LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Page 2 sur 5 • Partagez
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Bon pour moi !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15637
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Je tente !
On peut déjà se tenir informé sur l'acquisition du livre ?
On peut déjà se tenir informé sur l'acquisition du livre ?
Louvaluna- Messages : 1678
Date d'inscription : 19/03/2017
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Bon pour moi !
(J'espère bien avoir un bon point).
(J'espère bien avoir un bon point).
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15637
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
(Et pourquoi pas directement une image, non mais !)
Louvaluna- Messages : 1678
Date d'inscription : 19/03/2017
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
oui départ ?
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21144
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Livre mis de côté à la librairie : faut maintenant que je trouve un moment pour y passer, sûrement en fin de semaine...
Louvaluna- Messages : 1678
Date d'inscription : 19/03/2017
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
lundi prochain le 16 ?
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21144
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Euh... Bon pour moi !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15637
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
J'ai le livre !
Louvaluna- Messages : 1678
Date d'inscription : 19/03/2017
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Ah... je ne m'attendais pas au revirement du chapitre 2.
Entre deux cours, je développerai plus tard.
Entre deux cours, je développerai plus tard.
Fancioulle- Messages : 215
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 30
Localisation : çà et là
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Je termine l'en cours, et je commence !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15637
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
me voilà !
J'ai eu un peu de temps à moi donc j'ai avancé.
tout d'abord les deux citations en introduction s'adaptent parfaitement, le premier au premier chapître du livre.
Si j’y suis vaincu, il n’y aura d’humilié
qu’un être
que nul n’a jamais vu d’un œil favorable ; si c’est tué, il n’y
aura de
mort qu’un être disposé à mourir. Je ne causerai aucun tort à mes amis,
n’en
ayant pas pomme pleurer ; ni aucun préjudice au monde, n’y
possédant rien.
Je ne fais dans ce monde qu’occuper une place qui pourra être mieux
remplie
quand je l’aurai laissée vacante. »
Comme il vous plaira, I, 2.
Shakespeare
au deuxième chapitre
« Je prévois que, dans les prochaines années,
l’art
devra se débarrasser de la science et se retourner contre
elle – c’est un affrontement qui doit avoir lieu tôt ou tard.
Une
bataille ouverte où chaque partie aura parfaitement conscience de ses
motivations. »
Journal. 1961. Gombrowic
Chapître I : La famille Le Chanedec est en vacances à la Baule. Claire et les deux enfants sont au "beach club" en compagnie d'un couple d'étrangers (lui américain et elle allemande) lorsque Serge Le Chenadec - directeur d'une agence immobilière - surgit.
" Serge avait surgi, billets en main, au moment où Andrew confiait sa joie d’écouter, le soir même, trois concertos pour hautbois de Telemann, à la chapelle Sainte-Anne. Elle aurait dû quitterle club
avant que n’arrive son époux et l’attendre ailleurs, loin de ses nouveaux amis.
Le courage lui avait manqué, elle se sentait si bien, en cette fin d’après-midi, avec ces « belles personnes » (ainsi quelle les désignera à son amie Anne-Cécile, de retour à Paris). Elle s’était rassurée en
se rappelant qu’après tout, Serge avait fait des études : elle le présenterait rapidement, avant de s’en aller au plus vite. Elle n’avait pas imaginé que son époux interromprait une conversation sur Telemann avec le clown Zavatta. Andrew fit semblant de s’intéresser au cirque ; Serge répondit avec passion – sans faire semblant."
Claire la femme de Serge n'apprécie pas du tout, intime à Serge de ne plus venir au "beach club" , il est rejeté par sa femme et aussi ses enfants. Retour à la maison, Bagneux. Le couple d'étranger, des amis pour Claire demande à la famille Le Chenadec d'héberger quelque temps leur fille Véronika qui a l'âge de Lison Le Chenadec, demande à laquelle Claire s'empresse de répondre favorablement.
Durant ce bref séjour de Véronika, Serge ouvre, banalement, la porte de la salle de bains pour sa toilette et la referme aussitôt, la jeune Véronika s'y trouve dénudée, elle a oublié de fermer à clé. Il s'excuse mais la jF reconnait son oubli. Serge est toujours rejeté par sa femme et ses enfants, Véronika est polie avec lui. Après une fugue de Lison l'ambiance à la maison est encore plus tendue, Serge est repoussé par Claire, ses enfants l'ignorent.
" Qu’on ne lui témoignât pas d’affection, passait encore, mais l’indifférence, sans raison, s’était haussée d’un degré, jusqu’à l’animosité. L’hostilité du monde s’introduisait dans son intimité, comme une armée ennemie s’empare d’une ville que depuis des années elle assiégeait. Les remparts contre la haine s’étant effondrés, la fureur se déversait maintenant, au cœur même du repli."
L'"exil domestique" dans lequel il se trouve attriste fortement Serge, il déprime, mais il va recevoir le coup de grâce quand Claire l'interrogera sur son attitude envers Véronika, et elle ira jusqu'à le soupçonner de pédophilie !
Claire se conforte dans son attitude avec le soutien de ses amies et notamment de Bérangère laquelle l'entraine à une conférence sur le machisme. Elle vit avec un homme méprisable, pouruqoi avait-elle arrêté ses études ? Elle s'inscrivit en auditrice libre à l'Université. Elle pense qu'un divorce la dérarrasserait de cet homme insignifiant, ce surnuméraire" et là ce mot veut plus justemnent dire pour Claire un homme "en trop" dans sa vie.
Claire et les enfants partent à Cardiff pour les fêtes de fin d'année chez les Johnson. POur la première fois depuis longtemps Serge se retrouve seul il pense au suicide mais finalement il remet celui-ci à l'an prochain si entre-temps la situation ne s'est pas arrangée.
En fréquentant les Johnson, Claire pense s'élever et Serge "Zavatta" peut rester à son niveau.
J'ai eu un peu de temps à moi donc j'ai avancé.
tout d'abord les deux citations en introduction s'adaptent parfaitement, le premier au premier chapître du livre.
Si j’y suis vaincu, il n’y aura d’humilié
qu’un être
que nul n’a jamais vu d’un œil favorable ; si c’est tué, il n’y
aura de
mort qu’un être disposé à mourir. Je ne causerai aucun tort à mes amis,
n’en
ayant pas pomme pleurer ; ni aucun préjudice au monde, n’y
possédant rien.
Je ne fais dans ce monde qu’occuper une place qui pourra être mieux
remplie
quand je l’aurai laissée vacante. »
Comme il vous plaira, I, 2.
Shakespeare
au deuxième chapitre
« Je prévois que, dans les prochaines années,
l’art
devra se débarrasser de la science et se retourner contre
elle – c’est un affrontement qui doit avoir lieu tôt ou tard.
Une
bataille ouverte où chaque partie aura parfaitement conscience de ses
motivations. »
Journal. 1961. Gombrowic
Chapître I : La famille Le Chanedec est en vacances à la Baule. Claire et les deux enfants sont au "beach club" en compagnie d'un couple d'étrangers (lui américain et elle allemande) lorsque Serge Le Chenadec - directeur d'une agence immobilière - surgit.
" Serge avait surgi, billets en main, au moment où Andrew confiait sa joie d’écouter, le soir même, trois concertos pour hautbois de Telemann, à la chapelle Sainte-Anne. Elle aurait dû quitterle club
avant que n’arrive son époux et l’attendre ailleurs, loin de ses nouveaux amis.
Le courage lui avait manqué, elle se sentait si bien, en cette fin d’après-midi, avec ces « belles personnes » (ainsi quelle les désignera à son amie Anne-Cécile, de retour à Paris). Elle s’était rassurée en
se rappelant qu’après tout, Serge avait fait des études : elle le présenterait rapidement, avant de s’en aller au plus vite. Elle n’avait pas imaginé que son époux interromprait une conversation sur Telemann avec le clown Zavatta. Andrew fit semblant de s’intéresser au cirque ; Serge répondit avec passion – sans faire semblant."
Claire la femme de Serge n'apprécie pas du tout, intime à Serge de ne plus venir au "beach club" , il est rejeté par sa femme et aussi ses enfants. Retour à la maison, Bagneux. Le couple d'étranger, des amis pour Claire demande à la famille Le Chenadec d'héberger quelque temps leur fille Véronika qui a l'âge de Lison Le Chenadec, demande à laquelle Claire s'empresse de répondre favorablement.
Durant ce bref séjour de Véronika, Serge ouvre, banalement, la porte de la salle de bains pour sa toilette et la referme aussitôt, la jeune Véronika s'y trouve dénudée, elle a oublié de fermer à clé. Il s'excuse mais la jF reconnait son oubli. Serge est toujours rejeté par sa femme et ses enfants, Véronika est polie avec lui. Après une fugue de Lison l'ambiance à la maison est encore plus tendue, Serge est repoussé par Claire, ses enfants l'ignorent.
" Qu’on ne lui témoignât pas d’affection, passait encore, mais l’indifférence, sans raison, s’était haussée d’un degré, jusqu’à l’animosité. L’hostilité du monde s’introduisait dans son intimité, comme une armée ennemie s’empare d’une ville que depuis des années elle assiégeait. Les remparts contre la haine s’étant effondrés, la fureur se déversait maintenant, au cœur même du repli."
L'"exil domestique" dans lequel il se trouve attriste fortement Serge, il déprime, mais il va recevoir le coup de grâce quand Claire l'interrogera sur son attitude envers Véronika, et elle ira jusqu'à le soupçonner de pédophilie !
Claire se conforte dans son attitude avec le soutien de ses amies et notamment de Bérangère laquelle l'entraine à une conférence sur le machisme. Elle vit avec un homme méprisable, pouruqoi avait-elle arrêté ses études ? Elle s'inscrivit en auditrice libre à l'Université. Elle pense qu'un divorce la dérarrasserait de cet homme insignifiant, ce surnuméraire" et là ce mot veut plus justemnent dire pour Claire un homme "en trop" dans sa vie.
Claire et les enfants partent à Cardiff pour les fêtes de fin d'année chez les Johnson. POur la première fois depuis longtemps Serge se retrouve seul il pense au suicide mais finalement il remet celui-ci à l'an prochain si entre-temps la situation ne s'est pas arrangée.
En fréquentant les Johnson, Claire pense s'élever et Serge "Zavatta" peut rester à son niveau.
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21144
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
le revirement au chapître II dont parle Fancioulle, à mon avis :
- Spoiler:
- le chapitre I est un livre écrit par un nommé Horlaville, avec le chapître II on se retrouve avec un couple Lise et Clément de d'autres personnes qui lisent et critiquent le livre
donc 2ème citation annoncée plus haut
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21144
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Les échos entre les différentes strates du roman semblent très ironiques. Une chose est sûre, Jean est très caustique envers tous ces personnages qui se prennent au sérieux...
Claire m'insupporte au plus haut point.
Claire m'insupporte au plus haut point.
Fancioulle- Messages : 215
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 30
Localisation : çà et là
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
oui l'auteur est très critique mais très justement.
où en êtes vous de votre lecture Tristram, Louvaluna ?
- Spoiler:
- plus loin on verra que le domaine de la publication est aussi sujet d'une pertinente critique. J'avoue que l'idée des "suppressions" dans les livres pour les rendre "humanistes" est des plus absurdes.
Le personnage de Weil permet à l'auteur de soutenir les critiques.
Clément m'est tout de même sympathique alors que Lise devient petit à petit l'élément perturbateur de l'harmonie du couple. Je rapproche son attitude à celle de Claire devant les Jonhson.
où en êtes vous de votre lecture Tristram, Louvaluna ?
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21144
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Je vais commencer !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15637
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
J'ai commencé !
Trouvé un peu laborieux le chapitre 1, même s’il incarne bien le triste sort du contemporain adulte-type, condamné à bosser pour une famille même pas reconnaissante ; mais un homme, un vrai, ne se plaint pas : il assume en silence.
Une image qui me paraît extravagamment parachutée (peut-être parce que je ne connais pas ce souci), surtout employée au premier degré, sans référence au contexte :
Trouvé un peu laborieux le chapitre 1, même s’il incarne bien le triste sort du contemporain adulte-type, condamné à bosser pour une famille même pas reconnaissante ; mais un homme, un vrai, ne se plaint pas : il assume en silence.
Une image qui me paraît extravagamment parachutée (peut-être parce que je ne connais pas ce souci), surtout employée au premier degré, sans référence au contexte :
« Son cafard se dissipa aussitôt, comme des hémorroïdes éclatent soudainement grâce à un changement de pression atmosphérique, ensanglantant les fesses par la même occasion. »
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15637
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
tu n'aimes pas la métaphore donc !
c'est dans ce premier chapître le délitement graduel d'un couple suite à un évènement imprévu (la rencontre de Claire avec le couple Johnson)
c'est dans ce premier chapître le délitement graduel d'un couple suite à un évènement imprévu (la rencontre de Claire avec le couple Johnson)
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21144
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
J'ai bien ri à l'idée que le Voyage au bout de la nuit soit réduit à un livret de vingt pages.
La critique des moralisateurs de pacotille est plutôt efficace et bienvenue ; Jean a bien cerné l'esprit et la manière de ces idéologues autopatentés. En tout cas, il m'a semblé bien les reconnaître. Au sein de la nasse étouffante des petits marquis modernes, la lucidité mordante de Weil, de Clément et de Serge, dans une moindre mesure, est plutôt réconfortante.
Bon... Ce qui me chagrine quand même, c'est cette sorte d'avilissement constant qui règne dans ce roman. C'est usant, à force, que tout ne soit que mesquinerie, faux-semblant, désir bestial. Peu d'embardée dans l'idéal ; peu de sensibilité dans ce matérialisme épais. Heureusement, Serge porte une complexité qui sauve du complet désespoir. D'ailleurs, jaime qu'il ait le dernier mot. Et que ce soit pour exprimer de la tendresse (qu'on désespère de voir dans ce roman).
La critique des moralisateurs de pacotille est plutôt efficace et bienvenue ; Jean a bien cerné l'esprit et la manière de ces idéologues autopatentés. En tout cas, il m'a semblé bien les reconnaître. Au sein de la nasse étouffante des petits marquis modernes, la lucidité mordante de Weil, de Clément et de Serge, dans une moindre mesure, est plutôt réconfortante.
Bon... Ce qui me chagrine quand même, c'est cette sorte d'avilissement constant qui règne dans ce roman. C'est usant, à force, que tout ne soit que mesquinerie, faux-semblant, désir bestial. Peu d'embardée dans l'idéal ; peu de sensibilité dans ce matérialisme épais. Heureusement, Serge porte une complexité qui sauve du complet désespoir. D'ailleurs, jaime qu'il ait le dernier mot. Et que ce soit pour exprimer de la tendresse (qu'on désespère de voir dans ce roman).
Fancioulle- Messages : 215
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 30
Localisation : çà et là
Re: LC janvier 2023 : Patrice Jean, L'Homme surnuméraire.
Je n'en suis pas encore là !
À partir du chapitre 2, il convient me semble-t-il de savoir que Jean a reçu une formation de philosophe, et est professeur de lettres modernes.
À partir du chapitre 2, il convient me semble-t-il de savoir que Jean a reçu une formation de philosophe, et est professeur de lettres modernes.
Pire que Claire, dont le personnage de "femme libérée" est assez attendu, c’est Bérengère, sa copine la militante malveillante.« Je l’avais rassurée, le roman affrontait, avec humour, la question du sens de la vie, sans présupposer, pour contenter la masse, qu’il y en eut un. »
« Alors que le romancier s’affronte au monde, à la vie, au néant, au chaos, l’universitaire, lui, se confronte aux livres qui parlent du monde, de la vie, de l’amour et du néant : ce n’est pas la même chose. »
« …] il sentait qu’il n’appartenait pas à ce monde aristocratique de l’optimisme, ce monde qui identifie le mal, qui désigne les responsables puis les combat dans le dessein d’amender l’imparfaite société. La difformité, c’était lui, Serge Le Chenadec, agent immobilier, quarante-cinq ans, marié, deux enfants : l’homme surnuméraire. »
« Mais l’exemplaire humain n’est le plus souvent qu’une ombre de l’époque, un reflet du temps présent, engorgé des idées les plus sottes de la saison. Le grand secret de l’existence est que l’être humain ne pense pas : c’est une marionnette bredouillant avec orgueil un texte collectif, banal et sans surprise. »
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15637
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Des Choses à lire :: Discussions autour des livres :: Nos Lectures Communes
Sujets similaires
» Lectures de Janvier 2023
» Que reste-t-il de vos lectures de Janvier 2023 ?
» Patrice Huerre
» Patrice Delbourg
» Patrice Desbiens
» Que reste-t-il de vos lectures de Janvier 2023 ?
» Patrice Huerre
» Patrice Delbourg
» Patrice Desbiens
Page 2 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|