Baptiste Morizot
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Baptiste Morizot
Baptiste Morizot, né en 1983, est un enseignant-chercheur en philosophie français, maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille. Ses recherches portent principalement sur les relations entre l'humain et le reste du vivant.
Né en 1983 à Draguignan, il entreprend des études de philosophie en classe préparatoire littéraire, et étudie en tant qu'auditeur à l'École normale supérieure de Lyon, où il obtient l'agrégation de philosophie puis soutient en 2011 une thèse de doctorat sur le rôle du hasard dans le processus d'individuation, à la lumière de l’œuvre de Gilbert Simondon. Après un an comme ATER à l'université de Nice, il est nommé maître de conférences dans le département de philosophie de l'université d'Aix-Marseille .
Ses recherches en philosophie se tournent alors vers la place des humains dans le vivant.
Baptiste Morizot est un théoricien et praticien du pistage, art de penser conçu comme forme d'attention aux autres espèces animales, avant d'être une technique de chasse ou de prédation.
Bibliographie
Manières d'être vivant. Enquêtes sur la vie à travers nous, Arles, Actes Sud, 2020.
Pister les créatures fabuleuses, Bayard, 2019.
Esthétique de la rencontre, avec E. Zhong Mengual, Paris, Seuil, 2018.
Sur la piste animale, Arles, Actes Sud, 2018. (Prix Jacques-Lacroix de l'Académie française en 2019)
Les diplomates. Cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant, Marseille, Wildproject, 2016. (Prix du livre de la Fondation d’Écologie Politique en 2016 et Prix de la Fondation François Sommer en 2017)
Pour une théorie de la rencontre. Hasard et individuation chez Gilbert Simondon, Paris, Vrin, 2016.
Merci à wikipedia
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Baptiste Morizot
Je m’accroche et m’épuise à lire Manières d'être vivant.
Baptiste Morizot, c’est devenu un incontournable du moment, qu’on croise partout quand on lit sur l'écologie.
Il est passé à la Grande Librairie et « c'était merveilleux » me dit mon libraire. Soit, je suis allée l’écouter et c’était, je dirais plutôt, intéressant. Et il a belle gueule, en plus. Chez mon libraire, 4 piles réparties habilement dans le magasin. Chez un autre libraire, grosse pile à la caisse.
Bon, il semble falloir le lire.
Alors, oui, il y a des (quelques) pages magnifiques , et même plus que ça, sur le pistage des loups, la vie de la meute, la solitude et la grégarité. Oui, il y a un message de co-habitation inter-espèces, l'homme, ce n’est guère nouveau même si ce n'est guère appliqué, est un vivant comme les autres, et ça ne mange pas de pain de le redire encore et toujours.
Mais…
Mais JE NE COMPRENDS RIEN.
Je ne suis pas une lectrice de philo, mais je ne suis pas idiote non plus, et je ne comprends rien à la prose érudite et abstruse de cet auteur.
C'est son droit d'écrire comme ça, aucun problème.
Mais l’opération marketing qui consiste à le faire vendre comme des petits pains à tout public émoustillé par une bonne comm, et qui va se retrouver face à cet objet hautement intelligent mais totalement obscur, je ne suis pas sûre que cela rende service à la cause écologique, à la lecture, aux éditions Actes Sud et encore moins à un bon nombre de lecteurs.
On s’est foutu de moi et de mon porte-monnaie. En faisant semblant d’œuvrer pour la bonne cause, en plus. Et en voulant me faisant la leçon,à moi, vilaine humaine qui me comporte mal. Ça me débecte.
(A vrai dire j’avais eu le même problème avec Les diplomates, mais comme Morizot n’était pas encore une star médiatisée, ça ne m’avait pas gênée comme ça, juste déçue de ne pas être à la hauteur)
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topocl- Messages : 8546
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Re: Baptiste Morizot
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Re: Baptiste Morizot
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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
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Re: Baptiste Morizot
topocl a écrit: Et en voulant me faisant la leçon,à moi, vilaine humaine qui me comporte mal. Ça me débecte.
Tu peux plus expliciter ce passage ? Je ne comprends pas trop. C'est le message du livre qui est culpabilisant ? En quoi te comporterais-tu mal ?
J'ai aussi beaucoup de peine avec les ouvrages abscons qui me donnent le sentiment d'être totalement idiote.
(Et je ne serais pas contre un extrait bien obscur, pure curiosité !)
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Armor- Messages : 4589
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Re: Baptiste Morizot
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Baptiste Morizot
Ce genre d’opération est peut-être payante à court terme, mais ne peut qu’éloigner les gens du livre en général, majorer l’étiquette de truc intello rebutant etc.
C’est du mépris du lecteur, de l’auteur, et de soi-même en tant qu’éditeur. Du libraire aussi, qui sans doute ne l’a pas lu : car je le connais, il essaie vraiment de faire du bon boulot mais n’a pas le temps de tout lire évidemment et s’est fié au discours ambiant.
Et ma colère m’a emportée donc j’ai mis cette phrase sur la culpabilisation : c’est culpabilisant comme n’importe quelle lecture écologique, mais ce n’est pas un reproche au livre puisque c’est un fait notre culpabilité d’humains est bien là. Mais c’était maladroit de ma part.
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topocl- Messages : 8546
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Re: Baptiste Morizot
j'attends le commentaire de Tristram ! (le piège se resserre)
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Bédoulène- Messages : 21642
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Re: Baptiste Morizot
J'ai été maladroite parce que j'étais en colère contre le procédé commercial (et cette société de merde, et...et... j'arrête là!).
Et je redis que cela ne parle en rien de la qualité du livre.
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topocl- Messages : 8546
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Re: Baptiste Morizot
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Armor- Messages : 4589
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Re: Baptiste Morizot
Hanta- Messages : 1596
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Re: Baptiste Morizot
Cinq « novellas philosophiques » voulant renouveler notre regard sur le monde.
L’introduction annonce clairement comment ces cinq textes s’articulent ; au final, ce qui les rattache est moins évident. J’ai surtout apprécié les premier et dernier textes, parlant de l’observation des loups par pistage et caméra thermique.
Sur recommandation de l’auteur :
Il y est donc question d’éthologie, d’écologie, voire d’anthropologie, mais peut-être plus de l’ordre de la réflexion hors cadre (scientifique) d’un naturaliste (amateur ?) sur le terrain. Il s’agit en tout cas de considérations intellectuellement stimulantes, parfois un peu creuses et, m’a-t-il semblé, pas dénuées de contresens ou de biais en matière d’évolutionnisme ; ainsi de la longue explication de ce que les nez ne sont pas faits que pour porter des lunettes, m’a paru enfoncer une porte ouverte : évidemment un organe n’a pas qu’une fonction, univoque et figée pour un seul usage.
Mais c’est toujours enrichissant lorsqu’on sort de son domaine de compétence (comme quand, de manière inverse, Pascal Picq se hasarde à philosopher dans La marche), mais rapidement se pose la question de la légitimité de certaines conclusions…
Le cœur du message déclaré, c’est l’interaction de tous les êtres vivants et la nécessité de leur cohabitation harmonieuse, comme en l’occurrence avec les loups, ces « aliens familiers », et ce en cherchant des modus vivendi dans une « diplomatie interespèces des interdépendances » par de multiples « égards ajustés » en permanence.
Le constat est fait du fourvoiement de notre représentation du monde.« C’est notre manière d’habiter qui est en crise. Et notamment par son aveuglement constitutif au fait qu’habiter, c’est toujours cohabiter, parmi d’autres formes de vie, parce que l’habitat d’un vivant n’est que le tissage des autres vivants. »
« Énigme parmi les énigmes, la manière humaine d’être vivant ne prend sens que si elle est tissée aux milliers d’autres manières d’être vivant que les animaux, végétaux, bactéries, écosystèmes, revendiquent autour de nous. »
D’où un point de vue original sur un des apex de notre philosophie moderne :« Si nous ne voyons rien dans la “nature”, ce n’est pas seulement par ignorance de savoirs écologiques, éthologiques et évolutionnaires, mais parce que nous vivons dans une cosmologie dans laquelle il n’y aurait supposément rien à voir, c’est-à-dire ici rien à traduire : pas de sens à interpréter. »
… Et la préconisation d’une déconstruction de notre façon de penser.« Le sujet humain seul dans un univers absurde, entouré de pure matière à portée de main comme stock de ressources, ou sanctuaire pour se ressourcer spirituellement, est une invention fantasmatique de la modernité. De ce point de vue, les grands penseurs de l’émancipation qu’ont pu être Sartre ou Camus, et qui ont probablement infusé leurs idées en profondeur dans la tradition française, sont des alliés objectifs de l’extractivisme et de la crise écologique. »
Est avancée une mystérieuse survivance immémoriale − du type archétypes jungiens ?« Les dualismes prétendent chaque fois cartographier la totalité des possibles, alors qu’ils ne sont jamais que l’avers et le revers d’une même pièce, dont le dehors est occulté, nié, interdit à la pensée elle-même.
Ce que cela exige de nous est assez vertigineux. Le dehors de chaque terme d’un dualisme, ce n’est jamais son terme opposé, c’est le dehors du dualisme lui-même. Sortir du Civilisé, ce n’est pas se jeter dans le Sauvage, pas plus que sortir du Progrès implique de céder à l’Effondrement : c’est sortir de l’opposition entre les deux. Faire effraction du monde pensé comme leur règne binaire et sans partage. C’est entrer dans un monde qui n’est pas organisé, structuré, tout entier rendu intelligible, à partir de ces catégories. »
Sont invoqués Descola, Despret, Barbara Cassin, Bruno Latour, Aldo Leopold, mais aussi Nietzsche, Foucault, Deleuze, et même Damasio (qui a écrit la postface), très proche de Morizot tant sur le fond que sur la forme ; j’ai aussi pensé à un Tout-monde glissantien à l’échelle cosmique. Encore une fois ce recueil constitue un excellent remue-méninge, bourré d’aperçus originaux.« Dans l’approche inséparée du vivant défendue ici, la dynamique évolutive prend un autre visage que la seule “théorie de l’évolution” par variation-sélection. Elle devient la sédimentation de dispositifs dans le corps, produits par une histoire : des ascendances. »
Morizot s’exprime à grand renfort de néologismes évocateurs (« panimal », « cosmopolitesse », etc.), d’expressions paradoxales et de métaphores hardies. Cela m’a paru bien écrit, brillant, trop peut-être même par moments (d’un lyrisme un peu soûlant, comme parfois Cyrulnik), en tout cas compréhensible pour un essai tout public (moins cependant que Pascal Picq, qu’il semble contredire quelquefois) ; bien sûr, cet essai demande une certaine assiduité, un minimum d’application de la part de son lecteur. Les éditeurs devraient peut-être apposer un Topocloscore, avec dans ce cas un Topoclo- ou Topoclo0, lecture à ne pas mettre dans les mains d’un enfant de moins de cinq ans.« Je reprends ici l’approche deleuzienne suivant laquelle l’activité philosophique par excellence revient à créer des concepts. »
\Mots-clés : #ecologie #essai #nature #philosophique
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Baptiste Morizot
(et j'ai beaucoup aimé les passages sur la meute, moi aussi, je l'ai dit, d'ailleurs)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Baptiste Morizot
Curieusement, tu apprécies pourtant le style de Damasio !? On est dans une zone vague, où fiction, étude et engagement se mêlent.
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Tristram- Messages : 15927
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Localisation : Guyane
Re: Baptiste Morizot
quasiment ésotérique, fait de tics et de toc et qui plait tellement aux universitaires américains.
Genre structuralisme et post stucturalisme. Toute une génération en a été frappée.
Et tous n'en sont pas morts -de honte- mais tous en étaient frappés.
J'appelerai ça le syndrome de Derrida ou de Derridada comme le surnommaient les "papous dans la tete."
bix_229- Messages : 15439
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Re: Baptiste Morizot
Tristram a écrit:Bon, reconnaissons que cela ne se lit pas sans un certain effort.
Curieusement, tu apprécies pourtant le style de Damasio !? On est dans une zone vague, où fiction, étude et engagement se mêlent.
Il ne s'agit pas de renoncer à l'effort.
Il ne s'agit pas non plus dans ce cas d'apprécier ou pas, il s'agit de comprendre : Damasio, je comprends, Morizot, je ne comprends pas. Mon cerveau n’est pas fait -ou éduqué - pour ça.
Morizot me fait l'effet de publier un livre dans une collection grand public alors qu'il cible des gens instruits, formés, habitués d'un langage et d'une pensée spécifiques.
Quand je parle avec mes confrères, je n’utilise pas les mêmes mots que quand je parle à mes patients. Si j'écrivais un livre (j'ai bien dit si), je choisirais le niveau de langage adapté au public choisi: plus ou moins de 5 ans.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Baptiste Morizot
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Tristram- Messages : 15927
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Re: Baptiste Morizot
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Bédoulène- Messages : 21642
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Re: Baptiste Morizot
Je tournais depuis un certain temps autour des livres de Baptiste Morizot qu'on trouve effectivement souvent sur les étals des libraires (j'ai lu le fil du forum...).
Je me suis donc lancé dans la lecture de Raviver les braises du vivant : un front commun (2020).
C'est un essai qui donne à réfléchir sur ce que veut dire « être vivant », la place de "l'humain" dans l'étendue du vivant, la nécessaire cohabitation diplomatique au sein de la bio-diversité pour faire face à la crise climatique et à la destruction productiviste...
Les pistes sont nombreuses et parfois originales (il n'y a pas de loups... mais des « foyers de libre évolution », enclaves de « nature » laissées « sauvages »...).
J'étais parfois un peu perdu parce que l'auteur brasse très large et convoque pas mal de domaines au fil des chapitres : scientifiques (la co-évolution des espèces, l'agronomie dans le domaine des forêts...), philosophiques (les dualismes à dépasser comme nature/culture...), anthropologiques (Descola, Levi-Strauss...), socio-politiques (capitalisme, extrativisme, économie du monde paysan, la question de la propriété et des biens communs...).
Donc le livre s'adresse à un lecteur aguerri mais c'est stimulant : on a envie de suivre le travail d'élucidation entrepris par l'auteur jusqu'à la conclusion malgré un style parfois redondant (reformulations pénibles).
Ce qui m'a aussi amusé, au fil du texte, c'est de voir mon esprit souvent s’évader, lâcher le concept ou la démonstration, pour me mettre à rêver comme dans une pure fiction !
Laurentides- Messages : 218
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Re: Baptiste Morizot
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Bédoulène- Messages : 21642
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