João Guimarães Rosa
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Re: João Guimarães Rosa
Je crois que je n'avais pas une peur concise des dangers : ce qui me défrisait c'était la peur de me tromper - d'aller me fourrer tout droit dans la gueule du loup par ma faute. Aujourd'hui, je sais - une peur méditée - voilà ce que ce fut. La peur de me tromper. Je l'ai toujours eue. C'est cette peur de me tromper qui fait ma patience. Mon mal. Vous me faites confiance ? Qui peut arracher de soi la peur-de-se-tromper est sauvé.
ça colle bien avec mon cas de conscience actuel et mon retour dans le monde roséen.
*Je m'étais confié une "Mission Divine" : faire découvrir Diadorim à un maximum de personne par une publicité/propagande tenace.
Conseil oral à mes connaissances, propagande sur des forums et des sites de ventes de livres, offrir en cadeau, acheter des exemplaires d'occasion pour les déposer dans des boîtes à livres (j'en parle dans mon premier message ici).
J'ai longtemps déploré que les librairies de ma ville ne l'avaient pas en stock.
J'ai trouvé la parade : aller voir le libraire en lui demandant si il avait Diadorim en stock. "Non Monsieur. Vous voulez le commander ?" - "Ah dommage. Non merci. J'en ai un besoin immédiat". Un libraire curieux ira faire une recherche, se rendra compte que ce roman est un monument et fera en sorte de l'avoir en rayon. 100% de réussite pour l'instant. Un exemplaire d'une librairie est parti il y a 2 semaines. J'espère que l'heureux élu apprécie !
ZeBebelo- Messages : 36
Date d'inscription : 27/06/2022
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Re: João Guimarães Rosa
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21652
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Re: João Guimarães Rosa
Je le sentis : mon destin. La nuit parfois, tandis que vous êtes endormi, un linge mouillé sur les yeux et sous la nuque une lame de couteau, votre destin parle, il murmure, explique, il arrive même qu'il vous demande de ne pas compliquer l'inévitable, mais d'aider.
Je relirais Diadorim une fois que j'aurais fini le Tome I de Kafka.
ZeBebelo- Messages : 36
Date d'inscription : 27/06/2022
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