Graham Greene
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Re: Graham Greene
quel film !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21099
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Re: Graham Greene
Je pense, Topocl, d'autant qu'à le lecture du livre j'ai une impression de déjà-lu, ou déja-vu...Topocl a écrit:Tu as vu le film, Tristram ?
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15616
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Re: Graham Greene
Magnifique film à l'atmosphère expressionniste de Carol Reed avec Orson Welles. La musique aussi est remarquable (j'avais d'ailleurs dû la poster sur le fil musique et cinéma)
Par coïncidence, Philip Kerr dans le 3e opus de la "Trilogie Berlinoise", "Un requiem allemand", que j'ai lu tout récemment, et qui se passe à Vienne juste après-guerre, fait à plusieurs reprises allusion à ce film (sans le nommer).
Par coïncidence, Philip Kerr dans le 3e opus de la "Trilogie Berlinoise", "Un requiem allemand", que j'ai lu tout récemment, et qui se passe à Vienne juste après-guerre, fait à plusieurs reprises allusion à ce film (sans le nommer).
ArenSor- Messages : 3372
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Re: Graham Greene
Je ne suis plus du tout sûr de l'avoir visionné... il faudrait que je le (re)voie (remastérisé).
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Tristram- Messages : 15616
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Re: Graham Greene
Donc, tu te serais fait des images en le lisant, dont tu te serais quasi convaincu que tu les avais vues; puis en voyant les images ci-dessus, tu te mets à douter. Mister Freud, s'il vous plait ???
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Re: Graham Greene
Je ne sais pas si M ou Mme Freud peuvent aider, mais je m'interroge beaucoup sur les rapports troubles de la mémoire et de l'illusion...
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Tristram- Messages : 15616
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Re: Graham Greene
La Fin d’une liaison
Londres : le narrateur, Bendrix (Maurice) est un écrivain athée qui retrouve en janvier 1946 Henry Miles, fonctionnaire ministériel marié à Sarah, dont il fut l’amant de 1939 à 1944. Miles soupçonne que sa femme le trompe, et Bendrix, qui le déteste, sans rien lui révéler, mandate un détective privé pour suivre cette dernière afin de découvrir son successeur. Haine et passion amoureuse, c’est surtout la jalousie qui l’anime, paradoxalement imputée à la complaisance de Sarah, qui pourrait valoir pour un rival. Magistralement décrite, la suspicion morbide de Bendrix est absurde puisque Sarah l’a quitté après un raid de V1 où il fut blessé. Surtout, elle atteint à une forme de grotesque à la limite du sordide, notamment avec son intention première qui avait été d’obtenir d’elle « de la documentation » sur son époux afin de construire un personnage, le piètre limier Parkis secondé de son fils de douze ans, les « oignons », ancien nom de code dans leur liaison en raison de l’aversion qu’a pour eux le mari trompé.
Décidément cruel, Bendrix confie toute l’histoire à Henry, puis rencontre le supposé nouvel amant de Sarah, Richard Smythe, un militant rationaliste. Dieu et Diable sont souvent invoqués par ces non-croyants. Parkis vole le journal intime de Sarah et le remet à Bendrix. Celui-ci apprend donc que son amante l’a quitté par vœu à Dieu, auquel elle ne croit pas, si par miracle il n’était pas mort dans le bombardement.
Bendrix rencontre de nouveau Sarah qui lui promet de fuir avec lui, avant de mourir de maladie.
La partie finale est encore plus tourmentée que le début, assez incohérente, et peu concluante. Dostoïevskien, ce drame pathétique et ce roman torturé s’achèvent dans une confuse indécision.
\Mots-clés : #amour #religion
Londres : le narrateur, Bendrix (Maurice) est un écrivain athée qui retrouve en janvier 1946 Henry Miles, fonctionnaire ministériel marié à Sarah, dont il fut l’amant de 1939 à 1944. Miles soupçonne que sa femme le trompe, et Bendrix, qui le déteste, sans rien lui révéler, mandate un détective privé pour suivre cette dernière afin de découvrir son successeur. Haine et passion amoureuse, c’est surtout la jalousie qui l’anime, paradoxalement imputée à la complaisance de Sarah, qui pourrait valoir pour un rival. Magistralement décrite, la suspicion morbide de Bendrix est absurde puisque Sarah l’a quitté après un raid de V1 où il fut blessé. Surtout, elle atteint à une forme de grotesque à la limite du sordide, notamment avec son intention première qui avait été d’obtenir d’elle « de la documentation » sur son époux afin de construire un personnage, le piètre limier Parkis secondé de son fils de douze ans, les « oignons », ancien nom de code dans leur liaison en raison de l’aversion qu’a pour eux le mari trompé.
Décidément cruel, Bendrix confie toute l’histoire à Henry, puis rencontre le supposé nouvel amant de Sarah, Richard Smythe, un militant rationaliste. Dieu et Diable sont souvent invoqués par ces non-croyants. Parkis vole le journal intime de Sarah et le remet à Bendrix. Celui-ci apprend donc que son amante l’a quitté par vœu à Dieu, auquel elle ne croit pas, si par miracle il n’était pas mort dans le bombardement.
Bendrix rencontre de nouveau Sarah qui lui promet de fuir avec lui, avant de mourir de maladie.
Bendrix, dont le chagrin est à peine évoqué, emménage avec Henry ; surviennent d’étranges coïncidences, qui peuvent être assimilées à des miracles.« J’ai attrapé la foi comme on attrape une maladie. Je suis tombée croyante comme on tombe amoureuse. »
La partie finale est encore plus tourmentée que le début, assez incohérente, et peu concluante. Dostoïevskien, ce drame pathétique et ce roman torturé s’achèvent dans une confuse indécision.
« J’écris un roman. Comment pouvez-vous prouver que les événements que je rapporte ne se sont jamais produits, que les personnages ne sont pas réels ? »
\Mots-clés : #amour #religion
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Tristram- Messages : 15616
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Re: Graham Greene
suis pas d'humeur sentimentale aujourd'hui, je passe
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Bédoulène- Messages : 21099
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Re: Graham Greene
Vu le film, pour sûr ! Il passe sur ARTE en ce moment. Déjà, la musique me disait quelque chose...
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Tristram- Messages : 15616
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Re: Graham Greene
Tueur à gages
James Raven est un tueur sans état d’âme pour ses victimes.
Au commencement de ce thriller, un réjouissant chassé-croisé des différents protagonistes les fait se frôler sans se connaître encore.
On est à Londres, à l’approche de Noël et de la Seconde Guerre mondiale (cette fois la foule n’exulte plus, elle a peur ; à noter que le livre a été publié en 1936 !).
Raven suit Cholmondeley à Nottwich (Nottingham), où se rend aussi Anne, puis Mather.
Anne compatit avec le tueur qui l’a prise en otage plus ou moins consentante : confidences dostoïevskiennes, mais les incohérences et le rocambolesque font que ce roman est loin d’être le meilleur de Graham Greene.
\Mots-clés : #polar
James Raven est un tueur sans état d’âme pour ses victimes.
Le sergent détective Mather est fiancé à Anne Crowder.« Un bec-de-lièvre était un sérieux désavantage dans son métier ; on le lui avait mal recousu à la naissance, en sorte qu’il avait maintenant la lèvre supérieure tordue et balafrée. Quand on porte sur soi un moyen d’identification aussi visible, on ne peut éviter quelque brutalité dans ses méthodes. Depuis le début, Raven avait toujours été forcé d’éliminer tous les témoignages. »
Raven a tué le ministre de la Guerre, et Cholmondeley, l’intermédiaire de son commanditaire, l’a payé en billets volés qui lancent la police à ses trousses.« Elle parlait toujours du bonheur avec gravité ; elle préférait rire quand elle était triste. Elle ne pouvait se garder d’être grave si les choses lui tenaient à cœur, et le mot bonheur l’attristait parce qu’elle pensait à tout ce qui pouvait le détruire. »
Au commencement de ce thriller, un réjouissant chassé-croisé des différents protagonistes les fait se frôler sans se connaître encore.
On est à Londres, à l’approche de Noël et de la Seconde Guerre mondiale (cette fois la foule n’exulte plus, elle a peur ; à noter que le livre a été publié en 1936 !).
Raven suit Cholmondeley à Nottwich (Nottingham), où se rend aussi Anne, puis Mather.
Anne compatit avec le tueur qui l’a prise en otage plus ou moins consentante : confidences dostoïevskiennes, mais les incohérences et le rocambolesque font que ce roman est loin d’être le meilleur de Graham Greene.
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Tristram- Messages : 15616
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Re: Graham Greene
merci choisir un meilleur
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Re: Graham Greene
Oui ; Greene reconnaît lui-même en avant-propos que c'était un roman "alimentaire"...
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