Hans Fallada
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Hans Fallada
Hans Fallada est le nom de plume de l'écrivain allemand Rudolf Ditzen, né le 21 juillet 1893 à Greifswald (Poméranie), mort le 5 février 1947 à Berlin.
Ce pseudonyme fait référence à deux personnages des contes des frères Grimm : le héros de Hans im Glück et le cheval nommé Falada de Die Gänsemagd.
Rudolf Ditzen naît dans une famille aisée ; son père est magistrat. Il souhaite voir son fils embrasser une carrière de juriste ; leurs relations sont conflictuelles durant toute la jeunesse de Rudolf. La famille Ditzen quitte Greifswald pour Berlin en 1899, puis pour Leipzig en 1909.
En 1911, Rudolf Ditzen est élève au lycée. Cette année-là est marquée par un drame : une tentative de suicide (précisément un pacte de suicide sous couvert d'un duel) avec son ami Hans Dietrich von Necker, qui est tué, tandis que Rudolf survit à de graves blessures ; il est inculpé de meurtre, avant d'être admis dans une clinique psychiatrique à Iéna pour une courte durée, puis à Tannenfeld en 1912.
Il abandonne ses études secondaires sans diplôme et fait un apprentissage agricole. De 1913 à 1928, il occupe des emplois divers dans ce secteur, sans être requis plus de quelques jours pendant la Première Guerre mondiale. Mais il a de nombreux problèmes : de 1917 à 1919, il suit plusieurs cures de désintoxication (alcool et morphine) ; par la suite, il est à plusieurs reprises mis en prison : 3 mois en 1924 et 2 ans et demi en 1926.
En 1929, il épouse Anna Margarete Issel, dont il aura trois enfants. À partir de cette époque, il travaille dans les secteurs de l'édition (chez Rowohlt) et du journalisme, jusqu'à ce qu'il puisse vivre de ses droits d'auteur.
Ses premiers romans, Der junge Goedeschal, écrit en 1920, et Anton und Gerda, sont publiés en 1923. Il connaît son premier succès en 1931 avec Paysans, gros bonnets et bombes (Bauern, Bonzen und Bomben), qui évoque les révoltes paysannes de Neumunster lors de la crise de 1928-1929. Le roman suivant, Et puis après ? en 1932, dont la renommée dépasse cette fois les frontières allemandes, est une critique de la société allemande de l’entre-deux-guerres.
En 1933, lorsque Hitler s'empare du pouvoir, Fallada subit une courte arrestation par la S.A. (11 jours), après avoir été dénoncé pour des propos tenus à Ernst von Salomon. Il se retire ensuite à Carwitz dans le Mecklembourg. Commence alors une période prolifique. Se consacrant à une littérature plus distrayante que critique, il bénéficie d'une tolérance du régime nazi, avec des conditions matérielles assez précaires.
En juillet 1944, il divorce d'Anna Issel, mais un nouvel épisode violent en août contre son ex-épouse entraîne son incarcération. C'est alors qu'il entreprend la rédaction du roman Der Trinker, publié seulement en 1950, qui évoque le parcours de l’auteur lui-même, alcoolique et morphinomane depuis sa jeunesse. Il fait ensuite la connaissance d'Ursula Losch, qu'il épouse début 1945. Un membre important du SED, Johannes R. Becher, l’incite à venir à Berlin-Est ; Fallada travaille au journal Tägliche Rundschau, tout en continuant son travail de romancier : en 1946, il écrit Der Alpdruck et Seul dans Berlin (Jeder stirbt für sich allein), roman qui est, selon Primo Levi, « l'un des plus beaux livres sur la résistance allemande antinazie ».
Hospitalisé en raison de ses problèmes d'addiction, Hans Fallada meurt d'un arrêt cardiaque le 5 février 1947.
Œuvres traduites en français :
1931 : Levée de fourches (Bauern, Bonzen und Bomben)
1932 : Et puis après ? aussi édité sous le titre Quoi de neuf, petit homme? (Kleiner Mann, was nun ?)
1934 : Nous avions un enfant (Wir hatten mal ein Kind)
1934 : Qui a connu l'ordinaire du taulard (Wer einmal aus dem Blechnapf frißt)
1936 : Vieux cœur en voyage (Altes Herz geht auf die Reise)
1937 : Loup parmi les loups, 2 volumes (Wolf unter den Wölfen)
1938 : Gustave-de-Fer (Der eiserne Gustav)
1939 : Petit homme grand homme (Kleiner Mann - großer Mann, alles vertauscht)
1947 : Seul dans Berlin (Jeder stirbt für sich allein) : Page 1
1947 : Le cauchemar (Der Alpdruck)
Publications posthumes
Deux Tenders agneaux (Zwei Lämmchen weiß wie Schnee)
Le Buveur (Der Trinker) : Page 1
Œuvres choisies en 10 tomes, à partir de 1962
màj le 3/11/2017
faustine- Messages : 257
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seul dans Berlin
Nous sommes à Berlin en mai 1940.
Dans un immeuble vivent de nombreuses familles.Nous avons les époux Anna et Otto Qaungel qui ont perdu leur fils unique, tué à la guerre.
Frau Rosenthal, femme juive qui vit terrée dans son appartement après l'arrestation de son mari.
La famille Persicke, dont le père est alcoolique et un de leur enfant, Baldur est une jeune recrue des SS.
Il y a aussi un ancien juge..
Ce livre décrit les conditions de survie des allemands, des juifs sous le 3° Reich.
On montre le courage des femmes, des hommes qui disent non à la barbarie , à l'ignominie et cela au péril de leur vie.
On ne sort pas indemne de ce livre, certains passages sont insoutenables.
J'ai déjà lu de nombreux livres sur le nazisme mais "seul dans Berlin" m' a profondément marquée.
J'ai eu le privilège de lire l'édition intégrale. On a restitué les passages coupés.
faustine- Messages : 257
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Re: Hans Fallada
Oui, Faustine, ça reste un livre marquant, Seul dans Berlin. J'avais moins aimé :
Le buveur
Herr Sommer, bourgeois médiocre à la limite de la veulerie, raconte sa déchéance, alcoolisme, prison, puis maison de santé psychiatrique.
Le personnage se complait à se présenter comme un minable, il n’y a guère de nuance dans ce texte en grand partie autobiographique, et j’ai peiné non seulement à éprouver de la sympathie, mais même assez souvent de l’intérêt pour cet homme égocentrique et sans ressort. Une lecture sans passion pour une écriture de qualité.
(commentaire récupéré)
Le buveur
Herr Sommer, bourgeois médiocre à la limite de la veulerie, raconte sa déchéance, alcoolisme, prison, puis maison de santé psychiatrique.
Le personnage se complait à se présenter comme un minable, il n’y a guère de nuance dans ce texte en grand partie autobiographique, et j’ai peiné non seulement à éprouver de la sympathie, mais même assez souvent de l’intérêt pour cet homme égocentrique et sans ressort. Une lecture sans passion pour une écriture de qualité.
(commentaire récupéré)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Re: Hans Fallada
Merci pour ce commentaire faustine.
C'est très étonnant parce que je suis justement en train de lire la biographie (écrite par sa fille) d'un autre Rudolf, Rudolf Herrnstadt, lui-même juif et fils d'avocat, qui renonce à marcher dans les pas de son père pour travailler en usine et devient journaliste (il croise d'ailleurs Rowohlt à Berlin si je ne me trompe pas). En 1940, Herrnstadt fuit le régime nazi pour se réfugier... à Moscou. Où il découvre que les choses ne sont pas beaucoup plus roses mais ça ne l'empêche pas de devenir un espion pour les soviétiques.
En tout cas, ce Fallada semble avoir eu une vie mouvementée et ... assoiffée.
Je note.
C'est très étonnant parce que je suis justement en train de lire la biographie (écrite par sa fille) d'un autre Rudolf, Rudolf Herrnstadt, lui-même juif et fils d'avocat, qui renonce à marcher dans les pas de son père pour travailler en usine et devient journaliste (il croise d'ailleurs Rowohlt à Berlin si je ne me trompe pas). En 1940, Herrnstadt fuit le régime nazi pour se réfugier... à Moscou. Où il découvre que les choses ne sont pas beaucoup plus roses mais ça ne l'empêche pas de devenir un espion pour les soviétiques.
En tout cas, ce Fallada semble avoir eu une vie mouvementée et ... assoiffée.
Je note.
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Hans Fallada
merci Faustine, les 2 livres sont dans la tablette donc bientôt
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Bédoulène- Messages : 21098
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Re: Hans Fallada
c'est avec plaisir
faustine- Messages : 257
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Re: Hans Fallada
Trop drôle.
À midi on m'a parlé de "Seul dans Berlin" et on m'a dit que je devais TROP le lire.
Et je ne connaissais pas du tout.
Cool.
Mordicus- Messages : 858
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Re: Hans Fallada
Mordicus
quel hasard.. c'est une oeuvre remarquable d'où on en sort différent
si tu as l'occasion de le lire, j'aimerai avoir ton ressenti
quel hasard.. c'est une oeuvre remarquable d'où on en sort différent
si tu as l'occasion de le lire, j'aimerai avoir ton ressenti
faustine- Messages : 257
Date d'inscription : 09/12/2016
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Re: Hans Fallada
Je note ça dans mon carnet secret des Mille Choses à faire avant d'avoir de l'Arthrose.
Promis.
Mordicus- Messages : 858
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Myocarde
Re: Hans Fallada
je ne suis pas la l seule à avoir un carnet secret
faustine- Messages : 257
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Re: Hans Fallada
(J'ai plein de carnets secrets !)
Mordicus- Messages : 858
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Re: Hans Fallada
waouh
faustine- Messages : 257
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Localisation : Belgique
Re: Hans Fallada
Seul dans Berlin
A Berlin en 1940 : les Quangel, un couple d’ouvriers, viennent de perdre leur fils unique, mort au combat. Ils décident alors de distribuer un peu au hasard des cartes dans les immeubles, dénonçant la politique guerrière d’Hitler.
Inspiré d’un fait réel, ce roman a été publié en 1947 à titre posthume. Il a donc le mérite d’avoir été écrit peu de temps après les faits. Ceci lui donne un caractère d’authenticité, mais également accentue, je pense, un aspect quelque peu manichéen (les nazis sont toujours brutaux, grossiers, malhonnêtes ; non pas qu’ils ne le furent dans la réalité, mais celle-ci devait être tout de même plus nuancée.)
Ce qui en ressort est une peur constante qui couvre la ville et ses habitants sous une terrible chape de plomb ; n’importe qui, voisin, ami, peut se révéler un mouchard et vous mener directement au camp de concentration ou à l’échafaud. La Gestapo règne en maître !
La police joue sur ses ressorts habituels : terreur, faiblesse, lâcheté ; tares qui ont gangrené une grande partie de la population.
Dans ce contexte, les cartes rédigées par les Quangel sont de vrais brûlots. Quiconque est tombé dessus a hâte de s’en débarrasser au plus vite.
Cet acte de résistance pourrait paraître puéril et vain. C’est ce que pense la Gestapo puisque la presque totalité des cartes arrive promptement dans ses mains :
Bien sûr, dans leur action naïve, les Quangel sont l’honneur du peuple allemand. L’auteur souligne qu’ils sont de millions qui luttent ainsi dans leur coin, à leur manière, de façon dérisoire face à cet état totalitaire.
« Seul dans Berlin » est un ouvrage marquant, à l’écriture classique, à l’intrigue savamment construite ménageant le suspens.
Attention : lire les versions postérieures à 2011, les précédentes ayant été quelque peu caviardées par le régime d’Allemagne de l’Est.
Livre que je recommanderais volontiers à Armor, si elle ne l’a pas lu.
\Mots-clés : #historique #regimeautoritaire #antisemitisme
« Il aimerait pendre toute la Gestapo haut et court. J’aimerais bien savoir combien de temps vous resteriez encore en sécurité ici si nous n’étions pas là. En définitive : c’est tout l’Etat qui est la Gestapo. Sans nous, tout s’écroulerait – et c’est vous qui seriez pendus haut et court ! »
A Berlin en 1940 : les Quangel, un couple d’ouvriers, viennent de perdre leur fils unique, mort au combat. Ils décident alors de distribuer un peu au hasard des cartes dans les immeubles, dénonçant la politique guerrière d’Hitler.
Inspiré d’un fait réel, ce roman a été publié en 1947 à titre posthume. Il a donc le mérite d’avoir été écrit peu de temps après les faits. Ceci lui donne un caractère d’authenticité, mais également accentue, je pense, un aspect quelque peu manichéen (les nazis sont toujours brutaux, grossiers, malhonnêtes ; non pas qu’ils ne le furent dans la réalité, mais celle-ci devait être tout de même plus nuancée.)
Ce qui en ressort est une peur constante qui couvre la ville et ses habitants sous une terrible chape de plomb ; n’importe qui, voisin, ami, peut se révéler un mouchard et vous mener directement au camp de concentration ou à l’échafaud. La Gestapo règne en maître !
« C’était malheureux ce peuple, tout de même ! Maintenant, alors qu’on faisait la plus grande guerre pour lui assurer un avenir heureux, même maintenant il se montrait rétif. Partout où l’on fourrait le nez, ça puait. L’inspecteur Escherich était intimement convaincu qu’il trouverait dans presque tous les foyers allemands le même ramassis de cachotteries et de mensonges. Presque personne n’avait la conscience tranquille.».
La police joue sur ses ressorts habituels : terreur, faiblesse, lâcheté ; tares qui ont gangrené une grande partie de la population.
« Sans doute auraient-elles dû être bien plus dures, à l’instant, avec la Quangel, elles auraient dû elles aussi lui hurler dessus et la démonter. Mais cela ne leur ai malheureusement pas donné – elles appartiennent à celles qui se couchent, toujours, elles sont sans défense. Et parce qu’elles le savent, elles deviennent le paillasson de tous ceux qui savent crier. »
Dans ce contexte, les cartes rédigées par les Quangel sont de vrais brûlots. Quiconque est tombé dessus a hâte de s’en débarrasser au plus vite.
Cet acte de résistance pourrait paraître puéril et vain. C’est ce que pense la Gestapo puisque la presque totalité des cartes arrive promptement dans ses mains :
« La monotonie bornée avec laquelle il écrivait des cartes toujours de la même teneur, que personne ne lisait, que personne ne voulait lire et qui plongeaient tous les gens dans l’embarras ou la peur, le rendait ridicule et stupide. ».
Bien sûr, dans leur action naïve, les Quangel sont l’honneur du peuple allemand. L’auteur souligne qu’ils sont de millions qui luttent ainsi dans leur coin, à leur manière, de façon dérisoire face à cet état totalitaire.
« Seul dans Berlin » est un ouvrage marquant, à l’écriture classique, à l’intrigue savamment construite ménageant le suspens.
Attention : lire les versions postérieures à 2011, les précédentes ayant été quelque peu caviardées par le régime d’Allemagne de l’Est.
Livre que je recommanderais volontiers à Armor, si elle ne l’a pas lu.
\Mots-clés : #historique #regimeautoritaire #antisemitisme
ArenSor- Messages : 3372
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Hans Fallada
Merci pour la recommandation, Arensor. Il est sur ma PAL depuis des années, il faudrait vraiment que je le lise !
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Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Hans Fallada
Je prends la recommandation à mon compte (je découvre le fil) !
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15610
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Hans Fallada
ArenSor a écrit:Seul dans Berlin
Bien sûr, dans leur action naïve, les Quangel sont l’honneur du peuple allemand. L’auteur souligne qu’ils sont de millions qui luttent ainsi dans leur coin, à leur manière, de façon dérisoire face à cet état totalitaire.
« Seul dans Berlin » est un ouvrage marquant, à l’écriture classique, à l’intrigue savamment construite ménageant le suspens.
Mon souvenir est lointain, mais fort. Un livre qui fait le choix de ne pas briller. Mais qui montre à quel point ces gestes finalement dérisoires ont pu être essentiels, et de par leur existence sauvent le peuple allemand (ou au contraire enfoncent tous ceux qui n'ont rien fait???). C'était possible: pas grand chose, mais c'était possible.
J'étais restée estomaquée par cette découverte.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Localisation : Roanne
Re: Hans Fallada
(On m'en avait dit tellement de bien que j'avais été un peu déçu !)
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Keep on keeping on...
Re: Hans Fallada
Je te comprends. Ce n’est pas un roman extraordinaire. C'est un peu terne, comme ces gens qui tout en étant des héros, sont un peu ternes. C'est surtout des faits dont on ne parle quasi jamais.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Hans Fallada
Je n'ai pas souvenir d'en avoir voulu à ces pauvres gens. Plutôt quelque chose dans la manière du livre, de convenu. Un bon page turner ceci dit ?
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Keep on keeping on...
Re: Hans Fallada
Je suis d'accord sur un certain aspect "convenu" du livre. L'écriture est très classique avec des suspens bien aménagés. C'est bien "ficelé", mais ficelé tout de même. Sinon, topocl a tout a fait raison, la grande leçon du roman est cette résistance, certes dérisoire et inefficace face à la machine de guerre nazie, mais l'important est de résister, c'est le plus noble côté de l'humanité (les protagonistes sont bien conscients des conséquences de leur choix. Ils savent qu'à terme les attendent la torture et la mort). Par ailleurs on se rend compte que d'autres aussi sont entrés en résistance. Les petits ruisseaux finissent par faire de grandes rivières.
ArenSor- Messages : 3372
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
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