Henri Calet
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Henri Calet
Henri Calet, de son vrai nom Raymond-Théodore Barthelmess (Paris, 1904 — Vence, 1956), est un écrivain, journaliste, homme de radio français, humaniste et libertaire.
Né d’un père instable et anarchiste, Calet grandit d’abord dans les quartiers populaires de la capitale française (abstraction faite de quelques années passées à Berck-Plage dans un pensionnat spécialisé pour raisons de santé), puis, pendant la Première Guerre mondiale, sa mère étant flamande, vécut une partie de son adolescence en Belgique occupée. De retour à Paris en 1919 sans véritable métier, il dut arrêter ses études et multiplia les petits métiers jusqu’à son entrée comme aide-comptable à la société Électro-Câble en 1925, où il travaillera cinq ans, à l’entière satisfaction de ses employeurs, jusqu’à ce que son train de vie et sa passion du champ de courses l’amènent à dérober une forte somme dans la caisse de l’entreprise. Ayant pris la fuite, il se fixa en Uruguay, alla d’échec en échec, dilapidant son argent, avant de revenir en France dans la clandestinité. Cependant, l’amitié qu’il noua avec Michel Matveev, Jean Paulhan et Pascal Pia lui permirent de faire paraître ses premières œuvres littéraires, dont la Belle Lurette (1935), récit autobiographique, qui reste son livre le plus connu. Après prescription de ses délits des années 1920, il trouva à s’employer dans une usine de céramique électrotechnique, mais, enrôlé d’office dans l’armée, vécut la débâcle de 1940, dont il livrera son témoignage dans le Bouquet (1945). Après la libération, il se fit une renommée comme journaliste, écrivant, notamment pour la revue Combat et divers quotidiens et magazines, une série de reportages qui évoquaient avec tendresse, malice, verve et humour la vie quotidienne et les préoccupations des différentes couches de la société française, en particulier des gens les plus humbles, et eut également un franc succès comme auteur radiophonique. Dans le Tout sur le tout (1948), ni roman, ni autobiographie, qu’il appellera « un genre hybride », il évoqua le Paris de son enfance, avec ses rues, la vie de son peuple et les nuances de son ciel. Ces réussites n’effacèrent pas sa gêne matérielle, qu’aggravaient une vie sentimentale confuse et le désordre de sa vie personnelle. Une affection cardiaque provoqua sa mort prématurée à l’âge de 52 ans.
Publications
1935 : La Belle Lurette : Page 2
1937 : Le Mérinos,
1939 : La Fièvre des Polders
1945 : Les Murs de Fresnes
1945 : Le Bouquet : Page 2
1947 : America
1947 : Trente à quarante
1947 : Rêver à la Suisse
1948 : Le Tout sur le tout : Page 1, 2
1950 : Monsieur Paul
1950 : L’Italie à la paresseuse
1951 : Les grandes largeurs : Page 3
1952 : Un grand voyage : Page 1, 2
1954 : Les Deux bouts
1956 : Le Croquant indiscret
1956 : Contre l'oubli
1958 : Peau d'ours : Page 2, 3
1959 : Acteur et témoin
1989 : Cinq sorties de Paris, le Tout sur le tout
1996 : Une stèle pour la céramique
2000 : De ma lucarne, chroniques
2002 : Poussières de la route : Page 1, 3
2003 : Jeunesses
2015 : Huit quartiers de roture
màj le 17/08/2024
Dernière édition par Bédoulène le Jeu 18 Avr 2019 - 7:18, édité 7 fois
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
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Re: Henri Calet
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Re: Henri Calet
Calet fait partie de la confrérie des mélancoliques.
Faites comme si je n' étais pas là.
Ma voix ne porte plus très loin.
Mourir sans savoir ce qu' est la mort, ni la vie.
Il faut se quitter déjà.
Ne me secouez pas, je suis plein de larmes."
Henri Calet. - Peau d' ours
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Re: Henri Calet
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Re: Henri Calet
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Re: Henri Calet
Germain Vaugrigneuse s’est enfuit de France après que son collaborateur et employeur eut fraudé.
Lupo lui avait fait remettre par une des secrétaires une très grosse somme d’argent : en billets et en pièces d’or, et un chèque sur une banque londonienne. Germain n’avait jamais été si riche. C’était depuis lors qu’il n’était plus en ordre avec sa conscience ; ils ne marchaient plus au même pas.
Il s’installe à Montevideo, alors qu’il devait rejoindre un oncle au Brésil.
Il fréquente une « cave » où se réunissent des sympathisants révolutionnaires de tous pays et aux motifs très divers.
Ceux-là s’étaient réfugiés dans un avenir de fantaisie, ils avaient cessé de vivre pour leur propre compte.
Germain, est un jeune homme que les femmes quittent ; Camille à Paris, Agnès sur le bateau.
Son fils, son art… Germain était gâté : elle lui donnait le rôle qu’il préférait, celui du sacrifié. Il allait pouvoir se prendre en pitié. Ce dénouement lui convenait fort bien. Il ne se trouvait jamais mieux à son aise que dans l’adversité : c’était son eau.
Ne sachant diriger sa vie il se retrouve sous la coupe d’homme ; Aquilès dit le vieux, Juan manuel homosexuel qui l’initie à la drogue, de même qu’il l’avait été à Paris avec Lupo.
Il distribue volontiers son argent pour des causes diverses, à ses nouveaux « amis » .
Au vrai il n’avait pas de cause. Il faut aimer ardemment la vie, ou seulement du bout des dents, il n’avait pas encore eu le temps de lui trouver un goût, il était trop jeune.
Il part pour le Brésil avec son oncle venu le chercher, mais les péripéties du voyage le ramènent à Montevideo. Il retrouve Juan-Manuel et leurs habitudes : Il ne pensait pas s’enfermer à double tour sur lui-même, il croyait qu’ils étaient deux, il se trompait encore…
Il partage quelque temps sa vie avec Eva qui travaille dans un bar, mais ayant donné une somme d’argent conséquente à l’oncle se retrouve très vite au bout de ses ressources.
Alors qu’il ne sait où l'emmène cette vie, que la drogue le marque de ses stigmates une lettre de Camille lui annonçant le décès de Lupo, le décide à regagner la France. Il part donc sur le bateau qui doit le conduire dans un premier temps à Amsterdam.
Germain avait toujours été l’homme des adieux, l’homme des dernières minutes, quand pointent déjà les regrets.
La drogue emportée avec lui sur le bateau est vite épuisée et les hallucinations sont très présentes, il redoute le jour qui se lèvera sans la dose dont il ne peut se passer .
Il était encore à la recherche de son propre personnage ; il s’efforçait d’acquérir des manies ; il accusait ses premiers tics de cocaïnomane, il les portait comme des décorations.
A bord, c’est sans conviction, mais plutôt pour tester son pouvoir qu’il partage promenades et confidences avec une très jeune fille.
Une tempête se lève sur mer et dans sa tête, les flacons de drogue sont vides !
Germain n’avait jamais su comprendre la vie, elle lui échappait des doigts.
Si ce récit n’est pas franchement autobiographique, il s’inspire beaucoup de la vie de l’auteur ; la fin même aurait pu être celle de Calet.
Le personnage de Germain est inconsistant, faible. L'écriture est justement mesurée.
mots-clés : #addiction #exil
Dernière édition par Bédoulène le Ven 3 Nov 2017 - 21:35, édité 1 fois
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Re: Henri Calet
Une composition de textes divers, reportages, chroniques, souvenirs... des années 50. La préface complète la biographie de l'auteur et les notes bibliographiques informent sur les différents titres d'un texte (et son parcours) ce qui permet d'éviter des lectures doublons.
Moi qui ne suis pas fan des nouvelles je dois dire que j'en ai toutefois rencontrées que j'ai lues avec plaisir et ce livre me conforte aussi dans ce genre.
L'écriture de Calet est là particulièrement poétique dans ses rencontres avec deux "grandes Dames" : la Loire et la Garonne. L'auteur les suit sur leur parcours et nous fait partager ses sentiments vis à vis d'elles.
Il n'oublie pas de rappeler "les enfants illustres" terribles ou sages qui sont nés ou ont vécu un temps dans les villes qui bordent les rives.
"Le jour suivant, je me rendis de bonne heure dans le faubourg de Vienne. Il m'importait de surprendre la Loire à tout moment, dans toutes les tenues, et partout où elle allait."
"A la hauteur de Blaye, la Garonne a subitement grossi, elle est mi-vineuse, mi-maritime, elle a pris trois kilomètres de largeur, j'allais dire de tour de taille."
"La Garonne se tient toujours le plus loin possible des chemins. Je l'avais encore très peu vue jusque-là. En vérité, nos rapports n'étaient pas des meilleurs. Je la sentais distante. Il eût convenu sûrement que je fisse les premiers frais. Mais pouvais-je lui courir après, à mon âge ? Non, le plus sage était d'attendre encore. En moi-même, j'étais bien inquiet."
"Et nous nous en allâmes tous deux, nous tenant presque par la main. Ce n'est plus qu'un courant mince et rapide d'un gris bleuté. Finies les acrobaties ! A part moi, je pensais que les petites filles sont bien imprudentes de se confier au premier homme venu. Il n'y avait qu'à se laisser aller dans la bonne direction. Je l'accompagnai ainsi jusqu'en France où elle espérait faire sa vie. Fallait-il lui dire que des déceptions l'attendaient, qu'elle serait matée, salie ? En deux mots, qu'on allait lui apprendre à vivre. A quoi bon ?
vingt-cinq textes de longueur variable composant ce livre je ne peux m'arrêter à tous mais j'ajoute que l'auteur a beaucoup d'humour, un humour élégant et je ne sais pourquoi je le vois comme un "pince-sans-rire".
J' ai aimé aussi suivre l'auteur dans ses visites de châteaux, d'églises, tout particulièrement dans les coulisses du Théâtre national de l'Opéra ; ses rapports avec l'Etat-mère, comme il le dit. Je l'ai suivi dans ses voyages et ses souvenirs.
à Sidi-Madani
"Une table, une chaise, mes papiers, des souvenirs, de quoi écrire (tout l'attirail d'un littérateur), de quoi fumer (j'avais porté mon choix sur la marque "Crème d'herbes divines", à cause de son nom poétique). Et, avec cela, un petit Paris de poche que je trimbale dans tous mes déplacements, à la manière de ces dames qui ont constamment leur flacon de sels sous la main."
la Normandie
"Les vacances sont terminées (pour moi), mais non pas oubliées déjà. J'ai encore la tête pleine d'herbes folles. Il me vient parfois un élancement de nostalgie, presque semblable aux premiers signes d'une rage de dents. Mais il ne s'agit pas de dents, c'est la Normandie que j'ai un peu mal. Oui, je m'étais mis à l'approcher lentement, sans excès, et nous avions fini par nous plaire. Je l'ai broutée, mâchée à la manière des vaches ; elle est entrée en moi. Et voilà ,maintenant que je la rumine."
Quelques réflexions rappellent le contexte économique de l'époque, les nombreuses reconstructions immobilières d'après-guerre :
"Il convient de signaler, toutefois, au chapitre des faits divers, une tentative intéressante qui pourrait modifier profondément les méthodes actuelles de meurtre collectif : l'assassinat au pain. Ce qui m'amène à noter que le pain a renchéri, tout comme l'électricité ; en revanche, on nous assure que le prix de la viande diminue, mais il n'y en a plus. Décidément c'est une mauvaise période ; on ne me contredira pas."
Mais certains de ses propos ne semblent pas s'adresser uniquement au sujet dont il est question. (par exemple les avertissements à la Garonne) ou bien j'extrapole !
Il est discret car il ne cite jamais les noms des personnes qui l'accompagnent mais nous en apprenons dans les notes.
la phrase qui suit pourrait être un codicille, là mon imagination m'emporte.
"A l'heure qu'il est, je me prélasse encore dans mes souvenirs. J'ai pris l'habitude de les manger froids, c'est bien meilleur - comme la vengeance, à ce que l'on prétend."
Ce fut une lecture qui m' a emportée, j' en ai apprécié les deux rencontres, celle de l'écrivain et celle de l'homme qui se devine parfois.
Extraits
"Elle fit glisser la porte du "caveau". Des milliers de bouteilles étaient classées dans des casiers, par années. Nous étions dans un haut lieu : chez un des quatre "Grands". Cette fois on se serait cru dans une bibliothèque. Voilà une lecture recommandable, à mon avis, sans en abuser toutefois. Quelques pages par jour. Magnums, doubles-magnuns, impériales... J'en touchai une datée de 1865, presque centenaire, emmitouflée dans ses toiles d'araignée."
"Sans me vanter, je puis dire que je connais l'avenue des Ternes dans son entier. Une bonne partie de mon enfance s'est écoulée par là. Ecoulée, le mot est tout à fait juste : il ne m'en reste plus une goutte."
"La Loire a emporté les cendres des Guises, elle avait déjà, avant cela, reçu le sang des Armagnacs et des Bourguignons, des Huguenots et des Papistes et, plus tard, elle allait boire le sang mêlé des royalistes et des républicains. Le tout se perdant dans l'Océan.
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Bédoulène- Messages : 21658
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Re: Henri Calet
Le dimanche, toutes les femmes s'affairent autour de leur réchaud, à préparer un bon déjeuner. Il vient des fenêtres ouvertes une rumeur heureuse de bavardage et de musique légère de la radio. L'une, en tablier blanc, bat des œufs, elle y enfonce le doigt pour goûter. L'autre pend du linge à sécher sur une corde, tandis que son mari récure la gouttière au moyen d'un manche à balai (on profite de ses loisirs pour faire quantité de petits travaux). Plus haut, une autre repasse. Un père donne la bouillie à son enfant qui repousse la cuiller... Il y a dans leurs gestes une certaine harmonie : ils sont tous branchés sur le même poste.
Et les lumières s'éteignent. Qu'est-ce qu'ils font ? Ils s'embrassent répondais-je. Mais non, c'est la bougie qui fond, me disait mon père.
En vérité, c'est le temps qui fond, nuit et jour, comme un bout de sucre sur quoi goutte de l'eau.
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Re: Henri Calet
un livre qui attend dans ma pAL et qui sera lu et les autres aussi !
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Bédoulène- Messages : 21658
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Re: Henri Calet
Le tout sur le tout
Une manière d'autobiographie allusive et avec ses pudeurs ménagées par un ton assez libéré et une belle fluidité de l'écriture. C'est une manière d'autobiographie en retour sur le passé, depuis le tout début et en réempruntant les mêmes rues, en revivant les mêmes lieux, différents.
Un Paris pas loin de la misère, deux guerres mondiales, des femmes, des voyages, et une sorte d'usage du quotidien. L'expression facile serait de dire "doux amer" mais sa beauté est dans sa douceur, alors "douceur lucide" ? avec ce qu'elle peut avoir de cru, de conscient.
C'est un peu comme s'il n'appuyait sur rien, n'obligeant son lecteur à rien mais en partageant beaucoup. C'est une lecture qui m'a été immédiatement sympathique, je m'y suis senti à l'aise, et au fil des pages j'ai apprécié et goûté de plus en plus. C'est beau, l'art de la formule ne gâte rien, mais c'est surtout beau.
La comparaison ne se fait pas mais si les rues de Paris doivent faire penser à Modiano, on serait ici pour moi bien au-delà du Nobel. (Mais ce n'est pas la même génération, pas le même propos, pas non plus le même Paris, etc.)
Une pensée pour Shanidar aussi, j'aurais pensé qu'elle l'a lu, c'est d'ailleurs peut-être le cas mais en tout cas je pense que ça aurait collé.
mots-clés : #autobiographie #lieu
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Re: Henri Calet
Des métériaux bruts.
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Re: Henri Calet
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Re: Henri Calet
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Re: Henri Calet
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
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Re: Henri Calet
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
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Re: Henri Calet
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Bédoulène- Messages : 21658
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Re: Henri Calet
Tristram a écrit:Question bateau : par quel Calet commencer ?
En ce qui concerne le bateau, je privilégierais plutôt Boulogne-s-mer que Calet.
ArenSor- Messages : 3428
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Re: Henri Calet
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Re: Henri Calet
ArenSor- Messages : 3428
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