Joseph Incardona
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Joseph Incardona
Joseph Incardona a 50 ans, il est Suisse d’origine italienne, auteur d’une douzaine romans, scénariste de BD et de films, dramaturge et réalisateur (un long métrage en 2013 et plusieurs courts métrages).
Ses derniers livres, Derrière les panneaux, il y a des hommes (Finitude 2015), Grand Prix de littérature policière, et Chaleur (Finitude 2017), Prix du polar romand, ont connu un beau succès, tant critique que public.
finitude.fr
En plus long : wikipedia.org
Bibliographie :
- Le cul entre deux chaises (roman), éditions Delphine Montalant, 2002.
- Dans le ciel des bars (nouvelles), éditions Delphine Montalant, 2003.
- Taxidermie (nouvelles), Finitude, 2005.
- Banana Spleen (roman), éditions Delphine Montalant, 2006.
- Remington (roman), Fayard, 2008.
- 37 m2 (théâtre), Bernard Campiche éditeur, 2009.
- Lonely Betty (roman), Finitude, 2010.
- 220 Volts (roman), Fayard, 2011.
- Trash Circus (roman), Parigramme, 2012.
- Misty (roman), Baleine, 2013.
- Aller simple pour Nomad Island (roman), Seuil, 2014.
- Derrière les panneaux, il y a des hommes (roman), Finitude, 2015.
- Permis C (roman), BSN Press, 2016.
- Chaleur (roman), Finitude, 2017.
- Les poings (nouvelle), BSN Press, 2017.
- La soustraction des possibles (roman), Finitude, 2020.
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Re: Joseph Incardona

La soustraction des possibles
Quatrième de couverture a écrit:On est à la fin des années 80, la période bénie des winners. Le capitalisme et ses champions, les Golden Boys de la finance, ont gagné : le bloc de l’Est explose, les flux d’argent sont mondialisés. Tout devient marchandise, les corps, les femmes, les privilèges, le bonheur même. Un monde nouveau s’invente, on parle d’algorithmes et d’OGM.
À Genève, Svetlana, une jeune financière prometteuse, rencontre Aldo, un prof de tennis vaguement gigolo. Ils s’aiment mais veulent plus. Plus d’argent, plus de pouvoir, plus de reconnaissance. Leur chance, ce pourrait être ces fortunes en transit. Il suffit d’être assez malin pour se servir. Mais en amour comme en matière d’argent, il y a toujours plus avide et plus féroce que soi.
De la Suisse au Mexique, en passant par la Corse, Joseph Incardona brosse une fresque ambitieuse, à la mécanique aussi brillante qu’implacable.
Et en plus de tous les prix on a tous les mots de journalistes et libraires pour nous préparer à la claque !
Une claque pour laquelle il vaut mieux être d'humeur 80's et fantasmer sur une richesse discrète aux parfums légèrement frelatés. Des villas de luxe, des soirées chics, des emplois pour bureau feutrés... Comme vous lecteur, c'est ce qui fait rêver le duo d'amour du prof de tennis et de la banquière immigrée.
L'intrigue tient à moins qu'un fil, plutôt un truc pour dérouler le paysage du scénario et de sa galerie de personnage le fil. Les banquiers, les mafieux... et l'auteur.
L'auteur on profite régulièrement de sa vision, de la même manière qu'il nous fait profiter (ou impose ?) de régulières pages de fesse pour nous réveiller pour peu qu'on risque l'ennui. Des mafieux aussi. De la violence de temps en temps et sur ce tempo bien bancal et peu imaginatif quelques références littéraires, du Ramuz pour faire du pays, tant qu'à faire.
Un cliché parmi d'autres, une image parmi d'autres puisées dans ce qui est devenu un imaginaire commun du fric et des années 80. Un bouquin qui finalement ne dit pas grand chose (je suis gentil !) en tout cas rien de neuf et qui dans mon univers à moi, pourtant friand d'alimentaire quand ça tient la route, apparait aussi peu écrit qu'il est construit.
L'accumulation et la motonie des 450 pages en cadeau fiscal, si on veut. On est aussi loin de Ramuz que de Dürrenmatt (si on devait chercher une référence de par là qui a tremper le policier dans de troublants mélanges). Quelque chose comme une mauvaise série B en pire, son honnêteté et son savoir faire en moins et si on veut.
- Spoiler:
- C'est limite pénible. Et j'ai l'impression que ce recours au scènes de fesse (qui ont l'air un peu trop complaisantes) ça fait très démodé (ou pire, une pensée encore pour Mona Chollet).
Le jour où on a plus que ça à lire j'arrête de lire ?
Mots-clés : #contemporain #polar #xxesiecle
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Re: Joseph Incardona
Apparemment, si tu arrêtes de lire, inutile d'ouvrir la télé : on dirait une série standard, ce truc !
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15079
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Re: Joseph Incardona
C'est sûr que c'est dommage de ce coller 450 pages de cet acabit, apparemment (dit l'adepte du livra arrêté à mi-parcours). Comment avais-tu arrêté ton choix?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8242
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Re: Joseph Incardona
ben on me l'a mis dans les mains ce truc moins bien qu'un épisode de Magnum... voire Derrick ?

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Re: Joseph Incardona
je comprends mieux !
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8242
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Joseph Incardona
Tu as eu du mérite de ne pas abandonner, dis donc ! Remarque, ça nous vaut un commentaires aux petits oignons.

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Armor- Messages : 4589
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