Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15896
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
Et pis, dans Je m'appelle Lucy Barton, d'Elizabeth Strout :
A une époque, cela remonte à plusieurs années, j'ai été hospitalisée pendant quelques semaines. Ca se passait à New York et, la nuit, de mon lit, j'avais une vue imprenable sur le Chrysler Building, les scintillements géométriques de ses lumières.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8533
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
J'ai déniché à la médiathèque Les vies de papier de R. Alameddine , j'en étais curieuse....Aaliya vient juste de terminer la traduction d'un livre de Max Sebald - Austerlitz - auteur découvert grâce à vous cette année... elle écoute "en boucle" une sonate de Beethoven quand l'un des personnages de La grande maison de N. Krauss écoute elle, un quatuor à cordes du même compositeur !
Je lis - enfin j'essaye !! - de lire les deux livres en même temps car celui de N. Krauss me tourmente beaucoup et j'ai besoins de pauses! Si Freud passe par là...
Si ce ne sont pas des signes...
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
tu me parleras de ton expérience 2 livres en alternance !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21537
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
Invité- Invité
Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
(...)De son vrai nom Winfried Georg Maximilian Sebald, Max, comme il préfère se faire appeler, W. G. Sebald est un écrivain et essayiste allemand (...).
Et j'ai gardé la mémoire de ce prénom...
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
immédiate.
Il ne se prénommait pas Max, mais quand on l' a découvert ou redécouvert, impossible
de trouver son vrai prénom.
Alors Max !
bix_229- Messages : 15439
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
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Bédoulène- Messages : 21537
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
Et bix, je crois que tu en parlais à propos de Malaquais, de tous ces écrivains de l'exil qui écrivent dans une autre langue que leur langue maternelle (ou pas).
Dernière édition par topocl le Dim 8 Avr - 10:23, édité 1 fois
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8533
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
Invité- Invité
Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
Je me trouvais à une table ronde organisée en février 2000 au Literarisches Colloquium Berlin ,où mon frère et moi avions été invités pour parler de notre expérience vécue d'écrivains en exil. Le modérateur cherchait à ajouter un autre écrivain ou journaliste pour compléter « thématiquement » notre panel. je lui ai alors suggéré de proposer l'affaire à W. G ( Max) Sebald,dans l'itinéraire d'écrivain pouvait apporter un contrepoint intéressant à celui de mon frère et au mien. Pour notre plus grand plaisir, il a accepté. Je garde précieusement l'enregistrement de cette conversation en allemand, qui révèle un Sebald à son meilleur - sage, modeste, plein d'esprit, réfléchi et sans la moindre prétention. je me souviens qu'il était étonnamment joyeux ce soir-là, il avait reçu de très bonnes nouvelles de son agent au sujet d'un contrat passé pour ses livres, et il éprouvait une forme de soulagement pécuniaire pour la première fois de sa vie d'écrivain. il était très détendu, sa légère mélancolie habituelle avait disparu, il semblait trouver la conversation agréable en ceci qu'elle n'était pas trop intellectuelle (contrairement aux souhaits de nos hôtes qui tentaient de donner à la discussion un tour plus cérébral). Il semblait diverti par les provocations agressives de mon frère à l'encontre de l'establishment littéraire et médiatique du pays, ainsi que par mes réponses lapidaires à des questions "profondes" (« à quels moments pensez-vous en allemand ? » « Jamais »). Sebald dénigrait son allemand, affirmant qu'il n'avait « jamais perdu son dialecte local ». S'il s'était installé dans un endroit sérieux comme Hanovre ou Hambourg, son allemand aurait évolué disait-il. Mais comme il était parti vivre en Angleterre, son allemand est resté en l'état - insinuant que sa langue maternelle avait quelque chose d'archaïque. À sa façon, il considérait qu'elle s'était ossifiée, figée.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8533
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
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Bédoulène- Messages : 21537
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
La dernière en date. Mon père me parle des portraits littéraires par Vladimir Pozner, et en particulier de celui de Jean-Richard Bloch. Alors qu'en juin 1940, un flot de voitures et toute sorte de véhicules de fortune se déverse par les diverses portes de Paris, qui fuit l'armée allemande, une drôle d'aspiration se distingue d'assez loin : plus près, on aperçoit une voiture qui remonte le flux de véhicules et qui se dirige droit vers Paris - une folie. Vladimir Pozner, chauffeur militaire, et son colonel, voient cela; le premier salue le conducteur fou qui ne le voit pas; son supérieur lui demande alors l'identité de celui-ci. - Jean-Richard Bloch. - Qu'est-ce qu'il va faire à Paris ? - *Haussement d'épaules*. - Quelle drôle d'idée d'aller à contre-courant. - Il a l'habitude.
Amusé par l'histoire, je me promets de la lire dans le livre qu'il m'a prêté depuis quelques temps.
Le lendemain, alors que je poursuis Le tournant, je constate que Jean-Richard Bloch est l'un des premiers écrivains à collaborer à Die Sammlung, la revue littéraire et militante que crée Klaus Mann en exil. Ni une ni deux, je prends mon Vladimir Pozner, et je lis la courte anecdote. C'est alors je tombe sur un autre portrait, celui de Vsévolod Ivanov. - Qui ça ? est-ce vraiment le type dont j'ai acheté un livre il y a deux jours, auteur dont je n'avais jamais entendu le nom et sans l'ouvrir le moins du monde, pour l'unique raison qu'il a paru dans "littérature soviétique" de Gallimard ? Pas de doute ! J'ai donc fait la connaissance de cet homme hors du commun, fondateur de la littérature soviétique, et me réserve son livre comme une lecture précieuse.
A présent, de très loin, je me souviens ou je le crois, dans mon enfance, que mon père faisait parfois allusion à lui et à son joli prénom. Comment choisissons-nous nos livres !
Dernière édition par Quasimodo le Sam 14 Avr - 16:32, édité 1 fois
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
Coïncidence ou bibliothécaire lecteur de Des choses à lire?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8533
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
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topocl- Messages : 8533
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
(quand vous en aurez marre de mes coïncidences, qui ne sont souvent que des correspondances, vous me le direz)
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topocl- Messages : 8533
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
(je ne mets pas toutes celles que je remarque, mais en ce moment je pourrais te faire concurrence )
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
Invité- Invité
Re: Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....
(...)Parmi les nouvelles d'Eudora Welty, ma préférée s'intitule "Pourquoi j'habite à la poste" C'est une satyre absolument hilarante d'un certain style de vie familiale qui nourrit mon propre désir fantomatique d'emménager moi aussi un jour à la poste.(...)
Et le pire, c'est que je vais rester bète parce que cette nouvelle n'est pas dans le recueil que je lis !
Invité- Invité
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