lectures de mars 2021

Pourquoi pas ? Rimbaud avait terminé sa carrière littéraire à cet âge.

On ne se fréquente pas, Modiano et moi, mais il me semble que la plupart de ses livres ressemblent au premier, en tout cas ceux que j'ai lus, au moins pour le ton et le thème. Selon les affinités, on peut dire qu'il a une touche distinctive, ou qu'il se renouvelle peu...

Je plaisante (à moitié) : je suis admiratif, et j'ai effectivement pensé à Rimbaud.

Merci, Tristram !

A lire Modiano, on peut se lasser, trouver son oeuvre répétitive.
On peut penser aussi qu'il exploite un filon.
En fait non.
J'ai toujours cru qu'il était sincère, comme envouté par une époque qu'il a vaguement
entrevue, mais qui l'a durablement marqué.
Parce que son père y jouait un role ambigu aussi.
Au point de ne pas pouvoir s'en déprendre.
Et quand on l'apprécie on lui est reconnaissant de se renouveller tout en restant fidèle
à lui-meme ou de nous entrainer fasciné dans propres ses obsessions.

Oui Bix, plus justement (et gentiment) dit !
C'est simplement un auteur qui me "marque" peu _ mais c'est assez normal, consubstantiel à ce qu'il exprime.

Code:

dont "Betty" de Tiffany McDaniel

Hâte de connaître ton avis sur ce livre, faustine !

dès que j'aurai lu "Betty", je te donnerai mon avis Tatie

Tu l'as lu Tatie?

Tatie a écrit:

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dont "Betty" de Tiffany McDaniel

Hâte de connaître ton avis sur ce livre, faustine !

La critique de Betty est excellente. Du moins celle de Télérama  et du Matricule des Anges.

Betty
Tiffany McDaniel
Traduit par François Happe
Gallmeister

“Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.”

La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.

Gallmeister

Je viens de mettre la main sur un recueil de poésie de Georges Schehadé. Je tiens la suggestion d'un poète québécois qui écrit bien et - si peu. Il s'agit de Les Poésies qui est une édition augmentée de Le nageur d'un seul amour. Je dois dire, pour avoir débuté cette lecture, qu'il s'agit d'un des moments forts de ma courte existence de lecteur de poèmes.

Un petit coucou rapide pendant la pause :

Dreep : j'avais beaucoup aimé le début du journal en miettes de Ionesco mais c'était tellement dense que je n'avais pas persévéré, avec toujours dans l'idée de le reprendre...mais tant de choses à lire...

Topocl : je me sens moins seule pour "Expiation"
et perso j'arrête quand je veux, je lis en diagonale parfois, je commence là où je veux...... :-)
Sur ce thème j'avais eu un coup de coeur pour Home de Toni Morrison.

Arturo : J'ai lu Mireille en version bilingue et c'était pas facile. D'autant plus que je lis le Languedocien mais pas le Provençal.
Ceci dit, il y avait aussi en français des mots inconnus, notamment en ce qui concerne la flore et les métiers d'autrefois.
Je l'ai lu à voix haute et donc ça a duré.

Quasimodo : Perso j'ai apprécié la correspondance Rivière/Fournier. Ces jeunes hommes m'ont beaucoup touchée.

Je lis avec émotion et intérêt "Sable mouvant" de Henning Mankell.

Je lis en français, traduction par l'auteur. Je suis d'origine provençale mais je ne le lis ni le parle. Au sein du provençal il y a aussi beaucoup de patois très locaux, le provençal de Mistral n'est pas forcément celui parlé partout. C'est un beau texte, en tout cas.

Tu as tout de même réussi à lire en provençal, avec du temps, majeanne ?
Quelle différence entre le languedocien et l'occitan ? Est-ce que l'occitan est un groupe de langues parmi lesquelles se trouvent le provençal et le languedocien ?

Je vais continuer de picorer dans la correspondance de Jacques Rivière et Alain-Fournier. Ma première impression va peut-être se dissiper ?
Je crois qu'elle m'aurait touché davantage s'il s'était agi de la correspondance de deux inconnus (j'attendais chez ces deux-là quelque chose de plus original dans la pensée ou dans l'expression).

J'ai fini La Place de l'étoile, ébloui par la verve, l'inventivité de son auteur, et Récits d'un jeune médecin, de Boulgakov, qui est le deuxième chef-d'œuvre incontestable que j'aie lu cette année (le premier étant lui aussi soviétique).

Quasimodo a écrit:J'ai fini La Place de l'étoile, ébloui par la verve, l'inventivité de son auteur, et Récits d'un jeune médecin, de Boulgakov, qui est le deuxième chef-d'œuvre incontestable que j'aie lu cette année (le premier étant lui aussi soviétique).

Content que tu aies apprécié Place de L'Etoile. Tu devrais aimer les autres, Dora Bruder, Un cirque passe ou les plus récents qui ne te dépayseront pas.
Le Café de la jeunesse perdue, L'Herbe des nuits, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier...
Par contre, je ne savais pas que les Récits d'un jeune médecin étaient aussi bons, je vais les lire.

Merci Bix : je pense que je vais les lire dans l'ordre !

J'avais entendu des avis un peu tièdes sur Modiano et sur ce Boulgakov, je suppose que ça a joué dans mon enthousiasme...

C'est curieux, je n'ai pas gardé un souvenir impérissable de ces nouvelles, Carnets d'un jeune médecin, ni d'ailleurs de La Place de l'étoile : comme quoi...

Oui, Topocl. J'ai lu Betty, et je suis très curieuse des avis !

J'ai oublié de dire que je lis aussi No home - Yaa Gyasi.
J'aime beaucoup.

Si non, page 450 de la Montagne magique, je vais lentement, mais cette fois-ci j'apprécie chaque ligne. Comme quoi la maturité, ça a du bon.