Lecture en confinement pour ce mois de Novembre

Ah, je me suis toujours demandé ce que ça donnait ?
À la réflexion, je crois que je n'ai jamais lu de "livre culte", l'idée même de cette sorte de livres me laisse songeur.

Je commence Dom Casmurro, de Machado de Assis, jugé par le traducteur le roman le plus parfait du XIXe siècle (!)

Ce n'est pas le côté culte qui m'a déterminé, plutôt le côté contre-culture _ en fait, c'est le commentaire de Topocl sur son fil (encore elle !)

Quand je dis que ça me laisse songeur, ce n'est pas du tout dépréciatif, et même tout l'inverse.
Et l'édition de ce livre est plus qu'engageante !

Quoiqu'étant assez anti-culte (ou inculte), j'en toucherai certainement un mot, ne serait-ce que pour faire vivre ce fil ; je suis plutôt dubitatif sur le phénomène érection d'idoles et adulation de "fans", à cause de mauvaises expériences sans doute, mais ne il faudrait pas que cela m'arrête comme lecteur, et d'ailleurs c'est souvent un témoignage sur une époque, une cristallisation d'une forme d'idéal ou de quintessence qui garde généralement sa valeur "pionnière". Je ne fais que commencer ma lecture, à suivre donc !

J'ai lu avec plaisir L'enfant et la rivière, de Bosco. Je vais poursuivre avec L'âne Culotte.

je lis "l'adieu à la femme sauvage " de Henri Coulonges et "je serai elle mon odyssée transsexuelle" de Sylviane Dullak

Je m’attaque à « Haute curiosité » de Maurice Rheims

Tristram a écrit:Ce n'est pas le côté culte qui m'a déterminé, plutôt le côté contre-culture

Mais est-ce que les deux ne vont pas un peu ensemble ?

Je commence Bérénice de Racine (moi aussi j'aime bien la contre-culture).

Quasimodo a écrit:Mais est-ce que les deux ne vont pas un peu ensemble ?

Tout à fait ! La marge en prime time ! D'ailleurs, le culte me gonfle un peu en ce point de ma lecture (20%)

La contre culture d'hier devient souvent (de plus en plus rapidement) le conformisme d'aujourd'hui.
Quand ce n'est pas l'oubli qui la condamne.

Czesław Miłosz me plaît, Sur les bords de l'Issa

Tristram a écrit:Perso, c'est Frederick Exley, avec Le Dernier Stade de la soif.

Excellent ! Bon moment.

Par contre, il faut oublier le géant enfoui d’Ishiguro.

Cliniou a écrit:Par contre, il faut oublier le géant enfoui d’Ishiguro.

Si c'était un jugement soit "objectif", je mets mon véto. Très grand livre si on connait Ishiguro et ce qui l'anime particulièrement: Comment faire face à l'oubli? Cela inclut certainement les tyrranies etc...

Il est objectif et est un conseil : une vie passe trop vite pour la gaspiller en mange-temps.
Mais chacun son horloge. Pour ma part, je préfère oublier que de me rappeler le temps perdu.
Donc ce commentaire ne concerne que moi , il est égoïste.....pour une fois. Mais bon.....me taire oui, j’avais oublié le silence est d’or.

bix_229 a écrit:Berceuse pour un pendu : Hubert Klimko.

J'avais lu de lui "Les toutes premières choses" qui se présente un peu comme une autobiographie loufoque, parfois oscillant entre humour un peu débridé et désinhibé et, de l'autre coté, un sérieux, voir une tristesse?! A l'épqoue je n'arrivais pas à décider si c'était l'un ou l'autre ou l'un avec l'autre...

tom léo a écrit:

bix_229 a écrit:Berceuse pour un pendu : Hubert Klimko.

J'avais lu de lui "Les toutes premières choses" qui se présente un peu comme une autobiographie loufoque, parfois oscillant entre humour un peu débridé et désinhibé et, de l'autre coté, un sérieux, voir une tristesse?! A l'épqoue je n'arrivais pas à décider si c'était l'un ou l'autre ou l'un avec l'autre...

C'est melé, comme la vie. Sauf que Klimko semble savoir que la vie est une histoire qui finit mal. Mais il ne se laisse pas envahir par la tristesse.

bix_229 a écrit:- Un Vénitien à Paris : Casanova.

Quelle époque, bix ?

Dreep a écrit:

bix_229 a écrit:- Un Vénitien à Paris : Casanova.

Quelle époque, bix ?

1750-1752 et 1757-1759. C'est un montage.