Colum McCann
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Re: Colum McCann
les saisons de la nuit ne t'a pas plu topocl ?
(c'est en cherchant le titre de ce livre et une réponse de Marie que je suis arrivée sur notre ex-forum)
j'ai bien aimé Danseur aussi !
(c'est en cherchant le titre de ce livre et une réponse de Marie que je suis arrivée sur notre ex-forum)
j'ai bien aimé Danseur aussi !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21159
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Colum McCann
J'avais trouvé ça très confus, Les saisons de la nuit... Peut-être à réessayer?
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8431
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Localisation : Roanne
Re: Colum McCann
oui ! retente !
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Bédoulène- Messages : 21159
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Colum McCann
J'avais beaucoup aimé ma première rencontre avec McCann : Et que le vaste monde poursuive sa course folle,
Les saisons de la nuit m'avait moins embarqué, moins touché, peut-être également ce sentiment de confusion dont parle topocl, avec une polyphonie qui peine un peu à assembler ses voix?
N'importe, j'y reviendrai prochainement avec Danseur, qui m'attend sur les étagères
Les saisons de la nuit m'avait moins embarqué, moins touché, peut-être également ce sentiment de confusion dont parle topocl, avec une polyphonie qui peine un peu à assembler ses voix?
N'importe, j'y reviendrai prochainement avec Danseur, qui m'attend sur les étagères
Burlybunch- Messages : 425
Date d'inscription : 07/02/2018
Localisation : bas du Bas-Rhin
Re: Colum McCann
tu nous diras ton ressenti Burly !
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Bédoulène- Messages : 21159
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Localisation : En Provence
Re: Colum McCann
Oui, j'aurais pu l'écrire, en tout cas le penser...topocl a écrit:Ouais, ça me remonte que j'ai dû le commencer et pas le finir ...Ca rappelle une bixerie récente.« Les vies que nous pourrions vivre, les gens que nous ne connaîtrons jamais et qui n’existerons pas, tout ça est partout. C’est le monde. »
Aleksandar Hemon, The Lazarus Project
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Colum McCann
Dans l'immédiat, j'ai "Treize façons de voir".
Quelqu'un l'a lu ?
Quelqu'un l'a lu ?
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Colum McCann
ni moi !
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Bédoulène- Messages : 21159
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Localisation : En Provence
Re: Colum McCann
La rivière de l'exil
Douze nouvelles sur des Irlandais, en Irlande et aux États-Unis ; misère douce-amère et révoltée des déshérités.
In Sœurs, le premier texte :
\Mots-clés : #nouvelle
Douze nouvelles sur des Irlandais, en Irlande et aux États-Unis ; misère douce-amère et révoltée des déshérités.
In Sœurs, le premier texte :
Peu à ajouter pour ma part, sinon que c’est bien écrit, et que le rendu est humain quoiqu’assez désolant.« Je m’enroule comme un coquillage et j’écoute un bruit semblable à celui des vagues. »
\Mots-clés : #nouvelle
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15643
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Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Colum McCann
qu'est-ce qui est désolant ? le rendu ou l'humain
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Bédoulène- Messages : 21159
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Re: Colum McCann
La misère humaine !
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Tristram- Messages : 15643
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Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Colum McCann
là ok
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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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Bédoulène- Messages : 21159
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Colum McCann
Les Saisons de la nuit
1991, Treefrog, que j’hésite à désigner comme clochard, mendiant, vagabond, SDF ou sans-abri, puisqu’il réside dans un tunnel et ne demande pas l’aumône, subsistant d’expédients ; c’est un personnage singulier, maniaque de symétrie et de parité, passionné de cartographie et de construction mécanique.
Narré concomitamment, 1916, Nathan Walker (un Noir de Géorgie), Sean Power (« polaque »), « Rhubarbe » Vannucci (Italien) et Con O’Leary (un Irlandais, qui y laissera la vie) creusent à la main sur le front de taille d’un tunnel avec air comprimé sous l’East River entre Brooklyn et Manhattan.
Walker est resté proche des deux autres survivants, ainsi que de Maura et d’Eleanor, la veuve et la fille d’O’Leary, malgré le racisme dont il fait l’objet. Eleanor et Walker se marient et ont des enfants. Son petit-fils, Clarence Nathan, a un tel sens de l’équilibre qu’il travaille à la construction des gratte-ciel de Manhattan (annonce Et que le vaste monde poursuive sa course folle).
Treefrog a été marié avec Dancesca, et ils eurent une fille, Lenora ; il rencontre Angela, une droguée régulièrement tabassée par Elijah (la faune de ce monde souterrain est particulière). C’est Clarence, égaré depuis la mort de Walker.
Dans ma précédente lecture, Stoner de John Williams, l’oiseau leitmotive est la cigogne (ou plutôt le couple de cigognes), ici c’est la grue ; les cigognes condensaient l’enfance ramentue, ici la grue n’est apparue comme gratuite (voire incidente lorsqu’elle est engin de levage), encore que ce ne soit pas vain tant elle est belle quand elle danse…
\Mots-clés : #famille #racisme #xxesiecle
1991, Treefrog, que j’hésite à désigner comme clochard, mendiant, vagabond, SDF ou sans-abri, puisqu’il réside dans un tunnel et ne demande pas l’aumône, subsistant d’expédients ; c’est un personnage singulier, maniaque de symétrie et de parité, passionné de cartographie et de construction mécanique.
Narré concomitamment, 1916, Nathan Walker (un Noir de Géorgie), Sean Power (« polaque »), « Rhubarbe » Vannucci (Italien) et Con O’Leary (un Irlandais, qui y laissera la vie) creusent à la main sur le front de taille d’un tunnel avec air comprimé sous l’East River entre Brooklyn et Manhattan.
Walker est resté proche des deux autres survivants, ainsi que de Maura et d’Eleanor, la veuve et la fille d’O’Leary, malgré le racisme dont il fait l’objet. Eleanor et Walker se marient et ont des enfants. Son petit-fils, Clarence Nathan, a un tel sens de l’équilibre qu’il travaille à la construction des gratte-ciel de Manhattan (annonce Et que le vaste monde poursuive sa course folle).
Treefrog a été marié avec Dancesca, et ils eurent une fille, Lenora ; il rencontre Angela, une droguée régulièrement tabassée par Elijah (la faune de ce monde souterrain est particulière). C’est Clarence, égaré depuis la mort de Walker.
La façon de présenter l’histoire familiale, de rendre la psychologie des personnages marginaux et les faiblesses stylistiques (ou de traduction ?) font que ce livre n’est pas aussi accompli qu’il aurait pu être, mais demeure une restitution bien documentée de l’odyssée états-unienne et tout spécialement new-yorkaise.« Seigneur, j’suis tellement au fond du trou, quand je lève les yeux, il me semble que j’vois que le fond. »
« Seigneur, maintenant que j’suis en haut du ciel, quand je baisse les yeux, il me semble que j’vois que du ciel. »
Dans ma précédente lecture, Stoner de John Williams, l’oiseau leitmotive est la cigogne (ou plutôt le couple de cigognes), ici c’est la grue ; les cigognes condensaient l’enfance ramentue, ici la grue n’est apparue comme gratuite (voire incidente lorsqu’elle est engin de levage), encore que ce ne soit pas vain tant elle est belle quand elle danse…
\Mots-clés : #famille #racisme #xxesiecle
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Tristram- Messages : 15643
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Localisation : Guyane
Re: Colum McCann
merci Tristram, j'ai une affection particulière pour ce livre car c'est celui qui m'a emmenée sur le forum de lecture car Marie a répondu à mon interrogation.
Je ne me souvenais ni de l'auteur ni du livre mais avec mes bredouillages de souvenirs Marie a deviné de quel livre je parlais.
Je ne me souvenais ni de l'auteur ni du livre mais avec mes bredouillages de souvenirs Marie a deviné de quel livre je parlais.
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Bédoulène- Messages : 21159
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Localisation : En Provence
Re: Colum McCann
On peut l'oublier, mais la lecture, c'est aussi de bons souvenirs !
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Tristram- Messages : 15643
Date d'inscription : 09/12/2016
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Localisation : Guyane
Re: Colum McCann
Bon, on retiendra au moins que si c'est beau, ce n'est pas vain.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8431
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Localisation : Roanne
Re: Colum McCann
et si cette lecture m'a plu oui topocl ce n'est pas vain
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Bédoulène- Messages : 21159
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Colum McCann
Ailleurs, en ce pays
Ce pays, c’est l’Irlande. D’abord deux nouvelles assez courtes, l’éponyme et Le bois. La première raconte comme un père est déchiré entre sa jument menacée de noyage et l’aide apportée par l’armée anglaise. L’épisode est raconté par sa fille ; sa femme et son fils sont décédés, et on devine que leur mort est liée à cette force d’occupation. La seconde raconte comme un fils aide sa mère à fabriquer des hampes de bois à l’insu du père, grabataire suite à un problème cardiaque dans sa scierie. Dans les deux textes, une tranche de vie illustre une situation en l’évoquant indirectement.
Une grève de la faim est plutôt une novella. Un gamin, orphelin de père, vit avec sa mère, chanteuse dans un pub ; son oncle est en prison sous Thatcher, et fait la grève de la faim. Il façonne des pièces de jeu d’échec ; un vieux Lituanien lui apprend à faire du kayak. Sa rage reste longtemps entre les mots.
\Mots-clés : #nouvelle
Ce pays, c’est l’Irlande. D’abord deux nouvelles assez courtes, l’éponyme et Le bois. La première raconte comme un père est déchiré entre sa jument menacée de noyage et l’aide apportée par l’armée anglaise. L’épisode est raconté par sa fille ; sa femme et son fils sont décédés, et on devine que leur mort est liée à cette force d’occupation. La seconde raconte comme un fils aide sa mère à fabriquer des hampes de bois à l’insu du père, grabataire suite à un problème cardiaque dans sa scierie. Dans les deux textes, une tranche de vie illustre une situation en l’évoquant indirectement.
Une grève de la faim est plutôt une novella. Un gamin, orphelin de père, vit avec sa mère, chanteuse dans un pub ; son oncle est en prison sous Thatcher, et fait la grève de la faim. Il façonne des pièces de jeu d’échec ; un vieux Lituanien lui apprend à faire du kayak. Sa rage reste longtemps entre les mots.
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Tristram- Messages : 15643
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Localisation : Guyane
Re: Colum McCann
je ne peux que noter (il me vaudrait 7 vies pour lire tout ce que je note)
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Bédoulène- Messages : 21159
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