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Joseph Conrad

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Message par Bédoulène Jeu 13 Juin - 14:05

J'ai lu le nouvelles inquiètes que tu as commentées, Tristram,  quelques messages plus haut, je suis tout à fait d'accord avec ton ressenti.

et ces nouvelles sont en effet, bien inquiétantes, je me suis sentie souvent cernée par l'ambiance, les évènements.

J'aime l'écriture que j'ai trouvée poétique même si, de l'aveu de l'auteur il n'est pas poète. (le prologue de J. Darras m'a éclairée, un peu, sur Conrad)

Notice de Darras : "Que devient l’Europe, que devient la civilisation occidentale, demande Conrad, privée du principe de mouvement qui aura commandé à son expansion dans le monde depuis l’héritage de l’Empire romain ? Qu’advient-il quand cette mobilité constituante s’arrête et s’enlise grotesquement dans un quelconque marécage d’Afrique, de Malaisie ou de Bretagne ? Qu’advient-il quand les Rimbaud tombent dans le commerce, alors qu’ils étaient partis vers de visionnaires croisades ? L’histoire du XIXe siècle est ainsi pleine de figures de juifs errants ou Hollandais volants qui ne pourront atteindre le repos éternel que dans une mort « romantique », par médiation d’une jeune et consentante rédemptrice."

(évocation des destins croisés de Rimbaud et Conrad, selon J. Darras)

Je continue encore les nouvelles et je reviendrai plus tard

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Message par Bédoulène Sam 6 Juil - 16:40

je viens de terminer "Au coeur des ténèbres" et j'en sort mal à l'aise.

ce que tu as dit Tristram : ""Une fois encore je suis incapable de définir la nature exacte du personnage, et du cauchemar ; il me semble maintenant que cette ambiguïté fut peut-être plus sciemment voulue par Conrad que je ne le pensais jusqu’alors. Ce qui ne fait qu’ajouter à la profondeur de ce questionnement métaphysique, existentiel.""

je m'en trouve de même.  L'écriture reste très prégnante dans cette ambiance de noirceur et cela ne correspond pas à l'image que je me faisais de ces lieux.  L'horreur, l'horreur ? ce qu'il a subi et  ce qu'il a fait ?
A soumis les indigènes puis a été soumis à certains de leurs rites ?

Kurtz a tout de même fait attaquer le bateau et ainsi le timonier est mort ; un homme simple et travailleur.

Le russe m'a par contre paru très clair dans ses propos et son départ pour continuer l'exploration me parait honnête.

Marlow a donc aussi été subjugué par la voix de Kurtz, lequel bien sur est malgré tout plus intéressant que le capitaine.

sombre, sombre ; Même quand il y a une lueur, une vision sombre vient la cacher, tout au long de l'expédition et au retour de Marlow :

" « Comme vers une image qui s’éloigne, elle joignit ses mains pâles et tendit ses bras qui, à contre-jour de l’étroite et pâlissante lueur de la fenêtre, apparurent tout noirs. Ne plus jamais le revoir ! Je le revoyais à ce moment bien assez distinctement. Toute ma vie, je reverrai cet éloquent fantôme, et je la verrai elle-même, Ombre tragique et familière, pareille dans son attitude, à une autre, également tragique, et ornée de charmes impuissants, qui étendait ses bras nus, au-dessus du scintillement du fleuve infernal, du fleuve de ténèbres. Soudain, elle dit, très bas : “Il est mort comme il a vécu."

Je pense plus tard lire Gaspard Ruiz

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Message par Tristram Sam 6 Juil - 18:08

C'est un peu la force de Conrad, suggérer un indicible non-dit ! Noirceur, horreur, le lecteur peut y apporter ce qu'il craint confusément...

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Message par Tristram Lun 8 Juil - 12:37

En marge des marées


Le Planteur de Malata : c’est Geoffrey Renouard, de passage dans « une grande ville coloniale » indonésienne ; d’abord explorateur, il est devenu « pionnier de l’industrie de la soie végétale » dans l’île où il se tient généralement, solitaire. Il est vivement frappé par Miss Moorsom, la fille d’un riche philosophe venue à la recherche de son ex-fiancé, « Monsieur Arthur », un jeune homme mêlé à une escroquerie, et qui a depuis été blanchi sans encore le savoir. Le disparu s’avère être l’assistant de Renouard, qui a omis de dire qu’il était mort, et tous se rendent à Malata ; là, il fait croire qu’Arthur est parti pour une tournée des îles. Les boys craignent le revenant. Geoffrey avoue la vérité à Felicia, qui jamais ne le comprendra.

L’Associé : histoire d’une escroquerie, le sabordage d’un vieux navire pour toucher l’assurance : « un coup de tomahawk au Sagamore » !

L’auberge des Deux Sorcières (une trouvaille) : comment un marin anglais y trouva la mort pendant la guerre contre les Français en Espagne.
« L’ingénuité diabolique dans l’invention, si elle est aussi vieille que le monde, n’est cependant pas un art disparu. Songez comment les téléphones se chargent de supprimer le peu de tranquillité d’esprit dont nous jouissons dans le monde, et combien il faut peu de temps à une mitrailleuse pour nous faire sortir la vie du corps. »
À cause des dollars : le « bon » capitaine Davidson aux prises avec le « meurtrier sans mains » d’Anne-la-Rieuse.
Une novella et trois nouvelles, peut-être pas du meilleur tonneau de Conrad.

\Mots-clés : #nouvelle

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Message par Tristram Ven 26 Juil - 13:28

Derniers contes


L'Âme du guerrier
Témoignage russe de « la grande déroute de la Grande Armée », et d’une histoire d’amour parisienne aux conséquences dramatiques.

Le Prince Roman
Cette fois patriotisme dans l’aristocratie polonaise, aussi lié à une amour morte.

L'Histoire
Pendant la Seconde Guerre, l’officier d’un navire anglais envoie sur un récif un bateau neutre qu’il soupçonne de ravitailler les sous-marins allemands.

L'Officier noir
Étrangement noir de poil, Bunter est second sur le Saphir, sous le commandement du grotesque, mesquin et crédule capitaine Johns, épris de spiritisme…

\Mots-clés : #nouvelle

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Message par ArenSor Lun 7 Oct - 13:57

Lord Jim

Joseph Conrad  - Page 6 Lord_j10

Je suis toujours gêné pour parler d’un livre que je considère comme un chef d’œuvre. D’une part, on ne sait trop par quel bout prendre ce genre d’ouvrage et par ailleurs, tout commentaire parait quelque peu outrecuidant et prétentieux. Je serai donc bref.
Lord Jim est l’histoire d’un jeune homme, engagé comme second sur un vieux rafiot transportant des pèlerins à la Mecque et qui va commettre une faute morale qui l’ébranle fortement. Le narrateur, un certain Marlow, capitaine qui a bourlingué sur les mers d’Orient, s’intéresse à Jim, recueille ses confidences, et tente de l’aider. Mais Jim ira jusqu’au bout de son destin…
« Lord Jim » est un roman d’aventures, teinté de l’exotisme des ports et de la forêt indonésiens, en cette fin du 19e siècle lorsque le monde était plus vaste qu’aujourd’hui et que l’homme blanc régnait en maître, il offre une fine analyse de l’âme humaine qui s'applique à différents acteurs qui ont croisé Jim. C'est aussi un roman à la construction étudiée faisant alterner témoignages et retours en arrière, rédigé dans un style puissant.
Un chef d’œuvre, je vous dis ! En tout cas, deuxième livre que je lis de Conrad et deux gros coups de coeur.


« Il était peut-être résigné à mourir, mais je soupçonne qu’il voulait mourir sans accompagnement de terreurs, tranquillement, dans une sorte de transe paisible. Une certaine facilité à accepter de périr n’est pas tellement rare, mais ce n’est pas souvent que vous rencontrez des hommes dont l’âme, cuirassée dans l’armure impénétrable de la résolution, est prête à mener jusqu’au bout une bataille vouée à l’échec, car le désir de paix se fait plus ardent à mesure que l’espoir décline, et, à la fin ce désir arrive à vaincre le désir même de vivre.   »

« Dans l’établissement où nous étions attablés on pouvait se faire servir toutes sortes de boissons étrangères toujours disponibles pour les officiers de marine de passage, et le français but une petite gorgée de son breuvage noirâtre d’aspect médicinal, qui n’était probablement rien de plus infect qu’un cassis à l’eau… »

« Je levai les yeux quand il parla et je le vis comme si je ne l’avais jamais vu auparavant. Je vis son menton baissé sur sa poitrine, les plis disgracieux de sa tunique, ses main croisées, sa pose figée, qui faisait naître l’idée qu’il avait simplement été déposé là. Le temps avait passé en effet : il l’avait rattrapé et l’avait distancé. Il l’avait laissé derrière irrémédiablement, avec quelques pauvres petits présents : ses cheveux gris fer, la lourde lassitude de son visage hâlé, deux cicatrices, une paire d’épaulettes ternies ; un de ces hommes solides, sérieux, qui sont la matière première des grandes réputations, une de ces vies dont on ne tient pas le compte et qui sont ensevelies sans tambour ni trompette sous les fondations des réussites monumentales. »

« Il y avait, tandis que je cheminais, le clair soleil, une luminosité trop ardente pour être apaisante, les rues pleines d’un fouillis de fragments colorés, comme un kaléidoscope détraqué : du jaune, du vert, du bleu, du blanc éblouissant, la nudité brune d’une épaule découverte, un char à bœufs avec un baldaquin rouge, une compagnie de fantassins indigènes formant une troupe de couleur terre avec des têtes noires qui défilait au rythme de godillots poussiéreux, un agent de police indigène en uniforme foncé de coupe étriquée et ceinturé de cuir verni, qui leva vers moi des yeux pleins de tristesse orientale, comme si son âme transmigrée souffrait démesurément de ce – comment appelle-t-on ça – de cet avatar – de cette réincarnation inattendue. »

« Quelquefois il me semble que l’homme est venu là où il n’a que faire, où il n’y a pas place pour lui ; sinon, pourquoi voudrait-il prendre toute la place ? Pourquoi courrait-il à droite et à gauche en menant grand tapage autour de lui-même, en parlant des étoiles, en dérangeant les brins d’herbe ? »
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Message par Tristram Lun 7 Oct - 15:07

Ça donne franchement envie de le relire !

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Message par Bédoulène Lun 7 Oct - 15:59

et moi d'enfin le lire !

merci Aren !

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Message par Pinky Lun 11 Nov - 12:40

Lord Jim

Une tragédie antique à l’heure de la navigation à voile en Orient. Une histoire d’honneur à retrouver après la faute originelle de l’abandon d’un navire prêt à sombrer. Le livre tourne autour du seul personnage de Jim, jeune marin déshonoré qui n’aura de cesse de fuir son indignité et de vouloir la racheter jusqu’au bout. Marlow le narrateur, l’ami fait penser à ce chœur antique qui ponctue les actions du héros tout en étant aussi celui qui veille, une sorte de père compatissant qui remplace le père biologique dont Jim ne pourra jamais affronter le jugement. Stein, mon préféré, celui qui a vécu et compris que le sans faute n’existe pas. On pourrait penser qu’il s’agit d’un récit d’aventures, car des aventures, il y en a mais au-delà de ces aventures, c’est toute une réflexion sur la destinée et les obligations qu’on se construits et à laquelle il est bien difficile d’échapper. Très peu de personnages féminins, sinon Joyau la compagne malheureuse de Jim. Les deux personnages les plus sombres : Cornélius, l’envieux de la réussite de Jim et Brown, en rage contre son intégrité, ne sont pas si caricaturaux que cela.  Ils incarnent la trahison et un cynisme sans limite  pour un appât du gain aussi vain qu’inatteignable.

Marlow consulte Stein à propos de Jim :
« Il m’écouta jusqu’au bout, assis, les jambes croisées. Parfois sa tête disparaissait complètement dans un nuage de fumée, et un grognement de sympathie sortait de ce volcan. Lorsque j’eus fini, il décroisa les jambes, posa sa pipe, se pencha gravement vers moi, les deux coudes sur les bras de son fauteuil et le bout de ses doigts joint.
« Je comprends très bien. Il est romanesque. »
Il avait fait pour moi le diagnostic du cas, et tout d’abord, je fus saisi de voir combien c’était simple ; et il est vrai que notre entretien ressemblait tellement à une consultation médicale – Stein, avec son aspect de savant, assis dans un fauteuil devant son bureau ; et moi, anxieux assis dans un autre, en face de lui….
[…]
« Oui, dis-je, à strictement parler, la question maintenant n’est pas comment guérir, mais comment vivre.
Il approuva d’un signe de tête, un peu tristement semblait-il « Ja, Ja ! En général, pour reprendre les mots de votre grand poète : That is the question…il continua à hocher la tête avec sympathie …Comment être ! Ach ! Être !
Il se leva, le bout des doigts appuyés sur le bureau…
Nous voulons de tant de manières différentes être, reprit-il. Ce magnifique papillon trouve une petit tas de terre, il s’y pose, dans une complète immobilité ; mais l’homme ne veut sur son tas de boue jamais rester tranquille. Il veut être comme ceci, et aussi il être comme cela…Il leva la main, puis la baissa…Il veut être un saint, et il veut être un démon – et chaque fois qu’il ferme les yeux, il se voit comme un type très bien….bien mieux qu’il aura jamais la possibilité de l’être…Dans un rêve…»

Une interrogation sur les femmes
« On pourrait croire que, désignée pour régir le monde, la fatalité cherche à se venger sur les êtres qui sont le plus prêts à s’affranchir des entraves de la prudence humaine car seules les femmes arrivent parfois à mettre dans leur amour un élément juste palpable pour vous remplir d’effroi – un quelque chose d’extraterrestre. Je me le demande avec étonnement : comment l’univers peut-il bien leur apparaître ? – a-t-il pour elles la forme et la substance que nous lui connaissons, le même air que nous respirons, nous les hommes ? »

Un livre dense et jamais anodin.
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Message par Bédoulène Lun 11 Nov - 18:05

curieuse interrogation sur les femmes dans ton extrait

merci Pinky

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Message par Pinky Aujourd'hui à 9:59

Le Nègre du Narcisse

Tout le récit se passe en mer entre l'embarquement en Inde et le débarquement à Londres. La vie à bord, ce petit monde entièrement masculin, que compose l'équipage tourne autour de ce Nègre, James Wait, qui vite se déclare incapable de travailler. Est-il malade ou bien tire-t-il au flanc ? Ce doute planera sur la quasi-totalité du voyage et avec la personnalité trouble du marin Donkin déstabilisera l'ensemble cohérent que se doit d'être un équipage. Conrad nous promène entre certitudes et doutes au fil du voyage, de la tempête, du calme étouffant de l'équateur. Il campe des personnages complexes, Belfast, l'Irlandais au grand cœur, Donkin, la crapule, le cuisinier capable de faire un café en pleine tempête et obsédé par son désir de convertir le nègre, Singleton, le vieux barreur immuable dans l'énorme coup de vent, Charley, le gamin peu aguerri, les Scandinaves tantôt Finlandais, tantôt Norvégiens que personne ne comprend, Baker le second balourd dans sa démarche et d'une efficacité constante dans l'adversité et enfin, le capitaine, frêle personnage, souvent juché en hauteur, peu loquace mais dont l'autorité mène le navire. Le débarquement à Londres dévoile les vies à terre de tout ce petit monde entre solitude et affections retrouvées.
L'omniprésence de la mer, de jour comme de nuit, autant que la vie à bord nous emmène dans un voyage à l'époque de ces grands voiliers de commerce. J'avoue que je n'ai pas cherché à noter, comprendre tous les termes de marine qui irriguent le texte. Je me suis laissée porter par le récit.

« C’en fut fini du vent. Il changea rapidement, tourna au sud-est noir de nuages et s’épuisa en lançant puissamment le navire vers le nord dans le joyeux ensoleillement de l’alizé. Il filait vivement sur la route du retour, rapide et tout blanc, sous un ciel bleu et sur la plaine bleue de la mer. Il portait la sagesse parachevée de Singleton, les subtiles susceptibilités de Donkin et la présomptueuse sottise de nous tous. […] Toute la première partie de la traversée, l’océan Indien de l’autre côté du Cap, tout se perdait en une brume comme un soupçon indélébile de quelque existence antérieure. »

En  nommant ce personnage dans le titre, Conrad a voulu mettre en valeur, me semble-t-il, le rôle que peut jouer le doute dans la vie d'un groupe humain, sa force de déstabilisation. Le doute qui fait passer chacun de la compassion à la haine, qui crée du conflit. Il ne m'a pas semblé que le choix d'un "nègre" pour reprendre le terme de Conrad soit teinté de racisme mais plutôt d'une étrangeté dans un équipage européen, non pas exotisme mais étrangeté car on ne sait rien de lui.
« Et nous haïssions James Wait. Nous ne pouvions nous défaire de l’odieux soupçon que ce fantastique Noir simulait la maladie qu’il n’avait cessé de tirer au flanc sans vergogne face à notre labeur, à notre mépris, à notre patience – et que maintenant il tirait au flanc face à notre dévouement- face à la mort. Notre sens moral vague et défectueux s’élevait contre l’indignité du mensonge. […] La colère et le doute luttaient en nous dans un combat qui foulait aux pieds nos sentiments les plus délicats. Et nous le haïssions à cause du soupçon, nous le détestions à cause du doute. Nous ne pouvions le mépriser tranquillement – ni le plaindre sans péril pour notre dignité. »

J'ai apprécié l'ouvrage et comme pour Lord Jim, c'est au-delà du récit du voyage, une question qui taraude l'auteur. Que provoque le doute dans la vie de chacun, dans  les relations humaines, en particulier dans l'univers clos d'un navire au long cours ?
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Message par Tristram Aujourd'hui à 10:26

Oui, la question dans Le Nègre du Narcisse est posée par la présence de cet "étranger" au sein de l'équipage du bord : des péripéties admirablement décrites dans ce voyage, mais pas d'autre aventure.

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