Alberto Manguel
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Alberto Manguel
Né le 13 mars 1948 à Buenos Aires, est un écrivain, traducteur et critique littéraire argentino-canadien.
Il a grandi en Israël (où son père était ambassadeur d’Argentine), puis dans son pays natal où, dans sa jeunesse, il a fait la lecture à Jorge Luis Borges devenu aveugle.
Il a résidé par la suite dans divers pays, notamment une vingtaine d’années à Toronto. Il est devenu citoyen canadien en 1985. Il s'est installé en France en 2001 et y vit dans un village du Poitou, puis à New-York, Buenos Aires (où il a été nommé fin décembre 2015 directeur de la Bibliothèque nationale d'Argentine). Il possède une fameuse bibliothèque aux 30.000 ouvrages.
Journaliste (presse, radio, télévision), il a publié de nombreuses anthologies, des romans, des traductions et des essais.
Avec Jean-Marie Sevestre, PDG de la librairie montpelliéraine Sauramps, Alberto Manguel préside le jury du Prix Cévennes du roman européen.
Depuis 2009, il fait partie du jury du prix de la BnF. En 2013, il est directeur artistique du festival Atlantide, à Nantes.
Œuvres traduites en français
• Guide de nulle part et d'ailleurs (avec Gianni Guadalupi), Page 2
• La Porte d'ivoire
• Anthologie des sept péchés capitaux
• Une histoire de la lecture ; Page 1
• Dans la forêt du miroir. Essai sur les mots et sur le monde : Page 2
• Petites histoires de la littérature américaine
• Le Livre d'images
• La Bibliothèque de Robinson. Autoportrait d’un bouquineur
• Stevenson sous les palmiers
• Chez Borges : Page 2
• Journal d’un lecteur
• Un retour : Page 3
• Pinocchio et Robinson : Page 3
• Un amant très vétilleux
• La Bibliothèque, la nuit
• Tous les hommes sont menteurs : Page 3
• Moebius transe forme
• Nouvel éloge de la folie
• Le Voyageur et la Tour. Le Lecteur comme métaphore : Page 3
• M. Bovary & autres personnages
• L'Apocalypse selon Dürer
• De la curiosité
• Voyages imaginaires
• Voyage en utopies
• La cité des mots : Page 2
• Je remballe ma bibliothèque - une élégie & quelques digressions ; Page 1
• Monstres fabuleux : Dracula, Alice, Superman, et autres amis littéraires, essai, Actes Sud, 2020
• Europe : le mythe comme métaphore, 96 p., coll. Leçons inaugurales du Collège de France, coédition Fayard/Collège de France; 2022
(Wikipédia)
MAJ de l'index le 08/12/2023
Dernière édition par Tristram le Ven 8 Déc - 15:54, édité 10 fois
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Alberto Manguel
Une histoire de la lecture
Actes Sud, édition 1998, volume convenable, au format 13x24, au papier agréablement raide, « blanc cassé », illustré (même si les petites images sont parfois peu lisibles), et avec sommaire, notes, index comme il convient, surtout pour un essai : cela devient suffisamment rare pour mériter d’être souligné.
Il s’agit d’un essai sous forme traditionnelle, savant bien sûr, mais que nombre d’anecdotes, personnelles ou pas, rendent d’une lecture facile, « accessible et néanmoins érudit, riche en renseignements et aussi en réflexion. »
Pour se faire une idée, voici la table des matières :
Lecteurs dans une bibliothèque londonienne endommagée par une bombe en 1940 (photographie commentée par l’auteur).
On pourra se reporter également au texte de Laurent Jenny, Histoire de la lecture, qui s’y rapporte : Université de Genève
Je renverrai aussi au Journal d’un lecteur, du même Alberto Manguel.
Quelques extraits…
mots-clés : #essai #universdulivre
Actes Sud, édition 1998, volume convenable, au format 13x24, au papier agréablement raide, « blanc cassé », illustré (même si les petites images sont parfois peu lisibles), et avec sommaire, notes, index comme il convient, surtout pour un essai : cela devient suffisamment rare pour mériter d’être souligné.
Il s’agit d’un essai sous forme traditionnelle, savant bien sûr, mais que nombre d’anecdotes, personnelles ou pas, rendent d’une lecture facile, « accessible et néanmoins érudit, riche en renseignements et aussi en réflexion. »
Pour se faire une idée, voici la table des matières :
LA DERNIERE PAGE
FAITS DE LECTURE
Lire des ombres
Lire en silence
Le livre de la mémoire
L'apprentissage de la lecture
La première page manquante
Lire des images
Ecouter lire
La forme du livre
Métaphores de la lecture
POUVOIRS DU LECTEUR
Commencements
Ordonnateurs de l'univers
Lire l'avenir
Le lecteur symbolique
Lire en lieu clos
Le voleur de livres
L'auteur en lecteur
Le traducteur en lecteur
Lectures interdites
Le fou de livres
PAGES DE FIN
Lecteurs dans une bibliothèque londonienne endommagée par une bombe en 1940 (photographie commentée par l’auteur).
On pourra se reporter également au texte de Laurent Jenny, Histoire de la lecture, qui s’y rapporte : Université de Genève
Je renverrai aussi au Journal d’un lecteur, du même Alberto Manguel.
Quelques extraits…
« Quand j’ai découvert que Cervantès, dans son amour de la lecture, lisait "jusqu’aux bribes de papier qu’on jette à la rue", je connaissais exactement la nécessité qui le poussait à de telles récupérations. […]
L’expérience m’est venue d’abord des livres. Quand, plus tard dans ma vie, je me suis trouvé en présence d’événements, de circonstances, de personnages similaires à ceux que j’avais rencontrés dans mes lectures, cela m’a souvent donné l’impression un peu étonnante mais décevante de déjà vu, parce que j’imaginais que ce qui se passait à ce moment m’était déjà advenu en paroles, avait déjà été nommé. »
Alberto Manguel, « Une histoire de la lecture », « La dernière page »
« Quand je ne suis pas en train de marcher, disait-il, je lis ; je ne peux pas rester assis à réfléchir. Les livres réfléchissent pour moi. »
Charles Lamb, cité par Alberto Manguel, « Une histoire de la lecture », « La dernière page »
« "Pour comprendre un texte, écrivait le Dr Merlin C. Wittrock dans les années quatre-vingt, nous ne nous contentons pas de le lire, au sens propre, nous lui fabriquons aussi une signification." Dans ce processus complexe, "les lecteurs prennent le texte en charge. Ils créent des images et des transformations verbales afin de s’en représenter le sens. Plus impressionnant encore, ils produisent du sens en cours de lecture en établissant des relations entre leur savoir, des souvenirs de leurs expériences, et les phrases, paragraphes et passages du texte écrit." Lire ne consiste donc pas en un processus automatique d’appréhension du texte comparable à la manière dont un papier photosensible est impressionné par la lumière, mais en un étonnant processus labyrinthique de reconstruction, commun à tous et néanmoins personnel. »
Alberto Manguel, « Une histoire de la lecture », « Lire des ombres »
« La traduction propose une sorte d’univers parallèle, un autre espace-temps dans lequel le texte révèle d’autres significations possibles et extraordinaires. Pour ces significations, toutefois, il n’existe pas de mots, puisqu’elles existent dans le no man’s land intuitif séparant le langage de l’original de celui du traducteur. »
Alberto Manguel, « Une histoire de la lecture », « Le traducteur en lecteur »
« L’illusion caressée par ceux qui brûlent des livres est que, ce faisant, ils peuvent annuler l’histoire et abolir le passé. »
Alberto Manguel, « Une histoire de la lecture », « Lectures interdites »
« Pour qu’un livre nous touche, il faut sans doute qu’il établisse entre notre expérience et celle de la fiction ‒ entre les deux imaginations, la nôtre et celle qui se déploie sur la page ‒ un lien fait de coïncidences. »
Alberto Manguel, « Journal d’un lecteur », juin 2002
« C’est curieux, cette façon dont un lecteur façonne son propre texte en remarquant certains mots, certains noms qui ont pour lui une signification privée, dont lui seul perçoit l’écho, et qui échappent à tous les autres. »
Alberto Manguel, « Journal d’un lecteur », juin 2002
mots-clés : #essai #universdulivre
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Alberto Manguel
Tristram a écrit:« C’est curieux, cette façon dont un lecteur façonne son propre texte en remarquant certains mots, certains noms qui ont pour lui une signification privée, dont lui seul perçoit l’écho, et qui échappent à tous les autres. »
Alberto Manguel, « Journal d’un lecteur », juin 2002
Autrement dit, cette façon de sélectionner une citation plutôt qu'une autre?
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8430
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Alberto Manguel
Et oui, on en dit beaucoup sur soi, même en citant (mon principal moyen d'expression personnelle)... mais peut-être le citeur n'est-il pas seul à être concerné ?
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Alberto Manguel
Hum , ça parait presque incontournable un ouvrage pareil sur mon étagère à portée de main de mon lit . Pour picorer .
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Alberto Manguel
Je vais picorer, aussi, églantine, de concert, si tu le permets et me lancer dans la grande aventure de lire deux livres, simultanément.
Depuis, le temps que je cherche à l'aborder cette Histoire de la lecture...
Depuis, le temps que je cherche à l'aborder cette Histoire de la lecture...
Invité- Invité
Re: Alberto Manguel
Je lis Le voyageur et la tour (le lecteur comme métaphore).
L'expérience de la lecture et celle du voyage dans la vie sont le reflet l'une de l'autre.
Invité- Invité
Re: Alberto Manguel
Une histoire de la lecture
Au travers d'une multitudes d'anecdotes, de noms et de mœurs, Alberto Manguel raconte une histoire. Une, dans le sens que l'on pourrait en raconter une infinité d'autres en fait. De la lecture, l'auteur livre un travail d'érudition, mais son propos, loin d'en atténuer sa complexité, est tout à fait compréhensible et même ludique. Structuré en thématiques ― la lecture en silence ou à voix haute, la lecture des images, la diffusion des livres, ou encore la bonne ou mauvaise réputation d'un lecteur au sein d'une société, etc.. ― ses retours fréquents aux pratiques antiques ou moyenâgeuses de la lecture entrent toujours en résonance avec les mœurs que l'on connaît aujourd'hui. Le mouvement du texte est celui de l'analogie, le lecteur étant toujours à cheval sur plusieurs siècles en même temps ; Manguel nous invite à voir le temps comme un tout, contre tout morcellement en catégories chronologiques. On a toujours lu, pourquoi et comment, partant, on tente sur cette base d'éclairer les mécanismes encore obscurs de cette activité.
On retiendra surtout que le plaisir en est le vecteur indéfectible (pour ceux qui ne le savent pas encore) ainsi que la bonhomie de l'auteur qui combine une générosité pour le lecteur ainsi qu'un certain optimisme pour l'avenir. Pour le reste, le livre se lit bien mais mérite d'être refeuilleté plus tard, au risque d'oublier de précieux morceaux parmi d'autres, moins indispensables.
Dreep- Messages : 1539
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 31
Re: Alberto Manguel
un peu sérieux quand même (la bibliothèque) et trop rangé à mon goût.
Pour le livre, c'est une lecture très ancienne, mais c'est un bon souvenir et je partage ton avis sur la générosité de l'auteur. La bibliothèque, la nuit, est dans la même veine.
Pour le livre, c'est une lecture très ancienne, mais c'est un bon souvenir et je partage ton avis sur la générosité de l'auteur. La bibliothèque, la nuit, est dans la même veine.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8430
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Alberto Manguel
Il paraît qu'il ne vit plus en France, il serait retourné en Amérique du Sud.
Le moyen de déplacer tous ces livres ? Il en parle dans Une histoire de la lecture, des pertes sont inévitables.
Le moyen de déplacer tous ces livres ? Il en parle dans Une histoire de la lecture, des pertes sont inévitables.
Dreep- Messages : 1539
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 31
Re: Alberto Manguel
Réponse @Dreep
Je remballe ma bibliothèque. Une élégie et quelques digressions
Suite à un litige avec l’administration fiscale française, Manguel a dû (faire) emballer les 35000 volumes de sa bibliothèque avant de déménager à New York, puis Buenos Aires (comme directeur de la Bibliothèque nationale, tel que Borges en son temps), en attendant de pouvoir les déballer. Nouvelle occasion de digresser sur les livres, les bibliothèques ; j’y marque beaucoup de citations, notamment… de citations !
Mots-clés : #essai #universdulivre
Je remballe ma bibliothèque. Une élégie et quelques digressions
Suite à un litige avec l’administration fiscale française, Manguel a dû (faire) emballer les 35000 volumes de sa bibliothèque avant de déménager à New York, puis Buenos Aires (comme directeur de la Bibliothèque nationale, tel que Borges en son temps), en attendant de pouvoir les déballer. Nouvelle occasion de digresser sur les livres, les bibliothèques ; j’y marque beaucoup de citations, notamment… de citations !
Conversation érudite et de bon ton d’un lettré qui a beaucoup lu et s’en souvient ‒ et qui bien sûr s’adresse à nous, lecteurs !« L’allocution du pasteur Montmollin [à l’enterrement de Borges] ouvrit judicieusement sur le premier verset de l’Évangile selon saint Jean. “Borges, dit le pasteur, était un homme qui cherchait sans cesse le mot juste, le terme qui résumerait l’entière et définitive signification des choses”, et il poursuivit en expliquant que, comme nous l’apprend le Livre saint, un homme ne peut jamais atteindre un tel mot par ses propres efforts. Jean l’a dit clairement, ce n’est pas nous qui découvrons le Verbe mais le Verbe qui nous trouve. Le pasteur Montmollin résuma avec précision le credo littéraire de Borges : la tâche de l’écrivain consiste à trouver les mots justes pour nommer le monde, sachant dès le début que ces mots, par leur nature même, sont inaccessibles. Les mots sont les seuls instruments nous permettant de prêter et de retrouver du sens et, en même temps qu’ils nous permettent de comprendre ce sens, ils nous montrent qu’il se trouve précisément au-delà du domaine des mots, juste de l’autre côté du langage. Les traducteurs le savent, peut-être, mieux que tous les artisans des mots : ce que nous édifions à l’aide de mots ne peut jamais saisir dans sa plénitude l’objet désiré. Le Verbe qui est au commencement nomme mais ne peut être nommé.
Toute sa vie durant, Borges a exploré et expérimenté cette vérité. De ses premières lectures à Buenos Aires à ses derniers écrits dictés sur son lit de mort à Genève, tout texte devenait, dans son esprit, une preuve du paradoxe littéraire consistant à être nommé sans jamais vraiment conférer à quoi que ce soit un nom porteur de vie. Depuis son adolescence, dans chaque livre qu’il lisait quelque chose semblait lui échapper, tel un monstre rebelle, promettant toutefois une page de plus, une plus grande épiphanie dès la lecture suivante. Et quelque chose dans chaque page qu’il écrivait le forçait à avouer que l’auteur n’était pas le maître ultime de sa propre création, de son Golem. Ce double lien, la promesse de révélation qu’accorde chaque livre à son lecteur et l’avis de défaite que signifie chaque livre à son auteur, prête à l’acte littéraire sa constante fluidité. »
« Chaque expérience de lecture tient uniquement à son lieu et à son temps, et ne peut être dupliquée. »
Mots-clés : #essai #universdulivre
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Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Alberto Manguel
Tristram a écrit:
« Chaque expérience de lecture tient uniquement à son lieu et à son temps, et ne peut être dupliquée. »
Donc, ne pas être surprise des échecs de ses re-lectures.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8430
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Alberto Manguel
C'est effectivement une des déductions qu'on peut tirer de ces méditations ; à noter que cela marche dans les deux sens, et qu'il faudrait retenter les lectures ratées...
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Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Alberto Manguel
On pourrait aussi ne garder qu'un livre et le relire indéfiniment, notant nos réceptions variables, évolutives, irrationnelles... Un seul fil sur le forum, finalement et ça suffirait.
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topocl- Messages : 8430
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Alberto Manguel
Déjà fait (avec la Bible), mais...
« méfiez-vous toujours de ceux qui ne lisent qu’un seul livre. »
Arturo Pérez-Reverte, « Les Bûchers de Bocanegra », VII
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Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Alberto Manguel
C'est incroyable, cette boite à citation que tu as, Tristram c'est comme les proverbes auxquels on peut faire dire tout et son contraire.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8430
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Alberto Manguel
Tu as tout compris, c'est ça avoir de l'esprit (en ligne, parce qu'à table ça fonctionne moins) ; le Pérez-Reverte, je viens de le lire, je l'ai d'ailleurs cité sur son fil, et je trouve que ça ferait une bonne "signature" style Fahrenheit 451.
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Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Alberto Manguel
Tristram se souvenir des citations et les sortir au moment adéquat
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21152
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
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Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains d'Amérique Centrale, du Sud et des Caraïbes
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