Au cinéma
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Re: Au cinéma
Merci! (c'est toujours difficile de ne pas aimer les idoles!)
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8462
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Re: Au cinéma
Lisez le livre de Fenoglio, c' est un grand écrivain mort trop tot.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Au cinéma
topocl a écrit:Plaire aimer et courir vite de Christophe Honoré
Je ne vais pas crier au génie, mais j'ai beaucoup aimé.
Ca nous montre des gens tout à fait comme nous, même si l'un est écrivain, qui se déplace adroitement/maladroitement entre la vie (Plaire), l'amour (aimer) et la mort (courir vite).
C'est sans doute un portrait de Christophe Honoré à plusieurs âges de la vie, ce garçon puis cet homme alternativement sympathique et odieux, drôle et triste, cabotin et tendre. C'est un hommage aux malades et morts du sida, ce 11 septembre des homosexuels (et pas mal d'autres), qui a frappé fort et dont les répercussions continuent à se faire sentir, ce traumatisme originel.
Il y a des moments charmants, et des moments carrément prégnants (il pleure dans sa voiture, il dit adieu à son ami...). C'est comme un testament avant l'heure qui nous dit de jouir de la vie, de penser à soi, profiter des moments de leur donner une intensité, de sortir des rails quand il le faut, de se bouger, quoi.
C'est un film de la vie, qui est une saloperie, c'est bien connu, mais qu'on a tant de mal à quitter fièrement.
J’ai profité de la fraîcheur d’une salle de cinéma pour aller voir ce film dimanche dernier.
C’est un film que j’aurais adoré il y a 10 ou 20 ans, mais le temps passe… Commençons donc par ce qui m’a agacé : une forme d’intellectualité très premiers de classe de la Femis, style à la Desplechin, admiré de Télérama. En résumé, c’est parfois verbeux, truffé de références et un peu long à mon goût. Ceci dit, il y a de vrais moments de grâce, par exemple lorsque les corps se touchent, dans la baignoire, à l’hôpital ; dans d’autres situations et certains dialogues. Le propos plus resserré et surtout moins maîtrisé, sans cette fausse apparence de naturel, aurait pu donner un vrai chef-d’œuvre. Ceci dit, je ne boude pas mon plaisir. C’est un film qui m’a tout de même beaucoup touché et qui mérite vraiment d’être vu.
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(J'ai oublié de dire que je suis d'accord avec ton commentaire topocl
ArenSor- Messages : 3392
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Re: Au cinéma
ArenSor a écrit:C’est un film que j’aurais adoré il y a 10 ou 20 ans, mais le temps passe…
héhé, je me sens très jeune
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ArenSor a écrit:Ceci dit, il y a de vrais moments de grâce, par exemple lorsque les corps se touchent, dans la baignoire, à l’hôpital ; dans d’autres situations et certains dialogues.
Ouiiii!
Re-Ouiiii!ArenSor a écrit:C’est un film qui m’a tout de même beaucoup touché et qui mérite vraiment d’être vu.
(et oui aussi pour dire qu'il a plein de défauts, mais cela ajoute presque à son charme)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8462
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Re: Au cinéma
![Au cinéma - Page 16 11389710](https://i.servimg.com/u/f49/19/57/94/16/11389710.jpg)
Dogman
Film italien du moment avec un prix d'interprétation à Cannes ? Dans une petite ville perdue d'un coin perdu de la côte italienne, du genre aussi sinistre que pittoresque, une brute branchée cocaïne abuse de la bonté d'un toiletteur pour chiens, accessoirement dealer, et de la patience des autres habitants. Dans et jusqu'au drame bien sûr.
Un film qui m'a paru plus long qu'il ne l'est réellement. Sans surprises dans son déroulement ou dans sa forme mais probablement dans des goûts du moment. C'est assez crade, il y a de petits moments de "poésie". Tout est accessoire, à commencer par les chiens. Ca ne sert pas à grand chose. Se reposant sur son glauque, sa violence, ses faux silences le film abuse de son absence de contenu ou d'histoire à raconter.
Le décor est énigmatique mais à part ça c'est très dispensable et le prix d'interprétation, je ne sais pas.
Je déconseille. En fait ça me gave cette image trop gratuite et bien plate.
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Keep on keeping on...
Re: Au cinéma
Au poste
![Au cinéma - Page 16 Au_pos10](https://i.servimg.com/u/f43/19/16/30/68/au_pos10.jpg)
Le témoin d’un meurtre (Grégoire Ludig) est interrogé par le commissaire Buron (Benoit Poelvoorde), affligé (c’est le cas de le dire) de ses acolytes (Marc Fraize) (Philippe Duquesne) (Anaïs Demoustier). De plus, la réalisation étant de Quentin Dupieux, on se doute bien ne pas avoir à faire à une comédie traditionnelle. C’est bien le cas, et les amateurs de non-sens, dont je fais partie, seront ravis. J’ai retrouvé avec plaisir un esprit potache à la Monty python dans ce film.
Toutefois, l’interrogatoire, entre le témoin, forcément suspect, et le commissaire, nous entraîne aussi dans une dimension toute autre, le rapport entre dominant et dominé. Nous revient alors le duel glaçant entre Serrault – Ventura dans « Garde à vue ».
Si l’envie vous vient d’aller au cinéma, je recommande fortement![cheers](https://2img.net/i/fa/i/smiles/icon_cheers.png)
![Au cinéma - Page 16 Au_pos10](https://i.servimg.com/u/f43/19/16/30/68/au_pos10.jpg)
Le témoin d’un meurtre (Grégoire Ludig) est interrogé par le commissaire Buron (Benoit Poelvoorde), affligé (c’est le cas de le dire) de ses acolytes (Marc Fraize) (Philippe Duquesne) (Anaïs Demoustier). De plus, la réalisation étant de Quentin Dupieux, on se doute bien ne pas avoir à faire à une comédie traditionnelle. C’est bien le cas, et les amateurs de non-sens, dont je fais partie, seront ravis. J’ai retrouvé avec plaisir un esprit potache à la Monty python dans ce film.
Toutefois, l’interrogatoire, entre le témoin, forcément suspect, et le commissaire, nous entraîne aussi dans une dimension toute autre, le rapport entre dominant et dominé. Nous revient alors le duel glaçant entre Serrault – Ventura dans « Garde à vue ».
Si l’envie vous vient d’aller au cinéma, je recommande fortement
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ArenSor- Messages : 3392
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Re: Au cinéma
Ah. Garde à vue étant une référence, le non-sens non plus, ce serait donc recommandable.
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15736
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Re: Au cinéma
En Septembre retour au cinema de Cucuron déserté depuis un an, un cycle sur les films japonais :
Lundi 24 septembre à 19h00:
Ciné-Club du Cigalon: Conférence « Le cinéma japonais des années 1960 » + projection de « La femme insecte » (1963) de Shohei Imamura
Lundi 1er octobre à 19h00:
« La ballade de Narayama » (1983) de Shoehei Imamura
Lundi 8 octobre à 19h00:
« Quand une femme monte l’escalier » (1960) de Mikio Naruse
Lundi 15 octobre à 19h00:
« Entre le ciel et l’enfer » (1963) de Akira Kurosawa
Lundi 22 octobre à 19h00:
« Le goût du saké » (1962) de Yasujiro Ozu
Lundi 24 septembre à 19h00:
Ciné-Club du Cigalon: Conférence « Le cinéma japonais des années 1960 » + projection de « La femme insecte » (1963) de Shohei Imamura
Lundi 1er octobre à 19h00:
« La ballade de Narayama » (1983) de Shoehei Imamura
Lundi 8 octobre à 19h00:
« Quand une femme monte l’escalier » (1960) de Mikio Naruse
Lundi 15 octobre à 19h00:
« Entre le ciel et l’enfer » (1963) de Akira Kurosawa
Lundi 22 octobre à 19h00:
« Le goût du saké » (1962) de Yasujiro Ozu
Chamaco- Messages : 4420
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Re: Au cinéma
J'aimerais me mettre un tel programme sous la dent ! Profites en bien, c'est toujours une joie de voir de bons films sur grand écran
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ArenSor- Messages : 3392
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Re: Au cinéma
Merci, je compte bien visionner tout ceux là, à part Kurosawa les autres cineastes ne me sont connus que de nom...
Chamaco- Messages : 4420
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Re: Au cinéma
Schoeller sort son prochain film !!
J'avais adoré "L'exercice de L'Etat"
https://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/09/26/un-peuple-et-son-roi-la-revolution-comme-un-torrent-de-paroles-et-de-sang_5360286_3476.html
Emission sur le sujet
J'avais adoré "L'exercice de L'Etat"
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https://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/09/26/un-peuple-et-son-roi-la-revolution-comme-un-torrent-de-paroles-et-de-sang_5360286_3476.html
Emission sur le sujet
Nadine- Messages : 4882
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Re: Au cinéma
topocl a écrit:Trois visages de Jafar Panahi
je suis toujours discrètement gênée du coté un peu bonhomme de ses films, alors qu'on aurait envie qu'il crie, qu'il fulmine et qu'il hurle. C'est bien sûr un réflexe idiot d'occidentale, l'auteur louvoie avec la censure, fait ce qu'il peut, choisit de masquer la colère sous une pseudo naïveté. Son message de révolte se pare d'une douceur trompeuse qui nous parait naïve, mais qu'il nous faut admirer.
C'est ce que j'ai ressenti avec un ecrivain cubain tel Padura, c'est peut être dû à la mentalité de ces peuples, un certain fatalisme, une pudeur pour ne pas que l'on dénigre leur pays, la peur de la censure, beaucoup de choses en fait, j'aime le cinema de Panahi, dès que ce film passera près de chez moi j'y serai, merci Topocl
Chamaco- Messages : 4420
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Age : 77
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Re: Au cinéma
Chamaco a écrit:En Septembre retour au cinema de Cucuron déserté depuis un an, un cycle sur les films japonais :
Lundi 24 septembre à 19h00:
Ciné-Club du Cigalon: Conférence « Le cinéma japonais des années 1960 » + projection de « La femme insecte » (1963) de Shohei Imamura
vu et ouverture d'un fil sur Imamura
Chamaco- Messages : 4420
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Localisation : Corse du sud
Re: Au cinéma
![Au cinéma - Page 16 18923010](https://i.servimg.com/u/f17/19/55/57/10/18923010.jpg)
Premier film de l'auteur BD Mathieu Sapin,
à la Bande annonce très "comédie lambda",
je l'ai vu hier soir et je le conseille, il est bien ficelé, moins "gros effet ping pong" que la BA ne le laisserait croire, plus subtil en fait. On ne s'ennuie pas, on ne ris pas non plus bêtement, il y a à mon goût un tres bon équilibre entre l'amusement et le plaisir critique, Sapin brosse finement et de manière humaine un milieu dopé de pouvoir, il y amène un vrai regard d'auteur, sous son pack absolument rôdé au potentiel audimat. Une très belle réussite pour un premier film, je trouve. Il disparait dans les codes du genre, en jongle très efficacement, mais y verse, de manière invisible, des approches très intéressantes. Tous les personnages sont humains, parfois pathétiques, mais jamais hors de l'élan identificatoire. Edifiant , du coup.
Pour une fois qu'on brosse un portrait de meute sans surenchérir dans le manichéisme binaire, je dis chapeau. Pas de cynisme , de la critique fine.
BA là
Nadine- Messages : 4882
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Age : 48
Re: Au cinéma
Pour lma part, j'ai vu
Leave no trace
Il faut passer par dessus le fait que les personnages sont toujours bien propres sur eux, le père à la barbe parfaitement maitrisée, et une un ou deux invraisemblances scénaristiques too mutch. Sinon, c'est impeccablement joué, l'histoire d'un père et d'un fille qui vivent à la marge, ce qui n’est pas admissible par notre société administrativement encadrée; malgré des propositions qui ma foi sont plutôt à l'écoute de leur personnalité, il s'avère que définitivement non, le père traumatisé par sa guerre au Viet-Nam, n'entrera pas dans le moule, et que la jeune fille dans une belle résilience juvénile sera capable du plus bel acte d'amour qui pusse être. C'est assez subtil même si l'histoire de base pèse des tonnes, il y a une belle attention aux marginaux de tous bords, les acteurs sont parfaits, l'émotion dans cette relation serre-fille, fusionnelle et déchirée, est là , au creux du ventre à défaut de mots, dans une nature qui fait rêver d'un autre monde possible.
Nos batailles.
![Au cinéma - Page 16 Amiens10](https://i.servimg.com/u/f73/19/57/90/84/amiens10.jpg)
Le sujet, contrairement à ce qi est unanimement annoncé, n'est pas une rupture inattendue dans un couple, mais bien que le monde du travail envahit nos vie, bouffe nos énergies, spolie nos émotions, et ce qui peut en découler dans une vie de la classe moyenne, qui se joue dans un petit bonheur et une petite précarité qui n'a au final pas le dos assez solide pour résister à ça. Ce sujet grave et fondamental est traité avec une lucidité tendre et en demi-teinte, avec humour, par un aperçu du quotidien où coexistent dureté et empathie. Les acteurs sont excellents, les situations vraiment bien exploitées; les enfants ne sont mièvres que par moments, cela roule pas mal, au bout du compte, sans coup de génie mais avec une vraie bonne histoire bien menée, entre rire et larmes.
Leave no trace
![Au cinéma - Page 16 Leave-10](https://i.servimg.com/u/f73/19/57/90/84/leave-10.jpg)
Il faut passer par dessus le fait que les personnages sont toujours bien propres sur eux, le père à la barbe parfaitement maitrisée, et une un ou deux invraisemblances scénaristiques too mutch. Sinon, c'est impeccablement joué, l'histoire d'un père et d'un fille qui vivent à la marge, ce qui n’est pas admissible par notre société administrativement encadrée; malgré des propositions qui ma foi sont plutôt à l'écoute de leur personnalité, il s'avère que définitivement non, le père traumatisé par sa guerre au Viet-Nam, n'entrera pas dans le moule, et que la jeune fille dans une belle résilience juvénile sera capable du plus bel acte d'amour qui pusse être. C'est assez subtil même si l'histoire de base pèse des tonnes, il y a une belle attention aux marginaux de tous bords, les acteurs sont parfaits, l'émotion dans cette relation serre-fille, fusionnelle et déchirée, est là , au creux du ventre à défaut de mots, dans une nature qui fait rêver d'un autre monde possible.
Nos batailles.
![Au cinéma - Page 16 Amiens10](https://i.servimg.com/u/f73/19/57/90/84/amiens10.jpg)
Le sujet, contrairement à ce qi est unanimement annoncé, n'est pas une rupture inattendue dans un couple, mais bien que le monde du travail envahit nos vie, bouffe nos énergies, spolie nos émotions, et ce qui peut en découler dans une vie de la classe moyenne, qui se joue dans un petit bonheur et une petite précarité qui n'a au final pas le dos assez solide pour résister à ça. Ce sujet grave et fondamental est traité avec une lucidité tendre et en demi-teinte, avec humour, par un aperçu du quotidien où coexistent dureté et empathie. Les acteurs sont excellents, les situations vraiment bien exploitées; les enfants ne sont mièvres que par moments, cela roule pas mal, au bout du compte, sans coup de génie mais avec une vraie bonne histoire bien menée, entre rire et larmes.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8462
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Re: Au cinéma
![Au cinéma - Page 16 Images11](https://i.servimg.com/u/f17/19/55/57/10/images11.jpg)
Fortuna
Superbe image, superbe rythme, superbes cadres, superbe montage, super jeu d'acteur, une beauté omniprésente, un noir et blanc magnifique, une histoire touchante, qui éveille des émotions ténues.
Je vous le conseille si la bande annonce ne vous rebute pas, film de genre mais très intelligent, les dialogues sont aussi magnifiques.
un petit spoiler pour le public ayant déjà vu :
- Spoiler:
- incroyable montage et jeu de cette scène de danse. Bouleversement de voir naitre la beauté totale. Le cinéma , quand même, quelle magie
Nadine- Messages : 4882
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Re: Au cinéma
Asako de Ryusuke Hamaguchi
![Au cinéma - Page 16 Asako10](https://i.servimg.com/u/f43/19/16/30/68/asako10.jpg)
On m'a offert pour noël le DVD du précédent opus de ce réalisateur "Senses" (je ne l'ai pas encore visionné
)
J'étais donc impatient de découvrir ce film.
verdict : c'est un film superbe !
Il y est question d'un amour de jeunesse, de passion folle, d'une autre forme d'amour avec un sosie de l'amant disparu, du retour de celui-ci. Rien d'original en somme, un sujet mille fois traité dans la littérature, le cinéma...
Mais le réalisateur réussit à renouveler cette histoire millénaire. On qualifie souvent Hamaguchi de Rohmer japonais. Il y a de cela ; une façon très subtile et infiniment sensible de traiter de questions fondamentales au travers de petits gestes de la vie quotidienne.
En conclusion : si vous n'aimez pas le cinéma de Rohmer, passez votre chemin. En revanche si vous y êtes sensible, vous devriez, comme moi, avoir beaucoup de plaisir à voir Asoko.
![Au cinéma - Page 16 Asako10](https://i.servimg.com/u/f43/19/16/30/68/asako10.jpg)
On m'a offert pour noël le DVD du précédent opus de ce réalisateur "Senses" (je ne l'ai pas encore visionné
![Au cinéma - Page 16 1038959943](/users/3717/74/64/30/smiles/1038959943.gif)
J'étais donc impatient de découvrir ce film.
verdict : c'est un film superbe !
Il y est question d'un amour de jeunesse, de passion folle, d'une autre forme d'amour avec un sosie de l'amant disparu, du retour de celui-ci. Rien d'original en somme, un sujet mille fois traité dans la littérature, le cinéma...
Mais le réalisateur réussit à renouveler cette histoire millénaire. On qualifie souvent Hamaguchi de Rohmer japonais. Il y a de cela ; une façon très subtile et infiniment sensible de traiter de questions fondamentales au travers de petits gestes de la vie quotidienne.
En conclusion : si vous n'aimez pas le cinéma de Rohmer, passez votre chemin. En revanche si vous y êtes sensible, vous devriez, comme moi, avoir beaucoup de plaisir à voir Asoko.
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ArenSor- Messages : 3392
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