Saša Stanišić
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Saša Stanišić
Saša Stanišić
Né en 1978
Né en 1978
Saša Stanišić, né le 7 mars 1978 à Višegrad (Bosnie-Herzégovine), est un écrivain yougoslave écrivant en allemand.
De mère bosniaque et de père serbe, Saša et sa famille fuient la Yougoslavie lorsque la guerre y éclate en 1992. À 17 ans, lorsque ses parents décident d'émigrer vers les États-Unis, il choisit de rester en Allemagne. il vit aujourd'hui à Hambourg.
Source Stock éditeur
Bibliographie
Le Soldat et le Gramophone : Page 1
Avant la fête 2015 : Page 1
màj le 3/11/2017
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Re: Saša Stanišić
Avant la fête
Nous sommes dans un village de l'ex-RDA, blotti entre deux lacs. Un village qui se délite : les vieux meurent, les jeunes traînent ou s'en vont, les enfants ne naissent plus.
Cependant la tradition se perpétue et s'il n'y a plus de passeur, il y a toujours un carillonneur, et une Maison du Patrimoine dont les archives renferment les légendes et les actes du passé.
Dans la nuit qui précède la fête de Sainte Anne, (où s'organise une vente aux enchères là où autrefois on brûlait les sorcières), chacun vaque à des occupations qui n'ont de sens que pour lui-même, y compris la renarde, qui attaque le poulailler.
C'est un amalgame de vies et de temps épars qui s'entrecroisent dans une poésie un peu étrange.
Il y a du Kusturica là-dedans, mais sans la folie ni la musique klezmer. On se dit qu'un recueil de nouvelles aurait été particulièrement réussi.
(et une fois de plus on ne s’explique pas du tout la photo de couverture...)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Re: Saša Stanišić
la photo c'est la renarde ?
j'avais lu le soldat et le gramophone pas trop de souvenir mais je crois que je l'avais apprécié
j'avais lu le soldat et le gramophone pas trop de souvenir mais je crois que je l'avais apprécié
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21098
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Re: Saša Stanišić
La photo c'est une fillette avec un masque de renard. Et il n'y a rien qui évoque cela dans le livre, ni bal masqué, ni loup garou, ni légende avec des animaux-loups. Ou alors j'ai dormi.
Dernière édition par topocl le Lun 4 Sep - 11:15, édité 1 fois
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topocl- Messages : 8414
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Re: Saša Stanišić
ah comme le titre évoquait une future fête !
oui curieux parfois les couvertures
oui curieux parfois les couvertures
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Bédoulène- Messages : 21098
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Re: Saša Stanišić
ce n'est pas toi qui me l'avait fait lire ?Bédoulène a écrit:j'avais lu le soldat et le gramophone pas trop de souvenir mais je crois que je l'avais apprécié
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Re: Saša Stanišić
j'ai la mémoire qui flanche ....................
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Bédoulène- Messages : 21098
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Re: Saša Stanišić
Oui, il avait eu beaucoup d'avis favorables à l'époque, et Bédoulène tu l'avais donné en chaîne de lecture à ainmal.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8414
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Re: Saša Stanišić
oups oui elle flanche vraiment ma mémoire, puisque tu le dis je le crois !
faut dire que j'ai participé à plusieurs chaines (on se rattrape comme on peut hein !)
faut dire que j'ai participé à plusieurs chaines (on se rattrape comme on peut hein !)
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21098
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Age : 79
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Re: Saša Stanišić
Ce qui est amusant en plus c'est que le souvenir que j'en ai colle avec ce que j'en avais trouvé, en avant la récup' :
C'est donc l'histoire, des souvenirs romancés ? d'un double de l'auteur, Aleksandar, à l'enfance qui suit la fin du communisme et la montée des tensions dans le pays, à l'adolescence marquée par la guerre civile et un départ pour l'Allemagne. Et un retour d'un jeune adulte, allemand ? dans sa ville natale au bord de la Drina.
Le début du bouquin m'a fait un peu peur car il y a une part belle de cucul poético-enfantin très marqué. ça ne disparait jamais complètement mais se mue en une vision plus pop avec l'âge. Toujours est-il que parallèlement à ça il se passe des choses et des choses qui deviennent rapidement dramatiques... tempérées par l'humour et la douceur nostalgique du retour vers l'enfance et les ainé(e)s de la famille. Beaucoup d'allers-retours parfois redondants, quelques facilités aussi probablement mais bien emmenées par le rythme et l'inquiétude entretenue, ce qui serait un suspens historique, mais aussi par la rupture perpétuelle de ton. Un grand drame devenu pas si grave tout en restant une terrible question, et on y verra volontiers la rupture et la communion hasardeuse de l'expatrié "gâté" face aux ruines de son pays (il y a une culpabilité) et à une phase essentielle de son existence mise par la force des choses et après coup entre parenthèses.
On lui en voudrait si chaque fois qu'il est trop léger un élément ou une rencontre ne venait ancrer ce qui ne va pas dans le sourd et palpable.
Pas désagréable d'un point de vue humain et documentaire (c'est moche d'employer ce mot là), mieux construit que ça en a l'air, ce qui affirme des qualités de conteur... tout de même un peu de frustration dans la légèreté des pirouettes et de la pas toujours probable poésie.
Merci à Bédoulène pour cette proposition dans le cadre de la chaîne de lecture, ce n'est pas un livre que j'aurai lu autrement il me semble, et ce n'est pas une lecture que je regrette loin s'en faut, honnête et qui se positionne aussi comme un fragment de miroir de génération, et à plusieurs points de vue.
mots-clés : #autobiographie #contemporain #guerre #historique
Le Soldat et le gramophone
C'est donc l'histoire, des souvenirs romancés ? d'un double de l'auteur, Aleksandar, à l'enfance qui suit la fin du communisme et la montée des tensions dans le pays, à l'adolescence marquée par la guerre civile et un départ pour l'Allemagne. Et un retour d'un jeune adulte, allemand ? dans sa ville natale au bord de la Drina.
Le début du bouquin m'a fait un peu peur car il y a une part belle de cucul poético-enfantin très marqué. ça ne disparait jamais complètement mais se mue en une vision plus pop avec l'âge. Toujours est-il que parallèlement à ça il se passe des choses et des choses qui deviennent rapidement dramatiques... tempérées par l'humour et la douceur nostalgique du retour vers l'enfance et les ainé(e)s de la famille. Beaucoup d'allers-retours parfois redondants, quelques facilités aussi probablement mais bien emmenées par le rythme et l'inquiétude entretenue, ce qui serait un suspens historique, mais aussi par la rupture perpétuelle de ton. Un grand drame devenu pas si grave tout en restant une terrible question, et on y verra volontiers la rupture et la communion hasardeuse de l'expatrié "gâté" face aux ruines de son pays (il y a une culpabilité) et à une phase essentielle de son existence mise par la force des choses et après coup entre parenthèses.
On lui en voudrait si chaque fois qu'il est trop léger un élément ou une rencontre ne venait ancrer ce qui ne va pas dans le sourd et palpable.
Pas désagréable d'un point de vue humain et documentaire (c'est moche d'employer ce mot là), mieux construit que ça en a l'air, ce qui affirme des qualités de conteur... tout de même un peu de frustration dans la légèreté des pirouettes et de la pas toujours probable poésie.
Merci à Bédoulène pour cette proposition dans le cadre de la chaîne de lecture, ce n'est pas un livre que j'aurai lu autrement il me semble, et ce n'est pas une lecture que je regrette loin s'en faut, honnête et qui se positionne aussi comme un fragment de miroir de génération, et à plusieurs points de vue.
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