Nicolas Bouvier
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Re: Nicolas Bouvier
Eh oui .Tristram a écrit:C'est un peu ça : la profusion de l'étouffante vie végétale, et a contrario le grand espace de la nudité minérale (ou de l'océan). En ce qui me concerne, la forêt équatoriale et le Sahara (avec quand même une préférence pour la première). Botanique et géologie...
J'ai d'ailleurs retrouvé ici les mêmes sensations que sur l'île des pins : une forêt enveloppante et rassurante pour moi ( la nuit c'encore mieux !!! ) et le monde minéral que j'associe à l'Océan (Par le pouvoir de séduction , les tentations de toujours plus dans sa découverte avec le danger qui plane à chaque instant et le soulagement de revenir après chaque sortie ) . Mes sensations en montagne sont pour ainsi dire identiques à celle que je vivais dans le Pacifique .
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Nicolas Bouvier
Sympa aussi quand les gerboises et les fennecs viennent voir ce qu'il y aurait à croûter...
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16031
Date d'inscription : 09/12/2016
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Localisation : Guyane
Re: Nicolas Bouvier
je vous accompagne dans vos pensées
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
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Localisation : En Provence
Re: Nicolas Bouvier
Routes et Déroutes
Bouvier accepte une interview de la cinéaste Irène Lichtenstein (ancienne journaliste littéraire à la radio et à la TV) pour « faire le point (alors passée la soixantaine) avec laquelle il a collaboré.
Enfance : « Ma première figure tutélaire, c’était cette bonne. » Elle vit encore et nous nous revoyons.
La famille de Bouvier faisait partie de la bourgeoisie, même si son père était salarié d’état (Bibliothécaire) ; son éducation était donc stricte, l’habillement devait être convenable, le langage….
« Ma mère (très croyante) avait un caractère que je n’ai jamais réussi à comprendre de même qu’elle ne comprenait pas très bien ma nature.
« J’ai donc un peu souffert du côté rétro de mon éducation et d’un autre côté aussi, très négatif : la pruderie qui régnait dans ma famille maternelle. On nous enseignait une méfiance du corps tout à fait judéo-chrétienne. Cette pruderie m’a un peu saboté mon adolescence. »
« Cette éducation si rigoureuse a fait de moi ; à l’époque, un menteur accompli. »
« moi je voulais la liberté d’aller et venir » « la radio était considérée comme gauchiste, subvertive
Evoque la mort de sa mère et leur réconciliation, mais plutôt qu’un contentieux il s’agissait simplement des esprits pas faits pour s’entendre.
A propos de son père :
« C’est un homme dont je n’ai vraiment fait la connaissance que lorsque j’ai moi-même été un adulte et nous nous sommes extrêmement bien entendu. »
Celui-ci l’a soutenu dans son premier voyage. Ensuite quand ses parents lui ont offert la Fiat Topolino il est parti avec Thierry Vernet, son ami, pour ce long voyage décrit dans « l’Usage du monde ».
Ont suivi tant de voyages, leur récit qui lui a demandé beaucoup de travail, de mémoire ; il parle de son amour pour le Japon, pays qu’il a visité à plusieurs reprises( qu’il a vu évoluer, dont il connait assez bien les moeurs et us) et où il a séjourné avec sa femme et ses enfants.
Tout son ressenti sur les pays visités dont il a su saisir l’âme est des plus intéressant. Il n’a jamais heurté les habitants, il les a approchés avec respect et honnêteté car le contact humain était primordial pour lui dans les voyages. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a préféré faire des portraits dans la photographie.
La photographie qui lui a permis à une époque de survivre (notamment au Japon) de ses iconographies pour des revues commandées.
« Le Japon a été une partie déterminante de mon existence. »
Ses parents étant très instruits, Nicolas a souvent rencontré dans leur foyer des intellectuels : écrivains (Thomas Mann, Yourcenar…) des peintres, des musiciens.
Répondant très franchement aux questions de la journaliste Nicolas Bouvier évoque donc la spiritualité, l’identité personnelle, ses maladies (ce qu’il raconte ramène le lecteur à ses voyages à Ceylan, l’île d’Aran ou la Corée, lieux où son séjour a été impacté par sa mauvaise santé).
N. Bouvier parle de sa poésie et des poètes : Michaux (qui buvait de l’éther), Holan.. La ou plutôt les musiques sont souvent le miel de ses voyages.
La journaliste le questionne sur la mort qu’il évoque souvent, il est bien conscient de sa faiblesse physique (plusieurs opérations et états de santé délicats) et de sa vieillesse.
Spiritualité : « Mais je n’ai pas le sentiment que nous ayons été mis sur cette terre uniquement pour avoir un corps qui se dégrade pendant soixante-dix ans, et ensuite dire adieu. »
Pour ma mère, l’au-delà ne faisait pas de doute. Je ne partage pas cette conviction. Mais je crois que si la dimension spirituelle disparaissait, le monde disparaîtrait aussi. Il ne tient pas debout uniquement par les lois de Newton, qui d’ailleurs sont assez dures : cette pesanteur… »
Religions : se sent plus proche d’un certain booddhisme mais évoque les autres religions et l’outre-monde (rappel de sa rencontre à Ceylan avec un ecclésiastique mort depuis 6 ans)
En fait il répond à toutes les questions, sur sa famille, sa maison, sur l’écriture, son activité physique (la marche par exemple qui lui est difficile à cette époque), sur ses livres…………
Les raisons et déraisons de ses voyages qui comme il le précise ne sont pas innocents ; il y a laissé sa santé, ses dents, ses jambes.
« Voyager comme je l’ai fait n’est pas une activité innocente. Vous êtes obligé de sortir vos atouts, s’il vous en reste encore. Si vous n’en avez plus vous mourrez."
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Ce que je retiens de toutes ses réponses, ses anecdotes qui argumentent ses propos, ses ressentis c’est que s’il n’avait pas pu voyager il n’aurait pas pu vivre. On voit fortement le poids de sa santé de sa vieillesse dans cette interview.
Bien que ce soit des propos à bâton rompu, sans aucune prétention à "faire du texte" comme il le souligne dans sa préface j'ai retrouvé l'écrivain de mes lectures.
Extraits
« Donc, le voyageur a lui aussi une fonction nourricière. Nous on nous tuait de questions et moi aussi, quand j’ai voyagé seul. On n’arrive pas les mains vides, on apporte son écot. »
« J’aime beaucoup les Japonaises et j’en aurais volontiers épousé une si l’une d’entre elles avait bien voulu de moi. Comme je l’ai dit, ça a fait de la place à d’autres et ça m’a valu de fréquenter les prostituées et d’avoir beaucoup de respect et d’amitié pour cette catégorie de personnes. »
A propos de la peur : « Il ne faut pas du tout ignorer les messages de l’instinct. Je suis convaincu que nous n’utilisons qu’un dixième des facultés de notre cerveau et ce qu’il y a de bien en voyage, c’est qu’il vous oblige à jouer tous vos atouts et à les jouer bien. »
« L’émoi érotique est un moyen de connaissance spirituelle. 9a peut aussi être l’alcool, l’éther, le sentiment mystique, des états de fatigue extrême. Je fais une grande confiance à la fatigue, et ce que je reproche aujourd’hui à mon corps, c’est de ne plus être capable de me fatiguer jusqu’au bout, jusqu’aux moments d’épuisement total qui peuvent se produire après une très longue marche. Maintenant je vais à petits pas parce que mes limites physiques se sont rétrécies. »
Ecriture : « On ne peut payer un texte juste qu’avec du sang et on n’en a que quatre litres et demi. C’est pourquoi, lorsque j’en ai terminé un, grand ou petit, je ne peux jamais savoir si ce ne sera pas le dernier. Ca me paraît inconcevable de me remettre de suite à cette varappe désespérante, où finalement mes seules armes sont mes insuffisances. »
« L’écriture est pour moi un exercice extrêmement ascétique, même si je me soutiens parfois avec des dopants comme l’alcool ou des comprimés qui désinhibent. »
« Le monde est constamment polyphonique alors que nous ‘en avons, par carence ou par paresse, qu’une lecture monodique.Et il y a des moments, soit par fatigue, soit par sentiment amoureux, soit parce que – je n’en suis pas certain mais je l’espère vivement – la mort est imminente ou parce qu’on a pris du peyotl ou de la mescaline, où tout d’un coup o perçoit toutes ces harmoniques. »
Dernière édition par Bédoulène le Mar 6 Mar - 17:46, édité 1 fois
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Nicolas Bouvier
Belle lecture, Bédou !
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Nicolas Bouvier
Merci Bédoulène. J'avais noté aussi :
Le second extrait paraît paradoxal, et pourtant il fait parfaitement sens pour moi.
« …] le but ultime est d’arriver à la mort dans un certain état d’esprit. Je ne vois pas d’autre projet. Construire des empires, c’est très bien, inventer des machines, fabriquer des violons, c’est très bien, mais le but de l’exercice est quand même d’apprendre quelque chose entre le ventre de sa mère et la tombe, de façon à ne pas y arriver complètement démuni. Alors je pense que si on prend son élan pour sauter, on atterrit quelque part. […]
Et du fait que l’existence entière est un exercice de disparition, je trouve que tant le voyage que l’écriture sont de très bonnes écoles. »
Nicolas Bouvier, « Routes et déroutes », entretiens avec Irène Lichtenstein-Fall, 4
« Les deux types de nature qui me conviennent à merveille sont le désert et la forêt. Je pourrais traverser des forêts jour et nuit, tellement j’aime ça. Et le désert j’aime parce que c’est l’opposé. »
Nicolas Bouvier, « Routes et déroutes », entretiens avec Irène Lichtenstein-Fall, 5
Le second extrait paraît paradoxal, et pourtant il fait parfaitement sens pour moi.
Dernière édition par Tristram le Mar 28 Juil - 1:03, édité 1 fois (Raison : correction d'une erreur de copie...)
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Tristram- Messages : 16031
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Nicolas Bouvier
merci Bix !
merci Tristram, j'avais noté aussi le 2ème extrait, mais il y aurait tant à citer dans les propos de Bouvier !
merci Tristram, j'avais noté aussi le 2ème extrait, mais il y aurait tant à citer dans les propos de Bouvier !
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Nicolas Bouvier
Une petite mise en bouche à propos de Charles-Albert Cingria en roue libre, des
textes inachevé de Bouvier sur Charles-Albert, son compatriote déjanté mais
follement original.
"Lire Cingria sur une table couverte d'une nappe de fine laine à motifs cachemire en regardant par la fenetre le jour tomber sur la neige et les sapins d'un alpage jurassien que le brouillard avale, c' est bien. Avec près du coude gauche un minuscule bol de grès rempli d'alcool de gentiane c'est mieux.
Entendre de surcroit, venus du fond de cette ferme réaménagée, quelques morceaux de vielle pathético-post-romantique, alors c'est quasiment la perfection."
Bouvier
"Je payai assez cher ma dépense à l'auberge et rentrai chez moi pour coller tut de suite ce bout de page à sa place. En réalité je ne fus à Denfert-Rochereau qu' après minuit. Je m'étais intéressé à des chevaux de bois entre des tilleuls odorants et avais dû prendre le train, laissant ma bicyclette en consigne.
Le lendemain je ne fis qu'écrire.
Le surlendemain je ne fis qu'écrire.
Dix jours de suite je ne fis encore que cela.
Finalement ma bibliothèque entière me tomba sur la tête et je mourus.
Cingria
textes inachevé de Bouvier sur Charles-Albert, son compatriote déjanté mais
follement original.
"Lire Cingria sur une table couverte d'une nappe de fine laine à motifs cachemire en regardant par la fenetre le jour tomber sur la neige et les sapins d'un alpage jurassien que le brouillard avale, c' est bien. Avec près du coude gauche un minuscule bol de grès rempli d'alcool de gentiane c'est mieux.
Entendre de surcroit, venus du fond de cette ferme réaménagée, quelques morceaux de vielle pathético-post-romantique, alors c'est quasiment la perfection."
Bouvier
"Je payai assez cher ma dépense à l'auberge et rentrai chez moi pour coller tut de suite ce bout de page à sa place. En réalité je ne fus à Denfert-Rochereau qu' après minuit. Je m'étais intéressé à des chevaux de bois entre des tilleuls odorants et avais dû prendre le train, laissant ma bicyclette en consigne.
Le lendemain je ne fis qu'écrire.
Le surlendemain je ne fis qu'écrire.
Dix jours de suite je ne fis encore que cela.
Finalement ma bibliothèque entière me tomba sur la tête et je mourus.
Cingria
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Nicolas Bouvier
merci Bix !
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Nicolas Bouvier
Journal d'Aran et Autres lieux ; je devais l'amener avec moi à La Havane mais j'ai été trop gourmand, je l'ai presque fini me reste l'épisode Xian,j'ai dévoré (d'où mon image récurrente du lion), j'ai retrouvé le Bouvier de "Poisson Scorpion", sa plume remplie de plénitude, ses paysages divers où nous plongeons sans retenue, quelle belle plume, quel rythme et souvent au détour d'une phrase la quietude Zen ou Boudhiste, décidément j'adore et j'en lirai d'autres, ceux que vous citez sur le Japon surement, celui avec son ami Vernet, mais ce Vernet n'était ce pas le sculpteur..?
Chamaco- Messages : 4562
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Nicolas Bouvier
je ne doutais pas Chamaco ! bon voyage !
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Nicolas Bouvier
Confusion avec Bernar Venet, sculpteur dont certaines oeuvres sont à Nice, mea culpa, mea maxima culpa...Chamaco a écrit:, mais ce Vernet n'était ce pas le sculpteur..?
Chamaco- Messages : 4562
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Nicolas Bouvier
Chronique japonaise
Une très belle lecture, Nicolas Bouvier partageant dans cet ouvrage ses souvenirs de plusieurs voyages au Japon au cours des années 1950/1960, avec un regard plein d'humilité, de curiosité et de fascination. Ces périples le conduisent à explorer la diversité de l'archipel japonais, de la densité culturelle de Kyoto aux vastes espaces de l'île d'Hokkaido.
L'écrivain voyageur choisit de consacrer plusieurs chapitres de Chronique japonaise à l'histoire, ce qui lui permet de souligner combien le passé et le présent semblent ici coexister. La complexité des relations entre le Japon et le monde extérieur est évoquée avec beaucoup de justesse, et Nicolas Bouvier observe des traditions, des héritages en laissant une part de mystère, par la reconnaissance d'une altérité. Un texte où chaque anecdote peut révéler un instant de poésie.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Nicolas Bouvier
voir remonter le fil de Bouvier c'est toujours un plaisir pour moi, merci Avadoro.
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Nicolas Bouvier
Tu as été au Japon, Avadoro?
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Re: Nicolas Bouvier
topocl a écrit:Tu as été au Japon, Avadoro?
Non, cela fait partie de mes projets depuis quelques temps mais c'est un pays qui me fascine et m'intimide à la fois.
En tout cas, la lecture de Nicolas Bouvier est toujours un enrichissement. J'enchaîne avec des passages de Routes et déroutes et ces entretiens apportent une très belle ouverture sur sa vie et l'ensemble de son oeuvre.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Nicolas Bouvier
tu vas aimé Avadoro !
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Nicolas Bouvier
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/la-nuit-revee-de-bernard-chambaz-811-nicolas-bouvier-a-huit-ou-neuf-ans-je-lisais-des-atlas-comme
Un entretien qui n'est évidemment pas récent, mais demeure passionnant : fort cultivé, voire surprenant concernant la Suisse. 3/4 d'heure.
Un entretien qui n'est évidemment pas récent, mais demeure passionnant : fort cultivé, voire surprenant concernant la Suisse. 3/4 d'heure.
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Tristram- Messages : 16031
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Nicolas Bouvier
merci Tristram ! lis Routes et déroutes !
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Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Nicolas Bouvier
Un entretien de Nicolas Bouvier à propos des asiatiques et de la mort. 1984
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
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