Re: Citation du jour

par Invité Sam 23 Déc - 17:33

bix_229 a écrit:Etre adulte c' est etre seul.

Jean Rostand

Ce qu'on s'enseigne à soi-même dans l'enfance est précieux, et, à cet âge, on a une patience illimitée.

Laurie Colwin Drôles d'oiseaux

par **églantine** Sam 23 Déc - 21:12

Ecrire, c'est renoncer au monde en implorant le monde de ne pas renoncer à nous. Georges Perros

par **églantine** Sam 23 Déc - 21:18

ArenSor a écrit:"Lorsque l'histoire et la géographie me sortent par les yeux, je lis Eglantine, divin repos"
Matthieu Galey

(J'ai appris par la même occasion que Eglantine était un ouvrage de Giraudoux.)

Mis là c'est Eglantine et non églantine . cat

par **Tristram** Sam 23 Déc - 21:23

Eglantine a écrit:Ecrire, c'est renoncer au monde en implorant le monde de ne pas renoncer à nous. Georges Perros

Ç'aurait pu être une citation pour "La littérature c'est koi", non ?

par **églantine** Sam 23 Déc - 21:28

Tristram a écrit:
Eglantine a écrit:Ecrire, c'est renoncer au monde en implorant le monde de ne pas renoncer à nous. Georges Perros
Ç'aurait pu être une citation pour "La littérature c'est koi", non ?

Oui j'y ai pensé aussi ! Je vais la mettre là_bas aussi !

par **Tristram** Dim 24 Déc - 22:57

« On ne peut pas apprendre tout ce qu'il faut savoir en respectant les interdictions [… »
John Irving, « Une veuve de papier »

par **Bédoulène** Lun 25 Déc - 8:26

c'est certain !

par **Tristram** Lun 25 Déc - 16:36

« …] je m’étais épanché sans auditoire, j’étais tombé dans la forêt sans qu’il y eût une oreille pour entendre le bruit de ma chute. »
Wallace Stegner, « La vie obstinée » V, II

par **ArenSor** Lun 25 Déc - 18:23

Tristram a écrit:
« …] je m’étais épanché sans auditoire, j’étais tombé dans la forêt sans qu’il y eût une oreille pour entendre le bruit de ma chute. »
Wallace Stegner, « La vie obstinée » V, II

C'est un arbre ?

par **Bédoulène** Mar 26 Déc - 1:12

je n'ai pas l'impression mais Tristram et les chutes d'arbre ..................

par **Tristram** Mar 26 Déc - 1:14

Bien vu Bédoulène (il y en a qui suivent, et d'autres...)

par **bix_229** Mar 26 Déc - 15:24

Les parents qui attendent de la reconnaissance de leurs enfants (il y en a meme
qui l' exigent) sont comme ces usuriers qui risquent volontiers le capital pour
toucher les interets.

Kafka : Journal

par **Bédoulène** Mar 26 Déc - 15:39

il mâche pas ses mots Kafka !

par **bix_229** Mar 26 Déc - 15:45

Bédoulène a écrit:il mâche pas ses mots Kafka !

Oui, mais il parlait en connaissance de cause. De son père probablement.

par **Tristram** Ven 29 Déc - 0:40

« À force de côtoyer les illuminés du gardon, je m’y suis mis, à la " canne roubaisienne en roseau laqué noir, 72,20 F", dès que j’ai compris qu’il nous fallait à tous, pour vivre, un vice, sous peine de mort. »
René Fallet, « Paris au mois d’août »

par **Bédoulène** Ven 29 Déc - 15:36

par **bix_229** Ven 29 Déc - 19:01

"Pourquoi lisons-nous, sinon dans l'espoir d'une beauté mise à nu, d'une vie plus dense et d'un coup de sonde dans son mystère le plus profond ? "Pourquoi lisons-nous, sinon dans l'espoir que l'écrivain rendra nos journées plus vastes et plus intenses, qu'il nous illuminera, nous inspirera sagesse et courage, nous offrira la possibilité d'une plénitude de sens, et qu'il présentera à nos esprits les mystères les plus profonds, pour nous faire sentir de nouveau leur majesté et leur pouvoir ? "Encore et toujours, nous avons besoin d'éveil. Nous devrions nous rassembler en longues rangées, à demi vêtus, tels les membres d'une tribu, et nous agiter des calebasses au visage, pour nous réveiller; à la place, nous regardons la télévision et ratons le spectacle."

Annie Dillard : En vivant en écrivant. - Bourgois

par **Tristram** Ven 29 Déc - 19:19

« La littérature, il me semble, est tournée vers ce qui a disparu, ou bien ce qui aurait pu advenir et n’est pas advenu, voilà pourquoi les temps modernes, si épris d’un avenir sans mémoire, lui sont si hostiles. Voilà aussi pourquoi on dit désormais qu’elle ne sert à rien. Et en effet : pas plus qu’une défaite, une ruine, un cimetière, un souvenir d’enfance. »
Olivier Rolin, « Méroé », I, 6

par **Tristram** Ven 29 Déc - 19:36

CQFD, la littérature, c'est des mathématiques (au moins ici)

par Invité Ven 29 Déc - 21:11

bix_229 a écrit:"Pourquoi lisons-nous, sinon dans l'espoir d'une beauté mise à nu, d'une vie plus dense et d'un coup de sonde dans son mystère le plus profond ? "Pourquoi lisons-nous, sinon dans l'espoir que l'écrivain rendra nos journées plus vastes et plus intenses, qu'il nous illuminera, nous inspirera sagesse et courage, nous offrira la possibilité d'une plénitude de sens, et qu'il présentera à nos esprits les mystères les plus profonds, pour nous faire sentir de nouveau leur majesté et leur pouvoir ? "Encore et toujours, nous avons besoin d'éveil. Nous devrions nous rassembler en longues rangées, à demi vêtus, tels les membres d'une tribu, et nous agiter des calebasses au visage, pour nous réveiller; à la place, nous regardons la télévision et ratons le spectacle."

Annie Dillard : En vivant en écrivant. - Bourgois

Tu me fais me souvenir de L'amour des Maytree et me donnes l'envie de relire cette auteure. Merci Bix !

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