Juke box

Effectivement Manset, vieux (et très bons) souvenirs. Animal on est mal, Le Voyage en solitaire ...

Je n'avais jamais vu le visage de Manset. ça alors !

Une petite compo de Gould.
Alors comme ça tu veux composer une fugue ?
(qui a écouté ses émissions radio ? J'ai un niveau d'anglais trop sommaire. Un jour peut-être pffff)

Ah bon.

Shanidar a écrit:Bah bah White Rabbit, non ??

"Feed your head"... C'est un appel à la lecture, non ?! Je l'avais compris comme ça...

Exini a écrit:Allez savoir pourquoi, cette chanson, que tout le monde a certainement déjà entendu au moins un fois dans sa vie, me trotte dans la tête certains soirs...

Pas étonnant ! : Ah! Look at what they've done to my brain, Ma [...] Oh! I wish I could find a good book to live in...

Nadine a écrit:Un peu dramatique, petite pop grâve.

Ce n'est pas si grave, si c'est populaire !? Avec un petit accent verlainien, je trouve.
Par contre, j'ai entendu :

Les saisons passent mais de grâce faisons semblant qu'elles se ressemblent
Qu’elles s’aiment/ sèment ensemble

Mais qui est cet homme qui tombe de la tour ?
Mais qui est cet homme qui tombe des cieux ?
Mais qui est cet homme qui tombe toujours amoureux ?

En tout cas je me régale avec ce jukebox, d'abord parce que l'ensemble de ce qui est posté est d'excellente qualité, et aussi parce que presque tout m'était inconnu ! (de l'intérêt des blogues !)

Quasimodo a écrit:Enorme coup de cœur. Ravel : le tombeau de Couperin

Effectivement... C'est un peu construit comme un roman de Milan Kundera, non (ou l'inverse) ?

Nadine a écrit:Je n'avais jamais vu le visage de Manset. ça alors !

Une petite compo de Gould.
Alors comme ça tu veux composer une fugue ?
(qui a écouté ses émissions radio ? J'ai un niveau d'anglais trop sommaire. Un jour peut-être pffff)

Je ne connaissais pas du tout, merci Nadine!
Quelles émissions de radio?

On la voit beaucoup et je le  comprends: Kathia Buniatishvili  
Ici, Rachmaninov

Changement de braquet avec une découverte Transmusicales de Rennes : BCUC Yinde

Marie a écrit:

Nadine a écrit:Je n'avais jamais vu le visage de Manset. ça alors !

Une petite compo de Gould.
Alors comme ça tu veux composer une fugue ?
(qui a écouté ses émissions radio ? J'ai un niveau d'anglais trop sommaire. Un jour peut-être pffff)

Je ne connaissais pas du tout, merci Nadine!
Quelles émissions de radio?

On la voit beaucoup et je le  comprends: Kathia Buniatishvili  
Ici, Rachmaninov

Marie, Gould a été réalisateur de nombreuses sessions radiophoniques. Des docus des trucs décalés ou pas, Il y en a des fragments accessibles ici ou là sur le web, et elles sont en anglaisssss  j en ai jamais suivi une en entier ducoup snif

Tristram a écrit:

Nadine a écrit:Un peu dramatique, petite pop grâve.

Ce n'est pas si grave, si c'est populaire !? Avec un petit accent verlainien, je trouve.
Par contre, j'ai entendu :

Les saisons passent mais de grâce faisons semblant qu'elles se ressemblent
Qu’elles s’aiment/ sèment ensemble

Mais qui est cet homme qui tombe de la tour ?
Mais qui est cet homme qui tombe des cieux ?
Mais qui est cet homme qui tombe toujours amoureux ?

En tout cas je me régale avec ce jukebox, d'abord parce que l'ensemble de ce qui est posté est d'excellente qualité, et aussi parce que presque tout m'était inconnu ! (de l'intérêt des blogues !)

J'ai en effet copié sur un site les paroles, j en ai rectifié quelques unes, mais n ai pas été exhaustive, yavait pas mal d'erreurs oui.

Tristram a écrit:

Quasimodo a écrit:Enorme coup de cœur. Ravel : le tombeau de Couperin

Effectivement... C'est un peu construit comme un roman de Milan Kundera, non (ou l'inverse) ?

Je veux bien que tu developpes!

Je continue avec le "Peace and love". Bert Sommer avait tout pour entrer dans la légende, comme les autres. Raté. On n'a redécouvert ses qualités vocales que bien plus tard...
(mode macho on : il y a dans le public deux belles admiratrices, l'une à la chevelure flamboyante, l'autre aux petites lunettes rondes que je trouve craquante par son enthousiasme : mode macho off)

j'avais posté et grr rien
tant pis

Nadine a écrit:Je veux bien que tu developpes!

Je me suis trompé : dans ce cas, Le Tombeau de Couperin aurait eu non pas six pièces, mais sept !
Je tente de m'expliquer : les œuvres de plusieurs auteurs, notamment de l'Europe de l'Est, tel que Kertész dans Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas (voir le fil), comme Thomas Bernardt, sont composées ainsi que des opus de musique classique, ou du moins les rappellent formellement.
C'est notablement le cas de celle de Kundera. De plus, il explicite cela, notamment dans L'art du roman, parlant de la répétition, du contrepoint, des variations, du lyrisme, de motif, de thème, dans un sens musicologique. Sa prose prend inévitablement une forme orchestrale ; et le lecteur en perçoit confusément l'harmonie, la cadence.
Quelque part, il avoue n'avoir pas réussi à faire plus ou moins de sept parties dans un de ses romans (je ne sais plus lequel, peut-être Le livre du rire et de l'oubli).

« Comment sont-elles reliées, ces sept petites compositions indépendantes [de Le livre du rire et de l'oubli], si elles n'ont aucune action commune ? Le seul lien qui les tient ensemble, qui en fait un roman, c'est l'unité des mêmes thèmes. Ainsi ai-je rencontré, sur mon chemin, une autre vieille stratégie : la stratégie beethovénienne des variations ; grâce à elle, j'ai pu rester en contact direct et ininterrompu avec quelques questions existentielles qui me fascinent et qui, dans ce roman-variations, sont explorées progressivement sous de multiples angles. »
Milan Kundera, « Les testaments trahis »

« De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair »
Paul Verlaine, « Art poétique », « Jadis et naguère »

« Musique et langage, selon lui, allaient de pair, au fond ne faisaient qu'un, le langage était musique, la musique langage et, séparés, chacun des deux s'efforçait vers l'autre, l'imitait, lui empruntait ses moyens d'expression, chacun cherchant toujours à se substituer à l'autre. »
Thomas Mann, « Le docteur Faustus »

« Mais la Musique ? Ah ! Voici toute mon angoisse… Je retombe tout empêtré !… Musique !… ailes de la Danse ! Hors la musique tout croule et rampe… Musique édifice du Rêve !… »
Louis-Ferdinand Céline, « Bagatelles pour un massacre »

« J'ai écrit comme je parle. Cette langue est mon instrument. Vous n'empêcheriez pas un grand musicien de jouer du cornet à piston. Eh bien ! je joue du cornet à piston. »
Louis-Ferdinand Céline, interview avec Pierre-Jean Launay, Paris-Soir, 10 novembre 1932

« …] ces répétitions, ces reprises da capo, ces variations sur un même thème, ces compositions en forme de fugue que vous admettez fort bien en musique, que vous admettez et dont vous jouissez – pourquoi nous seraient-elles, en matière de littérature, interdites ? »
Francis Ponge, « Le Savon »

Merci Tristam. Cool.

Je continue avec ces 3 jours de folie à Bethel. S'il y a bien quelqu'un qui entre dans la légende ces jours là, c'est Country Joe Mac Donald, ancien des Marines, qui balance son hymne antimilitariste 'One, two, three, what's you are fighting for", qui va être repris par toute une génération.
L'histoire (authentique ?) dit que Country Joe était arrivé avant les groupes prévus, retardés par la pagaie d'arrivée sur le site. On lui aurait alors demandé d'entrer tout de suite en scène. Il a prétexté le manque d'une sangle pour sa guitare. On lui aurait donc fourni une corde avant de le propulser devant le public. On a rarement parlé de cette trouille des artistes de Woodstock de se retrouver devant une foule immense, ce qu'ils étaient loin d'attendre. Mais County joe y gagne la gloire !

Country Joe Mac Do, ancien Marine : encore un beatnik, qui n'a même pas les moyens de s'acheter une sangle de gratte avant de passer devant 100 000 personnes !

Merci Nadine!


Je ne m'en suis jamais lassée  

Magnifique !

Tristram : Je n'aurais pas relié Ravel à Kundera, mais sans doute, j'ai vaguement senti l'influence de la musique dans la composition de Risibles amours. Je dis vaguement parce que je ne connais rien à la musique.
Kundera me laisse une impression désagréable, même si, à la lecture, j'avais aimé. Je rêve plus avec Ravel.

Marie, je vais écouter les derniers liens que tu nous as mis. Ca m'intéresse beaucoup !