De la librairie je suis revenu avec...

Ah non topocl, je ne l'ai pas lu ! Mais j'avais gardé cet auteur dans un coin de ma tête, après avoir lu des avis très positifs, par ici. (il parle de Trakl ?!)

Oui, c'est ça, et de sa relation avec sa sœur. Il faut faire plus que le noter, celui-là!

Je l'ai cherché aujourd'hui, topocl, mais je suis revenu bredouille.
Enfin presque. Je suis allé à Becherel, et ...

Grimmelshausen : Les aventures de Simplicissimus
Borges : Nouveaux dialogues avec Osvaldo Ferrari
Nina Berberova : C'est moi qui souligne
Tourgeniev : L'exécution de Troppmann (et autres récits)
Henry James : L'élève, Le motif dans le tapis, La bête de la jungle.
Guimarães Rosa : Mon oncle le jaguar
Calvino : Le baron perché
Bourgeon : Les compagnons du crépuscule, t2 et t3

Pauvre Quasimodo bredouille !

ça a l'air dangereux ce genre d'expédition.

Le Val sans retour a trouvé son maître ! (oui, c'est dangereux l'Ille-et-Vilaine)

Je suis donc revenu avec une soixantaine de bouquins, dont une partie notable sur les conseils chosiens (sans payer de surtaxe, mais les bras allongés de quelques centimètres, quartos oblige) : j'en reparlerai au coup par coup (surtout pour ce qui m'aura plu). Ça m'a valu de déambuler dans l'aérogare avec quelques volumes sous le bras, mais je crois que cela valait... le coup !

j'imagine ! bon retour !

En parlant de "Quarto", je me suis offert le nouveau Rabelais bilingue

Tristram a écrit:Je suis donc revenu avec une soixantaine de bouquins, dont une partie notable sur les conseils chosiens (sans payer de surtaxe, mais les bras allongés de quelques centimètres, quartos oblige) : j'en reparlerai au coup par coup (surtout pour ce qui m'aura plu). Ça m'a valu de déambuler dans l'aérogare avec quelques volumes sous le bras, mais je crois que cela valait... le coup !

On t' a fait un  prix de gros ?
Et ça fait combien de kilos de littérature ?

ArenSor a écrit:En parlant de "Quarto", je me suis offert le nouveau Rabelais bilingue Smile

Bingo ! C'est effectivement avec ce bilingue sous le bras, ainsi qu'une Bible françoise (mille six cents pages, le tout de l'ordre du kilogramme), que je déambulais dans l'aérogare... Moment magique, attendant une prise à partie, qui ne vint point des militaires ou nombreux étrangers croisant alentour, pour le brandir dans un futile mais fier sursaut d’obsolescence... La lutte fut cependant âpre, auparavant, avec le robot peseur qui me limitait à 23 kilogrammes (cent Euros le kilo supplémentaire, l'écologie a bon dos), et que ma courtoisie usuellement efficace auprès des hôtesses n'émut pas. Cependant, attentistes terroriseurs et bas mercantilisme entament sévèrement la saveur des voyages...

Bix a écrit:On t' a fait un  prix de gros ?
Et ça fait combien de kilos de littérature ?

Non, aucune compagnie, aérienne ou autre, ne m'a fait de remise (sauf Emmaüs, mais est-ce bien une compagnie ?)
Il faut relativiser : sur l'année, cela ne fait que quelques dizaines de grammes par jour.
Pour faire bon poids, j'en ai encore un peu qui vient par la poste, à une adresse supposée connue de celle-ci, en la bonne ville de Kourou (mais même l'espoir a ses limites).
Qui narrera les affres du liseur qui s'écarte de sa chambre ? René Dumont le disait déjà en 1974, sa seule motivation concédée à délaisser la bicyclette au profit d'un véhicule à moteur, c'était les livres. Mais c'est ça, le pondérable du papier _ sinon, le Kindle.

j'aime lire tes "nouvelles" Tristram

Moi aussi !
(sympa le Quarto Rabelais !)

J'ai pris une BD : Matteo, de Jean-Pierre Gibrat, et j'ai eu un coup de cœur : l'Art au XXe siècle (Taschen)

Ça serait sympa de me préciser combien pèsent les ouvrages que vous évoquez

(la BD comme une BD, l'autre bouquin 4kg)

Tristram a écrit:Ça serait sympa de me préciser combien pèsent les ouvrages que vous évoquez

Tu as de la chance, les 221 volumes de la Patrologie latine de Migne sont maintenant en ligne.
Tu as de quoi voir venir

"Temps glaciaires" de Fred VARGAS pour les vacances .

J'ai beaucoup acheté de choses dernièrement en tenant compte du fait que j'approchais mon congé parental et que la saison des déménagements fait en sorte de faire ressortir certaines cargaisons de livres qu'on ne trouverait pas dans des temps plus calmes de l'année. À l'exception du domaine de la poésie et de la littérature québécoise, je remarque que j'ai souvent de la difficulté à faire observer une exigence d'atteindre un niveau de mixité d'auteurs féminins et masculins. J'aimerais quand même noter les choses suivantes au gré de mes périples des dernières semaines :

Poésie

Forêt d'indices, Véronique Cyr
Vulve-gueule, Marie-Andrée Godin
Le ventre des volcans, Gabrielle Tremblay (elle est une poétesse et assume une transsexualité depuis le début de la vingtaine)
L'hôtel brûlé, Denis Vanier

Essais

Printemps de force, Arnaud Theurillat-Cloutier (histoire engagée du mouvement étudiant québécois de 1958 à 2013)
Prismes. Critiques de la culture et société, Theodor W. Adorno
L'homme et la ville, Henri Laborit
Pour une herméneutique littéraire, Hans Robert Jauss (j'ai déjà assisté à une conférence donnée par lui à mon université)
Faire maille. L'engagement poétique de la revue Fermaille au printemps 2012, Mélissa Labonté

Textes divers

Moments de parcs, André Carpentier (texte de flânerie littéraire)
La vérité en marche. Textes sur l'affaire Dreyfus, Emile Zola

Bonne lecture Jack !

Pas vraiment de la librairie, mais d'une cabane à livres : une édition originale illustrée en couleurs de 1937, de Aphrodite, Pierre Louÿs.