Le One-shot des paresseux
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Re: Le One-shot des paresseux
Je n'y suis pour rien, Bédoulène (mais bientôt, bientôt).
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Le One-shot des paresseux
J'ai lu Le Fond des forets du britannique David Mitchell.
L'histoire d'un jeune ado mal à l'aise dans sa peau, dans sa famille et plus encore
à l'école, où il est la victimes de harcèlement moral par une bande de gangsters de son age.
Seule sa soeur ainée lui témoigne gentillesse et compréhension.
Sa seule issue est l'imagination. S'inventer des histoires dont il est le héros.
Ce que j'ai surtout retenu, c'est ce qu'a épinglé l'auteur (le récit est auto bio)
c'est la cruauté féroce, la lacheté, la servilité de ceux qui entourent l'ado.
On ne le répètera jamais assez.
L'homme est un sale mec pour l'homme. Et ça commence tot et en général, ça dure.
Cette histoire, je l'ai lue maintes fois, plus ou moins bien racontée.
Mais je me suis rendu compte après coup que le livre avait eu un franc succès des
lecteurs.
Alors, je me suis dit, que j'avais peut etre mal lu (ce qui m'arrive parfois) et que
d'autres, peut etre seraient plus indulgents ou mieux inspirés.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Le One-shot des paresseux
Le Club des Gourmets et autres cuisines japonaises
Sept textes, de Kôzaburô Arashiyama, Osamu Dazai, Rosanjin Kitaôji, Shiki Masaoka, Kenji Miyazawa, Kafû Nagai, Kanoko Okamoto, Jun’ichirô Tanizaki, présentés par Ryoko Sekiguchi, traductrice.
Le Club des Gourmets, de Jun’ichirô Tanizaki, est le texte le plus long et le plus marquant. Quelques raffinés gourmands, au bord du blasement mais curieux de nouveauté, rêvent à « une cuisine merveilleuse », « une musique de gastronomie, un orchestre culinaire… » qui comblerait leur attente insatiable. Le principal d’entr’eux, le comte G, a un songe, délire fantastique qui confine à la répugnance chez le lecteur, avant de découvrir un mystérieux cercle de cuisine chinoise.
Sept textes, de Kôzaburô Arashiyama, Osamu Dazai, Rosanjin Kitaôji, Shiki Masaoka, Kenji Miyazawa, Kafû Nagai, Kanoko Okamoto, Jun’ichirô Tanizaki, présentés par Ryoko Sekiguchi, traductrice.
Le Club des Gourmets, de Jun’ichirô Tanizaki, est le texte le plus long et le plus marquant. Quelques raffinés gourmands, au bord du blasement mais curieux de nouveauté, rêvent à « une cuisine merveilleuse », « une musique de gastronomie, un orchestre culinaire… » qui comblerait leur attente insatiable. Le principal d’entr’eux, le comte G, a un songe, délire fantastique qui confine à la répugnance chez le lecteur, avant de découvrir un mystérieux cercle de cuisine chinoise.
« Une soupe sucrée passait par la gorge et était avalée, cela est exact. Mais son effet ne s’arrêtait pas là. Quand le goût sucré qui faisait penser à du vin de Porto avait tapissé l’intérieur du palais et commençait à s’estomper tout en persistant sur la racine de la langue, la soupe qui venait d’être avalée revenait sous forme de rot. Et, fort étrangement, ce rot avait très exactement le goût de l’aileron de requin et de la bouillie de riz au bouillon de poulet. Et se mariant à la douceur toujours présente sur la langue, la combinaison plus ou moins mélangée apparaissait d’une délectation indescriptible. Il vous procurait la sensation du vin de Porto, du bouillon de poulet et de l’aileron de requin se joignant pour fermenter et donner en fin de compte le goût puissant et longuement affiné du shiokara [chair, œufs et viscères (généralement de seiche) confits dans le sel et fermentés]. Au premier rot, au second, puis au troisième, à chaque rot le goût devenait plus intense et plus fort. »
« Comme vous le savez, nous autres Chinois mangeons les nids d’hirondelles, les pattes d’ours, les tendons de biches ou les ailerons de requins. Mais notre président est très certainement le premier a à avoir enseigné que se cuisinaient également l’écorce d’arbre, la fiente d’oiseau ou la salive humaine. »
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16031
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Re: Le One-shot des paresseux
je donne ma soupe à qui veut !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
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Re: Le One-shot des paresseux
Jonathan Latimer, Bacchanal au cabanon
Le détective William Crane se fait passer pour un patient afin de s'introduire dans la maison de santé du docteur Livermore, à la demande de Miss Van Kamp, qui y réside et s’y serait fait dérober un coffre contenant une fortune. Il y prend des coups, en boit aussi pas mal, tandis que des assassinats s’enchaînent…
Curieux mais pas inutile, en début de livre l’auteur présente les personnages, comme pour une pièce de théâtre (ou comme par Hemingway dans Les Vertes Collines d’Afrique) :
Un petit côté suranné (livre paru en 1950), un peu dans l’esprit de Rocambole, pas désagréable à lire.
\Mots-clés : #polar
Le détective William Crane se fait passer pour un patient afin de s'introduire dans la maison de santé du docteur Livermore, à la demande de Miss Van Kamp, qui y réside et s’y serait fait dérober un coffre contenant une fortune. Il y prend des coups, en boit aussi pas mal, tandis que des assassinats s’enchaînent…
Curieux mais pas inutile, en début de livre l’auteur présente les personnages, comme pour une pièce de théâtre (ou comme par Hemingway dans Les Vertes Collines d’Afrique) :
On remarquera que le ou les coupables ne sont pas indiqués, qu’une indication de la caractéristique de chacun est précisée et qu’elle peut être caricaturale, voire douteuse (« grosse infirmière »)LA LOI :
William CRANE : détective.
M. WILLIAMS et Tom BURNS : deux détectives de ses amis.
Peter WALTERS : sheriff.
Cliff WALTERS : fils du sheriff.
Ty GRAHAM et Tom POWERS : adjoints du sheriff.
C.H. BENBOW : coroner.
WILSON : sergent de la police du Comté.
LE CORPS MÉDICAL :
Dr LIVERMORE : directeur de la maison de santé.
Dr EASTMAN et Dr BUELOW : les deux médecins de l’établissement.
Miss EVANS : belle infirmière.
Miss CLAYTON : gentille infirmière.
Miss TWILLIGER : grosse infirmière.
LES MALADES :
Mme BRADY : une snob.
Mme HEYWORTH : jolie veuve.
Miss QUEEN : ancienne actrice.
Miss VAN KAMP : vieille milliardaire.
Miss PAXTON : amie de Miss Van Kamp.
M. L’ADAM : ancien agent de change, se prend pour un loup.
M. BLACKWOOD : mauvais coucheur.
M. PENNY : ancien fabricant de lingerie pour dames, muet.
M. PITTSFIELD : ancien avocat, se prend pour Abraham Lincoln.
M. RICHARDSON : ancien sportif.
LES EMPLOYÉS :
CHARLES : gardien des fous.
JOE : ancien gangster, garde du corps du Dr Livermore.
ANDRÉ : portier bigot.
CAMPBELL : chauffeur ivrogne.
Un petit côté suranné (livre paru en 1950), un peu dans l’esprit de Rocambole, pas désagréable à lire.
\Mots-clés : #polar
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Tristram- Messages : 16031
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Re: Le One-shot des paresseux
merci Tristram, je pense avoir d'autre polar à lire
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Bédoulène- Messages : 21917
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Localisation : En Provence
Re: Le One-shot des paresseux
C'est surtout parce qu'on a évoqué cet auteur avec @Diogène sur Quelles sont vos envies de lecture en ce mois de décembre 2021 ?
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16031
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Le One-shot des paresseux
Latimer, je l'ai lu, comme beaucoup d'auteurs de la Série Noire, mais je pense qu'il a vieilli.
bix_229- Messages : 15439
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Localisation : Lauragais
Re: Le One-shot des paresseux
Nicolas Bourcier, Les Amazoniens, en sursis
D’abord une petite déception, les témoignages et reportages datent du début du siècle, au moins au début.
Des interviews documentent le sort des Indiens (mais aussi des caboclos et quilombolas), abandonnés par l’État, qui poursuit une politique d’exploitation productiviste de la forêt (quel que soit le régime politique), aux exactions des garimpeiros et de leurs pistoleros, des trafiquants, des fazendeiros et autre agrobusiness qui suivent. La pression des Blancs tend à les sédentariser pour les réduire (gouvernement, congrégations religieuses) : c’est aussi l’histoire de nomades malvenus dans notre société. En plus de la pression économique, il y a également les maladies contagieuses, la pollution au mercure, l’exclusion et la discrimination, la bureaucratie, l’exode et l’acculturation, etc. Mais, dorénavant, la population indienne augmente, ainsi que la réaffirmation de l’identité ethnique traditionnelle.
\Mots-clés : #amérindiens #colonisation #contemporain #discrimination #documentaire #ecologie #genocide #identite #minoriteethnique #nature #racisme #ruralité #temoignage #traditions #xxesiecle
D’abord une petite déception, les témoignages et reportages datent du début du siècle, au moins au début.
Des interviews documentent le sort des Indiens (mais aussi des caboclos et quilombolas), abandonnés par l’État, qui poursuit une politique d’exploitation productiviste de la forêt (quel que soit le régime politique), aux exactions des garimpeiros et de leurs pistoleros, des trafiquants, des fazendeiros et autre agrobusiness qui suivent. La pression des Blancs tend à les sédentariser pour les réduire (gouvernement, congrégations religieuses) : c’est aussi l’histoire de nomades malvenus dans notre société. En plus de la pression économique, il y a également les maladies contagieuses, la pollution au mercure, l’exclusion et la discrimination, la bureaucratie, l’exode et l’acculturation, etc. Mais, dorénavant, la population indienne augmente, ainsi que la réaffirmation de l’identité ethnique traditionnelle.
Malgré la reconnaissance des droits des Indiens par la constitution, le gouvernement de Lula a déçu les espoirs, et afin de favoriser le développement les forces politiques se coordonnent pour saper toute cohésion des réclamations sociales et foncières.« Les besoins en matière de santé et d’éducation restent considérables. »
Face à l’extinction des derniers Indiens isolés, les sertanistes (qui protègent leurs terres), ont fait passer le paradigme de l’intégration (ou de l’éradication) à la suppression quasi intégrale des contacts. L’un d’eux, Sydney Possuelo :« Juridiquement, l’Amazonie a connu la reconnaissance des droits des indigènes en 1988, la reconnaissance de la démarcation des terres trois ans plus tard et une succession de grignotages de ces droits par la suite… »
Qu’on soit intéressé de près ou de loin par le sujet, une lecture qui interpelle.« Darcy Ribeiro, qui contribua à la classification légale de l’Indien, comptait trois types : l’Indien isolé, l’Indien en contact mais de façon intermittente (comme les Yanomami et tous ces groupes vivant entre deux mondes), et l’Indien intégré. De ces trois groupes, je n’en vois que deux : l’isolé et l’intermittent. L’intégré n’existe pas. Il n’y a pas d’ethnie qui vive harmonieusement avec la société brésilienne. L’Indien respecté et intégré dans notre société est une invention. »
« Pour résumer, si on ne fait rien, les fronts pionniers tuent les Indiens isolés ; si on entre en contact, voilà qu’ils disparaissent sous l’effet des maladies. La seule option possible est donc de savoir où ils se trouvent et de délimiter leur territoire. C’est ensuite qu’il faut mettre en place des équipes autour de ce territoire pour en bloquer les accès. Pourquoi ne pouvons-nous pas délimiter une zone où vivent des personnes depuis des temps immémoriaux et empêcher qu’elle ne soit envahie ? »
\Mots-clés : #amérindiens #colonisation #contemporain #discrimination #documentaire #ecologie #genocide #identite #minoriteethnique #nature #racisme #ruralité #temoignage #traditions #xxesiecle
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Tristram- Messages : 16031
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Re: Le One-shot des paresseux
oui ton commentaire déjà m'interpelle, merci Tristram
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Bédoulène- Messages : 21917
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Localisation : En Provence
Re: Le One-shot des paresseux
On ne reporte pas le printemps
Livre d'entretien de David Hockney auprès de Martin Gayford.
J'aurais pu hésiter, connaissant déjà l'excellent "Conversation avec David Hockney" de 2011, j'aurais pu me dire : ok, Monsieur Hockney est un vieillard aujourd'hui, cela risque d'être une reprise, un remplissage, il a déjà tout dit tout donné, ne dépense pas ton argent. 30 euros sont 30 euros". En plus j'avais reçu le livre en "leporello" appelé "l'arrivée du printemps" à Noel, soit, officiellement, l'édition de ses derniers travaux, je pouvais bien m'en tenir là. À l'oeuvre. À son délicat exercice de style sur tablette, flamboyant de couleurs (pléonasme, flamboyante couleur, non? ).
Et bien . J'aurais. eue. tord.
Hockney contrôle très bien je crois la diffusion de son oeuvre.
Autant être franche : je suis confortée dans l'idée que son talent reste à redécouvrir, ce qui est édité par exemple sur le printemps reste un dérisoire exercice de style donné en pâture. Quand je vois la sidérante qualité des illustration de l'opus que je vous présente là, je me dis que ce coquin Hockney se moque un peu de nous à éditer son carnet de travail. Voilà. Ce qu'on voit de lui, souvent, c'est son brouillon. Il ne le vit pas ainsi certainement. Mais vous voyez pourquoi je le dis, j'espère.
Et les livres éditant les discussions avec Gayford ont cette particularité de reproduire sur bon papier et selon une impression très qualitative des miniatures moins publiques du travail de D.H, qui ponctuent et illustrent le cheminement du propos :
en les découvrant je me souviens pourquoi j'aime tant ce peintre. Chose peu originale. Non non, il n'est pas trop vieux pour être écouté, il est et reste brillant et virtuose, ipads ou pas, et ce sont les collectionneurs privés qui le sauront.
ces petites reproductions sont parfois merveilleuses, bien supérieures à ces reproductions que l'on voit en circuit fermé, et le dispositif de dialogue et de restitution sur lequel Gayford fait reposer l'ouvrage est d'une douceur certaine . Ajouter le plaisir de lire un entretien intelligent.
Je sors de là pointant un oeil perverti par ces vues. Je rends grâce. Langage simple, optimisme. Conversation. mmmmh
un joli pot de fleur à la précise délicatesse(ipad)
Des pictogrammes d'un court court-métrage. Goutez le naturalisme :
Détail :
Dernière édition par Nadine le Lun 10 Jan - 16:23, édité 1 fois
Nadine- Messages : 4883
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Le One-shot des paresseux
Le rendu de mes photos n'est guère convainquant. tant pis.
Nadine- Messages : 4883
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Le One-shot des paresseux
C'est l'intention qui compte !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Le One-shot des paresseux
Oh j'avais raté le message de Tristram sur les Amazoniens en sursis. Je note, le commentaire à lui seul interpelle.
Ne sois pas frustrée par tes photos, Nadine, ton enthousiasme seul suffit bien à donner envie de découvrir ce peintre si connu, et dont pourtant je ne sais rien.
Ne sois pas frustrée par tes photos, Nadine, ton enthousiasme seul suffit bien à donner envie de découvrir ce peintre si connu, et dont pourtant je ne sais rien.
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Le One-shot des paresseux
oui merci Nadine pour partager avec nous ton plaisir de lire et de voir !
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Le One-shot des paresseux
Robert Le Serrec, Autour du monde – 5 ans à la voile en thonier
Remise en état du Saint-Yves-d’Armor de 1958 à 1960, date de départ en voyage d’Afrique du Nord à travers l’Atlantique puis le Pacifique, jusqu’au naufrage sur la Grande Barrière de corail, et la découverte d’un… serpent de mer.
\Mots-clés : #merlacriviere #voyage
Remise en état du Saint-Yves-d’Armor de 1958 à 1960, date de départ en voyage d’Afrique du Nord à travers l’Atlantique puis le Pacifique, jusqu’au naufrage sur la Grande Barrière de corail, et la découverte d’un… serpent de mer.
\Mots-clés : #merlacriviere #voyage
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Tristram- Messages : 16031
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Le One-shot des paresseux
Ruth Rendell, Les désarrois du Pr Sanders
L’inspecteur principal Reg Wexford et l’inspecteur Mike Burden enquêtent sur la strangulation de Gwen Robson, aide-ménagère à la retraite et commère notoire. Burden, qui porte bien son nom, quoiqu’il soit soi-disant expérimenté, s’acharne sur Clifford Sanders, déséquilibré qui est un suspect évident – et fait un transfert sur son interrogateur. Ce polar stigmatise la psychologie de comptoir des magazines féminins, étalant à l’avenant le même travers, mais malgré ses personnages un peu caricaturaux constitue une lecture intéressante (sous un titre démarqué de Musil).
\Mots-clés : #polar #psychologique
L’inspecteur principal Reg Wexford et l’inspecteur Mike Burden enquêtent sur la strangulation de Gwen Robson, aide-ménagère à la retraite et commère notoire. Burden, qui porte bien son nom, quoiqu’il soit soi-disant expérimenté, s’acharne sur Clifford Sanders, déséquilibré qui est un suspect évident – et fait un transfert sur son interrogateur. Ce polar stigmatise la psychologie de comptoir des magazines féminins, étalant à l’avenant le même travers, mais malgré ses personnages un peu caricaturaux constitue une lecture intéressante (sous un titre démarqué de Musil).
« − Écrivez, mettez tout noir sur blanc, et les souvenirs ne viendront plus vous hanter. Ça ne guérit pas mais ça aide, en tout cas.
− "Seul l'écrivain est un homme libre", dit-on. »
« Que faisaient les gens avant que la télé existe ? L’idée même était inconcevable. »
\Mots-clés : #polar #psychologique
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Tristram- Messages : 16031
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Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Le One-shot des paresseux
avant que la TV existe, j'écoutais "les maîtres du mystère " à la radio, Brassens et je lisais
merci Tristram pour tes deux commentaires (un serpent de mer ?)
merci Tristram pour tes deux commentaires (un serpent de mer ?)
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Re: Le One-shot des paresseux
Selva Almada, Après l'orage
Le révérend Pearson, prédicateur évangéliste qui abandonna sa femme, et sa fille Elena (Leni), seize ans, sont tombés en panne de voiture dans un désert brûlant où El Gringo Brauer (abandonné enfant pas son père) s’efforce de réparer leur véhicule. Il y a aussi Tapioca, peut-être le fils de ce dernier, qu’en tout cas sa mère a abandonné, et Pearson entreprend de l’emmener vers le Christ.
Huis clos dans la déréliction du désert, dont le côté cinématographique ramentoit certains romans nord-américains et des films comme Bagdad Café.
Le révérend Pearson, prédicateur évangéliste qui abandonna sa femme, et sa fille Elena (Leni), seize ans, sont tombés en panne de voiture dans un désert brûlant où El Gringo Brauer (abandonné enfant pas son père) s’efforce de réparer leur véhicule. Il y a aussi Tapioca, peut-être le fils de ce dernier, qu’en tout cas sa mère a abandonné, et Pearson entreprend de l’emmener vers le Christ.
Huis clos dans la déréliction du désert, dont le côté cinématographique ramentoit certains romans nord-américains et des films comme Bagdad Café.
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Tristram- Messages : 16031
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Des Choses à lire :: Discussions autour des livres :: Nos lectures
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