-être ce qui m'a dérangé. Le québécois peut aussi tenir à distance si l'on n'est pas habitué, le mien est un peu rouillé.
En tout cas, je te remercie Jack, pour ton travail de sape, visant à nous faire découvrir de nouveaux poètes venus de par chez toi.
En tout cas, je te remercie Jack, pour ton travail de sape, visant à nous faire découvrir de nouveaux poètes venus de par chez toi.
Invité- Invité
Re: Maude Veilleux
Mes lectures datent un peu... Maude Veilleux n'a pas nécessairement le style d'une poétesse qui se cite... elle est très portée sur le SLAM-Poésie, tout comme le sont la plupart des recueils publiés à l'Écrou.
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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