Le One-shot des paresseux
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Re: Le One-shot des paresseux
Si tu veux lire un témoignage sur la montée du nazisme, je te conseille vivement Histoire d'un allemand, de Sebastian Haffner. Un livre qui m'a beaucoup marquée. On a en parlé ici : clic
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
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Re: Le One-shot des paresseux
Invité- Invité
Re: Le One-shot des paresseux
Armor a écrit:Ca m'intéresse encore plus, alors !
Si tu veux lire un témoignage sur la montée du nazisme, je te conseille vivement Histoire d'un allemand, de Sebastian Haffner. Un livre qui m'a beaucoup marquée. On a en parlé ici : clic
Je l'avais acheté suite à vos échanges .
Il est temps peut-être de le sortir du dessous de la PAL .
églantine- Messages : 4431
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Re: Le One-shot des paresseux
Un chef-d’œuvre de la littérature allemande, écrit en 1937 et injustement oublié pendant des années, témoignage unique sur les tensions, les ambiguïtés et l’hystérie régnant dans l’Allemagne des années 30, dénonciation sans appel de l’idéologie nazie, un roman plein de charme et d’humour, lors même qu’il décrit les premiers instants d’un cauchemar. Et au passage, la redécouverte – ou la réhabilitation – d’une des personnalités les plus fascinantes de la littérature : Irmgard Keun.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Le One-shot des paresseux
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Armor- Messages : 4589
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Re: Le One-shot des paresseux
Clash à Tours de Philippe-Michel Dillies
Si les rebondissements peuvent prendre le dessus sur le scénario. Si savoir qui parle à qui n'empêche pas de suivre l'action. Si passé de 10h à 2h du mat' ou l'inverse en trois lignes n'est pas un problème. Si le polar du terroir peut la jouer international à l'égyptienne antique et que la franc-maçonnerie peut aussi tenir dans le sandwich. Si une phrase c'est d'abord utilitaire. Si plus de trois cent pages ce n'est pas un peu long. Si le grand guignol, les drones, les flingues peuvent le disputer aux bonnes adresses et repères locaux... mais légèrement détournés ?
Alors alors alors, et j'en oublie, peut-être pouvez-vous tenter ce genre d'expérience. Sinon vous risquez de vous faire un peu ch... et se faire rappeler tous les deux bas de pages que "dans la même collection par le même auteur..." ne vous servira à rien.
Incroyable non ?
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églantine- Messages : 4431
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Re: Le One-shot des paresseux
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
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La Pala (Saga Historique) - Christian Maria
Très riche en rebondissements et très prenantes, je l'ai dévoré en peu de temps. J'ai hâte de me plonger dans la suite puisque cette saga se compose de 9 romans.
Elle est écrite par un grand auteur niçois et professeur honoraire.
Résumé :
Une saga de polars historiques qui traversent les États de Savoie au XVIe siècle : Nice, Chambéry, Turin et les Terres Neuves de Provence, ultime refuge de la Maison de Savoie menacée par la belliqueuse politique de François Ier.
Nice en l’an 1521. Une œuvre d’art sacré s’enflamme spontanément. Un jeune chevalier qui a quitté Chambéry et traversé les Alpes arrive dans une cité où tout semble se liguer contre lui : la ville bouillonne de ragots et de rancœurs, les moines augustins voient dans l’incendie de la pala un impérieux message divin, les Niçois y voient l’œuvre du diable et le gouverneur soupçonne un complot des génois. Le jeune vicaire ducal saisit une main qui se tend, la main de Ludovic Brea qui a connu les meilleurs peintres de Florence et agrège une partie des connaissances de son temps…
TaeYeon- Messages : 1
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Re: Le One-shot des paresseux
https://www.france.tv/spectacles-et-culture/theatre-et-danse/1385275-le-misanthrope.html
Je case ça ici, parce que je n'ai pas trouvé de fil Théâtre ou Molière...
Je m'attendais à être peu réceptif à l'aspect "moderne" des jeux, costumes et décors, hé bien non : sans être vraiment congru, ça ne m'a pas choqué (décor de décor assumé, finalement assez conventionnellement).
J'ai bien aimé aussi l'omission des césures, scansions trop accentuées des actes et scènes (mais pas trop certaines longueurs)...
J'ai apprécié le jeu des acteurs (c'est quand même la troupe de la Comédie-Française), leur expressivité, leur aisance, leur diction aussi, et même l'emphase, l'outrance intrinsèques à l'exercice... Belle performance d'interprétations autour de paroles inamovibles.
Surprise, j'ai reconnu des répliques, ce qui montre que j'ai dû lire cette pièce, ou qu'il y a une mémoire collective de la littérature...
Encore disponible une semaine !
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Le One-shot des paresseux
L'ami Zantrop ce n'est tout de même pas rien (disait le regretté Boby !) :
ArenSor- Messages : 3428
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Re: Le One-shot des paresseux
Quel beau sujet ! Une mère célibataire à bout qui erre dans les rues lyonnaises, la nuit, pendant que l’enfant dort (enfin), à la recherche d’elle ne sait pas trop quoi…
Mais quel libre bâclé (mal écrit et superficiel), démagogique (les citations de sites et forums divers), caricatural et ennuyeux… Jusqu’à la fin qui se veut surprenante, qui l’est d’ailleurs, mais quel intérêt ???….
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Le One-shot des paresseux
La nouvelle lutte des classes : Les vraies raisons du terrorisme et des réfugiés de Slavoj Žižek
Une vision d'ensemble qui pointe du doigt le capitalisme mondialisé acharné comme cause des maux objets du livre et une volonté de mettre les pieds dans le plat de réflexes de bien-pensance. Il y a des passages intéressants quoique pas forcément fracassants mais j'ai surtout regretté la structure plutôt décousue et quelques raccourcis dans les couches de "random rant", râleries communes piochées dans un répertoire qui se limite volontiers à méchants barbus et Israël qui constituent l'essentiel du livre. Le propos n'est pas toujours clair et bof quoi, je l'ai trouvé décevant ce gloubiboulga rouge. Décevant voire antipathique.
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Re: Le One-shot des paresseux
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Bédoulène- Messages : 21642
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Re: Le One-shot des paresseux
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Armor- Messages : 4589
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Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Le One-shot des paresseux
Journaliste et photographe, a collaboré entre autres à Rock & Folk, Guitare Magazine, Actuel, Libération, etc...
Grand connaisseur du rock en général, des mouvements et des musiques des années 1960-1970-1980, qu'il a vécus "sur place", entendez entre Los Angeles, San Francisco, Detroit, Chicago, London, Paris, etc...
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190 pages environ, dont annexe et préface. Compilation d'articles et d'interviews, un peu développés pour l'occasion, parus entre 1967 et 1982, édition 2007.
Un bon moment que cet ouvrage, peut-être mieux à sa place sur le fil d'ArenSor (Souvenirs, souvenirs), ou même pour certains passages sur celui de Bix (Blues) et les titres comme les artistes donnent des pistes pour garnir indéfiniment le fil Juke Box.
Alain Dister a remanié de fond en comble un premier jet, paru en 1987.
La truculence, un certain humour, le fait d'avoir vécu tout cela de l'intérieur. Quelques grands oublis peut-être - mais enfin c'est le jeu c'est ce qui distingue une compilation d'articles d'une somme visant à appréhender l'époque en ne laissant personne de côté.
Le photographe n'est jamais loin du journaliste, quand il écrit; jugez plutôt cette mise en bouche:
Il pleut. Cité pourrie. Des piles de cartons effondrées jonchent les trottoirs. Des ombres courent, enjambant un clochard assommé par l'alcool. On m'a donné rendez-vous quelque part sur la 2ème Rue. Pour y arriver, il faut traverser tout le Bowery. Un monde, là, s'est écroulé. Quand on y arrive, on ne peut pas aller plus loin. C'est la fin avant le grand saut. Des milliers d'épaves humaines oscillent de bar en bar, s'écroulent n'importe où, dans des caniveaux que personne ne nettoie, sur des pas de portes fermées à tout jamais. Des yeux glauques dans des visages sans couleur me regardent passer avec une indifférence haineuse. On a peur de ce quartier, sans doute parce que n'importe qui peut y finir sa vie. J'arrive enfin devant l'objet de mes recherches. Un immeuble bas, en briques vaguement rougeâtres, seul debout au milieu de baraques éventrées qui servent d'abris nocturnes aux pauvres hères du coin. Une porte peinte en jaune, éclatante comme un soleil au milieu de cette désolation. Un écriteau: Third World, Love. Tout le premier étage - un ancien atelier de confection - a été transformé en studio.
Ou cette évocation d'Elvis, et des années 1950 version US:
Le système tendait à faire des jeunes de braves cons bornés, susceptibles de bien voter et de consommer beaucoup. Ce système, toutefois, ne concernait que les Blancs, en majorité les WASPS (White Anglo-Saxon Protestants). Les Noirs, n'ayant pas encore acquis les droits civils n'avaient qu'à la boucler et croupir dans leurs ghettos, à chanter leurs machins rigolos. Ils n'étaient pourtant plus les seuls à les écouter. Depuis pas mal d'années, ils avaient organisés leurs propres médias: stations de radio à Memphis, petites marques de disques à distribution locale, circuits de concerts dans les bars et les baraques en planches (juke joints) au bord des routes. Tous les grands bluesmen sont passés par là.
[...] c'est à lui [Sam Phillips] que rendit visite, un bel après-midi de printemps 1954, un grand camionneur timide et nonchalant, soucieux de se faire un petit extra en chantant des cantiques et des ballades locales. Le jeune Elvis avait aligné ses trente dollars et enregistré deux ou trois morceaux. Et puis, durant une pause, il avait empoigné une guitare et balancé un de ces trucs dingues diffusés sur une station noire, "That's All Right (Mama)".
Il en avait rajouté un peu, imitant le côté expressif des chanteurs noirs. Mais, pour Phillips, ç'avait été la révélation. En un éclair, il avait compris que cette musique, péniblement vendue à une clientèle noire fauchée, rapporterait des millions dès qu'elle serait accessible à la masse des jeunes blancs. Pour peu, bien sûr, qu'on peaufine les arrangements. Presley avait une belle voix, mais restait un guitariste limité. Il n'était évidemment pas question de lui adjoindre des accompagnateurs noirs. Le Sud raciste aurait hurlé. Des blancs qui connaissaient parfaitement les rythmes noirs, le R'n'B, le blues, il y en avait pas mal. Encore fallait-il qu'ils acceptent de se produire à côté de ce garçon un peu exhibitionniste pour le prude Tennessee.
L'un d'entre eux allait littéralement créer un nouveau langage de la guitare Rock: Scotty Moore. Les riffs qu'il a inventés sont encore en usage un peu partout.
Mais les inspirateurs de Presley, que sont-ils devenus ? L'un d'eux, Arthur "Big Boy" Crudup, est mort dans la misère voici quelques années Auteur des premiers succès d'Elvis, il n'a jamais touché une tune de royalties. Presley n'était sans doute pas responsable de cette mesquinerie cruelle du show-business. Elle ne constituait qu'un des aspects du "barrage" établi contre la culture des Noirs, jugée dangereuse pour les fils de la blanche Amérique. (1977)
Bref, un parfait ouvrage à trimballer, au format sac à dos ou sac de plage, ou encore transports en commun, n'oubliez pas de faire suivre le son et en avant la musique !
Mots-clés : #historique #musique #xxesiecle
Aventin- Messages : 1985
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Re: Le One-shot des paresseux
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Bédoulène- Messages : 21642
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Re: Le One-shot des paresseux
J'aime bien le Héros-Limite mais cette fois je... passe autour ? Ce livre qui peut se lire par petits morceaux parle des cairns, étymologies, anthropologies, observations, références multiples et parfois très bien choisies, potentielle mine de curiosité et pourtant. Ou alors l'érudition, la "gratuité", le "mot qui fâche" de géopoétique... et de la poésie il y en a certainement dans la forme. Mais bon. Il est probable que j'ai appris plein de trucs malgré moi mais ce n'est pas une manière qui me parle, trop abstrait malgré la présence des pierres, un manque de concret de l'espace physique pour ne mettre que des mots ? A conseiller plutôt aux adeptes des mots, échos et références ?
Plus instructive, la présentation de l'éditeur : https://www.heros-limite.com/livres/autour-du-cairn-2
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