Antoine Compagnon
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Antoine Compagnon
(Wikipédia)Antoine Compagnon, né le 20 juillet 1950 à Bruxelles, est un écrivain et critique littéraire français.
Spécialiste notamment de Marcel Proust, il mène plusieurs carrières dont celle d'enseignant, de romancier et de critique littéraire. Il est depuis 2006 professeur au Collège de France.
Il passe son enfance en Tunisie, à Londres, puis à Washington, au gré des affectations de son père, général. Après la mort précoce de sa mère, il achève ses études secondaires au Prytanée national militaire de La Flèche, puis entre à l'École polytechnique (promotion 1970) et devient ingénieur des ponts et chaussées.
À 25 ans, s'étant rendu compte que « construire des ponts n'[était] pas sa passion », il bifurque vers les lettres. Docteur en littérature française en 1977 (sous la direction de Julia Kristeva), il devient docteur d'État ès lettres en 1985 (sous la direction de Jean-Claude Chevalier). Il se définit comme « un quasi autodidacte en littérature ».
S'étant « converti à la littérature » par le biais de Roland Barthes (avec qui il dîne une fois par semaine, et qui l'évoque par ses initiales dans ses Fragments d'un discours amoureux), il fait ses débuts comme pensionnaire de la Fondation Thiers et attaché de recherche au CNRS en linguistique et littérature françaises (1975-1978).
Après sa première thèse, il enseigne à l’École polytechnique dans le département « Humanités et sciences sociales » (1978-1985), à l'Institut français du Royaume-Uni à Londres (1980-1981), et devient maître de conférences à l'université de Rouen en 1981. En 1985, après sa thèse d'État, il part comme professeur à l'université Columbia à New York, où il sera nommé Blanche W. Knopf Professor of French and Comparative Literature en 1991. En France, il est professeur à l'université du Maine (1989-1990), puis à l'université Paris IV-Sorbonne (1994-2006).
En 2005, il publie son « ouvrage phare », Les Antimodernes. Depuis 2006, il occupe au Collège de France la chaire de « Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie ».
Pendant l'été 2012, il propose une chronique quotidienne sur France Inter sous le titre Un été avec Montaigne accompagnée des lectures du comédien Daniel Mesguich. Cette chronique donnera lieu à la publication d'un ouvrage qui constituera un grand succès de librairie de l'été suivant. Il revient sur cette station dans le cadre de la grille d'été 2014 afin d'assurer une chronique intitulée Un été avec Baudelaire.
Œuvres
Récits
• Le Deuil antérieur, roman, Seuil, 1979.
• Ferragosto, récit, Flammarion, 1985
• La Classe de rhéto, Gallimard, 2012
• L’Âge des lettres, Gallimard, 2015.
Essais
• La Seconde Main ou le travail de la citation, Seuil, 1979.
• Nous, Michel de Montaigne, Seuil, 1980.
• La Troisième République des Lettres, Seuil, 1983.
• Proust entre deux siècles, Seuil, 1989
• Les Cinq Paradoxes de la modernité, Seuil, 1990.
• Chat en poche : Montaigne et l’allégorie, Seuil, 1993.
• Connaissez-vous Brunetière ? Enquête sur un antidreyfusard et ses amis, Seuil, 1997.
• Le Démon de la théorie, Seuil, 1998.
• Baudelaire devant l’innombrable, PUPS, 2003.
• Les Antimodernes, de Joseph de Maistre à Roland Barthes, Gallimard, 2005, prix de la critique de l'Académie française.
• La Littérature, pour quoi faire ? Collège de France / Fayard, 2007.
• Le Cas Bernard Faÿ. Du Collège de France à l'indignité nationale, Gallimard, 2009.
• Un été avec Montaigne, France Inter / Éditions des Équateurs, 2013
• Une question de discipline, entretiens avec Jean-Baptiste Amadieu, Flammarion, 2013.
• Baudelaire l'irréductible, Flammarion, 2014.
• Un été avec Baudelaire, France Inter / Éditions des Équateurs, 2015.
• Le Collège de France. Cinq siècles de libre recherche, avec Pierre Corvol et John Scheid, Gallimard, 2015.
• Petits Spleens numériques, Éditions des Équateurs, 2015.
• Hommage à Georges Blin, Collège de France, 2015.
• Les chiffonniers de Paris, Paris (Gallimard, Bibliothèque illustrée des histoires), 2017.
Ouvrages collectifs
• De l'autorité. Colloque annuel du Collège de France, Odile Jacob, 2008.
• Proust : la mémoire et la littérature, Odile Jacob, 2009.
• Morales de Proust, en collaboration avec Mariolina Bertini, Cahiers de Littérature française, no 9-10, 2010.
• 1966, annus mirabilis. Actes du séminaire donné au Collège de France, 2013.
• Swann le centenaire, en collaboration avec Kazuyoshi Yoshikawa et Matthieu Vernet, Hermann, 2013.
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
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Re: Antoine Compagnon
Ces quarante petits extraits commentés me semblent constituer une excellente introduction à Montaigne, auteur qui nous parle pourtant directement, sans truchement, dans notre propre langue, si proche par-delà près d’un demi-millénaire. Cependant, il faut admettre que son langage s'éloigne, que parcourir son œuvre exige davantage d’effort aux lecteurs contemporains : les actualisations d’Antoine Compagnon l’éclairent à propos.
A parcourir ce recueil, manifestement pas composé d’une seule venue, des contradictions apparaissent, discordances qui ne sont d’ailleurs pas absentes des Essais ; c’est toute la difficulté de l’exercice, où l’on risque de dire tout et son contraire. Mais Montaigne se révèle en personnalité bien définie : son honnêteté lui a fait traverser intact les siècles, et les errements de ses réflexions en sont partie intégrante.
La devise de Montaigne est « Que-sais-je ? », illustrée d’une balance dont les plateaux sont en équilibre. La règle de ce grand sceptique, c'est le doute, la réflexion. Sa position favorite, c’est à cheval, entre un lieu et un autre, au cours d’un voyage incessant, toujours libre de ses mouvements. Sinon, c’est dans sa « librairie », à musarder, feuilleter, dicter ses « songes ». Beaucoup aussi à méditer dans ces livres considérés comme lieux de rencontre de soi à travers l’autre.
Je me sens fort prochain de cet homme, de ses humeurs, de ses tours de pensée et de sa façon de lire, de citer, d’écrire ; son expression plurielle, animée, désordonnée, digressive et bonhomme, m’enchante.« Si Montaigne se regarde dans les livres, s’il les commente, ce n’est pas pour se faire valoir, mais parce qu’il se reconnaît en eux. Il observe dans le chapitre "De l’institution des enfants" : "Je ne dis les autres, sinon pour d’autant plus me dire" (I, 25, 227).
Montaigne rappelle par là que les autres lui procurent un détour vers soi. S’il les lit et les cite, c’est qu’ils lui permettent de mieux se connaître. Mais le retour sur soi est aussi un détour vers l’autre, la connaissance de soi prélude à un retour à l’autre. Ayant appris grâce aux autres à se connaître, constate-t-il, il connaît mieux les autres ; il les comprend mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes : "Cette longue attention que j’emploie à me considérer, me dresse à juger aussi passablement des autres : Et est peu de choses, de quoi je parle plus heureusement et excusablement. Il m’advient souvent, de voir et distinguer plus exactement les conditions de mes amis qu’ils ne font eux-mêmes" (III, 13, 1675).
La fréquentation de l’autre permet d’aller à la rencontre de soi, et la connaissance de soi permet de revenir à l’autre. »
« Les livres seraient de meilleurs amis ou amours que les êtres réels. Avant de l’affirmer, n’oublions pas que Montaigne ne cesse jamais de concevoir la vie comme une dialectique entre moi et autrui. Si la rareté de l’amitié et la fugacité de l’amour incitent à privilégier le refuge de la lecture, celle-ci ramène inévitablement aux autres. »
Quand on le compulse, il est rare de trouver des pensées qui n’aient été reprises, développées depuis lors ; de même, il est difficile de lire d’autres auteurs sans y découvrir des idées qui n’aient pas racine ou filiation chez Montaigne, qui réactualisait lui-même abondamment ses prédécesseurs.
J’aurais pu ranger l’œuvre de Montaigne dans la philosophie, dans les essais (ou dans Radio Chose !), mais son style est tel qu’elle mérite amplement de l’être dans la littérature.
Au fait, l’émission est toujours présente en podcast sur France Inter ; à bon entendeur…
mots-clés : #biographie #philosophique #renaissance
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Antoine Compagnon
Tristram a écrit:
Je me sens fort prochain de cet homme, de ses humeurs, de ses tours de pensée et de sa façon de lire, de citer, d’écrire
Ah, oui, s'il cite, c'est un type bien !
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Antoine Compagnon
Eh oui, mon maître à citer... Mais vous avez de la chance : Montaigne cite essentiellement en latin !Topocl a écrit:Ah, oui, s'il cite, c'est un type bien !
A ce propos, c'est que le latin était beaucoup plus répandu que le français, et Montaigne croyait d'ailleurs que ses écrits, destinés à ses proches, en langue vulgaire, ne seraient plus compréhensibles au bout de 50 ans !
J’écris mon livre à peu d’hommes, et à peu d’années. Si c’eût été une matière de durée, il l’eût fallu commettre à un langage plus ferme : Selon la variation continuelle, qui a suivi le nôtre jusques à cette heure, qui peut espérer que sa forme présente soit en usage, d’ici à cinquante ans ? Il écoule tous les jours de nos mains : et depuis que je vis, s’est altéré de moitié. Nous disons, qu’il est à cette heure parfait. Autant en dit du sien, chaque siècle »
(III, 9, 1532).
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Antoine Compagnon
anagramme- Messages : 1367
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Re: Antoine Compagnon
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Antoine Compagnon
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Re: Antoine Compagnon
Gallimard a écrit:Qui sont les antimodernes ? Non pas les conservateurs, les académiques, les frileux, les pompiers, les réactionnaires, mais les modernes à contre-cœur, malgré eux, à leur corps défendant, ceux qui avancent en regardant dans le rétroviseur, comme Sartre disait de Baudelaire. Ce livre poursuit le filon de la résistance à la modernité qui traverse toute la modernité et qui en quelque manière la définit, en la distinguant d'un modernisme naïf, zélateur du progrès.
Une première partie explore quelques grands thèmes caractéristiques du courant antimoderne aux XIXe et XXe siècles. Ces idées fixes sont au nombre de six : historique, la contre-révolution ; philosophique, les anti-Lumières ; morale, le pessimisme ; religieuse, le péché originel ; esthétique, le sublime ; et stylistique, la vitupération. Joseph de Maistre, Chateaubriand, Baudelaire, Flaubert d'un côté, de l'autre Proust, Caillois ou Cioran servent à dégager ces traits idéaux.
Une seconde partie examine quelques grandes figures antimodernes aux XIXe et XXe siècles ou, plutôt, quelques configurations antimodernes majeures : Lacordaire, Léon Bloy, Péguy, Albert Thibaudet et Julien Benda, Julien Gracq et, enfin, Roland Barthes, «à l'arrière-garde de l'avant-garde», comme il aimait se situer.
Entre les thèmes et les figures, des variations apparaissent, mais les antimodernes ont été le sel de la modernité, son revers ou son repli, sa réserve et sa ressource. Sans l'antimoderne, le moderne courait à sa perte, car les antimodernes ont donné la liberté aux modernes, ils ont été les modernes plus la liberté.
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Antoine Compagnon
anagramme- Messages : 1367
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Re: Antoine Compagnon
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
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Age : 79
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Re: Antoine Compagnon
J'ai lu Proust l'an dernier et je comptais le relire pour bien saisir "le tout"... mais je vais d'abord lire Compagnon.
Plume- Messages : 459
Date d'inscription : 12/12/2016
Age : 55
Re: Antoine Compagnon
Tristram a écrit:
Je me sens fort prochain de cet homme, de ses humeurs, de ses tours de pensée et de sa façon de lire, de citer, d’écrire ; son expression plurielle, animée, désordonnée, digressive et bonhomme, m’enchante.
Pareillement ... Je pense à me replonger dans les Essais.
Ce petit livre de Compagnon est une bonne introduction, avec des courts chapitres faciles à suivre.
Notre école, comme dit Montaigne, c'est celle du loisir, l'otium de l'homme libre et lettré, le chasseur de livres qui peut consacrer son temps à une occupation sans but immédiat.
Invité- Invité
Re: Antoine Compagnon
« La conscience, c’est-à-dire l’honnêteté, la moralité, est bien le but dernier de tout enseignement. C’est ce qui reste quand on a digéré, quand on a presque tout oublié. »
Antoine Compagnon, « Un été chez Montaigne »
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Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Antoine Compagnon
Invité- Invité
Re: Antoine Compagnon
On ne saurait mieux définir l'antimoderne comme moderne, pris dans le mouvement de l'histoire mais incapable de faire son deuil du passé.
La genèse de l'antimoderne se trouve à la Révolution française, et débute avec la Contre-Révolution, dont le principal penseur était Joseph de Maistre.
Bien souvent l'antimoderne se place en opposition de la démocratie, plutôt partisan de la monarchie, ou surtout d'un pouvoir aristocratique.
Chateaubriand :
Il rejoint aussi les craintes de Condorcet sur la recherche absolue de l'égalité.les Français vont instinctivement au pouvoir ; ils n'aiment point la liberté ; l'égalité seule est leur idole. Or, l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Sous ces deux rapports, Napoléon avait sa source au coeur des Français.
Baudelaire, en 1846 :
l'habit noir et la redingote ont non seulement leur beauté politique, qui est l'expression de l'égalité universelle, mais encore leur beauté poétique, qui est l'expression de l'âme publique ; — une immense défilade de croque-morts, croques-morts politiques, croque-morts amoureux, croque-morts bourgeois.
Il y a de quoi citer !
Mon seul reproche pour le moment est que le tout me paraît assez scolaire. C'est plutôt un livre de type ouvrage universitaire très cadré (nous allons voir dans un premier temps... blabla) mais ça a l'air très intéressant et complet.
Invité- Invité
Re: Antoine Compagnon
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Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Antoine Compagnon
Des relectures sous un nouvel angle de Baudelaire, Flaubert, Proust...
Claudel dans son journal :
Chaque élection ouvre une vue d'ensemble sur la bêtise et la méchanceté des Français [...]. Peut-on imaginer un système de gouvernement plus idiot que celui qui consiste à remettre tous les quatre ans le sort du pays [...], non pas au peuple, mais à la foule [...]. Tous les quatre ans la France désigne ses représentants dans un accès de catalepsie alcoolique.
Renan :
La morale, comme la politique, se résume donc en ce grand mot : élever le peuple. La morale aurait dû le prescrire, en tout temps ; la politique le prescrit plus impérieusement que jamais, depuis que le peuple a été admis à la participation aux droits politiques. Le suffrage universel ne sera légitime que quand tous auront cette part d'intelligence sans laquelle on ne mérite pas le titre d'homme, et si, avant ce temps, il doit être conservé, c'est uniquement comme pouvant servir puissamment à l'avancer. La stupidité n'a pas le droit de gouverner le monde.
Invité- Invité
Re: Antoine Compagnon
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Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
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Localisation : Guyane
Re: Antoine Compagnon
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Bédoulène- Messages : 21642
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