lectures de mars 2021

Jack-Hubert Bukowski a écrit:Je lis la correspondance d'Alejandra Pizarnik et Leon Ostroff

C'est comment ?
Ça fait des mois que je médite de m'offrir la correspondance d'Alejandra Pizarnik avec André Pieyre de Mandiargues !

« La vérité n’est pas en en seul lieu. Et elle n’est pas une chose unique. Elle est partout, elle est multiple, dispersée et contradictoire. »
Darcy Ribeiro, « Maïra », « Corpus », « Les Semences de l’Esprit »

« Ce qui est sûr, c’est qu’on en a fini avec tout ce qui était abondant et facile. »
Darcy Ribeiro, « Maïra », « Homélie », « Trafiquant »

Je te recommande ouvertement ses Carnets indiens, Secrètement !

Bon Le Grand Sylvain, Quasimodo ! J'aimerais savoir ce que tu en auras pensé...

Sinon, je lis (enfin) Si c'est un homme, de Primo Levi ; je viens de recopier un long passage, puis de m'apercevoir que Bix l'avait cité sur le fil d'auteur !

Je suis trop timide pour ouvrir un fil sur Ribeiro, mais il y aurait énormément de choses à dire sur ce roman !

Edit : merci Tristram ! D'ailleurs, il me semble que peu de ses œuvres ont été traduites. Je pense continuer dans le genre avec ce que j'ai sous la main : Les Tarahumaras d'Artaud.

(Si ça peut te motiver, on peut t'aider à ouvrir le fil ! Sinon, il y a toujours le fil One shot, ou ici même si tu veux jeter quelques notes sans ordre.)

Oui Secrètement, n'hésites pas à donner avis, ressenti, extrait ou autre participation, même succincte !

Je vais essayer d'écrire une petite bafouille bientôt alors.

Merci d'avance !

Tristram a écrit:Bon Le Grand Sylvain, Quasimodo ! J'aimerais savoir ce que tu en auras pensé...

Avec plaisir ! Ce sera l'occasion de confronter les styles de Bergounioux et de Michon (que je compte lire immédiatement après), comme tu as fait lorsque tu as lu Le Grand Sylvain.

Quasimodo a écrit:

Jack-Hubert Bukowski a écrit:Je lis la correspondance d'Alejandra Pizarnik et Leon Ostroff

C'est comment ?
Ça fait des mois que je médite de m'offrir la correspondance d'Alejandra Pizarnik avec André Pieyre de Mandiargues !

Je pense que la corespondance de Pizarnik avec Leon Ostroff est intéressante dans la mesure où elle dévoile les arcanes de sa création littéraire. Leon Ostroff est devenu à la longue un confident et Alejandra Pizarnik lui témoignait un sentiment impossible. Je trouve par contre que la préface est assez longue. Ça vaut quand même la peine de la lire pour mieux comprendre la démarche derrière cette correspondance habitée d'un sentiment rafraîchissant même si Pizarnik explore les recoins les plus sombres de sa psyché. Je vous en redonnerai des nouvelles le temps venu.

Secrètement a écrit:Je vais essayer d'écrire une petite bafouille bientôt alors.

Tristram : Cantique de Noël, je le relis chaque année pour Noël, cette année dans une version illustrée par Roberto Innocenti.
J'ai beaucoup lu Dickens autrefois....
et j'ai lu et relu Les yeux ouverts de Yourcenar et Galey et chaque fois que je le trouve d'occase, je l'achète pour l'offrir. Oui, une grande dame Yourcenar dont j'ai adoré la trilogie "autobio"

Quasimodo : j'ai lu deux ou trois romans de Charles Juliet sans trop accrocher et un tome (je ne sais plus lequel) de son journal. J'apprécie beaucoup la personne, je me sens en accord avec ce qu'il dit mais étrangement je ne suis pas emballée par son écriture.

Diogène : le journal de Uriarte me donne très envie...je ne connaissais pas.

Arturo : J'ai lu Le chant du monde de Giono l'an dernier. Comme toujours une écriture magnifique mais qui me désespère un peu tellement c'est rude et âpre.
Bosco est davantage ma tasse de thé et tu me donnes envie d'en lire un.....

Pour moi :
Pincengrain de Jouhandeau (je crois me souvenir que c'était toi ArenSor qui le lisais...)
La Méditerranée mer de nos langues de Louis-Jean Calvet
Un homme Klaus Klump & la machine de Joseph Walser de Gonçalo M Tavares

@majeanne j'ai lu deux ou trois romans de Charles Juliet sans trop accrocher et un tome (je ne sais plus lequel) de son journal. J'apprécie beaucoup la personne, je me sens en accord avec ce qu'il dit mais étrangement je ne suis pas emballée par son écriture.

Pareil, (sauf L'Année de l'éveil) et je regrette !

@majeanne J'ai lu Le chant du monde de Giono l'an dernier. Comme toujours une écriture magnifique mais qui me désespère un peu tellement c'est rude et âpre.
Je pense que tu peux lire quand meme Angelo et Mort d'un personnage.
C'est moins dramatique que magnifiquement humain.
En plus c'est autobiographique.

Pareil pour moi. Mais comme l'homme me plaît, je lis son journal avec un certain intérêt.

@majeanne, j'ai un livre de Louis-Jean Calvet que je meurs d'envie de lire (Les voix de la ville. Introduction à la sociolinguistique urbaine) : ton avis m'intéresse

majeanne a écrit:
Arturo : J'ai lu Le chant du monde de Giono l'an dernier. Comme toujours une écriture magnifique mais qui me désespère un peu tellement c'est rude et âpre.
Bosco est davantage ma tasse de thé et tu me donnes envie d'en lire un.....
[/b]

Je te rejoins tout à fait, et si je devais faire un choix entre les deux ce serait Bosco également. Je suis beaucoup plus sensible à son univers, mais Giono me parle également. C'est vrai que c'est souvent rude et âpre, mais il y a plusieurs Giono. J'ai commencé par Colline, qui me semble avec le recul un peu à part dans son oeuvre, véritable ode à la nature provençale. J'aime beaucoup aussi le Giono nouvelliste.

De mon côté, j'ai repris mon avancée dans le pléiade Chrétien de Troyes, avec Cligès.
Et je découvre Feydeau, avec Le Dindon. C'est assez drôle.

Bosco, bientôt...

@Arturo Giono nouvelliste.

Un grand nouvelliste. Notamment toutes celles qu'il a publiées à la fin de sa vie.
J'adore aussi Bosco, mais je l'ai découvert plus tard.
J'aimerais bien qu' on le publie en poche.
Quand meme, nous ne sommes pas les seuls à le lire et à l'aimer !

J'ai commencé Chris Offutt avec Kentucky straight, et ça commence très bien !

Jack-Hubert Bukowski a écrit:

Quasimodo a écrit:

Jack-Hubert Bukowski a écrit:Je lis la correspondance d'Alejandra Pizarnik et Leon Ostroff

C'est comment ?
Ça fait des mois que je médite de m'offrir la correspondance d'Alejandra Pizarnik avec André Pieyre de Mandiargues !

Je pense que la corespondance de Pizarnik avec Leon Ostroff est intéressante dans la mesure où elle dévoile les arcanes de sa création littéraire. Leon Ostroff est devenu à la longue un confident et Alejandra Pizarnik lui témoignait un sentiment impossible. Je trouve par contre que la préface est assez longue. Ça vaut quand même la peine de la lire pour mieux comprendre la démarche derrière cette correspondance habitée d'un sentiment rafraîchissant même si Pizarnik explore les recoins les plus sombres de sa psyché. Je vous en redonnerai des nouvelles le temps venu.

Merci Jack-Hubert, j'en prends bonne note !

Perso, je suis étonné que Bosco ne soit pas en pléiades. Il y a quand même quelque titres en poche mais pour certains épuisés. J'ai pu réunir pas mal de ses oeuvres, c'est un travail de longue haleine, certaines sont difficiles à dénicher.

Je me plonge dans « Les mémoires de la comtesse de Boigne »