Richard Wagamese
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Re: Richard Wagamese
Moi aussi, Avadoro ! J'ai beaucoup lu sur la question et je peux -éventuellement- te fournir des éléments bibliographiques.Avadoro a écrit:L'oeuvre de Richard Wagamese m'intéresse beaucoup, et le vécu des Améridiens est un sujet qui me touche particulièrement (à l'image du roman de Tommy Orange sorti récemment). Merci beaucoup pour ces avis !
Il y avait aussi une rubrique j'avais ouverte sur Parfum de livres sur le sujet.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Richard Wagamese
Indian horse a été traduit en français... sous le titre de Cheval indien au Canada (et jusque là tout va bien), mais aussi Jeu blanc en Suisse... Des avis sur la version recommandable ?
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15926
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Re: Richard Wagamese
Une passion peut-elle sauver un homme ? pour Saul « Cheval indien » du clan des Ojibwé ce sera le hockey. Le hockey sera aussi le moyen de cacher, d’enfouir le drame vécu enfant dans le pensionnat où les « blancs », l’autorité, l’avait contraint après l’avoir enlevé, comme tant d’autres enfants indiens, à sa famille. Pour être éduqué et recevoir un enseignement religieux, c’est-à-dire être converti à la religion catholique ; pour enlever en lui toute "indianité".
Après avoir été l’un des meilleurs joueurs de hockey, humilié, haï par les « blancs » hockyeurs, Saul abandonne ce sport et pendant des années, survivra par des boulots divers au gré de son itinérance, seul, jusqu’à ce qu’à la suite d’un malaise, l’ivrogne qu’il est devenu se retrouvera à l’hôpital puis en centre anti-alcoolique. Là en décrivant son enfance, son adolescence, il prendra conscience que le mal-être qu’il a toujours ressenti, qui l’a isolé, a pris naissance au pensionnat. Il y retourne et là-bas, devant son premier terrain de hockey les souvenirs enfouis, rejetés car douloureux ressurgissent.
Saul retournera aussi se ressourcer sur les lieux où son arrière grand-père avait « vu » le destin de la famille et l’avait installée (ce don de vision Saul en a hérité et cela l'a servi dans le jeu de hockey)
C’est dans la famille indienne des Kelly qui l’avait accueilli à son adolescence pour vivre son hockey que Saul retrouvera la force de continuer à vivre, après s’être confié à eux, enfants issus du pensionnat également et qui portent le même douloureux passé.
C’est donc l’histoire d’une passion, celle de Saul pour le hockey, l’histoire du destin des indiens décidé par les « blancs », du racisme dont ces derniers faisaient preuve à cette époque.
Mais des évènements assez proches prouvent que ce racisme est encore bien présent.
C’était une lecture intéressante et utile, une écriture dont les mots m’ont touchée.
LC : https://deschosesalire.forumactif.com/t2627-lc-wagamese
Mots-clés : #identite #racisme #spiritualité #violence
Dernière édition par Bédoulène le Ven 3 Avr - 11:47, édité 1 fois
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21639
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Re: Richard Wagamese
des extraits :
" Nous marchions les mains en coupe sur notre nez pour respirer à fond l’odeur de ces poissons, étendre leur mucus sur notre visage. Nous n’avions pas de couteau pour les vider ni pour les écorcher. Nous n’avions pas de feux où les faire fumer. Nous n’avions ni endroit où les mettre ni moyen de les conserver. En les voyant haleter dans l’herbe, nous nous sommes vus nous-mêmes, cherchant désespérément à respirer. Nous étions des enfants indiens et tout ce que nous avions, c’était l’odeur des poissons sur nos doigts. Cette nuit-là, nous nous sommes endormis les mains sur le nez. Et, pendant que l’odeur de ces petits poissons s’estompait, nous avons tous pleuré la perte de notre vie d’avant. En nous voyant verser des larmes dans la chapelle, tous les douze, les religieuses ont souri, convaincues que nous avions été touchés par la grâce de leur dieu. Mais nous en sommes sortis les mains sur le nez. Respirant. Respirant.
"
""Nous avons des rites et des cérémonies qui ont pour but de nous donner des visions. Je n’y ai jamais participé, mais j’ai vu des choses. J’ai été soulevé, sorti du monde matériel et emmené dans un espace-temps au rythme différent. Sans sortir des limites de notre bas monde, j’avais les yeux d’un homme né dans une autre dimension. Nos sorciers diraient de moi que je suis un voyant. Mais j’étais l’esclave d’un pouvoir que je n’ai jamais compris. Mon don m’a abandonné il y a des années, et sa perte a été mon plus grand chagrin. J’ai parfois l’impression que, depuis, je m’emploie à le récupérer"
" Nous marchions les mains en coupe sur notre nez pour respirer à fond l’odeur de ces poissons, étendre leur mucus sur notre visage. Nous n’avions pas de couteau pour les vider ni pour les écorcher. Nous n’avions pas de feux où les faire fumer. Nous n’avions ni endroit où les mettre ni moyen de les conserver. En les voyant haleter dans l’herbe, nous nous sommes vus nous-mêmes, cherchant désespérément à respirer. Nous étions des enfants indiens et tout ce que nous avions, c’était l’odeur des poissons sur nos doigts. Cette nuit-là, nous nous sommes endormis les mains sur le nez. Et, pendant que l’odeur de ces petits poissons s’estompait, nous avons tous pleuré la perte de notre vie d’avant. En nous voyant verser des larmes dans la chapelle, tous les douze, les religieuses ont souri, convaincues que nous avions été touchés par la grâce de leur dieu. Mais nous en sommes sortis les mains sur le nez. Respirant. Respirant.
"
""Nous avons des rites et des cérémonies qui ont pour but de nous donner des visions. Je n’y ai jamais participé, mais j’ai vu des choses. J’ai été soulevé, sorti du monde matériel et emmené dans un espace-temps au rythme différent. Sans sortir des limites de notre bas monde, j’avais les yeux d’un homme né dans une autre dimension. Nos sorciers diraient de moi que je suis un voyant. Mais j’étais l’esclave d’un pouvoir que je n’ai jamais compris. Mon don m’a abandonné il y a des années, et sa perte a été mon plus grand chagrin. J’ai parfois l’impression que, depuis, je m’emploie à le récupérer"
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Bédoulène- Messages : 21639
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Localisation : En Provence
Re: Richard Wagamese
Cheval indien/Jeu blanc
Une découverte qui marque par sa richesse et sa sensibilité, suivant les pas de Saul Indian Horse, Amérindien Ojibwé du Canada...de l'exploration poétique de la nature à la perception d'un héritage familial complexe et en apparence enseveli par l'expérience du pensionnat, jusqu'à l'expérience d'une libération, d'un épanouissement par le hockey sur glace. Mais tout semble ensuite s'effondrer avec l'apparition d'une souffrance enfouie, bouleversante qui ne peut s'apprivoiser que sous la forme d'un retour à soi-même, au passé, par un cheminement patient et magnifique d'abnégation.
Il y a énormément à retirer de ce texte, et le partage de la lecture commune a permis de très beaux moments d'échange. Et je veux retenir une dimension d'espoir qui irrigue l'écriture de Richard Wagamese, la possibilité de perspectives au-delà des traces laissées par la violence et une négation de l'individu.
Avadoro- Messages : 1405
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Re: Richard Wagamese
Les étoiles s'éteignent à l'aube
Frank Starlight, un jeune métis Indien de seize ans, élevé dans une petite ferme écartée par un vieil homme qui lui appris à vivre dans la nature et notamment à chasser, est réclamé par son père. Ce dernier, Eldon « Twinkles », issu de « sang-mêlé. Des Ojibwés. Mélangés à des Écossais. » misérables et déculturés, alcoolique ne s’étant guère occupé de son fils, lui demande de l’emmener mourir dans la montagne pour « être enterré comme un guerrier ». C’est donc cet ultime voyage du père, qui confie enfin à son fils son histoire. Et Frank se révèle dur, mais aussi empreint d'une certaine philosophie, ou art de vivre.
Frank Starlight, un jeune métis Indien de seize ans, élevé dans une petite ferme écartée par un vieil homme qui lui appris à vivre dans la nature et notamment à chasser, est réclamé par son père. Ce dernier, Eldon « Twinkles », issu de « sang-mêlé. Des Ojibwés. Mélangés à des Écossais. » misérables et déculturés, alcoolique ne s’étant guère occupé de son fils, lui demande de l’emmener mourir dans la montagne pour « être enterré comme un guerrier ». C’est donc cet ultime voyage du père, qui confie enfin à son fils son histoire. Et Frank se révèle dur, mais aussi empreint d'une certaine philosophie, ou art de vivre.
Le style/ traduction accroche un peu. Ce roman ne m'est pas paru aussi abouti et prenant qu'Indian Horse.« Le garçon rejoignit la nature. C’était tout ce qu’il lui fallait. Le fusil le retenait là. C’est ainsi qu’il en vint à comprendre la valeur des êtres vivants, par sa faculté à les faire disparaître. Prendre la vie était une chose solennelle. La vie était le cœur du mystère. Le fusil son moyen de l’évaluer. Sa main sur le flanc velouteux du chevreuil. Une lamentation née d’une perte qui, avait-il fini par lentement comprendre, faisait partie de lui-même à jamais. »
« ‒ Je pense que bien des fois, tu sais jamais ce dont tu vas avoir besoin avant d’avoir posé les yeux dessus. »
« ‒ Je pense un peu qu’un mystère doit rester un mystère si tu veux qu’il t’apporte quelque chose. T’as jamais appris des affaires d’Indien ? »
« ‒ Ici, tu fais ce qu’il faut faire quand il faut le faire, c’est tout. »
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Tristram- Messages : 15926
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Re: Richard Wagamese
je réfléchirais donc avant d'engager la lecture, merci Tristram
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Bédoulène- Messages : 21639
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Richard Wagamese
Starlight
Les éditions Zoe préviennent, c’est un roman inachevé, et le lecteur s’en rend compte rapidement : il n’a pas été relu et corrigé (ou alors très mal traduit) et le dénouement n’a pas été écrit. Mais ce qui m’a surtout gêné, c’est la mièvre accumulation de bons sentiments (les bons et les méchants, la valeur de l’effort et du travail physique, la veuve et l’orpheline acculées au larcin, etc.), et le déroulement très conventionnel de l’intrigue.
Les éditions Zoe préviennent, c’est un roman inachevé, et le lecteur s’en rend compte rapidement : il n’a pas été relu et corrigé (ou alors très mal traduit) et le dénouement n’a pas été écrit. Mais ce qui m’a surtout gêné, c’est la mièvre accumulation de bons sentiments (les bons et les méchants, la valeur de l’effort et du travail physique, la veuve et l’orpheline acculées au larcin, etc.), et le déroulement très conventionnel de l’intrigue.
Wagamese donne un cours de perception et communion à la nature jusqu’à en faire partie (regard, respiration, marche, course, écoute), très indien sans le revendiquer ; peu convaincant, mais avec des temps fort d'approche des animaux sauvages.« ‒ “Progrès” c’est rien d’autre qu’un mot de paresseux pour “facile”. On doit ressentir le travail comme tel. C’était comme ça dans l’ancien temps. »
Bref, une lecture assez décevante.« ‒ Tu sais ce que je pense des villes.
‒ Qu’il faut les arracher comme les tiques, sinon elles te vident de ton sang. »
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Tristram- Messages : 15926
Date d'inscription : 09/12/2016
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Re: Richard Wagamese
oups, apparemment Tom Léo avait apprécié lui, Tristram si je t'ai compris les lectures, pour toi, ont été moins intéressantes sur les 2 derniers livres
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Bédoulène- Messages : 21639
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Richard Wagamese
Il y a évidemment l'effet "premier jet" pas retouché (le fait que la fin soit manquante n'est pas très gênant). Indian Horse n'avait pas ce côté simpliste, de mémoire... Là la sauce ne prend plus... Plutôt un bouillon New Age peu consistant, petite maison dans la prairie... Dommage...
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Tristram- Messages : 15926
Date d'inscription : 09/12/2016
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Localisation : Guyane
Re: Richard Wagamese
ah! la petite maison dans la prairie j'ai regardé en son temps !
as-tu lu Sherman Alexie ?
as-tu lu Sherman Alexie ?
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Bédoulène- Messages : 21639
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Richard Wagamese
Non ! Je viens de trouver le fil que tu as créé ICI, et je vais peut-être bien tenter (si c'est pas trop petite maison dans la prairie) ?!
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Tristram- Messages : 15926
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
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Re: Richard Wagamese
j'ai lu également "Dix petits indiens" des nouvelles j'avais aussi apprécié
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Bédoulène- Messages : 21639
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Richard Wagamese
Mortelle randonnée
Seul. Il n'avait jamais su ce qu'était la solitude. Même s'il y réfléchissait bien, il n'arrivait pas à donner une définition du mot. Il était en lui, indéfini et inutile comme l'algèbre – la terre, la lune et l'eau établissaient la seule équation qui donnait de la perspective à son monde et il le traversait à cheval revigoré et rassuré de sentir ces terres autour de lui comme le refrain d'un hymne ancien.
Lorsque Frank, 16 ans et son père Eldon, iront dans la montagne, ce sera à la demande du père.
Jusque là, la vie de Frank n'a été qu'une succession de rendez-vous ratés avec lui.Au point que Frank considère comme son père véritable, le vieil homme qui l'a élevé et a fait
de lui un adolescent robuste; en osmose profonde avec la nature et les travaux de la ferme où ils
vivent.
Tout ce qu'il a appris, directement ou non, sur son père n'a fait que renforcer sa frustration et
son indignation contre lui. En outre il ignore qui est sa mère.
Tout ce que Frank sait de lui, c'est l'image d'un homme faible, déchu, alcolo, irréversiblement détruit et sur le point de mourir.
Alors le dernier souhait d'Eldon est que son fils l'accompagne dans la montagne, et lui donne
une sépulture de guerrier indien. (Ils sont tous les deux à moitié indiens).
Ce qu'il souhaite, c'est que lui soit donné l'occasion ultime de se raconter et d'obtenir le pardon.
De fait, les moments tragiques de sa vie furent nombreux et traumatisants, au point de
l'empecher de vivre normalement et de noyer sa mauvaise conscience dans l'alcool.
Mais pour le fils, il est tard. L'accumulation de déceptions et de malentendus ne pourra
vaincre une méfiance tenace.
Pourtant, la confession du père l'a touché visiblement. Il est très jeune et le temps de l'oubli
viendra.
Tel est ce récit pudique et sensible et le voyage dans l'arrière pays de la Colombie britannique
inspire visiblement l'auteur. Un paysage magnifique et sauvage que le fils connait par coeur.
Il y a des livres qu'on aime et qu'on aime aimer. Celui-là en est un.
bix_229- Messages : 15439
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