Daniel Lang
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Daniel Lang
Journaliste et auteur de plusieurs ouvrages – Early Tales of the Atomic Age, The Man in the Thick Lead Suit, From Hiroshima to the Moon, A Summer’s Duckling, An Inquiry Into Enoughness ou encore Patriotism without Flags –, Daniel Lang (1913-1981) a collaboré durant quarante années au New Yorker, pour lequel il a notamment été correspondant de guerre.
Bibliographie française
Incident sur la colline 192 (Allia, 2018)
Stockholm 73 (Allia, 2019)
Source éditions Allia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8560
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Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Daniel Lang
Incident sur la colline 192
Le traumatisme que Eriksson a rapporté de la guerre du Viet-Nam, c’est d’avoir participé à une mission d’observation avec quatre autres soldats, dont le chef a sciemment décidé d’enlever une jeune vietnamienne, de se donner du bon temps avec ses copains et de la tuer. Eriksson a refusé de participer à cette folie prédatrice, pris le risque de dénoncer les faits à sa hiérarchie, de s’obstiner malgré les réticences, et des sanctions ont, à force de persévérance, été prises - puis trop prévisiblement aménagées.
Eriksson un taiseux du Minnesota, raconte ça à l’auteur, entre de grands plages de silence, réfléchissant à ce que la guerre fait des hommes, mais pas tous.
C’est d’une grande pudeur dans un récit auquel la précision très clinique donne une grande intensité. Daniel Lang expose des faits qui impliquent ce que sont les hommes au sens de masculin et ce que la guerre biaise (ou révèle?) en eux. C’est un intéressant retour, digne et retenu, quoique impitoyable, sur notre condition d’humains.
Mots-clés : #conditionfeminine #guerre #guerreduvietnam #justice #temoignage
Le traumatisme que Eriksson a rapporté de la guerre du Viet-Nam, c’est d’avoir participé à une mission d’observation avec quatre autres soldats, dont le chef a sciemment décidé d’enlever une jeune vietnamienne, de se donner du bon temps avec ses copains et de la tuer. Eriksson a refusé de participer à cette folie prédatrice, pris le risque de dénoncer les faits à sa hiérarchie, de s’obstiner malgré les réticences, et des sanctions ont, à force de persévérance, été prises - puis trop prévisiblement aménagées.
Eriksson un taiseux du Minnesota, raconte ça à l’auteur, entre de grands plages de silence, réfléchissant à ce que la guerre fait des hommes, mais pas tous.
C’est d’une grande pudeur dans un récit auquel la précision très clinique donne une grande intensité. Daniel Lang expose des faits qui impliquent ce que sont les hommes au sens de masculin et ce que la guerre biaise (ou révèle?) en eux. C’est un intéressant retour, digne et retenu, quoique impitoyable, sur notre condition d’humains.
Mots-clés : #conditionfeminine #guerre #guerreduvietnam #justice #temoignage
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Flore Vasseur
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Re: Daniel Lang
merci topocl, un sujet intéressant et pas souvent dénoncé
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21745
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