Lecture commune psychanalyse

Perso, je suis plus porté vers le comportementalisme (Pavlov, ça marche), l'ethnologie et l'éthologie, et en psychanalyse j'en suis resté à la lecture de Freud et Nabokov. Mon problème avec cette clé de lecture, c'est notamment le flou non-scientifique et le vocabulaire (maniaque, psychose, bipolarité, autisme, schizophrénie, impossible de m'y retrouver). Mais ce qui est présenté ci-dessus des thèmes abordés par Darian Leader me tente, et je cherche à trouver ces bouquins.
Je pense ne pas être en mesure de participer à la lecture commune, mais je vais essayer de vous suivre !

Idem !

Mon attitude envers la psychanalyse n' a cessé d' évoluer et de fluctuer.
Y compris envers les pères fondateurs.
Il faut d' abord croire en la méthode et tomber sur un psy intelligent.
Etre soi-meme ouvert et patient.
Perso, j' aurais fait volontiers une cure avec Pontalis.
Mais pas avec Lacan !

Il y a l'aspect théorie, et l'aspect thérapie pratique. Pour ce dernier, je me vois mal payer (sine qua none) quelqu'un qui va m'écouter (ou faire semblant) alors qu'il n'a pas même un diplôme pour justifier d'une quelconque compétence. D'ailleurs je m'endors dès que je m'allonge sur un divan (un vrai baigneur). Je préfère continuer à flooder ici, c'est très cathartique. Pour les cures, il y a aussi la bière.

Concernant la terminologie Tristam, je me propose si nécessaire de donner éventuellement un éclairage. J'admets que ce n'est pas toujours accessible d'emblée, d'autant plus que certains mots font aussi partie du vocabulaire courant mais ne signifient pas forcément la même chose.

Bix_229, la méthode analytique est une sorte de grille de lecture constamment en évolution. Freud lui même a beaucoup fait évoluer ses théories, Lacan le reprend et avance encore, ainsi que les nombreux autres analystes quelle que soit leur école. Après, je pense que faire une analyse, ou même une thérapie, l'essentiel c'est le transfert et comment tu te sens avec la personne.
Je ne suis pas certaine que j'aurai souhaité faire une analyse avec une des grandes figures du courant ...

Tristram a écrit:Il y a l'aspect théorie, et l'aspect thérapie pratique. Pour ce dernier, je me vois mal payer (sine qua none) quelqu'un qui va m'écouter (ou faire semblant) alors qu'il n'a pas même un diplôme pour justifier d'une quelconque compétence. D'ailleurs je m'endors dès que je m'allonge sur un divan (un vrai baigneur). Je préfère continuer à flooder ici, c'est très cathartique. Pour les cures, il y a aussi la bière.

La bière ? Ouais !
ça fait engraisser et pisser plus que nécessaire !
Bon, c' est anecdotique, mais j' imagine que si tu crois, c' est comme l' effet placébo, ça peut marcher...
Pour les psycho sceptiques c' est un peu autre chose.

Tristram a écrit:Il y a l'aspect théorie, et l'aspect thérapie pratique. Pour ce dernier, je me vois mal payer (sine qua none) quelqu'un qui va m'écouter (ou faire semblant) alors qu'il n'a pas même un diplôme pour justifier d'une quelconque compétence. D'ailleurs je m'endors dès que je m'allonge sur un divan (un vrai baigneur). Je préfère continuer à flooder ici, c'est très cathartique. Pour les cures, il y a aussi la bière.

Chacun sa manière de faire avec qui il est
Après, à te lire les analystes seraient (pour certains ) comme des imposteurs... bon, il n'y a pas de diplôme d'analyse en soi, mais ceux qui la pratiquent sont souvent diplômés de psychologie ou de psychiatrie

comme dans toutes les professions il y a des professionnels meilleurs que d'autres et dans des moments difficiles on a parfois besoin d'aide.

comme le dit Chrysta "ceux qui la pratiquent sont souvent diplômés de psychologie ou de psychiatrie"

C'est un peu la conversation qu'on avait eue, Bédoulène, sur l'homéopathie et autres médecines alternatives, parallèles, naturelles et douces, les fameuses thérapies complémentaires (se reporter au fil si on le retrouve dans la pelote chosienne).
Pour en revenir à la psychanalyse, la différence avec les autres psys, c'est qu'on consulte volontairement, c'est ça ou je me trompe ?

Il y a beaucoup d à prioris sur la psychiatrie.
Et c'est dommage.

églantine a écrit:Il y a beaucoup d amour à prioris sur la psychiatrie.

"amour" ne serait-il point un lapsus calami dans cette phrase ? Ou veux-tu dire qu'il y a beaucoup d'amour dans la psychiatrie/ chez les psychiatres ?

( Pour ma part j'y ai été longtemps rétive à cause des archétypes tombés dans le langage courant. Et à cause des personnes qui en étaient spécialistes que j'ai pu rencontrer amicalement. Je sais c'est vache, mais je raconte. Et puis dans ma vie amicale j'ai rencontré plusieurs amis touchés par des troubles, certains sans savoir ce dont ils pouvaient bien souffrir sinon de folie douce, comme on dit, d'autres très handicapés par leur folie. Des personnes très intégrées, déclarées ou non malades, et d'autres très désocialisées, devenues sdf, tenant debout par extase mystique. J'ai constaté que je nourrissis avaec beaucoup de plaisir un partage amical et langagier avec ces derniers, dont la folie ne pouvait échapper à quiconque, et qu'un véritable dialogue hors logique classique s'établissait. J'ai eue l'honneur de les aider parfois avec plus de diplomatie que d'autres, y compris dans les communications avec tiers, et depuis j'ai une amie proche qui est devenue bipolaire, que j'aime beaucoup, et tous ces facteurs m'ont fait aller chercher sur le net quelques repères sur la psychiatrie plutôt que sur les cas de névrose. j'ai trouvé tous ces champs passionnants, et nous voilà aujourd'hui. )
Je vous laisse choisir entre les trois. Si je suis frustrée je lirai les autres aussi après.

Tristram a écrit:

églantine a écrit:Il y a beaucoup d amour à prioris sur la psychiatrie.

"amour" ne serait-il point un lapsus calami dans cette phrase ? Ou veux-tu dire qu'il y a beaucoup d'amour dans la psychiatrie/ chez les psychiatres ? [/quote
.

Mdrrrrrrrr.
J écris de mon smartphone et c était une erreur d  écriture automatique.
Je suis folle mais quand même.

Tristram a écrit:C'est un peu la conversation qu'on avait eue, Bédoulène, sur l'homéopathie et autres médecines alternatives, parallèles, naturelles et douces, les fameuses thérapies complémentaires (se reporter au fil si on le retrouve dans la pelote chosienne).
Pour en revenir à la psychanalyse, la différence avec les autres psys, c'est qu'on consulte volontairement, c'est ça ou je me trompe ?

Je pense qu'à part les situations pour lesquelles il y a des hospitalisations contre la volonté d'un patient pour diverses raisons, consulter un psychiatre, un psychologue, commencer une analyse, cela relève du choix de chacun.
La différence de l'analyse c'est que c'est un travail un peu différent car il va être une investigation plus poussée des mécanismes de l'inconscient. Pour tout un chacun je dirai qu'elle peut apprendre à mieux connaître ce qui nous agit, pour les professionnels du soin tels que les psychologues ayant cette orientation, elle est importante pour permettre de dégager nos propres problématiques et qu'elles n'influent pas dans celles du patient

Oui Nadine, avant la psychanalyse, l'écoute se faisait sur le tas, sans autre qualification que l'attention à l'autre. De mon temps, les paumés se confiaient, de préférence à un inconnu (compatissant), au bar _ oui Bix, la bière reste diurétique, ce qui est sain, mais sans parler des durillons de comptoir... C'était bénévole (une tournée à la rigueur). On écoutait avec un respect (limité) les vieux (sages) ramener leur fraise (hépatique), et voilà qu'avec l'âge et l'expérience venus je dois me résoudre à débiter mes âneries sur le net, les yeux dans l’œil d'un écran. Car je fus très fort en psychologie de bistrot, mais il paraît que ces établissements thérapeutiques ont pratiquement disparu. Je me souviens des bavettes taillées avec les clodos sur le trottoir (leur pinard était exécrable), qu'on les écoute les faisait parler comme des philosophes qui ont choisi leur vie... (Je pense à Patrick Declerck, Les Naufragés (Avec les clochards de Paris), dont l'explicitation psychanalytique m'a un peu dérouté). Il est vrai que de nos jours il y a beaucoup de boulot en perspective, et qu'il faudrait une sacrée rate (et je ne parle pas du foie).

Et bien les deux personnes dont je parlais ne sont pas dutout portées sur l'alcool et leur statut de sdf ou d'ancien sdf, pour l'un des deux, est vraisemblablement venu à eux de par leur decrochage face au monde réel. Mais je vois ce que tu évoques.

Il paraît qu'il faut juste avoir été psychanalysé pour pouvoir psychanalyser à son tour ? C'est un peu comme pour entrer dans une secte alors (promis, j'arrête de plaisanter sur un sujet sérieux).

Tristram a écrit:Il paraît qu'il faut juste avoir été psychanalysé pour pouvoir psychanalyser à son tour ? C'est un peu comme pour entrer dans une secte alors (promis, j'arrête de plaisanter sur un sujet sérieux).

Non, ce n'est pas ce que j'ai dit. Je dis juste qu'il faut continuer à être en analyse quand on suit des patients avec ce référentiel là.
Pour exemple, je suis diplômée en psychologie clinique avec une approche plutôt psychanalytique pour la thérapie, et je suis en analyse et / ou supervision pour que, quand les patients me parlent, je n'entende pas leurs soucis particuliers avec le filtre des miens. C'est pour mieux connaître nos propres mécanismes et ne pas les attribuer aux autres ... Entre autre chose

Bon, perso j'ai commandé les deux livres : bipolaires vraiment et au delà de la dépression. Celui sur l'art je l'ai déjà.
Donc on verra ce qui convient le mieux à chacun

Ok. Je vais commander Bipolaires.

Ok, je l'ai trouvé à tarif assez modique (un peu moins de 8 euros port compris) sur plusieurs sites.

Oui j'ai vu aussi. Merci !