Philippe Claudel
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Re: Philippe Claudel
L'Enquête

Epigraphe :
Dédicace :
L’Enquêteur en mission arrive dans la ville de l’Entreprise, un univers très proche du nôtre, peut-être un peu plus cauchemardesque, inhospitalier, absurde, illogique, arbitraire, torturant.
Très vite on pense au Château de Kafka, puis c’est à Philip K Dick qu’on songe, Ubik par exemple. Pour expliciter cette dernière référence, et puisque cet auteur n’a pas de fil, voici ce qu’en dit Gérard Klein dans Philip K. Dick ou l'Amérique schizophrène :
L’Enquête, c’est une sorte de quête métaphysique, avec multiples références à notre société comme à la littérature (l’omniprésent portrait orwellien du Fondateur, par exemple). C’est l’exposé de l’impossibilité à comprendre notre monde et de notre parfaite impuissance de "participants", également une interrogation sur le devenir de l’Homme.
La lecture politico-sociétale sur l’entreprise totalisante (Hanta) est aussi pertinente :
mots-clés : #sciencefiction

Epigraphe :
« Ne cherche rien. Oublie. »
L’Enfer, Henri-Georges Clouzot
Dédicace :
Pour les prochains,
afin qu’ils ne soient pas les suivants
L’Enquêteur en mission arrive dans la ville de l’Entreprise, un univers très proche du nôtre, peut-être un peu plus cauchemardesque, inhospitalier, absurde, illogique, arbitraire, torturant.
Très vite on pense au Château de Kafka, puis c’est à Philip K Dick qu’on songe, Ubik par exemple. Pour expliciter cette dernière référence, et puisque cet auteur n’a pas de fil, voici ce qu’en dit Gérard Klein dans Philip K. Dick ou l'Amérique schizophrène :
On y retrouve la même caractéristique, l’impression panoptique, celle d’être perpétuellement observé comme un cobaye dans un laboratoire, « une sorte de rongeur pris dans un piège démesuré ».« Au contraire de la plupart des écrivains de Science-Fiction, il ne voit pas dans la mutation et dans l'évolution au niveau de l'Homme l'effet d'une finalité ou d'une causalité biologique, mais le produit dialectique du développement de la structure sociale. Ce qu'affirme Dick, c'est que l'évolution de l'Homme s'effectue à peu près exclusivement dans et par le monde social. […]
Peut-être Dick fait-il preuve d'une plus grande pénétration que Jung, en proposant, non pas que les dieux sont cachés au fond des Hommes, mais qu'ils sont la projection des problèmes des Hommes. »
Dans L’Enquête, la plupart des personnages a le visage un peu rond, est presque chauve et d’aspect banal ; personne n’a de nom ou de prénom, juste un titre, un rôle : le Policier, l'Ombre, la Foule, les Déplacés. Tout est insensé : même la météo suit des règles incompréhensibles.« "Et de nos jours, ne sommes-nous pas tous constamment surveillés, où que nous soyons, et quoi que nous fassions ?" »
« "Je suis dans un roman, ou dans un rêve, et d’ailleurs sans doute pas dans un de mes propres rêves, mais dans le rêve de quelqu’un d’autre, un être compliqué, pervers, qui s’amuse à mes dépens." »
L’Enquête, c’est une sorte de quête métaphysique, avec multiples références à notre société comme à la littérature (l’omniprésent portrait orwellien du Fondateur, par exemple). C’est l’exposé de l’impossibilité à comprendre notre monde et de notre parfaite impuissance de "participants", également une interrogation sur le devenir de l’Homme.
La lecture politico-sociétale sur l’entreprise totalisante (Hanta) est aussi pertinente :
Le motif du suicide est tout aussi central :« D’ordinaire, l’Enquêteur ne se préoccupait jamais des origines des entreprises, de leur état civil en quelque sorte. Ce n’était pas son affaire. Et puis, dans le monde où il vivait, elles étaient devenues des sortes de nébuleuses, agrégeant à elles des filiales comme autant de particules, les délocalisant, les relocalisant, créant des ramifications, des arborescences lointaines, des radicelles, enchevêtrant les participations, les actifs et les conseils d’administration en des écheveaux si confus qu’on ne parvenait plus très bien à savoir qui était qui et qui faisait quoi. »
« Il n’y a plus de rois depuis bien longtemps. Les monarques aujourd’hui n’ont plus ni tête ni visage. Ce sont des mécanismes financiers complexes, des algorithmes, des projections, des spéculations sur les risques et les pertes, des équations au cinquième degré. Leurs trônes sont immatériels, ce sont des écrans, des fibres optiques, des circuits imprimés, et leurs sangs bleus, les informations cryptées qui y circulent à des vitesses supérieures à celle de la lumière. Leurs châteaux sont devenus des banques de données. »
Métaphore de la ligne à suivre, non dénuée d'humour :« J’ai un travail qui m’attend. J’ai une Enquête à mener. Des êtres sont morts. Des hommes et des femmes se sont suicidés, je ne crois pas que vous réalisiez ce que cela représente de se suicider, et il me faut comprendre pourquoi. J’ai besoin de savoir pourquoi en si peu de temps, au sein de la même entreprise, au sein de l’Entreprise, des gens ont été à ce point désespérés qu’ils ont préféré en finir plutôt que de faire appel à un Psychologue, de s’en ouvrir au Médecin du travail, de solliciter un entretien auprès du Directeur des Ressources Humaines, de se confier à des collègues ou à un membre de leur famille, ou même d’appeler un des nombreux numéros d’associations qui viennent en aide aux êtres souffrants ! »
« …] c’était la déception de découvrir qu’il avait été un travailleur de l’inutile et qu’il n’aurait jamais eu la force suffisante pour atteindre le but qu’on lui avait assigné : comprendre pourquoi des hommes avaient choisi de se donner la mort, c’est-à-dire pourquoi des hommes avaient décidé à un moment de leur existence de refuser le jeu de l’Humanité, de ne pas attendre la dégénérescence irréversible de leur organisme, la rupture d’anévrisme, la prolifération de métastases, l’obstruction par accumulation de graisses d’une de leurs artères principales, l’accident de la route ou domestique, l’assassinat, la noyade, une guerre bactériologique, un bombardement, un tremblement de terre, un raz de marée, une inondation majeure pour rejoindre la mort. Pourquoi des hommes, cinq, dix, une vingtaine, des milliers, peu importait le nombre exact, étaient allés contre leur instinct profond qui leur commandait de survivre coûte que coûte, de continuer la lutte, d’accepter l’inacceptable parce que la religion de la vie se doit d’être plus forte que le désespoir engendré par l’entassement des obstacles ? Pourquoi des hommes – au sein de l’Entreprise ou ailleurs, le fait était très secondaire – avaient rendu leur tablier, leur insigne, leur uniforme d’homme ? Comment aurait-il pu, lui simple Enquêteur, pauvre hère, comprendre cela et l’expliquer ? »
Le roman s'achève en prenant une dimension spiritualo-mystique :« – Le problème, reprit la femme, c’est que tout le monde suit cette ligne sans discernement. Lorsqu’on lève les yeux, on voit pourtant bien qu’elle va droit dans le mur. C’est le résultat d’une erreur de tracé, ou d’une discrète tentative de sabotage, on ne saura jamais : l’Employé qui l’a peinte jadis a mal compris les ordres, ou bien a voulu mal les comprendre, et plutôt que de la faire obliquer sur la droite de façon à ce qu’elle conduise les personnes jusqu’à mon cabinet, il l’a fait aller dans le mur, et l’a même continuée sur le mur, en tout cas sur deux mètres, le plus haut point atteint par son pinceau, et il l’a terminée par une flèche qui désigne les nuages. Votre cas, comme celui du Coréen, est extrême, mais dites-vous bien que j’ai vu certains individus, près du mur, n’osant pas s’éloigner de la ligne, essayer d’escalader ce mur de cinq mètres, sans prises et qui se termine par des barbelés, jusqu’à se déchirer la peau des doigts et se briser les ongles, et pour aller où ? Au ciel ? Vous comprenez le conditionnement qui peut être celui des hommes dans certaines circonstances, lorsqu’ils doivent obéir à des consignes, des conseils ou des directives. »
« "En Enfer ! Comme vous y allez ! Vous aimez les explications simplistes, n’est-ce pas ? Je ne pense pas que cela fonctionne encore aujourd’hui. Le monde est trop complexe. Les vieilles ficelles sont usées. Et puis les hommes ne sont plus des enfants auxquels on peut encore raconter des sornettes. Non, vous êtes tout bonnement ici dans une sorte de zone de transit de l’Entreprise, qui s’est transformée au fil du temps en une grande décharge à ciel ouvert. On entasse ici ce qu’on ne peut mettre ailleurs, ce qui est hors d’usage, des choses, des objets, des pourritures dont on ne sait que faire. »
mots-clés : #sciencefiction
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15070
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Re: Philippe Claudel
Et l'opinion finale du lecteur est...???
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8240
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Re: Philippe Claudel
En ce qui me concerne, c'est un beau livre, peut-être un peu éclectique et didactique, un peu exercice de style genre remake, j'ai été légèrement déçu, car ce n'est pas le chef-d'oeuvre espéré au départ : un certain manque d'originalité, ou de sincérité ? je ne sais pas trop, pour combler vraiment un vieux lecteur...
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Tristram- Messages : 15070
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Re: Philippe Claudel
Merci de ce commentaire tout en nuances
.

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topocl- Messages : 8240
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Re: Philippe Claudel
Oui, je suis trop exigeant. J'ai trouvé l'allégorie critique un peu molle. En un mot, un petit manque de génie ? Ou alors déjà légèrement dépassé, pour un livre de 2010 ?
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Tristram- Messages : 15070
Date d'inscription : 09/12/2016
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Re: Philippe Claudel
Pourquoi trop exigeant? Cela donne l'impression d'être négatif. C'est bien d'être exigeant. C'est honorer les auteurs et savoir ce qu'ils peuvent donner de meilleur.
Si on n'est pas exigeant, on n'a pas besoin d'autre chose que Levy/Musso ans Co et ça manquerait.
Si on n'est pas exigeant, on n'a pas besoin d'autre chose que Levy/Musso ans Co et ça manquerait.
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topocl- Messages : 8240
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Philippe Claudel
Tu as raison. Alors je suis peut-être injuste ? Vraiment difficile d'être objectif en littérature, et impossible d'être complet !
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Tristram- Messages : 15070
Date d'inscription : 09/12/2016
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Re: Philippe Claudel
Bien heureusement .Tristram a écrit: Vraiment difficile d'être objectif en littérature, et impossible d'être complet !
Chaque oeuvre possède un puits sans fond qui révèle une partie d'elle-même en interaction avec le lecteur et son regard unique du moment.
églantine- Messages : 4431
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Re: Philippe Claudel

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topocl- Messages : 8240
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Philippe Claudel
Soit, mais on critique quand même !
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Tristram- Messages : 15070
Date d'inscription : 09/12/2016
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Re: Philippe Claudel
Un jour, j'aurai le dernier mot!
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topocl- Messages : 8240
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Philippe Claudel
Bon, alors je te le laisse... je ne rebondis plus...
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Tristram- Messages : 15070
Date d'inscription : 09/12/2016
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Localisation : Guyane
Re: Philippe Claudel
j' attends vos répliques quand je vous vois tous deux sur le fil !

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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20194
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : En Provence
Re: Philippe Claudel
Moi, je me trouve quand même bien sympa de discuter avec un type trop exigeant, injuste, incomplet, critique, et qui vise à l'objectivité...(pardon Monsieur Claudel)
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topocl- Messages : 8240
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 63
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Re: Philippe Claudel
bloup
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Tristram- Messages : 15070
Date d'inscription : 09/12/2016
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Re: Philippe Claudel

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topocl- Messages : 8240
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Philippe Claudel
Il y a ça aussi !Eglantine a écrit:le lecteur et son regard unique du moment
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Tristram- Messages : 15070
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Philippe Claudel
Sale journée!
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topocl- Messages : 8240
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 63
Localisation : Roanne
Re: Philippe Claudel
Compromis
Originale : Français, 2019
Présentation de l'éditeur Présentation de l'éditeur a écrit:Deux amis de trente ans dans un appartement vide. L’un est un comédien médiocre, l’autre un dramaturge raté. Le premier vend l’appartement et a demandé au second d’être présent lors de la signature du compromis, pour rassurer l’acheteur. Car s’il écrit de très mauvaises pièces, il a tout de même un visage rassurant. C’est sa grande qualité. La seule ? On attend l’acheteur. D’ailleurs, acheteur ou pigeon ? En l’attendant on parle. On se flatte. On se caresse. On se moque. On se taquine. Cela glisse peu à peu. On se blesse en se lançant à la face ce que l’on retient depuis longtemps. Et l’acheteur finit par arriver, qui va assister à un règlement de comptes, farcesque mais sans concession, entre les deux amis. Va-t-il en demeurer le spectateur, en devenir l’arbitre ou en être au final la seule victime ? La vie nous réserve tant d’occasions de nous compromettre pour garder le peu qu’elle nous donne, et parmi cela l’amitié, qui se nourrit bien souvent de compromis.
REMARQUES :
Il s’agit bien d’une pièce créée en Janvier 2019 au Théâtre des Nouveautés à Paris, jouée par Pierre Arditi, Michel Leeb et Stéphane Pizerat, mise en scène par Bernard Murat. Le cadre – un appartement vide que l’un des deux protagonistes du début, l’ami Denis, veut alors vendre. On attend le vendeur… L’histoire se situe dans la semaine avant les élections du Mai 1981, juste après le débat télévisuel entre Mitterand et Giscard. Et les deux artistes rêvés se mettent à délirer de la libération proche, des signes de solidarité, de la victoire de l’humanisme. A voir si cela arrive vraiment à pénétrer leur vie à eux ?
Car Martin pressent que sa présence de témoin tranquille cache quelque chose de louche. Et il s’échauffera… S’ensuit une suite rocambolesque de volte-face, de virages, de changement de perspectifs, incluant plus tard l’acheteur présent. On traverse toutes les palettes des émotions, et c’est très bien fait. Si bien qu’on se perd presque dans les argumentations à la fois grotesque, enjouées et loufoques. Indescriptibles.
Où est le jeu, la prétention ? Où la vérité, la conviction ? Qu’est-ce qui va encore changer notre perception de ce qui se passe ? Quelle comédie alors...?!
Pas mal de tout ! Une lecture rapide et agréable sans être alors un chef d’oeuvre !
Mots-clés : #théâtre
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Philippe Claudel

Compromis
A "Grande Librairie" l'auteur parlait de la difficulté de tenir l'amitié.
Il disait tristement qu'il avait déjà perdu beaucoup d'amis.
Et comme j'ai perdu aussi plusieurs copines importantes en critiquant leurs petits défauts, j'ai eu subitement l'envie de découvrir cette pièce de théâtre.
Comparé avec le commentaire de Tom Léo, franchement j'ai été un peu déchue car j'attendais un peu plus de réflexions sur l'amitié et ses difficultés.
Mais c'était tout de même une lecture assez agréable en imaginant la tête de Pierre Arditi comme écrivain raté.
Surtout 30 dernières pages n'étaient pas mal du tout.
J'ai abandonné "les âmes grises" au milieu il y a déjà longtemps.
En lisant vos commentaires, je pourrai tenter bientôt "le rapport de Brodeck".
Gnocchi- Messages : 965
Date d'inscription : 01/01/2017
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Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens francophones
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