Au cinéma
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Au cinéma
Cerise sur le gâteau : il y a pas mal de séances
Bande-annonce :
Index
Page 1
L'Ami, François d'Assise et ses frères (Renaud Fély, Arnaud Louvet)
Les Amants électriques (Bill Plympton)
Diamond Island (Davy Chou)
Quelques minutes après minuit (Juan Antonio Bayona)
Dalida (Lisa Azuelos)
Harmonium (Kôji Fukada)
La mécanique de l'ombre (Thomas Kruithof)
La vallée des loups (Jean-Michel Bertrand)
Les confessions (Roberto Andò)
Page 2
Harmonium (Kôji Fukada)
Fais de beaux rêves (Marco Bellochio)
La La Land (Damien Chazelle)
Lion (Garth Davis)
Page 3
Moonlight (Barry Jenkins)
Fukushima mon amour (Doris Dörrie)
Logan (James Mangold)
Lion (Garth Davis)
Page 4
La vallée des loups (Jean-Michel Bertrand)
Logan (James Mangold)
Chez nous (Lucas Belvaux)
Les fleurs bleues (Andrzej Wajda)
Certaines femmes (Kelly Reichardt)
La confession (Nicolas Boukhrief)
Her (Spike Jonze)
London House (David Farr)
Corporate (Nicolas Silhol)
La mort de Louis XIV (Albert Serra)
Les mauvaises herbes (Louis Bélanger)
Page 5
Bienvenue au Gondwana (Mamane)
L'homme aux milles visages (Alberto Rodriguez)
Moonlight (Barry Jenkins)
Qu'est ce qu'on attend (Marie-Monique Robin)
Cessez-le-feu (Emmanuel Courcol)
Les figures de l'ombre (Theodore Melfi)
Django (Etienne Comar)
Lion (Garth Davis)
Glory (Kristina Grozeva, Petar Valchanov)
Page 6
Outsider (Philippe Falardeau)
De toutes mes forces (Chad Chenouga)
Saint Georges (Marco Martins)
La colère d'un homme patient (Raúl Arévalo)
Emily Dickinson, A Quiet Passion (Terence Davies)
Les fantômes d'Ismaël (Arnaud Desplechin)
The Young Lady (William Oldroyd)
Page 7
Citoyen d'honneur (Mariano Cohn, Gastón Duprat)
Une famille heureuse (Nana Ekvtimishvili, Simon Groß)
L'amant double (François Ozon)
De toutes mes forces (Chad Chenouga)
K.O. (Fabrice Gobert)
Page 8
K.O. (Fabrice Gobert)
Le Caire Confidentiel (Tarik Saleh)
Page 9
Dunkerque (Christopher Nolan)
Barrage (Laura Schroeder)
Eté 93 (Carlo Simon Pipo)
Moi, moche et méchant 3 (Pierre Coffin, Kyle Balda)
Les proies (Sofia Coppola)
120 battements par minute (Robin Campillo)
Page 10
120 battements par minute (Robin Campillo)
Le Redoutable (Michel Hazanavicius)
Ôtez-moi d'un doute (Carine Tardieu)
Bonne Pomme (Florence Quentin)
Petit Paysan (Hubert Charuel)
Page 11
Petit Paysan (Hubert Charuel)
Un beau soleil intérieur (Claire Denis)
Faute d'amour (Andreï Zviaguintsev)
Le sens de la fête (Eric Toledano, Olivier Nakache)
Au revoir là-haut (Albert Dupontel)
Justice League (Zack Snyder)
Page 12
Carré 35 (Eric Caravaca)
L'intelligence des arbres (Julia Dordel)
Page 13
La Villa (Robert Guédiguian)
Thelma (Joachim Trier)
Wonder Wheel (Woody Allen)
Carré 35 (Eric Caravaca)
Au revoir là-haut (Albert Dupontel)
La Douleur (Emmanuel Finkiel)
Page 14
Jusqu'à la garde (Xavier Legrand)
La nuit a dévoré le monde (Dominique Rocher)
Wajid, l'invitation au mariage (Annemarie Jacir)
Les Gardiennes (Xavier Beauvois)
La route sauvage (Andrew Haigh)
Mes provinciales (Jean-Pierre Civeyrac)
Page 15
Lady Bird (Greta Gerwig)
La forme de l'eau (Guillermo Del Toro)
En guerre (Stéphane Brizé)
La promesse de l'aube (Eric Barbier)
Everybody knows (Asghar Farhadi)
Foxtrot (Samuel Maoz)
Plaire, aimer et courir vite (Christophe Honoré)
La révolution silencieuse (Lars Kraume)
Trois visages (Jafar Panahi)
Retour à Bollène (Saïd Hamich)
Une question privée (Paolo & Vittorio Taviani)
Page 16
Plaire, aimer et courir vite (Christophe Honoré)
Dogman (Matteo Garrone)
Au poste (Quentin Dupieux)
Le poulain (Mathieu Sapin)
Leave no trace (Debra Granik)
Nos batailles (Guillaume Senez)
Fortuna (Germinal Roaux)
màj le 31/01/2019
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Re: Au cinéma
L'Ami, François d'Assise et ses frères
De Renaud Fély et Arnaud Louvet
Le film se concentre sur François et Elie inséparables mais différent. François est le prédicateur d'un petit groupe de moines ayant choisi la pauvreté et d'aider les plus démunis et les malades. Il y a aussi un refus de structure et de se soumettre à la volonté de l'Eglise. Ils essayent de faire reconnaître leur ordre mais se font jeter par le pape.
François a tout du mystique charismatique, Elie pense concret. Désaccords entre eux et dans la communauté.
Le film présente de façon très imagée et très synthétique en opposant un idéal sans compromis à un pragmatisme imposé par les conditions du moment et les buts visés (pourquoi ne pas cultiver un champ si on veut nourrir des gens ?) avant de glisser sur une dualité entre les deux frères : égoïste mythomane en mal de reconnaissance contre control freak en robe de bure.
Il y a une part d'actualité inévitable dans certains sujets de fond : le geste vers l'autre, la pauvreté (ou au moins le refus de l'enrichissement) et l'épineux problème des modalités de la vie et de l'organisation d'une communauté.
Malheureusement je trouve que le film se perd dans son image digitalisée de carte postale d'époque (XIIIème ?) mais pas trop assaisonnée de bonnes claques dans le dos entre camarades et d'un peu de crasse. Tout n'est pas moche et il y a une attention sensible à une unité de ton entre les vêtements et les décors mais ça fait souvent un peu trop toc.
Pour le déroulement de l'intrigue et des enjeux on a un côté vignette avec un certain refus de prise de position qui décrédibilise un poil le propos et la reconversion du film sur la grande aventure humaine de l'amitié entre les deux lascars n'est pas forcément convaincante.
Il faut dire aussi que François d'Assise je n'y connais rien à son histoire et après avoir vu le film à part la question de la fondation de son ordre j'en suis au même point. A parcourir sa biographie après coup j'ai plus de regrets que le film ait autant simplifié et déshumanisé en quelque sorte le(s) personnage(s) autant que le contexte devient abstrait.
Ambitieux mais pas sur tous les fronts, trop anecdotique par rapport à son sujet mais pas tout à jeter le film me laisse mitigé et sur ma faim.
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Re: Au cinéma
D'autant que, même s'il y met le meilleure volonté du monde, il y aura toujours une part du réalisateur, au final. Et parfois, avec cette subjectivité, c'est même mieux !
Exini- Messages : 261
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 51
Localisation : Toulouse
Re: Au cinéma
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Re: Au cinéma
Ben du coup j'irai pas voir François.
Merci l'Animal.
(Sinon "Les animaux fantastiques", de l'univers d'Harry Potter, c'était sympa ! Assez chou. Même que les protagonistes féminins sont vachement cools)
Mordicus- Messages : 858
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Myocarde
Re: Au cinéma
Exini- Messages : 261
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 51
Localisation : Toulouse
Re: Au cinéma
Je viens de découvrir les Amants électriques, film d'animation pour adulte de Bill Plympton, sorti en 2014 et je suis agréablement surprise.
Les dessins sont magnifiques (j'aime bien les grands coups de crayon, qu'il y ait des accrocs, que ça ne soit pas tout lisse !). Une histoire d'amour qui déraille (ce n'est pas très original en soi, je vous l'accorde), Jack et Ella se rencontrent et tombent éperdument amoureux l'un de l'autre... mais Jack est très beau, et les autres femmes le veulent à tout prix ! De là s'ensuit toute une aventure (et des aventures...)
Je ne vous mettrai pas la bande annonce et je la déconseille même vivement, je l'ai regardé après le film, et je trouve qu'elle tue tout le charme et la douceur de ce film tout en poésie et musique (les personnages ne parlent pas). A voir !
Silveradow- Messages : 700
Date d'inscription : 30/12/2016
Age : 31
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Re: Au cinéma
Diamond Island (Davy Chou)
Le jeune Bora quitte un environnement familial rural au coeur du Cambodge pour partir travailler sur le chantier de "Diamond Island", quartier futuriste construit sur une île face à la capitale Phnom Penh. Une vie nocturne envoûtante et la rencontre d'un frère depuis longtemps perdu de vue laissent entrevoir un avenir rempli de promesses, mais des illusions créent progressivement une déchirure en forme d'apprentissage.
Davy Chou est un cinéaste prometteur et dévoile une ambiance souvent fascinante, à travers un mirage esthétique à la fois ensorcelant et destructeur. Il évoque une jeunesse en recherche permanente d'elle-même, dans un style qui peut rappeler, dans son attention aux décors et à la fragilité de ses personnages, Hou Hsiao-Hsien ou Jia Zhang-Ke. Diamond Island est le miroir d'un Cambodge en perpétuelle transformation, et le parcours initiatique de Bora, jusque dans ses échecs et maladresses, révèle une volonté d'affirmation.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Au cinéma
Quelques minutes après minuit (Juan Antonio Bayona)
Un enfant qui doit faire face à la maladie de sa mère et à sa propre solitude s'évade dans un imaginaire nocturne, à la rencontre d'une créature à la fois menaçante et protectrice.
Juan Antonio Bayona prend des risques en mêlant la trame d'un récit initiatique et l'incursion dans le genre fantastique, avec une figure à la dimension monstrueuse qui représente un pont entre des états d'âme et des niveaux de lucidité. L'enfant peut ainsi libérer une détresse, une sensation d'impuissance au cours d'une démarche introspective indispensable à avancer. Si la mise en scène trouve une certaine cohérence entre un quotidien maussade et un onirisme débridé, j'ai regretté une surcharge dramatique qui affaiblit la portée d'un processus cathartiques. Quelques minutes après minuit ne semble alors pas aller jusqu'au bout de ses intentions et manque de rigueur dans une approche psychologique.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Au cinéma
Dalida (Lisa Azuelos)
Le biopic musical suit une mode et celui-ci ne restera malheureusement pas dans les mémoires. La tentative de Lisa Azuelos de retracer la vie et le parcours de la chanteuse Dalida est ambitieuse mais se heurte aux maladresses d'une démarche trop linéaire et caricaturale, malgré l'implication de Sveva Alviti dans le rôle titre.
L'insistance sur les péripéties d'une vie privée et la répétition des échecs amoureux fige le personnage en tant qu'icône sans parvenir à représenter un mal-être. L'évocation de l'enfance et du passé offre alors des références maladroites aux accents psychologisants, et le film manque de caractère, d'intensité même si le dernier tiers apparait plus troublant.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Au cinéma
J'ai vu une bande annonce au cinéma. Ça avait l'air intéressant.
Donc je ne l'ai pas encore vu.
Gnocchi- Messages : 965
Date d'inscription : 01/01/2017
Re: Au cinéma
Silence sort le 8 février en France.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Au cinéma
Moi, je suis allé voir Harmonium, pour rester dans le thème du Japon !
Film de Kôji Fukada :
Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille. Un matin, un ancien ami de Toshio se présente à son atelier, après une décennie en prison. A la surprise d'Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s’immisce dans la vie familiale, apprend l'harmonium à la fillette, et se rapproche doucement d’Akié.
On peut découper le film en deux parties avec une première partie pleine de charme, de mystère. Avec ce personnage attachant et quelque peu décalé, qui vient bouleverser "l'équilibre".
J'ai trouvé ce film très "japonais"
Des âmes torturées sous des allures calmes.
Invité- Invité
Re: Au cinéma
La mécanique de l'ombre (Thomas Kruithof)
Un film d'espionnage à l'ancienne, où François Cluzet incarne un homme déclassé socialement qui s'accroche sans poser de questions à un emploi confié de manière inespérée, aux contours mystérieux. La retranscription sur une machine à écrire d'écoutes téléphoniques, à travers un quotidien répétitif et anonyme, masque cependant une réalité glauque qui le rattrape peu à peu.
La mécanique de l'ombre séduit par le parti-pris assumé de décrire un environnement terne et presque atemporel. Face à Cluzet, Denis Podalydès prête à une voix onctueuse et faussement rassurante à un être de pouvoir dont la dimension manipulatrice ne semble pas avoir de limites. Si la trame est jusqu'au bout efficace dans la perception d'un aveuglement, l'approche de Thomas Kruithof est moins pertinente quand un arrière-plan politique s'impose presque au détriment des personnages. L'exercice de style atteint alors ses limites même si l'ambiance reste discrètement menaçante.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Au cinéma
"Pendant plus de 3 ans, il arpente une vallée du massif des Ecrins...
Après avoir croisé un loup en mars 2013, il doit attendre plus d' un an pour en voir un autre.
Mais alors, c' est inoui, car il partage le territoire d' une louve et de ses petits pendant près
d' un mois.
Le film n' a pas de thèse, mais une conviction manifeste : la présence du loup pose des questions à
l' homme des questions qu' il aurait bien aimé oublier."
Fabrice Nicolino
Les loups ont leur place en Italie et en Espagne sans problème particulier.
Par contre en France, un certain nombre d' éleveurs penchent pour l' abattage.
On a remarqué que lorsqu' on tue un male alpha, les loups privés d' orientation deviennent
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Au cinéma
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21730
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Au cinéma
Arturo a écrit:Mouais, ça ne me dit pas trop ce nouveau Scorsese. T'es allée voir quoi au ciné Ariane ?
Moi, je suis allé voir Harmonium, pour rester dans le thème du Japon !
J'ai trouvé ce film très "japonais"
Des âmes torturées sous des allures calmes.
Tiens. J'ai hésité d'aller regarder Harmonium. Mais je l'ai renoncé puisque le cinéma est loin et que je n'ai pas vraiment envie de sortir dans le froid. J'ai aussi abandonné Festival Télérama par la même raison.
Récemment je suis très paresseuse.
J'ai vu la bande annonce de Silence au moment où j'y suis allée pour "Paterson".
Merci Avadoro pour les informations !
Gnocchi- Messages : 965
Date d'inscription : 01/01/2017
Re: Au cinéma
Le film est basé sur le livre de Susako Ende qui vaut le detour. La base est historique.
tom léo- Messages : 1353
Date d'inscription : 04/12/2016
Localisation : Bourgogne
Re: Au cinéma
Les confessions .(En avant-première)
Avec un casting intéressant ( Daniel Auteuil , le génial Toni Servillo entre autres ) , certes . Mais ça n'a pas suffi .
A l'occasion d'une rencontre au plus haut sommet ,entre les grands dirigeants financiers de ce monde( réunis là pour voter une décision dont on comprend très vite qu'elle n'a rien de morale et probablement lourdes de conséquences ), un prêtre convoqué étrangement lui aussi par le directeur du FMI devra accueillir la confession de cet homme de pouvoir qui se suicidera quelques heures après .
Abordé sous la forme d'un thriller , avec quelques relents de fable pseudo philosophico-littéraire , pamphlet un peu ampoulé et maladroit visant à dénoncer le néolibéralisme et les travers de celui-ci , on navigue dans un flou pseudo artistique lui aussi . Et même la prestation du grand Toni sous les traits d'un semblant de Saint Francois d'assise priezpournous ne suffit pas à combler le vide et l'ennui .
Et au cas où vous n'auriez pas compris où se situe la voie du SALUT , c'est un chien qui vous montrera le chemin , dernière image , celui ci se détournant de son pourri de maitre financier pour suivre le moine priezpour nous .
A éviter . A moins d'avoir le goût des théories riches de vacuité et des leçons emballées dans du papier clinquant .
églantine- Messages : 4431
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Savoie
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