Citation du jour

Diogène a écrit:« Il comprends qu’il vient de franchir une frontière invisible vers l’âge adulte. Il s’en était rendu compte quand il avait constaté que la mort ne l’intéressait plus autant et ne lui faisait plus peur non plus. Puisqu’elle était à la portée de tout le monde. » C.E Morgan in « Le sport des rois »

"« Bukowski, à supposer que tu animes un atelier d’écriture, que donnerais-tu à faire à tes élèves ? » Je lui ai répondu : « Je les enverrais tous dans un hippodrome et je les obligerais à se mouiller de 5 dollars sur l’issue de chacune des courses. » Le trou du cul a cru que je blaguais. Erreur ! La race humaine n’est pas manchote quand il s’agit de retourner sa veste, de tricher, de trahir. Aussi les ceusses qui ambitionnent de devenir écrivains doivent se confronter à un monde où leurs dérobades et leurs coups bas ne leur seront d’aucune aide. Un monde qui sera l’envers de ces soirées mondaines où se massent des individus révélant leur abjection au fur et à mesure que refont surface leur jalousie, leur médiocrité, leur fourberie. Si vous voulez savoir qui sont vos vrais amis, organisez une fête ou allez en prison. Vous découvrirez alors que vous n’avez aucun ami.
Si vous pensez que je déraisonne, vous vous foutez le doigt dans l’œil, ou dans le cul, et vous en faites de même avec votre voisin. Une chose en entraîne une autre dans de tels endroits."
(un carnet taché de vin...C.Bukowski)

« …] je parle de cette inquiétude constante nous poussant à rechercher la nouveauté ou à croire qu’elle puisse exister ou bien encore à trouver cette nouveauté qui a toujours été là. »
Enrique Vila-Matas, « Impressions de Kassel », 36

« Savait-elle que, pour moi, on ne peut être dans le temps que ce qu’on est, alors que, dans l’espace, on peut être une autre personne ? »
Enrique Vila-Matas, « Impressions de Kassel », 61

Spoiler:

[...] je remercie la femme. Pour tout ce qu'elle a été et a apporté, dans mes livres et dans ma vie. Je la considère comme le symbole de tout dans le monde. Bien sûr, il y a la femme, les femmes, en général. Et la femme, les femmes, celles que les hommes voient. Elles sont ce qu'il y a de plus difficile à comprendre pour l'homme. C'est la même chose que pour les fleurs, pour les feuilles : pourquoi celle-ci, pourquoi celle-là et pourquoi celle-ci ou celle-là attire plus qu'une autre ?

Diogène a écrit:« Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule. » Alphonse de Lamartine