Véronique Olmi
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Re: Véronique Olmi
Albert- Messages : 162
Date d'inscription : 23/04/2023
Localisation : région parisienne
Re: Véronique Olmi
simla- Messages : 303
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Véronique Olmi
merci à topocl et aux autres de m'avoir donné l'envie de lire cette auteure !
J'ai beaucoup aimé ce livre. Des amours, celui de la musique, celui de deux garçons, des enfants muris dans le sordide, l'impensable.
Il en a fallu dans années avant que ces prisons, ces lieux de rééducation pour enfants soient fermés.
Le gosse, Joseph y est interné dès son jeune âge et malgré sa faiblesse, lui qui est arraché à sa grand-mère qui l'aime, arrivera malgré tout, à y survivre. La musique l'en sortira mais la réinsertion dans le monde des vivants, est difficile.
Puis un jour le Front Populaire et le communisme s'installent dans Paris. Joseph commence à comprendre un peu le monde qui l'entoure, nouveau, pour lui qui ne lisait aucun journal, qui ignorait tout de la vie de ces travailleurs, comme l'était sa mère Colette, la plumassière.
Après cette grande victoire pour les travailleurs et leurs nouveaux acquis, il décide de retourner au Mettray (la maison de redressement) dans l'enfer pour faire sortir Aimé.
C'est à Augustin qui était l'amant de sa mère qu'il demande de l'accompagner au Mettray. Aimé est retrouvé, ils l'emmène à Paris.
Il va peut-être enfin pouvoir espérer et vivre.
Le récit se passe dans l'entre-deux guerres et : l'amour de la Patrie, Dieu........etc. je passe, l'évènement dramatique de Colette la mère - avortement, comme ils se pratiquaient à l'époque - en hors la loi- est terrifiant ; mais ce que l'on reproche à cette jeune femme c'est d'avoir ôté "un enfant à la Patrie" !!
Au Mettray c'est "Dieu qui contrôle" comme le remarque Joseph, mais j'ai bien aimé les paroles d'Aimé quand Joseph ne souhaite pas poser des fleurs au pied de la statue de la Vierge : "Elle aussi elle a perdu un fils"
Je vais continuer à lire cette auteure.
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21652
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Re: Véronique Olmi
Albert- Messages : 162
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Re: Véronique Olmi
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Bédoulène- Messages : 21652
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