Rencontres photographiques Arles 2017
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Rencontres photographiques Arles 2017
Un petit fil pour rendre compte de ma visite là-bas ces jours derniers.
Je n'ai pas tout vu loin de là, j'ai fais un fil sur Annie Leibovitz, indépendant,
mais voici un mot sur l'expo qui m'a le plus frappée :
MICHAEL WOLF
LA VIE DANS LES VILLES
Pour la première fois, en étroite collaboration avec le musée de la Photographie de La Haye, les Rencontres d’Arles présentent une vue d’ensemble du travail de création de Michael Wolf.
ÉGLISE DES FRÈRES PRÊCHEURS
Le lieu, l'église, déjà, est très beau.
Et le travail de Wolf est impressionnant , présenté en ce cadre idéal. Les grands formats y trouvent la bonne échelle, et le contraste des couleurs et de la pierre qui les accueille est très inspirant.
Cet artiste a un compte facebook, que je conseille à la visite , pour se rendre compte de son style. je n'avais plus de batterie sur mon appareil photo , aussi je vous dirige vers le site de l'artiste. le lien fait tomber sur les points respectifs de mon envoutement.
Je suis rentrée dans l'église sans trop savoir à quoi m'attendre, sur la recommandation d'une arlésienne. Pour le lieu et le travail nous a t elle dit : incontournable.
Le premier regard donne un sentiment d'esthetique assez particulier, mais lorsque l'on s'approche c'est une sorte d'effroi et une incredulité qui dominent.
Apparemment il semblerait que Wolf ne "monte" pas ses photos, qu'elles sont cadrées certes, mais non trafiquées.
C'est : vertigineux.
feuilletez cette série, vous remarquerez combien le tirage en grand format doit faire son effet, face à ce gigantisme.
Apres plusieurs carrés immenses du type de celui ci -dessus, on tombe sur celui-ci :
sa profondeur de champ fait bouger encore plus l'émotion intellectuelle, on voit enfin de la vie, mais toujours ce gigantisme. Les tirages sont tres beaux, les couleurs , mates, sont bien meilleures que sur écran.
Il y a de cette série sur Hong-kong une dizaine je dirais, de vues. Elles prennent la place centrale de l'église, suspendues à hauteur d'homme.
C'est vraiment impressionnant, on ne peut se detacher de celles-ci, nombreux des visiteurs en venaient à se parler entre inconnu, au detour d'un "c est fou" murmuré.
Dans l'espace , sur le côté, il y avait un petit cube blanc, avec une entrée, une fois à l'interieur on decouvre 10 metres carrés à l'echelle de nombreux logements de Hong Kong. Le photographe y a fait tapisser les murs de nombreux portraits frontau d'habitants de ces tours.
Pour ces portraits, le "feuilletage sur site internet va tronquer un peu l'effet, car c'est leur cotoiement d'un coup d'oeil qui rend bien compte de la similarité de l'espace clos, et qui révèle l'individualité formidable de chacun.
je vous mets le lien vers l'une d'elle, à vous de faire défiler en imaginant ce que de bon peut avoir cette vision. Et d'étrange, après le "en dehors". Bien sûr la thèse est simple, la notion d'entassement, de misère sensorielle, mais ce qui au final surnage c est ce sentiment de grande humanité à constater que pas un interieur ne ressemble à l'autre. Nous sommes multiples, Hong Kong ou pas.
Il y a une série , ensuite, sur les toits de Paris, quatre ou cinq tres beaux tirages aux couleurs mercuriennes et laiteuses, on peut voir qu'il n'a pas juste des occasions de fou de prendre quelque chose du reel en etant par exemple à Hong Kong, car ses photos des toits, bien que "classiques" sont composées avec beaucoup d'esthetisme. A voir si il retravaille les couleurs en post production etc, mais enfin il a le sens de l'harmonie sans aucun doute.
puis une série sur la juxtaposition des intérieurs bureaucratiques ou bourgeois, la notion de baie vitrée le soir, qui révèle des individualités anonymes et volées, en Asie ou ailleurs : c est tres finement saisi, tres impressionnant là encore de par le choix des photos, et mis en parallèle avec nos premiers apprentissages de l'humanité dans les villes qu'il nous a apporté avant.. Le blabla de l'exposition, vous savez, le topo qui dit "la demarche de l'artiste vise à etc etc" est pour une fois superflu dans son artifice, car même sans explication on ressent ce que cela traduit, on ressent tout simplement beaucoup, et le discours de l'art si souvent snob nous passe au dessus mais pour une fois n est pas à côté de la plaque. ya en effet beaucoup de concept qui croise l'émotion.
je vous mets un lien vers ces intérieurs ci dessus. Fenêtre sur cour comme on dit..
Après cela, quelque chose de rès dérangeant survient, on nous fait regarder des gros plans grossis de détails, c'est très perturbant, j'aurais tres mal vécu cette partie de l'expérience sans la beauté de la precedente. Mais on continue à rentrer dedans, préparés à cela, qui est autrement plus dérangeant.
Les pixels sont laissés tels quels.
Il ya dans le même genre le resultat de sans doute des heures et des heures de fascination de Wolf pour le "street view " de google : il nous expose des details, comme ci dessus, hyper pixeellisés, qu'il a récupéré de ces vues de rue anonymes que google map propose. C'est aussi tres derangeant, parfois graveleux, on voit une femme uriner derriere une voiture, un homme faire un "doigt" vers l'objectif, ou parfois rien de special, cela veut souligner que nous sommes potentiellement enregistrés, immortalisés par la technologie automatique. Ces sujets là ont le visage flouté automatiquement par google.
Je trouvais ça assez dérangeant, un peu péjoratif apres la beauté des precedents voyages.
Et puis il y a eu enfin une serie, en ligne, une longue bande de portraits flous eux aussi, mais non pixellisés, ce sont des visages que Wolf a prit en photo dans les métros de Tokyo, au vol, de rame à rame. C'est oppressant, et aussi touchant. Une drôle d'experience.
Il y avait aussi un mur plein de jouets criards collés les uns sur les autres, avec des photos d'ouvriers de ces usines, j'etais refractaire à l'installation, et puis en faisant rapidement un tour pour passer devant j ai vu qu'explosaient deux ou trois de ces photos, de prime abord anodines, mais en fait assez dures. mais cette installation, tres mise en avant dans les plaquettes du festival, m'a parue trop installée, finalement. par rapport à la force des images precedentes. Comme ces images seblaient vouloir porter un discours , cela m' a moins plu, car pour moi un visage et une chaine d'usine ne suffisent pas à dire un tout, la personne individualisée n'est pas et n'a pas à porter l'archétype d'une société. Certes je prefere mes vertebres tassées dans mon tracteur plutôt qu'à la chaine, mais j'aurais voulu je crois me tenir à une plus grande pudeur dans la reflexion sur cela.
Les interieurs des immeubles n'avaient pas cette volonté demonstrative en eux, si vous voyez ce que j essaie d'expliquer sur mon ressenti.
Voilà pour Wolf.
Nadine- Messages : 4882
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Nadine- Messages : 4882
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
La bande d'images dans l'obscurité, je ne sais pas en fait ce que c'était, mais c'était beau. Une suite de photos très variées. Le lieu était vaste et le temps compté, je n'ai pas pris la peine de voir plus que ce beau faisceau.
La tour moderne encore en construction sera, elle, reelement neuve, pas de restructuration d'usine sur cette partie. Elle sera couverte de miroirs je crois . (je pense aux oiseaux j'espere que ce n'est pas encore une idée stupide . En cours d'élaboration ça a tout de même de la gueule :
)
Nadine- Messages : 4882
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
un lien vers ce site :
Nadine- Messages : 4882
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Cette vidéo agrège dans un mashup de sept minutes un ensemble kaléidoscopique d’images d’archives ou récentes où se succèdent les icônes culturelles et politiques noires américaines et les scènes de violence d’un « dispositif raciste qui considère les vies noires comme superflues ». L’ensemble est rythmé par une musique du rappeur Kanye West.
Avec Love is The Message, The Message is Death, Arthur Jafa interroge à sa manière la question de l’archive vivante et nous renvoie sa réponse comme une vision troublante et éclatée de l’histoire des noirs aux États-Unis.
Et cela fonctionne. je l'ai regardée deux fois, happée.
Au-delà du « message », Hans Ulrich Obrist donne un éclairage captivant dans le texte qui accompagne la projection (voir ci-dessous) :
« Le souci premier de Jafa, en tant qu’artiste et réalisateur, est de développer une esthétique visuelle noire. “Lorsque vous dites ‘cinéma noir’, que voulez-vous dire ? Quels sont les éléments constitutifs de ce dispositif que l’on nomme ‘cinéma’, et comment les noirs y prennent-ils part ? L’une des facettes de cette idée repose sur le fait qu’il ne suffisait pas que des noirs réalisent ces films ou qu’ils aient recours à des acteurs et des récits noirs. À un niveau plus profond, plus viscéral et structurel, le médium se devait d’être, d’une façon ou d’autre, proportionnel ou en accord avec la vision du monde du peuple noir et de l’être noir”. La musique joue un rôle majeur au sein des références encyclopédiques et interdisciplinaires de Jafa, et façonne le concept esthétique qu’il appelle : “l’Intonation Visuelle Noire”. Jafa définit “l’Intonation Visuelle Noire” comme “l’utilisation de réglages de caméras et de reproduction de cadre irréguliers et erratiques à même de pousser le mouvement filmique à fonctionner d’une façon qui se rapproche de l’intonation vocale noire. La vibration est au fondement de l’idée de “l’Intonation Visuelle Noire” ».
Jafa a monté des images très hétérogènes, on sait que le montage sur bande sonore amène toujours un effet très heureux, mais de fait, une réelle émotion nait, le sentiment, aussi, d'une esthétique propre aux afro-américains, j ai eue le sentiment de recevoir l'effet de sa foi en son peuple.
La bande son du film :
https://www.dailymotion.com/video/x3s7o2z
Nadine- Messages : 4882
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Une autre exposition magnifique. Pernot a photographié une famille durant plusieurs années. j'ai trouvé les photos très très belles, et la famille très belle également.
C'est une famille gitane d'Arles, nous avons eu l'occasion d'échanger avec la maman et l'une de ses nombreuses filles, à l'entrée, où elle proposait de lire les lignes de la main. j'ai refusé. ça me fais peur...
Un monsieur a accepté, apparemment il est reparti très ému et reconnaissant.
cette photo ci dessus est piquée sur un twitter d'une inconnue, clara guerin, merci.
cette photo est piquée sur le facebook du festival je crois, merci à eux.
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Alors parfois c'est beau, par hasard, mais souvent ça me plaisait pas.
Ou bien c'est documentaire, aussi, mais je me rends compte que je préfère lire sur un sujet plutôt que voir des idées en image. Par exemple il y avait une expo sur un polluant atroce, bon, il y avait des photos d'enfants nés mal formés etc. des photos d'agriculteurs dans leur champ, bon..
Une serie, aussi, sur des fans d'Elvis Presley en Suisse, bon amusant leur look, mais bon. Bon bon bon. Nadine , bon bon.
Une expo sur le travail d'un homme artiste qui a été dans le coma 20 ans puis s'est réveillé, ducoup il prenait son chat et des oiseaux en photo, par la fenêtre. Avant ça il prenait des photos de sa famille sur plusieures années, avec une femme nue ajoutée au group. Bon. Bon bon bon.
Il y avait beaucoup d'expos très documentées sur des crises politiques, je ne les ai pas vues.
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
je vous mets ce lien vers un article à propos de cette exposition qui me parait très exhaustif. je recommande cette visite aussi. Je n'aime pas trop Dubuffet mais c'etait en fait très intéressant, je suis bien heureuse d'y avoir été aussi :
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Premières impressions ? Un peu glaçant, ce gigantisme et surtout cette uniformité des immeubles et des habitats. Avec, quand même, une minuscule place laissée à l'individualité dans l'agencement du "chez soi". Mais tellement minime que ç'en devient dérangeant.
Après, le voyeurisme google map m'aurait aussi dérangée. Pas mon truc.
Et les portraits du métro dégagent une atmosphère étrange, limite flippante pour certains d'entre eux, avec cette impression, déjà, "d'effacement". La juxtaposition doit faire un sacré effet !
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Le spectre du surréalisme
L’exposition conçue à partir des collections photographiques du Centre Pompidou revient sur les thèmes qui ont résulté de la rencontre du surréalisme et de la photographie. En commençant par des œuvres majeures comme _Le Gros orteil_ de Jacques-André Boiffard, les _Sculptures involontaires_ de Brassaï, les _Nus_ de Man Ray et le _Portrait d’Ubu_ de Dora Maar, l’exposition explore les voies tracées par ces « classiques » du surréalisme. Elle montre comment les artistes de l’après-guerre ont puisé dans la sensibilité surréaliste, la développant et l’interprétant. Elle illustre la façon dont ils ont adapté, à leurs fins, le rapport des surréalistes à la réalité, en glissant parfois dans l’anecdotique, mettant l’accent sur les enjeux politiques, poursuivant l’abolissement des règles artistiques, redonnant la position du sujet à la femme… Par-delà la continuité chronologique, l’exposition fait dialoguer entre eux des projets artistiques en apparence lointains tels ceux de Hans Bellmer et Aneta Grzeszykowska, de Boiffard et Hannah Villiger, de Brassaï et Zoe Leonard, de Dora Maar et Eva Kotátková, de René Magritte et Erwin Wurm ou encore de Raoul Ubac et Arthur Tress.
Comme pour Dubuffet, ce n'est pas un sujet qui m'attire à priori, mais une grande surprise qualitative, c'est du lourd, et les commissaires ont fait un travail de fou, énormément d'oeuvres intéressantes.
En pensant à topocl :
Ulla Jokisalo
Raoul Ubac
Alix Cléo Roubaud
Evelyne Coutas
Dora Maar
(on me voit mieux que la photo malheureusement)
Eleanor Antin
("100 bottes", j'ai rigolé, plein de photos avec plein de bottes)
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Armor, moi je vais pioncer... Chronophage ces compte-rendus mazette ! merci d'avoir survolé et en espérant vous divertir utilement.
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Michael Wolf est très impressionnant, voire effrayant (j'ai déjà vu quelque chose de lui).
Ton commentaire (ou reportage ?) est vraiment enthousiasmant !
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Tristram- Messages : 15896
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
pourquoi j'ai pensé à "Le Chasseur de regards de Sebastian Fitzek" ? (à lire encore)
tu as trouvé le mot "vertigineux".
l'expo sur la famille gitane m'aurait certainement plu.
Dernière édition par Bédoulène le Jeu 24 Aoû - 18:27, édité 1 fois
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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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Bédoulène- Messages : 21537
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Chamaco- Messages : 4472
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Nadine- Messages : 4882
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Age : 49
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Pour poursuivre sur le sujet, oui, il est malheureux que la miniaturisation continue à exercer son œuvre. Encore une fois, à Montréal, il s'en trouvait pour dire que Montréal n'est pas fait pour les jeunes familles de deux enfants et plus. Les appartements de trois chambres et en montant ne sont pas légion et ça coûte cher... fait que quand je vois ces gens et ce qui se passe dans les grandes villes comme Tokyo, New York, Paris et un peu ailleurs... les espaces studio semblent exercer leur attrait, pour le meilleur et/ou pour le pire...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 43
Localisation : Montréal
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Je n'aurais décidément pas pu être fonctionnaire, que l'on me pardonne. Sera heureux ce temps dans des boites au 3eme étage, devant sa télé, pour l'habitant d'un pays comme La réunion.
Mais ma révolte cessera là son expression, ce n'est pas le lieu pour la dire )
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 43
Localisation : Montréal
Re: Rencontres photographiques Arles 2017
Michael Wolf propose une magnifique rencontre entre l'infiniment grand et l'intimement singulier, porteur d'une attention à l'homme entremêlé d'interrogations existentielles.
Pour un aspect plus pratique, penses-tu qu' une journée c'est suffisant, ou qu'il vaut mieux compter 2 jours (et 2x35 euros, alors...)?
Pour ce qui est du tarif, sûr que 35 euro, c'est une somme…
(mais pas beaucoup plus cher qu'un passage chez le coiffeur, ou une bonne bouffe au resto, quand on y songe…) Mais sans doute vite amorti quand on voit le prix d'entrée des expositions au coup par coup. C'est l'éternel problème pour la culture, privilégier les subventions au risque d'y perdre son indépendance, (et encore faut-il que les subventions se débloquent…) ou faire payer le public…
En tout cas, c'est moins cher en septembre (certaines expos ayant fermé) et moins cher aussi si on prend son billet sur Internet à l'avance.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8533
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
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