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André Salmon

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Message par ArenSor Sam 18 Nov 2023 - 17:08

André Salmon
(1881 – 1969)

André Salmon Leopol10

André Salmon est un écrivain français, poète, romancier, journaliste et critique d'art.
Il fut l'un des grands défenseurs du cubisme avec Guillaume Apollinaire et Maurice Raynal.

Publications

Poésie
« Poèmes, Vers et prose », 1905
« Féeries, Vers et prose », 1907
« Le Calumet », 1910
« Prikaz », 1919
« C'est une belle fille ! Chronique du vingtième siècle », 1920
« Le Livre et la Bouteille », 1920
« L'Âge de l'Humanité », 1921
« Ventes d'Amour », Paris, 1922
« Peindre », 1921
« Créances 1905-1910 (Les Clés ardentes. Féeries. Le Calumet) », 1926
« Métamorphoses de la harpe et de la harpiste », 1926
« Vénus dans la balance », 1926
« Tout l'or du monde », 1927
« Carreaux 1918-1921 (Prikaz. Peindre. L'Âge de l'Humanité. Le Livre et la Bouteille) », 1928
« Saints de glace », 1930
« Troubles en Chine », 1935
« Saint André », 1936
« Odeur de poésie », 1944
« Les Étoiles dans l'encrier », 1952
« Vocalises », 1957
« Créances, 1905-1910, suivi de Carreaux 1918-1921 », 1968
« Carreaux et autres poèmes », 1986

Romans et nouvelles
« Tendres canailles », 1913
« Paris », 1921
« Monstres choisis, nouvelles », 1918
« Mœurs de la Famille Poivre », 1919
« Le Manuscrit trouvé dans un chapeau », 1919
« La Négresse du Sacré-Cœur », 1920
« Bob et Bobette en ménage », 1920
« C'est une belle fille », 1920
« L'Entrepreneur d'illuminations », 1921
« L'Amant des Amazones », 1921
« Archives du Club des Onze », 1924
« Une orgie à Saint-Pétersbourg », 1925
« Noces exemplaires de Mie Saucée », 1926
« Comme un homme », 1931
« Sylvère ou la vie moquée », 1956.
« Le Monocle à deux coups », 1968

Critique, essais, mémoires
« La Jeune Peinture française », 1912
« Oluf Hartmann, Dix Eaux-Fortes »
« Histoires de Boches », 1917
« La Jeune Sculpture française », 1919
« L'Art vivant », 1920
« Propos d'atelier », 1922
« La Révélation de Seurat », 1921
« Cézanne », 1923
« André Derain », 1924
« Modigliani », 1926
« Kisling », 1927
« Henri Rousseau, dit le Douanier », 1927
« Émile Othon Friesz », 1927
« Le Drapeau Noir », 1927
« Chagall », 1928
« L'Art russe moderne », 1928
« Léopold-Lévy »
« Ortiz de Zarate »
« Picasso »,
« L'érotisme dans l'art contemporain », 1931
« Le Drapeau noir », 1927
« Léopold Gottlieb », 1927
« Voyages au pays des voyantes », Paris
« 1894. L'Affaire Dreyfus », 1934
« Le Vagabond de Montparnasse : vie et mort du peintre A. Modigliani », 1939
« L'Air de la Butte. Souvenirs sans fin », 1945
« Paris tel qu'on l'aime », 1949
« Montparnasse », 1950
« Jean Couy », 1950.
« Souvenirs sans fin », 3 volumes :
Première époque (1903-1908), Paris, Gallimard, 1955
Deuxième époque (1908-1920), Paris, Gallimard, 1956
Troisième époque (1920-1940), Paris, Gallimard, 1961
« Le Fauvisme », 1956
« La Vie passionnée de Modigliani », 1957
« La Terreur noire », 1959
« Claude Venard », 1962
« Henri Rousseau », 1962
« Baboulène », 1964
« Modigliani le roman de Montparnasse », 1968
« À propos de Marc Chagall », 2003
« Léon Léhautier, anarchiste pur », 2015

Théâtre
« Natchalo », 1922
« Deux hommes, une femme »  
« Sang d'Espagne »
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Message par ArenSor Sam 18 Nov 2023 - 17:19

Souvenirs sans fin : première époque (1903-1908)

André Salmon Souven10

Les souvenirs d’André Salmon qui couvrent la période de 1903 à 1940 ont été publiés à l’origine en trois parties en 1955, 1956 et 1961. Ils ont été rassemblés en un seul volume par Gallimard en 2004.
En avertissement, Jacqueline Cojard donne un résumé de la première époque :
« C’est le temps des rencontres décisives avec Apollinaire, Max Jacob et Picasso, des déambulations nocturnes entre La Closerie des Lilas et le Bateau-Lavoir, et des débuts littéraires parrainés par quelques aînés de la génération symboliste, comme Paul Fort, Alfred Jarry et Jean Moréas ».

Débarquant à Paris en 1903 à l’âge de 22 ans avec l’espoir de se faire un nom comme poète, André Salmon va écrire dans la revue « La Plume » et fréquenter le caveau du « Soleil d’Or » situé à l’angle du boulevard Saint-Michel et des quais. C’est là qu’un soir de décembre il fait une rencontre importante :
« Au caveau. Je me tenais dans un coin quelconque, ne connaissant personne, hors Karl Boés. Henri Vernot, le président annonça Guillaume Apollinaire.
Je revois cela.
Apollinaire se lève, pesamment, comme s’il était déjà gros, ce maigre de l’hiver 1903-1904. Il s’arrache de la bouche une petite pipe en terre blanche rehaussée d’émail en noir, vert et carmin : une Narcisse ainsi nommée pour la tête formant fourneau et qu’il affectionnait entre tous les jolis modèles de la fabrique Gambier. L’aire sombre, fâché pouvait-on croire, un peu de moustache rousse dissimulant une moue presque féminine, il marche droit au piano, s’y cale solidement pour déclamer avec violence, d’une voix sourde, serrée, les vers de « Schinderhaness » d’une suite alors intitulée « Le Vent du Rhin. »
Apollinaire, de son côté, relate ce moment dans un poème « Poème lu au mariage d’André Salmon » repris dans le recueil « Alcools » :
« Nous nous sommes rencontrés dans un caveau maudit
Au temps de notre jeunesse
Fumant tous deux et mal vêtus attendant l’aube
Epris épris des mêmes paroles dont il faudra changer le sens
Trompés trompés pauvres petits et ne sachant pas encore rire
La table et les deux verres devinrent un mourant qui nous jeta le dernier regard d’Orphée
Les verres tombèrent se brisèrent
Et nous apprîmes à rire
Nous partîmes alors pèlerins de la perdition
A travers les rues à travers les contrées à travers la raison »
Début d’une profonde amitié entre les deux jeunes poètes. Il y aura bien d’autres rencontres : des jeunes, vie de bohême et déambulations nocturnes, des plus âgés, souvent maîtres respectés mais qu’on rêve secrètement de bousculer un jour. Certains ont résisté au temps : Apollinaire, Jarry, Picasso ou Max Jacob ; d’autres ont eu leur heure de gloire et ne sont plus guère lus, tels Paul fort, Catulle Mendés ou Jean Moréas. Parmi ces derniers se trouvent plusieurs écrivains qui méritent mieux que l’oubli. Je pense plus particulièrement à Charles-Louis Philippe, auteur de « Bubu de Montparnasse », à Marcel Schwob qui écrivit « Le Livre de Monelle », entre autres.
C’est donc une formidable galerie de portraits qu’évoque André Salmon dans un style riche et vivant, parfois gouailleur et fourmillant d’anecdotes insolites. Il s’en explique :
« On dira que je retiens bien des trivialités, que je fais cas de vulgarités. C’est fait exprès. C’est réfléchi en même temps que de primesaut. C’est pour que ces « Souvenirs sans fin » se distinguent tout de suite par des traits de cette sorte, de tant de mémoires et journaux riches bien sûr, d’aperçus en profondeur dont je n’ai pas la maîtrise mais qui sont si peu, ces journaux et mémoires, au plein de cette vie commune dont les poètes de mon groupe eurent l’instinct et l’appétit. Ailleurs on remarquera, je l’espère, de ces notations populaires interdites à de si hauts esprits, distingués, cultivés et tout, et dont les plus favorisés quant au contact humain immédiat n’auront rien connu du peuple que ce que leur en put communiquer le truchement de petites annonces des pissotières. »
Toutes ces histoires sont-elles véridiques ? L’auteur le proclame :
« J’en parle en témoin oculaire, auriculaire, éloculaire si je brise les cloisons, et même gesticulaire. Je parle en témoin. Telle chose m’advint. Je ne donne jamais ce qu’un autre a défini « le coup de pouce de l’artiste ».
Est-ce si sûr ?  André Salmon ne cède t-il pas parfois au penchant qu’il reproche à Vielé-Griffin
« Les anecdotes dont Griffin eut l’abondance étaient toutes friandes, parfois un brin suspectes. Il m’a ainsi garanti qu’au soir des funérailles de Victor Hugo les dames du Chabanais attachèrent leurs bas noirs – si longs, si longs ! – de jarretières tricolores voilées de crêpe. »
Mais qu’importe ! Ces histoires sont surprenantes, souvent drôles et surtout elles restituent à merveille l’ambiance d’un milieu, d’une époque.
En voici une concernant Alfred Jarry, le créateur du Père Ubu et de la pataphysique et fameux soiffard :
« Avec beaucoup d’autorité et sans daigner prendre garde à l’ahurissement croissant du patron, Alfred Jarry commanda et consomma tour à tour : un cognac, un café, un gruyère, une compote de fruits, un demi-poulet, un macaroni, une entrecôte, un radis, un potage paysanne, et très précisément dans le bel ordre que j’indique. Lorsqu’il en vint à réclamer un Pernod, un Pernod à cinq galons, Pernod d’officier supérieur ! – le patron sincèrement compatissant lui posa son énorme patte auverpine sur l’épaule, disant :
- Jeune homme, tu vas te faire du mal.
Vexé qu’il fut, le père Ubu ! La Gargote l’emportait sur la Littérature.
Jarry grimaça, de son mieux s’il ne parvenait jamais, à cause de  la délicatesse de ses traits à se rendre hideux selon son vœu. Il ordonna :
- Apportez-moi de l’encre rouge et un petit verre !
Dans l’inattendue liqueur, le mystificateur héroïque et candide trempa courageusement un morceau de sucre à croquer dans les délices de la revanche. »
Et en voici une autre pour le plaisir : André Salmon qui habite une soupente rue Soufflot, invite des ami(e)s à assister à l’entrée de Sophie et Marcellin Berthelot au Panthéon. Les invités sont installés sur un tapis jeté sur les toits :
« Que s’était-il donc passé ? Oh ! rien que de très simple et de vraiment prévisible pour des esprits un peu plus matériels que ceux de ma société et de son hôte : sous les poids divers et totalisés de mes invités et invitées – les femmes les plus légères ont leur pesanteur – le beau tapis de Novgorod avait glissé dans le sens redoutable du vide.
En bas, dans la rue, les poitrines en avaient haleté, les têtes en avaient été toutes secouées, les baïonnettes de la troupe formant la haie en avaient frémi.
Les femmes, mes invitées furent parfaites. Ou bien elles témoignèrent d’un sang-froid remarquable, ou bien leur terreur fut telle que se brisèrent dans leurs belles gorges les plus hautes de ces notes dont on les connaît prodigues en tant de circonstances. Les hommes ont, d’un même élan, freiné dur sur la gouttière. »
Tout ce monde a pour cadre Paris. Un Paris qui a ses codes : les Parnassiens se réunissent auprès de Catulle Mendés au « Napolitain » rive droite, tandis que les Symbolistes se retrouvent autour de Paul Fort et de Jean Moréas à « La Closerie des lilas », rive gauche. En dehors des cafés, on se rencontre aussi dans les maisons d’édition qui publient les revues littéraires. Au début de ce 20e siècle, le « Mercure de France », fief symboliste, a le vent en poupe. Il succède à la librairie Alphonse Lemerre qui publiait les Parnassiens, en attendant la montée en puissance de la NRF et de la maison Gallimard. Le directeur du Mercure est Alfred Valette, ami de Jarry, assisté de son épouse Rachilde :
« Rachilde, qui ne lisait à peu près rien de ce que les naïfs romanciers lui adressaient, entassait tous les bouquins non coupés sur sa cheminée et, le mardi, son jour de réception, elle partageait tout ça entre ses amies à charge pour elles d’un compte-rendu bien senti. »
Il n’est pas inutile de rappeler que le secrétaire du Mercure est Paul Léautaud.
Ce qui est frappant également pour un lecteur des années 2020 c’est de constater combien la toile de fond parisienne s’est modifiée depuis. La capitale gardait alors un côté très populaire. On pouvait y manger et se loger à peu de frais. Bien sûr, il ne fallait pas être trop regardant. Beaucoup de logements étaient des bouges infects. En règle générale, les conditions de confort demeuraient rudimentaires. Certes, il y avait une vie sociale qui s’est perdue en grande partie aujourd’hui.
Le territoire d’André Salmon est le quartier latin, avec des incursions à Montmartre. A la fin de ce volume, André Salmon déménage dans ce quartier, rue Saint-Vincent ; l’un de ses aides le met alors en garde :
« Si vous allez là-haut, c’est votre affaire, mais quand vous y serez, là-haut, méfiez-vous des gens qu’il vaut mieux pas fréquenter. Ce que je vous en dis c’est rapport à la bande à Picasso. »
La bande à Picasso ! Il tombait bien. Comme si ça ne suffisait pas, il ajouta : « Y en a un surtout que je ne peux pas blairer ; c’est un appelé Max Jacob qui crâne en chapeau haut-de-forme dans des petits bars à purée comme moi. Eh bien, j’aime autant vous le dire : un jour, moi, je la lui enfoncerai sa boîte à cornes. »
Vivement la suite des Souvenirs !
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Message par Bédoulène Dim 19 Nov 2023 - 4:36

Ah! mais c'est très incitatif, merci Arensor !

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Message par Pinky Dim 19 Nov 2023 - 5:28

@Arensor : Peut-on savoir qui a peint ce portrait d'André Salmon ?
Ayant lu "Chez les heureux du monde" récemment qui est situé par Edith Wharton au tout de début du XXe siècle, on ne peut que constater le décalage qui existe entre le monde de Salmon et celui des mondains new yorkais.
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Message par ArenSor Dim 19 Nov 2023 - 16:42

Portrait par Leopold Gottlieb (1879-1934), un artiste polonais qui a peint André Salmon à plusieurs reprises. Il y a beaucoup de portraits dessinés ou peints d'André Salmon par Picasso, Kisling, Laurencin, Pascin etc.
Des photos célèbres également

André Salmon 191610
de gauche à droite : Modigliani, Picasso et Salmon devant la Rotonde en 1916 (photo de Jean Cocteau)

André Salmon Ortiz_10
En 1916 également : de gauche à droite : Modigliani, Max Jacob, Salmon et Ortiz de Zarate (photo de Jean Cocteau)
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Message par Avadoro Dim 19 Nov 2023 - 19:53

Merci ArenSor, des souvenirs qui permettent de se replonger dans une époque, des lieux, des inspirations créatives...
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Message par topocl Lun 20 Nov 2023 - 5:27

ArenSor a écrit:
Ce qui est frappant également pour un lecteur des années 2020 c’est de constater combien la toile de fond parisienne s’est modifiée depuis. La capitale gardait alors un côté très populaire. On pouvait y manger et se loger à peu de frais. Bien sûr, il ne fallait pas être trop regardant. Beaucoup de logements étaient des bouges infects. En règle générale, les conditions de confort demeuraient rudimentaires. Certes, il y avait une vie sociale qui s’est perdue en grande partie aujourd’hui.
Je suis en train de lire Voisins de passage de Fabrice Langrognet, qui pourrait t'intéresser, Arensor : il raconte un immeuble de St Denis et ses habitants de 1882 à 1932 et c'est tout à fait ça.

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Message par Pinky Lun 20 Nov 2023 - 5:54

@Arensor Merci pour le nom du peintre et les photos.
@topocl Merci pour le nom du livre Voisins de passage dont je recherchais le titre car j'en ai lu la critique ce qui m'a bien donné envie de le lire.
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Message par Bédoulène Lun 20 Nov 2023 - 6:32

oui merci topocl, c'est le genre de livre que j'aime aussi !

me souviens d'ailleurs d'un livre sur l'immeuble d'une rue (le titre du livre d'ailleurs comporte le N° de la rue)

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Message par Tristram Lun 20 Nov 2023 - 7:25

J'abonde dans le sens d'ArenSor : il fut une époque, bien révolue, où des gens, notamment jeunes et sans grands moyens, pouvaient séjourner à Paris et se frotter à la vie parisienne : dormir dans un placard, manger dans un restaurant chinois, boire un café dans un café renommé, voir un film d'essai la nuit, se glisser dans une cave de jazz ou visiter une exposition était possible et abordable, ce qui n'est plus trop le cas aujourd'hui. La capitale était plus populaire, mais aussi moins populeuse.

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Message par topocl Lun 20 Nov 2023 - 12:55

Bédoulène a écrit:oui merci topocl, c'est le genre de livre que j'aime aussi !

me souviens d'ailleurs d'un livre sur l'immeuble d'une rue  (le titre du livre d'ailleurs comporte le N° de la rue)
ce doit être 209 rue Saint-Maur, Paris Xe - Ruth Zylberman

Pour Voisins de passage, c'est vraiment un livre d’historien avec des études extrêmement détaillées, d'un souci du détail incroyable - détails pas toujours passionnants en eux-même, mais dont la précision même finit par emporter l'intérêt.

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Message par Bédoulène Mar 21 Nov 2023 - 6:07

c'est noté ! merci de m'avoir rappelé le livre de Ruth Zilberman

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