Au cinéma

Je te lirai Chamaco, jusque là ça ne me tente pas tellement, il me manque peut-être un petit coup de pouce ?

Fin août, rétrospective Buñuel par chez moi, je sens que je vais passer une semaine au ciné (moi qui ne me souviens pas de la dernière fois que j'y suis allé)

Quasimodo a écrit:Je te lirai Chamaco, jusque là ça ne me tente pas tellement, il me manque peut-être un petit coup de pouce ?

pour te repondre et te donner une idée je te fais un One Shot spontané sur ce film, là vite fait sur le gaz :

Spoiler:

Merci Chamaco

Je ne sais pas si j'irai, ça me présente le film sous un jour bien meilleur. Mais enfin je n'aime pas trop les films historiques, encore une réticence à vaincre, on verra à l'usage !

swallow a écrit:Chamaco: ce qui j´ai préféré de DUNKERQUE", c´est la musique de Hans Zimmer.

oui en effet, moi ce sont les combats aériens...

la bande-annonce avait fini de me refroidir.... (et rétrospective Bunuel j'aurais tout loupé !)

je rentre chez moi et le plus vite possible je vais voir "l'été 93" au cinoche de Cucuron ...

animal a écrit:(et rétrospective Bunuel j'aurais tout loupé !)

Tout loupé ? T'es incompatible ?

Je ne sais pas mais manque de motivation sur le moment, agacement aussi des horaires pour les Tarkovski, concurrence avec la sieste ? De toute façon cet été je ne serai pas beaucoup allé au cinéma. Frustration ?

Barrage
Second long métrage de la réalisatrice luxembourgeoise Laura Schroeder , scénario coécrit avec Marie Nimier. Avec Lolita Chammah, et sa maman, Isabelle Huppert. elles se ressemblent beaucoup!
Une histoire de conflits entre mères et filles , ce n'est pas le film du siècle , mais j'ai aimé. J'ai aimé surtout retrouver le cinéma en salle..
J'avais vu Rodin en arrivant, mais le décalage horaire a fait que je ne me souviens plus de grand chose..

Eté 93



un film de Carla Simon Pipo

Synopsis :
Suite à la mort de ses parents, Frida, 6 ans, quitte Barcelone et part vivre à la campagne chez son oncle et sa tante et leur petite fille de 3 ans. Le temps d'un été, l'été 93, Frida apprendra à accepter son chagrin, et ses parents adoptifs apprendront à l'aimer comme leur propre fille.

Avis : je suis sorti bouleversé par les dernières images du film et les spectateurs sont restés cloués aux sièges au moment de sortir, généralement dans notre petite salle "arts et essais" c'est le signe d'un bon film. En effet, à lire le synopsis on pourrait se dire oui bon un drame de plus, genre blasés de la vie.Oui un film de plus mais un film qui prend son temps à s'installer qui utilise de nombreuses ficelles subtiles pour amener le dénouement final et vous laisse avec une boule au ventre. Les acteurs, inconnus, sont géniaux, la réalisatrice que je ne connaissais pas raconte des tranches de sa vie de gamine orpheline confiée à son oncle tres pris par son travail et son épouse qui devra assumer le long chemin menant au deuil de la gamine. L'histoire se passe en Catalogne, le film baigne dans ses paysages et sa langue, je l'ai vu en VO.
En fait dans ce cas là il n'y a pas de petit film...

Bande annonce de : Moi, moche et méchant.


Hnnêtement je ne sais pas qui a commis ce truc, mais quand on a été investi de garder le jeudi et vendredi son petit fils de cinq ans et de remettre cela la semaine prochaine je vous conseille l'histoire de Gru (un ancien méchant reconverti en bon père de famille) et de son jumeau Dru qu'il découvre dans ce film, entouré des minions. J'ai les neurones qui se décérèbrent, heureusement j'ai souvent déconnecté et dormi pendant le film ou le dessin animé ou les deux, je ne sais plus.Mais le temps à passé et le petit est aux anges...

Je t'ai lu Chamaco.. . Effectivement, on peut peut être déplorer que les histoires individuelles ne soient pas plus développées, elles sont surtout très éclatées, mais il m'a semblé que c'était volontaire pour mieux traduire le chaos présenté de façon assez magistrale à mon goût. Et d'acord avec Swallow sur la bande son, extraordinaire de mélanger à ce point musique et bruits de guerre .
Ceci ( lis-je) grâce à l'utilisation de gammes de Shepard.. Allons bon. En tout cas, c'est bluffant!
Plus ici:

J'ai vu aussi Les proies de Sofia Coppola
Belles images, oui. Après, je n'ai pas vu la version antérieure . Ni lu le roman.
Mais ( déformation professionnelle probable), je ne peux pas croire à l'histoire. du tout. Je ne vais pas me lancer dans les détails, mais cela m'a tellement gênée que j'en étais à me demander combien de liftings Nicole Kidman avait dû subir, et ce n'est pas bon signe...

J'ai bien aimé le film de Siegel ! et toujours pas lu le livre.

J'ai bien aimé le film de Siegel ! et toujours pas lu le livre.

Est ce qu'il y a une amputation???

Je crois que oui (jambe ?).

Ok. c'est là que je coince. Entre autres détails...

les détails sur l’enchaînement des actions ou dans les comportements ?

es détails sur l’enchaînement des actions ou dans les comportements ?

les détails du genre:
-au début, il a une fracture ouverte. Il me semble bien qu'à l'époque de la guerre de Sécession, les antibiotiques n'étaient pas encore très généralisés.. Donc il guérit rapidement , passe encore.
Mais après.. Amputation!!! Et hop, ça repart! Et il n'est même pas reconnaissant,il devient même carrément pénible et mal élevé,  et il faut autre chose pour l'achever? ????
Avec moi, gangrène gazeuse rapide, et on n'en parle plus. Bien sûr, il n'y a pas l'histoire, mais faut savoir ce qu'on veut.

Film suivant.

Je ne sais plus ce qu'il a au début du film de Siegel, blessure par balle à la jambe ? et l'amputation après chute dans les escaliers elle est perçue comme vengeance de l'une des femmes victime de jalousie ?

Huhu. Tu pourrais résoudre les problèmes de grève des scénaristes on dirait.

120 battements par minute.
Robin Campillo



C'est un film très disparate, avec de très nombreuses pistes, sans doute trop nombreuses, donc inégales et un certain éparpillement, ce qui fait qu'on ne peut sans doute pas adhérer à tous.
Ce qui fut mon cas, mais le positif l'on porte.

Trop d'ambition sans doute, en particulier esthétique (la scène où la poussière dans les spots de la bôîte de nuit se transforme en virus,  la complaisance des scènes de sexe), ou  politique (était-il bien utile d'effleurer le thème de l'euthanasie en plus de tout le reste?)

C'est vrai que l'histoire d'amour est quand même,  bien niaiseuse dans le drame, tire-larmes et tout ce que vous voudrez… Qu'il y a des scènes qui sont à la limite du ridicule (la confession sur la plus belle histoire d'amour de sa vie dans les rangs de l'amphithéâtre où a lieu la réunion d'Act up).
Mais j'ai été emportée par le côté militant, la colère, la volonté farouche de combat  motivée par la souffrance, l'injustice et la tragédie, la solidarité au-delà des divisions..

J'ai été transportée par certaines scènes :la manifestation de rue après la mort du jeune sidéen, où tous les participants sont absolument dévastés, effondrés, (je trouve ça beaucoup plus bouleversant que nombre de scènes intimes supposées déclencher de l'affectif) et toute la longue scène de retrouvailles après la mort de Sean, j'ai trouvé la mère géniale dans sa simplicité et son combat à servir le café pour que la vie continue (j'ai adoré son "....Mince...Déjà... " que j'ai défendu bec et ongles face à mes accompagnatrices beaucoup moins convaincues).

Donc difficile à recommander, sûrement pas l’œuvre de génie annoncée, des gros défauts mais de beaux transports, un sacré mélange qui ne laissera pas indifférent : à vous de voir si ça vous tente...