Tarjei Vesaas
Page 1 sur 1 • Partagez
Tarjei Vesaas
Tarjei Vesaas (1897-1970)
Tarjei Vesaas, né le 20 août 1897 à Vinje (comté du Telemark), et décédé le 15 mars 1970 à Oslo, est un écrivain norvégien de langue néo-norvégienne (nynorsk). Son œuvre, dominée par les thèmes existentiels du Mal, de l'Absurde, ainsi que par l'omniprésence de la Nature, se caractérise par une forte dimension symbolique et onirique.
Oeuvres traduites en français
Les Chevaux noirs
L’Arbre de santal : Page 1
Le Germe
La Maison dans les ténèbres
La Blanchisserie : Page 1
Le Vent du Nord
Nuit de printemps
Les Oiseaux : Page 1
Une belle journée
L’Incendie
Palais de glace
Les Ponts
La Barque, le soir
Être dans ce qui s'en va
Lisières de givre
màj le 16/02/2018
"les Oiseaux"
Délicatesse est le mot que m'inspirent cette écriture et ce récit.
L'auteur en pénétrant dans l'esprit de Mattis nous permet non seulement de le comprendre mais également de comprendre les autres et leurs réactions. Délicatesse de cet esprit simple ; Mattis est un être à part, mais il raisonne avec logique, simplement elle est incompréhensible aux autres.
Savent-ils eux écrire en langage oiseau ? Parler aux éléments ou à leur propre corps? Lui voit, entend l'indescriptible, l'insaisissable mais hélas eux non !
Mais il sait apprécier à leur juste valeur les moments de plaisir, celui d'une journée passée avec deux charmantes jeunes filles, le bonheur d'un vol d'oiseaux, un mot gentil, un sourire.
Certains mots le terrorisent et tout événement est interprété comme un symbole.
Dépendant affectivement et matériellement de sa soeur depuis de longues années l'arrivée d'un homme dans ce foyer va bouleverser leurs vies. Mattis ne peut et ne veut pas envisager une séparation de sa soeur ou simplement un partage avec une autre personne.
Mattis est submergé par ses idées qui tournent et bondissent dans son esprit comme une boule dans un jeu de roulette. Le vent sera un jour le hasard qui décidera de sa vie.
(message rapatrié)
Dernière édition par Bédoulène le Ven 16 Fév - 17:44, édité 2 fois
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21645
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Tarjei Vesaas
LES OISEAUX
Les Oiseaux, c'est essentiellement l'histoire de Mattis, un innocent, un peu comme le Benjy du Bruit et la fureur de Faulkner. Il sait des choses qu'il ne peut dire, et en voit d'autres invisibles aux autres.
En somme, il est doté de sens mystérieux qui le rendent inférieur aux autres - du moins en apparence - parce qu'incapable d'affronter ce qu'ils nomment "réalité" ou de nommer celle qu'il percoit avec leurs mots à eux. Il bouillonne pourtant d'une sensibilité intérieure qu'il voudrait montrer, mais dont il se sent incapable. Il est plein de visions merveilleuses mais qui s'évanouissent dès qu'il se met en devoir de les raconter ou de les vivre.
Alors il choisit de vivre ses reves comme s'ils étaient la seule réalité.
Comme Benjy, il ne peut vivre que par les autres, parce que sous son apparence d'homme, Benjy est resté un enfant à bien des égards, et comme eux, il a besoin d'être aimé et protégé. Mais les adultes ont franchi le seuil définitif qui les rend inaptes à le comprendre. Pour eux, il est un homme et doit assumer sa condition d'homme comme eux, sinon il n'est qu'une sorte d'infirme pitoyable.
Seuls les oiseaux semblent aimer Mattis véritablement. Et lui, comprend toujours leurs messages. C'est dans leurs bruits d'ailes, dans leurs empreintes légères qu'ils laissent dans les fossés, que Mattis déchiffre une écriture qui lui est destinée.
Le temps d'une journée, ses reves les plus fous deviennent réalité, et le font sortir de lui meme, devenir l'égal de ceux qu'il admire le plus. Ce jour-là, il est accueilli gentiment par deux jeunes filles avec qui il fait une promenade en barque. Mais la promenade s'achève, et avec elle l'espoir d'être devenu quelqu'un d'autre. Comme un malheur n'arrive jamais seul, sa soeur, l'être le plus aimé jusque là, se détourne de lui.
Alors, désespérément, mais de toutes ses forces et de toute sa volonté, Mattis essaie de forger lui-meme son propre destin, et c'est ce qui rend ce livre pathétique. Je crois que Vesaas a voulu montrer que seuls les simples ont accès à une réalité cachée, parce qu'ils savent aimer simplement et rêver naturellement.
Message rapatrié
mots-clés : #psychologique
Dernière édition par bix_229 le Ven 9 Déc - 19:43, édité 1 fois
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Tarjei Vesaas
L'arbre de santal
Une famille ordinaire en Norvège au début du 2Oe siècle. Un couple uni, deux enfants, une fille, Margit, un garçon, Egil, de dix et onze ans.
Le père écrit des articles pour les journaux et sans doute quelque chose de plus personnel. La mère est enceinte et son humeur se met à varier soudain.
Par moments, elle est carrément déprimée et elle confie à son mari qu' elle est «condamnée». De plus en plus souvent, elle se plaint d'être «seule» et «s'absente» mentalement.
Et l'on a déjà compris que la vie de cette famille va être bouleversée.
Comme tous les enfants de leur âge, les enfants ont parfois des rapports agressifs, mais aussi des moments de communion et de complicité exceptionnels.
L'état de la mère se dégrade, contamine l'atmosphère et inquiète le père au plus haut point. Un homme exceptionnellement tendre jusqu' à la faiblesse, intuitif et généreux.
Il va devenir en fait l'unique pilier ou presque sur laquelle Hilde, sa femme va s'appuyer. L'unique pourvoyeur des besoins d'une famille en perdition.
Face à l'adversité, ils deviennent à eux quatre un organisme autonome, symbiotique et sans hiérarchie, les rôles alternant en fonction de la situation.
Hilde est un être magnétique, une voyante, elle capte la lumière. Mieux, elle est source de lumière et illumine tous ceux qui l' entourent. Ou ceux qu'elle rencontre. Mais quand elle «s'absente», tout s' assombrit.
Elle VOIT ce que personne d' autre ne perçoit. La contrepartie, c'est qu'elle devient dépendante de son mari et de ses enfants. Elle se coupe de la réalité ordinaire et par la force des choses, les trois autres deviennent extraordinairement perspicaces, attentifs à son égard pour l'arracher à la mélancolie.
Aux yeux des enfants, elle paraît déraisonnable, capricieuse, infantile et leur père excessivement faible. Mais seulement par moments.
Et, de fait, ils n' ont pas tort. Mais d' un seul sourire, elle les subjugue tous.
Un jour elle déclare qu' elle veut voyager. Et lorsque le père réalise qu' elle est sérieuse, il décide de l'accompagner.
Il hypothèque sa maison et ils partent tous les quatre en train. Ce voyage révèle très vite ce qu'il est, une folle randonnée, une fuite en avant funambulesque. Avec des moments totalement exaltants. Surtout pour la mère, grâce à ses facultés extrasensorielles.
Les autres l'aident constamment, la veillent, la surveillent, la protègent. Mais à la fin, il n' y a plus d' argent. Plus de train. Juste des marches harassantes. Le père doit travailler pour simplement subvenir aux besoins immédiats.
Un jour enfin, l' errance se termine. Hilde va accoucher dans une ferme et accomplir ce qu' elle avait annoncé et prévu des mois auparavant.
Voilà un livre d' une justesse de ton et de style constante. Quasiment miraculeuse. À la fois sombre et lumineux. Meme si cette lumière porte le «soleil noir de la mélancolie».
Rapatrié
mots-clés : #famille #pathologie
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Tarjei Vesaas
La blanchisserie
À travers ce roman court mais intense , fidèle à son style , Tarjei Vesaas nous entraine dans une blanchisserie (lieu déjà symbolique !)qui sera le décor d'une tragédie :
C'est l'histoire banale d'un homme mûr, marié et sans histoire , propriétaire d'une blanchisserie ,qui sombrera au fil des pages dans un état obsessionnel grandissant face à l'arrivée d'une jeune employée ...... Vouant une haine farouche à l'égard du fiancée de celle-ci , ce sentiment le hante jour et nuit , l'accapare , le dénature , l'éloigne de la réalité : très rapidement son entourage perçoit le danger qui émane de Tander et les réactions des uns et des autres sont surprenantes ! Telles les schémas de tragédie classique , on assistera à une montée en puissance des sentiments dans une atmosphère de plus en plus oppressante jusqu'au dénouement final où la mort ne semble être que la seule issue libératrice et rédemptrice!
Tarjei a su habilement créer un climat ambivalent et malsain très bien traduit dans ce passage :
«Elles travaillent certes silencieusement ces jeunes filles , mais de temps à autre , elles dirigent leurs regards vers la fenêtre ou la porte . Car dehors le soleil brille ,les nuages défilent et le linge claque au vent . Comme si passait un cortège invisible . Quelque chose d'étrange porté par le vent . Loin , très loin d'une blanchisserie installée dans une cave . Des chants . Des chants d'hommes . Perçus par le coeur . tel le chant de marins partis vers de nouveaux horizons ou quelque autre absurdité venue de la terre ferme .Tout simplement quelque chose qui est dans l'air et que chacun porte en soi .Comme issu de quelque chose pour quoi l'on a été créé mais ne peut obtenir puisque le vent souffle sur les vastes espaces et que l'on est jeune et neuf .C'est tout cela le chant .»
Certains ont vu dans la folie qui menace Tander , une simple obsession issue d'un amour non partagé : pour ma part je n'ai pas ressenti les choses ainsi et j'ai plutôt perçu cet «attachement» à cette jeune fille comme une réaction inconsciente due à un traumatisme antérieur ( la perte d'un enfant ) .Plusieurs passages ont orienté mon regard vers cette analyse :
«Et voici Vera .......C'est là que se trouve Vera . Et c'est là qu'elle restera».
«Depuis que Véra est venue travailler chez lui . À peine était-elle arrivée qu'il avait senti un nouvel espace s'ouvrir en lui . Avec la soudaine puissance d'une révélation......Vera aubeau milieux de piles de linges immaculées, toujours ! Et dans cela personne ne peut entrer . C'est ainsi . Il faut se contenter de regarder et de rester à proximité».
Quelques lignes plus loin :«Vis-à-vis d'elle il avait senti se développer en lui un absurde sentiment de propriété. Il fallait que Véra demeure telle qu'elle avait été en arrivant , avait-il décrété ».
Plus loin encore alors qu'il est confronté à une explication avec le fiancé de Véra, il parle de :
«celle que personne ne devait toucher!»
A travers ces passages , Tander semble plutôt victime de perturbations psychiques importantes que soumis à une passion dévorante : Véra n'est que l'objet de son obsession dans ce qu'elle représente de virginité , pureté lui apportant un sentiment de sécurité !
J'ai apprécié cette lecture pour la qualité d'écriture toute en finesse , poétique et rythmée... envoûtée par cette histoire qui témoigne de la fragilité du sens de la vie , de l'interdépendance des êtres, de la frontière ténue entre la raison et la folie...
Mais la présentation de ce livre dans laquelle on parle d'amour me heurte. Je serais aussi ravie de susciter l'envie de quelques lecteurs pour confronter nos lectures !!!!
mots-clés : #psychologique
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
Re: Tarjei Vesaas
Grâce à Bix, j'avais découvert cet auteur avec Les Oiseaux, vraiment un roman à part, qui m'a marqué. Il faudra que je lise autre chose.
Invité- Invité
Re: Tarjei Vesaas
Hop, pourquoi ne pas poursuivre avec le sublime Palais de Glace (1963), délicat et déchirant, l'un des ces livres "rares et secrets" (tout reconnu que soit Vessas) dont les images, les ambiances, les sons et les personnages me suivent depuis bien des années!
Je recommanderais également Le Germe (1940), court mais frappant récit de vengeance communautaire contre un homme qui a perdu pied.
L'incendie mérite indubitablement la lecture, même si j'avoue m'être perdu dans les tiroirs symbolistes et/ou oniriques dans lesquels le récit nous entraîne.
Je recommanderais également Le Germe (1940), court mais frappant récit de vengeance communautaire contre un homme qui a perdu pied.
L'incendie mérite indubitablement la lecture, même si j'avoue m'être perdu dans les tiroirs symbolistes et/ou oniriques dans lesquels le récit nous entraîne.
Burlybunch- Messages : 425
Date d'inscription : 07/02/2018
Localisation : bas du Bas-Rhin
Re: Tarjei Vesaas
Si tu ne connais pas encore, lis donc Les Oiseaux et L' arbre de santal !Burlybunch a écrit:Hop, pourquoi ne pas poursuivre avec le sublime Palais de Glace (1963), délicat et déchirant, l'un des ces livres "rares et secrets" (tout reconnu que soit Vessas) dont les images, les ambiances, les sons et les personnages me suivent depuis bien des années!
Je recommanderais également Le Germe (1940), court mais frappant récit de vengeance communautaire contre un homme qui a perdu pied.
L'incendie mérite indubitablement la lecture, même si j'avoue m'être perdu dans les tiroirs symbolistes et/ou oniriques dans lesquels le récit nous entraîne.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Tarjei Vesaas
Je suis quelque peu passé au travers de l'Arbre de Santal, qui n'a pas fait résonner grand chose en moi quand je l'ai lu il y a une paire d'années. A relire peut-être un peu plus loin?
Très touché par Les Oiseaux, que je place en effet tout en haut avec Palais de Glace.
La blanchisserie est au pied de mon lit, Le vent du Nord m'attend également pas très loin, et beaucoup d'autres me font du pied (La barque le soir, Les Ponts, Nuit de Printemps…)
Très touché par Les Oiseaux, que je place en effet tout en haut avec Palais de Glace.
La blanchisserie est au pied de mon lit, Le vent du Nord m'attend également pas très loin, et beaucoup d'autres me font du pied (La barque le soir, Les Ponts, Nuit de Printemps…)
Burlybunch- Messages : 425
Date d'inscription : 07/02/2018
Localisation : bas du Bas-Rhin
Re: Tarjei Vesaas
Je suis finalement passé un peu à côté de Palais de glace. Peut-être pas le moment idéal pour cette lecture.
Ma prochaine de l'auteur sera L'arbre de Santal. J'ai aussi Le germe dans ma PAL.
Ma prochaine de l'auteur sera L'arbre de Santal. J'ai aussi Le germe dans ma PAL.
Invité- Invité
Re: Tarjei Vesaas
Garde également L'Incendie en tête, dont l'aspect initiatique et toute la construction symboliste pourraient te parler..?!
Burlybunch- Messages : 425
Date d'inscription : 07/02/2018
Localisation : bas du Bas-Rhin
Re: Tarjei Vesaas
Quelques poèmes :
Tarjei Vesaas, Lisières du givre, Éditions Grèges, Montpellier, 2007, p. 119. Traduit du néo-norvégien par Eva Sauvegrain et Pierre Grouix.
Des Femmes
Qui veut attendre un perdant ?
Encore une fois, là-bas,
quelqu'un doit m'attendre.
J'ai une moitié de cœur
et dois avancer.
Et là-bas,
il y a bien une main.
Quelque chose à tenir.
Et qui est urgent. Urgent.
Vide est ma vie.
À moitié vide est ma vie.
Vite passe ma vie.
Laisse-moi arriver
auprès de quelqu'un qui attend quelque chose,
même d'à moitié vide comme moi.
Quelqu'un doit m'attendre,
dès ce soir.
Encore une fois, là-bas,
quelqu'un doit m'attendre.
J'ai une moitié de cœur
et dois avancer.
Et là-bas,
il y a bien une main.
Quelque chose à tenir.
Et qui est urgent. Urgent.
Vide est ma vie.
À moitié vide est ma vie.
Vite passe ma vie.
Laisse-moi arriver
auprès de quelqu'un qui attend quelque chose,
même d'à moitié vide comme moi.
Quelqu'un doit m'attendre,
dès ce soir.
Tarjei Vesaas, Lisières du givre, Éditions Grèges, Montpellier, 2007, p. 119. Traduit du néo-norvégien par Eva Sauvegrain et Pierre Grouix.
Des Femmes
Dernière édition par bix_229 le Mar 14 Juil - 16:11, édité 1 fois
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Tarjei Vesaas
L'OISEAU
L'oiseau se tenaît prêt
au bord du chemin et attendait.
L'oiseau était une merveille.
Sa vaste envergure
était oubli.
Les rythmes des battements de son cœur
était mien.
Ensemble nous voguâmes
à l'intérieur de l'inconnu.
Sans question.
Sans souci.
(Traduction Régis Boyer)
in revue Plein Chant 25-26. Directeur de la publication Edmond Thomas / Juillet-août 1985
Dernière édition par bix_229 le Mar 14 Juil - 16:18, édité 2 fois
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Tarjei Vesaas
Vis, notre rêve (extrait)
La mort avant que nous mourrions
est tapie dans cette nuit,
dans toutes les nuits.
Elle vit sans cesse
en face et nous fixe
tel l’obscur mystérieux
venu du puits sec
où il n’est plus de rêve.
Froide, nous attirant à elle,
elle reste ouverte - et pour nous.
C’est tout ce que nous savons,
là où il n ’y a plus de rêve.
Mais le puits vit dans son fond,
si bien que ce qui habite là
a eu sa part et veut davantage.
Il brille dans le brouillard de la nuit
tel un point obstiné.
Il brûle son incendie froid
aspirant l’oiseau de nacre
comme les yeux d’un serpent immobile
Trad. par Eva Sauvegrain et Pierre Grouix
Esprits Nomades
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Tarjei Vesaas
Merci pour les poèmes, pour te répondre : non, je n'ai pas encore lu ses recueils.
Invité- Invité
Re: Tarjei Vesaas
merci Bix ! belle photo !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21645
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Tarjei Vesaas
Les rochers pleurent toujours.
De pleurs millénaires ils portent l’empreinte
quand on les connaît.
Les rochers et les pleurs
on les a en soi.
.................................
De pleurs millénaires ils portent l’empreinte
quand on les connaît.
Les rochers et les pleurs
on les a en soi.
.................................
« Au travers des branches nues »
Avant qu’elles ne disparaissent
il est encore temps de songer à
ce qu’elles ont signifié pour soi,
à ce qu’elles conavers
de branches souples, nues,
et de branches grossières à l’écorce épaisse.
Enchevêtrement d’air et de vietinuent d’être.
On se dit que dans un sens
on a toujours vu sa vie au travers
et de tout ce qui afflue.
Vie aupres du courant. - La Barque
Ce recueil de poésie est le dernier livre de Vesaas
In le blog "Un dernier livre avant la fin du monde"
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Tarjei Vesaas
Je crois que je suis passé à côté du romancier. C'était Palais de glace.
Dreep- Messages : 1539
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 32
Re: Tarjei Vesaas
Ce n'est pas mon préféré en tout cas. Et je n'aime pas tous les livres de Vesaas.Dreep a écrit:Je crois que je suis passé à côté du romancier. C'était Palais de glace.
Mais ce que je préfère, alors...
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains de Scandinavie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum