Véronique Ovaldé
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Véronique Ovaldé
Véronique Ovaldé est un écrivain français né en 1972. Ses ouvrages connaissent un succès grandissant et depuis le début de sa carrière littéraire elle bénéficie d’une reconnaissance de la librairie et de la critique.
Véronique Ovaldé est également éditrice chez Points, responsable du roman noir, de la poésie et de la collection Signatures (groupe La Martinière). Auparavant chez Albin Michel, elle a notamment travaillé sur Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia (Prix Goncourt des lycéens 2009).
Elle est connue comme "la reine du mot juste".
(source Wikipédia)
Bibiographie :
2000 : Le Sommeil des poissons
2002 : Toutes choses scintillant
2003 : Les hommes en général me plaisent beaucoup
2005 : Déloger l’animal : Page 1
2006 : La Très Petite Zébuline
2008 : Et mon cœur transparent : Prix France Culture-Télérama 2008 : Page 1
2009 : Ce que je sais de Vera Candida :Prix Renaudot des Lycéens 2009 Prix France Télévisions 2009 Grand prix des lectrices de Elle 2010 : Page 1
2011 : Des vies d'oiseaux
2012 : La Salle de bains du Titanic
2013 : La Grâce des brigands
2015 : Paloma et le vaste monde (junior)
2015 : Quatre coeurs imparfaits
2016 : Soyez imprudents les enfants
màj le 17/11/2017
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Véronique Ovaldé
Et mon coeur transparent
Sait-on jamais avec qui l’on vit ? Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina, a été victime d’un accident qui l’a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va vivre un « Très Grand Choc Supplémentaire » en découvrant que des mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Dès lors, il ne lui reste qu’à mener l’enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d’une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects…
Si divers écrivains batifolent avec la plume autour de la souffrance
d’autres la caresse et donne naissance à un cœur transparent, tourmenté, brisé ;
Si les tourments m’étaient contés, ils seraient alors l‘affaire d’une écrivaine à l’écriture
troublante et criante d’authenticité ;
Si je devais les percevoir, je devrais alors y lire le goût terreux de la douleur intolérable,
si insupportable que le parfum capiteux de l’errance éternelle deviendrait exaltant ;
Si l’amertume m’était contée, alors un flot de ressentis devrait me submerger,
questionner ma pensée et me combler.
Si je devais choisir une conteuse :
Véronique Ovaldé…
Sait-on jamais avec qui l’on vit ? Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina, a été victime d’un accident qui l’a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va vivre un « Très Grand Choc Supplémentaire » en découvrant que des mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Dès lors, il ne lui reste qu’à mener l’enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d’une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects…
Si divers écrivains batifolent avec la plume autour de la souffrance
d’autres la caresse et donne naissance à un cœur transparent, tourmenté, brisé ;
Si les tourments m’étaient contés, ils seraient alors l‘affaire d’une écrivaine à l’écriture
troublante et criante d’authenticité ;
Si je devais les percevoir, je devrais alors y lire le goût terreux de la douleur intolérable,
si insupportable que le parfum capiteux de l’errance éternelle deviendrait exaltant ;
Si l’amertume m’était contée, alors un flot de ressentis devrait me submerger,
questionner ma pensée et me combler.
Si je devais choisir une conteuse :
Véronique Ovaldé…
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Véronique Ovaldé
ces livres tu les a lus sous peu ou bien il y a un certain temps ?
(je rame tellement en ce moment)
(je rame tellement en ce moment)
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21639
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Véronique Ovaldé
Celui-ci ce n'est pas une lecture toute récente , mais comme il me reste des livres d'Ovaldé sous le coude , c'était l'occasion d'ouvrir son fil.
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Véronique Ovaldé
Déloger l'animal
C'est l'histoire d'une famille et d'une petite fille, Rose, à qui on ne raconte pas tout, qu'on "protège" en lui cachant la vérité, et qui sur ces bribes éparses invente des histoires qui devraient être vraies, ou en tout cas pourraient, qui la bercent et lui construisent comme un monde merveilleux, avec juste ce qu'il faut de cruauté et de beauté. On ne sait d’ailleurs pas ce qui est le plus étrange, de la réalité ou des rêves.
Tout ceci donne un roman assez poétique, voué aux mystères, dont le premier est le titre. J'y ai ressenti cependant comme une impression intermittente de malaise, sans doute voulue : dans ce pays qui n'existe pas, tous les personnages sont des freaks à leur façon (la petite fille a 15 ans mais en parait 7, fait de bizarres crises qui lui valent de fréquenter un institut plutôt qu'une école) et Véronique Ovaldé choisit de ne pas nous donner toutes les clés de leur différence.
L'épilogue, qui nous fait revenir sur terre et renie le mystère qui a baigné l'ensemble du roman, laisse un peu sur sa faim. Ce retour à une réalité ordinaire était-il bien utile? N'est-il pas un manque d'audace? On peut se le demander.
Il n'en demeure pas moins qu'il y a là une certaine magie du récit et des moments poignants sur le passage de l'enfance à l'adolescence, ce regret du refuge, cette fascination du nouveau, la découverte émerveillée de l'amour le plus pur.
mots-clés : #initiatique #famille
C'est l'histoire d'une famille et d'une petite fille, Rose, à qui on ne raconte pas tout, qu'on "protège" en lui cachant la vérité, et qui sur ces bribes éparses invente des histoires qui devraient être vraies, ou en tout cas pourraient, qui la bercent et lui construisent comme un monde merveilleux, avec juste ce qu'il faut de cruauté et de beauté. On ne sait d’ailleurs pas ce qui est le plus étrange, de la réalité ou des rêves.
Tout ceci donne un roman assez poétique, voué aux mystères, dont le premier est le titre. J'y ai ressenti cependant comme une impression intermittente de malaise, sans doute voulue : dans ce pays qui n'existe pas, tous les personnages sont des freaks à leur façon (la petite fille a 15 ans mais en parait 7, fait de bizarres crises qui lui valent de fréquenter un institut plutôt qu'une école) et Véronique Ovaldé choisit de ne pas nous donner toutes les clés de leur différence.
L'épilogue, qui nous fait revenir sur terre et renie le mystère qui a baigné l'ensemble du roman, laisse un peu sur sa faim. Ce retour à une réalité ordinaire était-il bien utile? N'est-il pas un manque d'audace? On peut se le demander.
Il n'en demeure pas moins qu'il y a là une certaine magie du récit et des moments poignants sur le passage de l'enfance à l'adolescence, ce regret du refuge, cette fascination du nouveau, la découverte émerveillée de l'amour le plus pur.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Véronique Ovaldé
Ce que je sais de Vera Candida
Dans ce portrait d'une famille de femmes, Véronique Ovaldé montre que si on peut essayer de casser la fatalité de la transmission transgénérationnelle, le lien reste inscrit et permanent. Elle propose un récit très ancré dans la réalité des Caraïbes, avec des personnages hauts en couleurs, des ambiances et des paysages, et jusqu'aux traces (discrètes et finalement assez incongrues dans le récit) que la shoah y a envoyées. Mais elle emprunte aussi au conte : vague sorcière, sortilège amoureux, trésor, fantômes. Ce sont surtout ces ingrédients qui donnent sa saveur à ce récit plein de bonnes intentions (autour de la lutte des femmes pour leur indépendance et leur dignité), mais qui aurait été sinon assez ordinaire. Quoiqu'on ait en main un livre assez original, je l'ai lu sans grande passion.
mots-clés : #famille #conditionfeminine
Dans ce portrait d'une famille de femmes, Véronique Ovaldé montre que si on peut essayer de casser la fatalité de la transmission transgénérationnelle, le lien reste inscrit et permanent. Elle propose un récit très ancré dans la réalité des Caraïbes, avec des personnages hauts en couleurs, des ambiances et des paysages, et jusqu'aux traces (discrètes et finalement assez incongrues dans le récit) que la shoah y a envoyées. Mais elle emprunte aussi au conte : vague sorcière, sortilège amoureux, trésor, fantômes. Ce sont surtout ces ingrédients qui donnent sa saveur à ce récit plein de bonnes intentions (autour de la lutte des femmes pour leur indépendance et leur dignité), mais qui aurait été sinon assez ordinaire. Quoiqu'on ait en main un livre assez original, je l'ai lu sans grande passion.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Localisation : Roanne
Re: Véronique Ovaldé
merci topocl. donc de sont les femmes qui donnent saveur à la lecture.
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Bédoulène- Messages : 21639
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Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Véronique Ovaldé
A nos vies imparfaites
Le livre se présente comme un recueil de nouvelles, mais les personnages s’y retrouvent et la nouvelle-épilogue finale les réunit tous.
Petites histoires de gens ordinaires qui sont dons tous en lien et à qui, comme à tous les gens ordinaires, il arrive des choses qui méritent d’être racontées à côté de l’ordinaire. Ils ont en commun d‘être plutôt sympathiques, plein de bonne volonté face à à la vie, même si celle-ci ne les épargne pas complètement.
Le récit, quoique assez astucieux du fait de ce choix fondateur, pêche un peu par son « ordinaireté »-même, sans doute voulue quand on connaît les capacités habituelles de l’autrice à sortir en chemins poétiques. Pas désagréable, donc, mais un peu léger à mon goût, un style assez plat et un humour en forme de clin d’œil à la lectrice qui n’apporte pas grand chose
Le livre se présente comme un recueil de nouvelles, mais les personnages s’y retrouvent et la nouvelle-épilogue finale les réunit tous.
Petites histoires de gens ordinaires qui sont dons tous en lien et à qui, comme à tous les gens ordinaires, il arrive des choses qui méritent d’être racontées à côté de l’ordinaire. Ils ont en commun d‘être plutôt sympathiques, plein de bonne volonté face à à la vie, même si celle-ci ne les épargne pas complètement.
Le récit, quoique assez astucieux du fait de ce choix fondateur, pêche un peu par son « ordinaireté »-même, sans doute voulue quand on connaît les capacités habituelles de l’autrice à sortir en chemins poétiques. Pas désagréable, donc, mais un peu léger à mon goût, un style assez plat et un humour en forme de clin d’œil à la lectrice qui n’apporte pas grand chose
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Véronique Ovaldé
merci topocl (toujours pas lu)
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Bédoulène- Messages : 21639
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