Le One-shot des paresseux
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Re: Le One-shot des paresseux
Pour son fil, c'est prévu !!Tristram a écrit:Je serais toi, j'enverrais quand même un courriel à Handke (et j'ouvrirais son fil) !!!
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Le One-shot des paresseux
En effet, j'espère bien recommencer !!animal a écrit:Il a déjà expliqué le mystère et l'exercice doit être bien surprenant.
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Le One-shot des paresseux
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hé
¨Pourquoi alors avoir renoncé aux textes anonymes à découvrir ?
¨Pourquoi alors avoir renoncé aux textes anonymes à découvrir ?
bix_229- Messages : 15439
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Re: Le One-shot des paresseux
Quasimodo : comment il fait le pharmacien pour raconter son histoire de retour à Taxham puisqu'il est muet ?
(miracle ?)
(miracle ?)
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21372
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Localisation : En Provence
Re: Le One-shot des paresseux
Par exemple, parce que je n'aurais absolument pas lu ce livre de la même manière si j'avais su qui en est l'auteur.bix_229 a écrit:Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hé
C'est pas mal de pouvoir découvrir un livre sans préjugés ni sans le garde-fou du résumé, non ?
Ça n'a tout de même rien à voir, mis à part l'anonymatbix_229 a écrit:¨Pourquoi alors avoir renoncé aux textes anonymes à découvrir ?
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Le One-shot des paresseux
Yvain aussi est mutique tout le temps qu'il est frappé de folie. Il recouvre la parole en rejoignant le monde des hommes.Bédoulène a écrit:Quasimodo : comment il fait le pharmacien pour raconter son histoire de retour à Taxham puisqu'il est muet ?
(miracle ?)
D'ailleurs, le récit de Handke n'est pas plus vraisemblable qu'un roman médiéval
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Le One-shot des paresseux
La petite République de Saillans, une expérience de démocratie participative
Maud Dugrand
Saillans c’est cette petite ville de la Drôme où, le temps d’une mandature, une liste collégiale a fait marcher la mairie au rythme de la démocratie participative, avec ses bonheurs, ses heurts, ses réussites et ses échecs (notamment le fait qu’aux élections de 2020 une politique plus « normale » a repris les rênes), ses opposants. Une petite ville qui a été pendant 3 ans visitée par tous les médias.
Maud Dugrand est native de là-bas, est revue vivre à la maturité, connaît plus ou moins chacun. Son récit est donc assez plaisant parce que proche des choses et des gens. Oui, mais aussi assez disparate, parfois décousu, bref, si le sujet me fait vibrer j’ai été plutôt déçue par le bouquin, forme comme contenu.
Maud Dugrand
Saillans c’est cette petite ville de la Drôme où, le temps d’une mandature, une liste collégiale a fait marcher la mairie au rythme de la démocratie participative, avec ses bonheurs, ses heurts, ses réussites et ses échecs (notamment le fait qu’aux élections de 2020 une politique plus « normale » a repris les rênes), ses opposants. Une petite ville qui a été pendant 3 ans visitée par tous les médias.
Maud Dugrand est native de là-bas, est revue vivre à la maturité, connaît plus ou moins chacun. Son récit est donc assez plaisant parce que proche des choses et des gens. Oui, mais aussi assez disparate, parfois décousu, bref, si le sujet me fait vibrer j’ai été plutôt déçue par le bouquin, forme comme contenu.
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8488
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Le One-shot des paresseux
oui le sujet était intéressant, dommage pour l'écriture.
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Bédoulène- Messages : 21372
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Le One-shot des paresseux
Les goûts de Napoleon de Philippe Costamagna
Philippe Costamagna est directeur du palais Fesch, musée des Beaux-Arts d'Ajaccio et conservateur des musées de la ville.
Ce livre de P.Costamagna auteur également d’Histoire d’Oeils chez Grasset est une œuvre énormément documentée sur Napoléon et les Arts, on y découvre les orientations dans ce domaine d’un homme porté sur l’Architecture, la Peinture, le mobilier, la Tapisserie, l’Orfévrerie, l’Opéra, la Politique, la Bijouterie, les Livres et l’Ecriture et bien d’autres. En toutes ces matieres il s’entourait des artistes les plus célèbres et les plus talentueux de son époque.
Mais c’était Napoleon et il avait souvent des idées tres tranchées sur ces questions.
A la lecture de cet ouvrage on ne s’attache pas trop à son histoire personnelle, bien qu’elle encadre le récit, mais plutôt aux attirances de l’individu loin de l’image de brute sanguinaire qu’une certaine vision orientée s’attache à rendre de lui.
Ce qui m’a interessé dans cette œuvre c’est la rubrique lecture et écriture qui laisse entrevoir une face ignorée du personnage, un boulimique de la lecture au même titre qu’un homme de guerre.
Ainsi organise t’il en 1808 une rencontre avec Goethe pour discuter de l’oeuvre « Les souffrances du jeune Werther » et le poete est étonné de découvrir la connaissance approfondie de son livre par Napoleon qui lors de la campagne d’Egypte avait emporté un exemplaire de l’ouvrage.
Il aime aussi Corneille et Racine pour leurs tragedies. En matière de comédie c’est Beaumarchais et Molière.
Pour le théatre il convoque des acteurs célèbres tels Melle George, Monvel ou Talma .
Il apprécie Montesquieu et Rousseau, mais n’aime pas Chateaubriand.
En 1803 il crée l’Institut de France avec une section pour la Langue et la Litterature. Pour l’Academie Francaise il prescrit le port de l’épée et de l’habit vert que nos academiciens portent toujours.
Il crée les Prix décennaux en 1808 pour encourager les gens de lettres.
Il commande à Bernardin de Saint-Pierre une suite à Paul et Virginie, celui ci refuse.
Il fut à l’origine du genre litteraire du Romantisme (Stendhal).
Il adorait « les chants gaeliques » d’Ossian
Napoleon adore la lecture, chaque jour il selectionne des livres et passe des heures à lire sans fatigue. Il apprecie l’Arioste, Cervantés, Rabelais, Lesage, Fielding, Richardson, Les contes de Voltaire, Les contes des Mille et une nuits, Paul et Virginie, Manon Lescaut, Robinson Crusoé, Le Paradis Perdu, les Voyages de Gulliver, les auteurs de l’Antiquité tels Virgile, Pindare et Homère..etc..
Un de ses bibliothécaire personnel Louis Ripault démissionne pour surmenage et épuisement.
Il fait construire dans les Palais Imperiaux des bibliotheques et dispose d’un bataillon de 11 traducteurs.
Dans ses campagnes guerrieres il se fait expedier tout ce qui se fait de remarquable sur le continent accompagné des notes de lectures et de bulletins litteraires détaillés.
Ce n’est pas qu’une vieille strategie : il aime les livres.
Jeune la bibliotheque familiale contenait pres de 1000 ouvrages, rare pour une famille de petite noblesse.
Il aime que Joséphine lui fasse la lecture.
Les bibliotheques personnelles de l’Empereur se trouvent à Saint Cloud, aux Tuileries, à Fontainebleau ou à la Malmaison.
Le livre fait avec Napoleon son entrée dans les attributs du souverain moderne.
Les livres essentiels de tous les genres et de toutes les disciplines choisis par l’Empereur, dans un format maniable et élégant peuvent être trouvés presque à la même place dans n’importe quel Palais Imperial.
Partant en exil à Sainte Helene il avait fixé son choix sur 60.000 volumes on ne lui en autorisa que 3000 alors que la plus modeste bibliotheque imperiale en comportait 5000 ou 6000, la Malmaison en avait 13.000, Fontainebleau 30.000. Sa bibliotheque de campagne dans 30 caisses d’acajou en avait 4.000, apres la defaite de Waterloo il dut abandonner sur place ses chères caisses.
Philippe Costamagna est directeur du palais Fesch, musée des Beaux-Arts d'Ajaccio et conservateur des musées de la ville.
Ce livre de P.Costamagna auteur également d’Histoire d’Oeils chez Grasset est une œuvre énormément documentée sur Napoléon et les Arts, on y découvre les orientations dans ce domaine d’un homme porté sur l’Architecture, la Peinture, le mobilier, la Tapisserie, l’Orfévrerie, l’Opéra, la Politique, la Bijouterie, les Livres et l’Ecriture et bien d’autres. En toutes ces matieres il s’entourait des artistes les plus célèbres et les plus talentueux de son époque.
Mais c’était Napoleon et il avait souvent des idées tres tranchées sur ces questions.
A la lecture de cet ouvrage on ne s’attache pas trop à son histoire personnelle, bien qu’elle encadre le récit, mais plutôt aux attirances de l’individu loin de l’image de brute sanguinaire qu’une certaine vision orientée s’attache à rendre de lui.
Ce qui m’a interessé dans cette œuvre c’est la rubrique lecture et écriture qui laisse entrevoir une face ignorée du personnage, un boulimique de la lecture au même titre qu’un homme de guerre.
Ainsi organise t’il en 1808 une rencontre avec Goethe pour discuter de l’oeuvre « Les souffrances du jeune Werther » et le poete est étonné de découvrir la connaissance approfondie de son livre par Napoleon qui lors de la campagne d’Egypte avait emporté un exemplaire de l’ouvrage.
Il aime aussi Corneille et Racine pour leurs tragedies. En matière de comédie c’est Beaumarchais et Molière.
Pour le théatre il convoque des acteurs célèbres tels Melle George, Monvel ou Talma .
Il apprécie Montesquieu et Rousseau, mais n’aime pas Chateaubriand.
En 1803 il crée l’Institut de France avec une section pour la Langue et la Litterature. Pour l’Academie Francaise il prescrit le port de l’épée et de l’habit vert que nos academiciens portent toujours.
Il crée les Prix décennaux en 1808 pour encourager les gens de lettres.
Il commande à Bernardin de Saint-Pierre une suite à Paul et Virginie, celui ci refuse.
Il fut à l’origine du genre litteraire du Romantisme (Stendhal).
Il adorait « les chants gaeliques » d’Ossian
Napoleon adore la lecture, chaque jour il selectionne des livres et passe des heures à lire sans fatigue. Il apprecie l’Arioste, Cervantés, Rabelais, Lesage, Fielding, Richardson, Les contes de Voltaire, Les contes des Mille et une nuits, Paul et Virginie, Manon Lescaut, Robinson Crusoé, Le Paradis Perdu, les Voyages de Gulliver, les auteurs de l’Antiquité tels Virgile, Pindare et Homère..etc..
Un de ses bibliothécaire personnel Louis Ripault démissionne pour surmenage et épuisement.
Il fait construire dans les Palais Imperiaux des bibliotheques et dispose d’un bataillon de 11 traducteurs.
Dans ses campagnes guerrieres il se fait expedier tout ce qui se fait de remarquable sur le continent accompagné des notes de lectures et de bulletins litteraires détaillés.
Ce n’est pas qu’une vieille strategie : il aime les livres.
Jeune la bibliotheque familiale contenait pres de 1000 ouvrages, rare pour une famille de petite noblesse.
Il aime que Joséphine lui fasse la lecture.
Les bibliotheques personnelles de l’Empereur se trouvent à Saint Cloud, aux Tuileries, à Fontainebleau ou à la Malmaison.
Le livre fait avec Napoleon son entrée dans les attributs du souverain moderne.
Les livres essentiels de tous les genres et de toutes les disciplines choisis par l’Empereur, dans un format maniable et élégant peuvent être trouvés presque à la même place dans n’importe quel Palais Imperial.
Partant en exil à Sainte Helene il avait fixé son choix sur 60.000 volumes on ne lui en autorisa que 3000 alors que la plus modeste bibliotheque imperiale en comportait 5000 ou 6000, la Malmaison en avait 13.000, Fontainebleau 30.000. Sa bibliotheque de campagne dans 30 caisses d’acajou en avait 4.000, apres la defaite de Waterloo il dut abandonner sur place ses chères caisses.
Chamaco- Messages : 4422
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Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Le One-shot des paresseux
N'exagérons rien...Chamaco a écrit:Il fut à l’origine du genre litteraire du Romantisme (Stendhal).
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Le One-shot des paresseux
bien sur pas de sa part, mais cependant le romantisme comporte une base de nostalgie de cette periode post(revolutionnaire, difficile de le nier non..?
Chamaco- Messages : 4422
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Le One-shot des paresseux
Oui, quelques romantiques (et autres, comme Stendhal) ont admiré Napoléon et l'ont écrit, mais tu avoueras que ce n'est pas du tout la même chose
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Le One-shot des paresseux
ok je te l'accorde, j'aurai plutôt du dire que les choix de lectures de Napoleon correspondent au mouvement des romantiques, exemple entre autres Ossian qu'il adorait
Chamaco- Messages : 4422
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Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Le One-shot des paresseux
Pompei de Robert Harris
Eté 79 une chaleur etouffante, on est aux abords du Vesuve en compagnie d'Attilius jeune ingenieur responsable des aqueducs romains, on lui a signalé que l'eau ne coule plus dans certaines fontaines des villes avoisinant Pompei. C'est son enquête, son histoire que nous suivons peu de temps avant l'eruption du Vesuve au dessus de la baie de Naples, on va le suivre heure par heure, minutes par minutes dans le repérage des signes du désastre qui s'annonce, plongés dans la vie de cités romaines. Je suis a quelques pages de la fin et j'ai aimé ce roman
Eté 79 une chaleur etouffante, on est aux abords du Vesuve en compagnie d'Attilius jeune ingenieur responsable des aqueducs romains, on lui a signalé que l'eau ne coule plus dans certaines fontaines des villes avoisinant Pompei. C'est son enquête, son histoire que nous suivons peu de temps avant l'eruption du Vesuve au dessus de la baie de Naples, on va le suivre heure par heure, minutes par minutes dans le repérage des signes du désastre qui s'annonce, plongés dans la vie de cités romaines. Je suis a quelques pages de la fin et j'ai aimé ce roman
Chamaco- Messages : 4422
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
Re: Le One-shot des paresseux
tu es dans l'ambiance en ce moment pour cette lecture
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Bédoulène- Messages : 21372
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Re: Le One-shot des paresseux
Jean François Billeter : Une rencontre à Pékin . - Allia
Dans ce récit, le sinologue raconte sa rencontre avec une jeune femme médecin, durant ses études à Pékin dans les années 60, avant la Révolution culturelle,
et les obstacles qu'ils ont dû surmonter pour pouvoir se marier. Ce texte saisissant, aux épisodes rocambolesques, est aussi une façon d’évoquer une Chine qui n’existe plus. Il est en même temps l’histoire d’un apprentissage – de la découverte progressive d’une réalité politique et sociale qui devait rester cachée.
Jeune et ignorant à osn arrivée, l'auteur découvre la réalité terrifiante d'un totalitarisme aussi brutal qu'inepte. Le pays est économiquement exangue
et paralysé, affamé, où les citoyens se dénoncent les uns les autres pour tenter d'échapper à leur sort.
C'est un récit sobre et laconique, comme s'il était nécessaire de ne pas rajouter de l'emphase à la réalité. L'auteur y privilégie l'aspect historique et politique
de la vie en Chine dans ces années-là, juste avant la "Révolution culturelle", où Mao lancera une entreprise apocalyptique, aberrante et meurtrière pour
son propre profit.
De sa vie avec Wen, on ne saura surtout que les difficultés qu'ils rencontrèrent, eux et toute la famile de Wen.
Pour en savoir plus, il me vaudra lire Une autre Aurélia, où l'auteur évoquera précisément sa relation avec son épouse chinoise.
Et après sa mort en 2017.
bix_229- Messages : 15439
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Localisation : Lauragais
Re: Le One-shot des paresseux
Francis Mazière, Expédition Tumuc-Humac
En 1952, deux ans après la disparition de Raymond Maufrais et partiellement sur ses traces, une exploration/ reconnaissance de cette zone contestée de monts au tripoint avec le Brésil et le Surinam, essentiellement pour rencontrer les derniers indiens vivant librement (Mazière est ethnologue ; Dominique Darbois est la photographe, et le troisième membre de l’équipe est Vladimir Ivanof, cameraman). C’est un voyage sur les fleuves frontaliers de Guyane, l’Oyapock et le Maroni, au sein de « la Haute Forêt ».
\Mots-clés : #amérindiens #aventure
En 1952, deux ans après la disparition de Raymond Maufrais et partiellement sur ses traces, une exploration/ reconnaissance de cette zone contestée de monts au tripoint avec le Brésil et le Surinam, essentiellement pour rencontrer les derniers indiens vivant librement (Mazière est ethnologue ; Dominique Darbois est la photographe, et le troisième membre de l’équipe est Vladimir Ivanof, cameraman). C’est un voyage sur les fleuves frontaliers de Guyane, l’Oyapock et le Maroni, au sein de « la Haute Forêt ».
Malgré ses partis pris, quelques erreurs et un style parfois défaillant, le livre de Francis Mazière rend compte de la réalité du fleuve et de la forêt par petites touches restituant un peu l’expérience de ceux qui y sont allés.« Décrire la grâce et la noblesse de leurs attitudes [les Oyanas], je ne le saurais, mais ce fut chaque jour pour nous un émerveillement de voir avec quelle élégance ils s’aventuraient au-devant des dangers permanents de la forêt. Ils les connaissent, ils les évitent, ils les surpassent, ils créent une véritable osmose entre l’homme et le végétal : et c’est peut-être là le grand secret de leur calme. »
« Ils [les Indiens] sont inquiets, car ils n’ont rien chassé depuis deux jours ; cependant la moindre trace de gibier ne leur échappe jamais.
La forêt semble inhabitée ; nous n’entendons plus que très rarement les appels des singes. C’est toujours le drame de l’Amazonie : une forêt vide ; oppressante par son silence, que rompt parfois l’agaçant signal de l’oiseau-mouchard, qui nous escorte durant des heures. »
\Mots-clés : #amérindiens #aventure
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15794
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Le One-shot des paresseux
merci Tristram !
(pas encore lu Maufrais)
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Bédoulène- Messages : 21372
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Le One-shot des paresseux
On était des poissons de Nathalie Kuperman.
Une mère, souffrant sans doute de sa séparation, décide sur un coup de tête d’emmener en vacances à la mer sa fille de 11 ans pendant la période scolaire. Quelque pages suffisent à décrypter son comportement pervers-narcissique qui ballote la petite fille, laquelle, évidemment, est beaucoup plus adulte que sa mère.
Pas de réelle qualité littéraire, aucune progression, un final prévisible, quelques « explications » liées à l’histoire familiale dignes des pages psycho de Elle. Je dois avouer avoir juste parcouru ces 270 pages pénibles à en être ennuyeuses.
Une mère, souffrant sans doute de sa séparation, décide sur un coup de tête d’emmener en vacances à la mer sa fille de 11 ans pendant la période scolaire. Quelque pages suffisent à décrypter son comportement pervers-narcissique qui ballote la petite fille, laquelle, évidemment, est beaucoup plus adulte que sa mère.
Pas de réelle qualité littéraire, aucune progression, un final prévisible, quelques « explications » liées à l’histoire familiale dignes des pages psycho de Elle. Je dois avouer avoir juste parcouru ces 270 pages pénibles à en être ennuyeuses.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8488
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Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Le One-shot des paresseux
je passe encore
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Bédoulène- Messages : 21372
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Age : 79
Localisation : En Provence
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