Juke box

J'adore .
Mais ça me rend triste : Mon meilleure ami de jeunesse qui était fan de Charlélie est mort d'alcoolisme/dépression/lucidité  il y a quelques années . Son profil Facebook est toujours là : c'est très ....bizarre . Quelquefois ses amis ou élèves y passent et laissent un mot sur son mur . Une tombe virtuelle .
Une époque moderne . Jean-Paul n'a pas supporté .Malgré la musique , la littérature , ses engagements et une grosse boîte à rêves-doudous .

On arrive aux limites de l'écran, mais églantine, pour ce que ça vaut :

Souvenirs d'enfance, et que je fredonne continûment depuis des jours :



(Yves Montand on aime ou pas, mais celle-là, tout de même...)

Moi, j'aime les deux, merci Quasimodo, je ne connaissais pas cette chanson.

Né en 1948 à Austin, au Texas, Calvin Russell est un chanteur et guitariste de folk, rock et blues américain. Sixième d’une famille de neuf enfants, Calvin Russell passe ses cinq premières années quasiment derrière le comptoir du Sho Nuff Café, où son père Red fait la cuisine et où sa mère Daisy est serveuse. À douze ans, Calvin se met à la guitare et rejoint son premier groupe, The Cavemen. À quinze ans, il fugue à San Francisco. Il survit sur la route grâce à de petits boulots et se retrouve plusieurs fois incarcéré pour des délits mineurs d'adolescent. Réfractaire au modèle américain de la réussite financière et sociale, il se marginalise et vend de l’herbe (du cannabis) pour subsister. Arrêté plusieurs fois, il passe une dizaine d'années derrière les barreaux. À la sortie d'un de ses séjours en prison, il se lance dans un périple à travers le Grand Sud et traverse le Rio Grande à Piedras Negras et El Paso. C’est là qu'il commence vraiment à écrire des chansons et à chanter de ville en ville. Il vit en vagabond, mais se fait prendre par les autorités du Mexique, durant l'hiver 1985, avec de l’herbe américaine plein les poches. Inculpé pour importation frauduleuse de stupéfiants il repasse un an et demi dans les geôles du gouvernement mexicain. Son dernier album, live enregistré à Paris, "Contrabendo", était paru en février dernier (Top 120).

Un grand parmi les grands ! Il a du se battre contre un cancer au foie qui a fini par l' abattre. et ça se voit ! B

un air très ancien de Kabylie : par Djurdjura ...

Le livret traduit du berbère est un plus _ ainsi que l'illustration "the blame game"

Marguerite Taos Amrouche était une chanteuse et romancière kabyle de grand
talent. Elle laissé une oeuvre et des souvenirs.

hu hu !
Hélas !
Quel monde

ils pourraient faire encore plusieurs chansons sur ce thème............................hélas !

Z'inquiétez pas, c'est juste pour poser Tom Waits, trop absent de ce fil.
Mais kanbeb écoutez, koâ:

Tes sales majestés ça fait penser à Renaud.
Enfin à Renaud jeune, et qui enflammait tous ceux qui avaient envie
d' etre  éveillés.

bix_229 a écrit:
Un grand parmi les grands !

Je plussune.
Vu à une époque où l'on ne se demandait pas "mais lequel d'entre ces musiciens est donc Calvin Russell ?"

Spoiler:

Donc, une entame décapante, le Calvin qui sort un truc racoleur style "en France tous les soirs c'est samedi soir", ce qui peut paraître tacky, voire téléphoné-minable venant de n'importe qui d'autre que lui, mais voilà, mirac', venant du Calvin non seulement ça passait mais nous étions sur le grill, le public entier en redemandait.
Alors il faisait tourner un fonds de bouteille de whiskey ou de cognac suivant ce qu'il avait sous la main au premier rang après avoir prélevé une lampée (russelienne, la lampée, ce qui n'est pas peu dire), et c'était parti...

J' écoute et réécoute. Calvin Russell.
Ce qu' il faut pour une journée de merde grise et venteuse...

bix_229 a écrit:J' écoute et réécoute. Calvin Russell.
Ce qu' il faut pour une journée de merde grise et venteuse...

Calvin Russell était francophile, ce qui n'était pas une attitude si répandue dans les milieux scéniques de son type musical.
Au reste il a énormément tourné en France, au grand dam de son ou ses agent(s), car c'était par goût et pour une rentabilité qui laissait éventuellement -quand il s'évertuait à faire des dates dans l'hexagone- ces derniers un rien énervés.
Et il y séjournait autant que faire se pouvait, n'hésitant pas à braver les décalages horaires pour deux jours (ou davantage, vraiment sitôt qu'il pouvait) de coupure en France dès que la moindre opportunité lui était offerte.

Dans une entrevue (le chosien aime sourcer, mais là désolé, c'est de mémoire et aucun souvenir de la taule dans laquelle ce fut paru) accordée à une publication française dans les années 1990, Calvin Russell prétendait que la France des années 1990 était ce qu'il connaissait de plus proche des USA années 1970, post-Vietnam, en termes de liberté, de fraternité, de générale "coolness of life".  

Nous sommes nombreux à espérer qu'il n'ait pas trop fréquenté la France les dernières années de sa vie, et, le cas malheureusement échéant, qu'alors son verre ait toujours été confortablement empli histoire de ne pas être détrompé.

Une autre facette de lui qu'il faudrait voir à ne pas ignorer, les gens, c'est que de surcroît il fut un bluesman absolument acceptable, pertinent.

Allez je vous pose l'illustration, rats & cafards, jugez plutôt:

Re-trouvaille :