Giuseppi Bonaviri
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Giuseppi Bonaviri
Giuseppi Bonaviri
(1924-2009)
Giuseppe Bonaviri, né à Mineo, en Sicile, 11 juillet 1924 – Frosinone, 21 mars 2009 (à 84 ans), est un médecin, un écrivain et un poète italien contemporain. Après son enfance à Mineo, Giuseppe Bonaviri part en 1938 à Catane, où il va au lycée et fait ses études de médecine à l'université de Catane. Il vit ensuite dans le Latium, à Frosinone, au sud de Rome à partir de 1958 comme médecin cardiologue. Son œuvre a pour décor la Sicile, avec en toile de fond les contes et légendes populaires encore vivaces dans cette île à l'histoire originale, au croisement des cultures grecque, punique, latine, arabe-berbère, normande et hispanique.
Œuvres traduites en français
Des nuits sur les hauteurs
La divine forêt
Le fleuve de pierre. Le débarquement de Sicile vu par un enfant
Le tailleur de la grand-rue
Le poids du temps
Le dire céleste précédé de Martedina
Contes sarrasins
Dolcissimo
Ghigò
Le murmure des oliviers
La dormeveille,
O corps soupirant
Silvinia ou le voyage des égarés
La ruelle bleue
L'histoire incroyable d’un crâne
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21645
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Giuseppi Bonaviri
Le tailleur de la grand-rue
L’auteur nous raconte à travers les souvenirs de 3 personnages, l’histoire d’une famille rurale Sicilienne.
Pietro tailleur, auprès duquel les jeunes paysans venaient quêter l’écriture de lettre à leur promise car disent-ils ses mots sont savoureux ; Pina la sœur célibataire de 45 ans qui partage le foyer et Peppi le jeune fils de 11 ans.
Chacun a sa version de l’histoire de la famille mais tous partagent la difficile et ingrate vie et les rares moments de répit, tels la fête de sainte Agrippine, la clémence du temps et une bonne commande.
Ils ont hérité des rêves, des espoirs mais hélas aussi de la misère de génération en génération.
Dans ce village de montagne les habitants survivent difficilement dans la pauvreté et le lourd labeur qui emportent indifféremment les vies. Superstitions, croyance se mêlent et s’expriment chez les enfants comme chez les adultes et confinent leur nuit dans les maisons.
Pietro envisage de partir vers une grande ville dans l’espoir d’y trouver un travail lui permettant de nourrir sa famille, exil qui tourmente sa Femme et sa Sœur et déconcerte les enfants.
Quelle belle écriture, riche, vraie, juste, cette lecture m’a procuré un grand plaisir.
L’auteur fait partager, tout simplement, à la Nature, aux objets et aux Animaux la vie des Hommes.
L’insalubrité, le défaut d’instruction, la dureté du labeur et des éléments naturels sont décrits généreusement mais sans emphase avec le fatalisme inhérent aux Paysans.
mots-clés : #famille #social
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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