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Message par topocl Dim 7 Mai - 9:37

Merci Smile !
C'est vrai que j'aimais bien Victor Lanoux.

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Message par silou Mar 9 Mai - 11:29

topocl a écrit:Glory de  Kristina Grozeva et Petar Valchanov

Au cinéma - Page 6 Images96

J'ai adoré Glory, film bulgare qui met en scène un cantonnier totalement bègue (oui totalement), qui est resté à l'idée que la vie est simple (genre: je trouve de l'argent et je le ramène à la police) et va découvrir que le monde est absurde, haineux, dominateur, corrompu... Pauvre Svanko, l'homme qui aime les lapins , qui va se confronter à la ville avec des monstres d'efficacité et d'arrogance, et chez lui à la violence ordinaire... L'image accompagne impeccablement l'action, les réalisateurs se font maîtres de l'ellipse et de l'humour cocasse. C'est tout à la  fois drôle, tendre et terrifiant.

Je suis tout à fait d'accord avec toi @topocl , j'ai aussi adoré Glory, ce film mérite vraiment qu'on le voit et qu'on en parle.
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Message par topocl Mar 9 Mai - 12:42

Oui!!! allez-y!!!

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Message par animal Ven 12 Mai - 16:21

Au cinéma - Page 6 1652fi10

Outsider

Ben... On découvre un inconnu qui aurait été Rocky Balboa en vrai, qui a tenu 15 rounds face à Mohamed Ali et qui a tout du vrai loser. Le tout dans un look rétro imparable très dans les goûts du moment avec des grosses vestes à carreaux bien moche, de l'alcool, des filles et des grosses voitures. A cette hypothétique nostalgie de synthèse s'ajoute un Stallone jeune pas tout à fait ressemblant.

C'est très moyen, très dispensable. (Séance de luxe pourtant avec "grande" salle... pour trois spectateurs).

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Message par églantine Sam 13 Mai - 23:30

Au cinéma - Page 6 13813010


De toutes mes forces (Chad Chenouga)


Risqué de se lancer à traiter une fois de plus sur ce sujet tant battu et rebattu , de surcroît en ces périodes de morosité aigue , pour des spectateurs plus enclins à s'envoler dans les étoiles avec Ryan Gosling, Emma Stone, qu'à se laisser plomber par un réalisme social à la Ken Loach .
Et pourtant ....Parce qu'on sent du vécu , assumé mais avec suffisamment de pudeur pour ne pas en faire des tonnes ,
parce que notre rencontre avec Nassim à travers Khaled Alouach tient presque du conte de fées moderne ,
parce que Chad Chenouga reste sur un registre très classique limitant les erreurs ,
parce qu 'il a la décence de ne pas tomber dans un misérabilisme larmoyant ( et l'écueil était difficile à éviter pourtant ) , voilà un petit film plutôt sympathique par sa sincérité et sa justesse .
...........
Nassim , placé en foyer social de banlieue, suite au décès de sa mère ( suicide? ) par overdose médicamenteuse , continuera son bonhomme de chemin , seul avec sa culpabilité comme unique compagne .
Nassim comprend très vite le fonctionnement des pyramides sociales , instinctif ,et n'aura aucune difficulté pour travestir la vérité et continuer à garder sa place dans son lycée des beaux quartiers . Dans les discussions de cour de récré , les rixes avec les "cas soces" du foyer se transforment en soirée cocooning avec un "oncle d'Amérique ou d'ailleurs " imaginaire . Naturellement le subterfuge ne durera qu'un temps .
La réalité , au sein de cette institution (qui a le mérite d'exister malgré les failles d'un système incapable d'apporter une aide personnalisée , individualisée , à travers un accompagnement psychologique et souvent psychiatrique pour ces graines d'hommes mutilés souvent à peine sortir de l'oeuf ,) ne laisse guère espérer quelques formes de résilience .
On se bat beaucoup dans ce nid de fortune , on sanctionne parce qu'on sait pas faire autrement , on s'aime furieusement aussi ...Sous l'oeil exaspéré , bienveillant et usé de la directrice ( Yolande Moreau ) qui embrasse d'un seul regard "sa marmaille" .
Mais Nassim n'appartient pas à cette Marmaille et voilà notre "maman à tous" bien démunie avec Nassim, Nassim évoluant avec la grâce d'un cygne , Nassim le jeune Dandy qui s'ignore , Nassim la belle gueule , Nassim petit Prince de naissance en dehors de quelques lignées ... Nassim porté par une aura mystérieuse ....Il en va ainsi de la vie aussi , que certains êtres échappent aux déterminismes . Et probablement que la force de ce petit film , , réside dans la mise en lumière de cette exception , pour mieux souligner la trajectoire quasiment tracée d'avance pour tous les autres sacrifiés de la vie .
A noter la présence de Jisca Kalvanda ( Divines ) .
Non exempt de défauts , il n'en reste pas moins vrai que la justesse sobre et sensible de "De toutes mes forces" saura toucher son public .
Et puis ....si certains sont tombés "in love of Macr..." Razz
....perso je craque littéralement pour Khaled Alouach qui n'est pas s'en me rappeler un proche , un de ma "marmaille à moi " .
Après le gros bide Aurore ( carrément offensant pour la femme que je suis , plus encore d'entendre la gente féminine ricaner bêtement dans la salle ! )  , je n'ai pas eu de difficultés à porter un regard probablement un peu indulgent , j'en suis consciente !
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Message par Invité Dim 14 Mai - 15:37

Ben moi, hier soir je suis allé me (re)voir Mulholland Drive, de David Lynch. Y a pas à dire, au ciné, c'est autre chose. J'étais scotché à mon siège pendant tout le film. Twisted Evil
J'ai vu et revu sa filmographie durant ces derniers mois, du coup j'ai pu avoir peut-être davantage de clés d'entrée que lors de mon premier visionnage de ce film au début des années 2000. Je ne suis toujours pas sûr de pouvoir mettre des mots sur mon interprétation de l'histoire. Ca reste un grand moment de ciné, même si on ne comprend pas tout. Au cinéma - Page 6 1390083676

Tout à l'heure, je vais voir Voyage of time, de Malick. Un w-e ciné, bien rempli ! Au cinéma - Page 6 2213172921

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Message par ArenSor Dim 14 Mai - 19:05

Grand plaisir de cinéma de "Mullholland Drive" à sa sortie Smile Pas sûr d'avoir tout compris mais qu'importe, il y a une atmosphère labyrinthique qui m'a aussi scotché. Il faudrait que je le revois.
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Message par églantine Dim 14 Mai - 19:42

ArenSor a écrit:Grand plaisir de cinéma de "Mullholland Drive" à sa sortie Smile Pas sûr d'avoir tout compris mais qu'importe, il y a une atmosphère labyrinthique qui m'a aussi scotché. Il faudrait que je le revois.
Itou !
Et je me régale avec sa série Twin Peaks , c'est géant ! cheers
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Message par Invité Dim 14 Mai - 21:15

Tu peux voir, si ce n'est pas déjà fait son film Twin Peaks, qui est un prequel de la série.

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Message par animal Ven 19 Mai - 12:53

Au cinéma - Page 6 46474_10

Saint Georges

Encore un film avec un boxeur et j'en imagine qui se méfierait de l'affiche qui nous montre une nuque qui laisse imaginer un drame personnel de brave type et quelques solides mandales lourdement consolatrices.

Notre boxeur est un boxeur du Portugal des années 2000, le pays est écrasé par la crise et au point mort, les gens sont étouffés par leurs dettes qui explosent. Paysages urbains alternatifs entre chien et loup, banlieue pauvre et quartiers d'immigrés. Pas d'argent, pas de travail, pas à manger. Difficile d'essayer de s'occuper de son fils et de la mère de celui-ci quand on vit avec toute sa famille.

Drame personnel ? oui, trame dramatique concrète dans un drame beaucoup plus que personnel. Alors ? Notre type franchit le pas et se fait embaucher par une société de recouvrement de dettes. La violence physique dont on se dit qu'elle doit arriver est tenue à distance, le dilemme moral de la nécessité est insoluble.

Amour ? Dignité ? D'autres grands principes se dessinent dans ses allers-retours nocturnes et il n'y a pas de mal compte tenu de la retenue du film. On sent des tendances et une imagerie très actuelles mais ce ne sont pas défauts de ce drame social qui se révèle fort et très réussi.

Si vous avez des doutes, allez y quand même !

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Message par animal Ven 19 Mai - 22:44

Au cinéma - Page 6 10130710

La colère d'un homme patient

Une histoire de vengeance relativement classique sur fond d'amours plus ou moins contrariées mais bien menée en tirant un bon parti d'un démarrage amical. La tranquille détermination du personnage principal et la chaleur de son groupe d'adoption font plus d'effet que le gros de l'intrigue quand ça embraye mais quoique classique dans la forme ça ne cherche pas à faire comme si c'était un film américain.

Un bon film espagnol donc. Un peu plus peut-être si vous êtes amateurs du thriller/vengeance à la sauce "normale".

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Message par églantine Sam 20 Mai - 0:15


EMILY DICKINSON, A QUIET PASSION (Terence Davies )  

Au cinéma - Page 6 Emily10


Autant prévenir d'emblée : sans un minimum d'attrait pour la poésie ( le film est rythmé par sa poésie en voix off ) , malgré l'excellence de Terence Davies pour ce biopic , il sera plus avisé de renoncer peut-être. Mais si vous acceptez de vous laisser bercer ou égratigner par la musicalité versifiée de la poétesse , la petite porte s'ouvrira ....En dehors de toutes formes d'interprétation personnelle , Terence Davies laisse une grande ouverture au spectateur pour plonger dans la vie d'Emily Dickinson avec le même outil que celui de la poétesse : l'intuition
Plus de deux heures durant lesquelles il ne se passe rien hormis le temps qui n'en finit pas de passer avec son cortège de douleurs et peu de joies , il ne faut pas se voiler la face ; mais pas une seule seconde d'ennui ,dès lors qu'on adhère au rythme et à l'absence de fil directeur en dehors de cette lente avancée vers les ténèbres .
Une vie toute simple , que celle que choisira Emily ou qui choisira Emily , selon la façon dont on se positionne dans la vie : Jeune fille exaltée et en quête d'absolu , austère tout autant qu'originale , incandescente dans sa ferveur religieuse autant que cynique et insolente ( et on appréciera dans ses passages les dialogues jubilatoires , dans ce qu'elle comporte de réactivité d'un grand modernisme ) , soumise à l'autorité paternelle et pourtant plus libre dans la pensée que nombre de féministes actuelles engagées , facétieuse et carrément irrévencieuse en bordure une certaine forme de transgression , dominatrice et pourtant si fragile , enfermée dans ses obsessions , sa pensée esthétique , ses exigences et sa volonté de surmaîtriser le réel , ses ambitions probablement démesurées , Emily renoncera et sombrera au fil du temps dans la mélancolie , l'aigreur et se retirera du monde , inatteignable dans ses appartements et sa virginité , enveloppée prématurément d'une"chemise de nuit linceul "dès la mort de son père ....Prémisse d'un proche départ dans cet au-delà qu'elle en appelle autant qu'elle le fuit .
La nuit pour unique compagne , crayon en main , elle s'envole dans les sphères supra-sensibles et apaise la douleur du jour .
Nous n'avons pas tous la même faculté au bonheur ; Emily n'était pas très douée , une forme de différence handicapante l'indisposant . Mais loin d'être une déficience , tout comme Janet Frame, pour n'en citer qu'une , ce fut l'ouverture sur la créativité , le talent et l'explosion de petits feux d'artifices libérateurs à travers la poésie .
Terence Davies a su très finement saisir les émotions intérieures , le visage de l'actrice se transformant d'une seconde à l'autre , lumineux , tourmenté , ingrat et repoussant , irradié par une force invisible : Emily insaisissable elle restera , à travers ce biopic , tout en légèreté et flottement et c'est bien la force et la richesse de ce film , le mystère reste entier , l'envie de lire Emily Dickinson et pour certains peut-être une nouvelle complicité avec cette grande dame blanche dont on sent l'âme caresser la sensibilité du spectateur en connection .
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Message par églantine Sam 20 Mai - 0:18

animal a écrit:Au cinéma - Page 6 10130710

La colère d'un homme patient

Une histoire de vengeance relativement classique sur fond d'amours plus ou moins contrariées mais bien menée en tirant un bon parti d'un démarrage amical. La tranquille détermination du personnage principal et la chaleur de son groupe d'adoption font plus d'effet que le gros de l'intrigue quand ça embraye mais quoique classique dans la forme ça ne cherche pas à faire comme si c'était un film américain.

Un bon film espagnol donc. Un peu plus peut-être si vous êtes amateurs du thriller/vengeance à la sauce "normale".
Des fois j'aime bien ce genre de film , ça me détend ! Alors je le note ! ( Je me demande bien pourquoi ça détend les thrillers ? Au cinéma - Page 6 575154626 )
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Message par Tristram Sam 20 Mai - 0:22

églantine a écrit:Je me demande bien pourquoi ça détend les thrillers ?
Exutoire d'angoissants questionnements existentiels focalisés ? Au cinéma - Page 6 3933839410
En tout cas, la fascination pour l'intrigue dite policière est bien réelle !

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Message par animal Sam 20 Mai - 7:42

églantine a écrit:Des fois j'aime bien ce genre de film , ça me détend ! Alors je le note ! ( Je me demande bien pourquoi ça détend les thrillers ? Au cinéma - Page 6 575154626 )
Mais si tu devais choisir entre une séance pour celui-là ou Saint Georges je te conseillerai plutôt Saint Georges qui est plus consistant et "différent".

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Message par topocl Sam 20 Mai - 9:18

J'ai vu la présentation hier (de l'homme patient), ça m'a presque tentée.

J'y étais pour Les fantômes d'ismaël d'Arnaud Desplechin.
Très mitigée sur ce film, avec de très beaux moments, des personnages  limite oniriques, tous fous à lier, , une interprétation décalée jouissive, mais comme une boursouflure du type qui veut montrer qu'il est capable de faire mieux qu'un simple petit film français., essaye d'ajouter de l'humour (mais là c'est carrément comédie française à la  con) , des scènes de film d'espionnage qui n'apportent rien à part montrer qu'il sait filmer ( ou alors quelque chose de totalement inabouti) et qu'il a assez de sous pour emmener une équipe au Maroc.
Bon.
Ambigu donc. J'ai hâte d'avoir d'autres avis.

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Message par tom léo Dim 21 Mai - 8:06

topocl a écrit:J'ai vu la présentation hier  (de l'homme patient), ça m'a presque tentée.

J'y étais pour Les fantômes d'ismaël d'Arnaud Desplechin.
Très mitigée sur ce film, avec de très beaux moments, des personnages  limite oniriques, tous fous à lier, , une interprétation décalée jouissive, mais comme une boursouflure du type qui veut montrer qu'il est capable de faire mieux qu'un simple petit film français., essaye d'ajouter de l'humour (mais là c'est carrément comédie française à la  con) , des scènes de film d'espionnage qui n'apportent rien à part montrer qu'il sait filmer ( ou alors quelque chose de totalement inabouti) et qu'il a assez de sous pour emmener une équipe au Maroc.
Bon.
Ambigu donc. J'ai hâte d'avoir d'autres avis.

Aussi vu hier au ciné. Je partage ce ressenti de topocl. Moi, je voyais au moins, deux, voir trois films différents, un sur un niveau franchement "dramatique", sérieux; un autre ressemblant (superficiellement) à des éléments des loufoqueries à la Jeunet (que j'aime beaucoup par ailleurs). Mais ces niveaux différents ne formaient pas - à mon avis - un tout, et créaient presque une forme de rupture de ton.

Certes, des moments en soi, pris tels quels, très bien.

Et en ce qui me concerne, Charlotte Gainsbourg me plaît beaucoup: elle joue à merveille...
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Message par topocl Dim 21 Mai - 10:02

Merci Tom léo, tu me rassures;
Oui, Charlotte Gainsbourg est plus dans el jeu d’acteur que d'habitude (où elle a tendance a n'être que paresseusement elle-même). Elle a des jaillissements surprenants. Marion Cotillard et Matthieu Amalric jouent chacun une folie particulière, l'une lisse et l'autre quasi furieuse. Ils sont excellents tous les trois , bien que Depleschin leur fasse adopter ce ton un peu décalé, évanescent (un peu Rohmer?)

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Message par topocl Dim 21 Mai - 10:29

The young lady.

Au cinéma - Page 6 Image103

Une jeune femme est liée par un mariage arrangé, où elle n'est autorisée qu'à s'ennuyer et obéir. Mais elle n'a pas dit son dernier mot.
On est dans l'Angleterre du XIXème siècle, rigide et austère à souhait.  William Oldroyd dont c’est le premier film , gère son image comme on traite cette femme: lenteur, beauté et silence (aucune musique dans le film). Il tire ses ficelles comme la servante tire celles du corset de Katherine: lentement, obstinément, comme on trace un sillon, et distille ainsi, tout en lumière et symétries, cette ambiance malsaine et étouffante. Et puis quelques échappées dans une sublime nature donnent un souffle, une libération qui explose en une scandaleuse perversion, jouissive par son excès-même (Méfiez-vous des jeunes femmes soumises!). Et l l'image reste là sereine, immuable, tout comme l'hypocrisie sociale.
Il faut accepter qu'on n'est pas dans la fofollerie et l'invention joyeuse, mais c'est un film qui a en lui une force dérangeante.

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Message par Avadoro Dim 21 Mai - 17:12

Au cinéma - Page 6 26829710

Les fantômes d'Ismaël

J'ai aussi un avis mitigé sur ce film, malgré l'intensité émotionnelle de certaines séquences et l'ambition créative de Desplechin. Charlotte Gainsbourg est poignante dans son registre expressif mais elle semble être la seule pouvoir nouer un lien entre les différents niveau du récit, tant les autres personnages sont emportés par un passé et des fêlures qui tiennent finalement le spectateur à distance dans leur opacité.

Desplechin multiplie à travers les noms des références à ses précédents films et des hommages : Ismaël Vuillard, Dédalus, Carlotta Bloom...pour construire une synthèse en forme de miroirs brisés, intemporelle et presque inaccessible. Les rencontres et retours en arrière révèlent la tonalité d'un rêve poétique, mais le film reste trop souvent figé et abrupt dans ses intentions.
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