Au cinéma
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Re: Au cinéma
Le film reprend des passages du texte ou pas ?
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Re: Au cinéma
animal a écrit: Le film reprend des passages du texte ou pas ?
je pense que le film reprend en grande partie le texte. Je te confirmerai lorsque je l'aurai lu
ArenSor- Messages : 3433
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Re: Au cinéma
Je ne l'ai pas vu mais j'ai écouté La dispute ( ils sont moins emballés que toi Arensor ) .C'est intéressant de voir tous ces avis différents d'ailleurs et c'est d'autant plus frustrant de ne pas pouvoir se faire le sien !
Je n'ai pas encore lu La douleur non plus mais je veux d'abord lire le livre de Robert Antelme .
A suivre donc
Lien :La dispute
églantine- Messages : 4431
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Re: Au cinéma
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Au cinéma
Moi, vraiment pas beaucoup ces derniers mois, mais j'ai renoué hier avec Jusqu'à la garde, qui commence comme un habituel petit film français à sujet "social", et vous emmène dans un tourbillon dont la fin va me hanter longtemps. De chouettes effets cinématographiques non tapageurs, une interprétation éblouissante pour ces humains terriblement ordinaires, une longue scène où au sein d'une fête les paroles sont masquées par la musique, mais tout se noue à travers les déplacements et les regards. Inventif sous des dehors de rigueur.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8552
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Re: Au cinéma
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Re: Au cinéma
"Lady Bird" m'a rappelé "Juno" ou "Little miss Sunshine" et ça faisait longtemps que j'avais vu un film dans le style; ça fait du bien !
Exini- Messages : 261
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Re: Au cinéma
Re: Au cinéma
Avadoro- Messages : 1405
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Re: Au cinéma
Wajid, l'invitation au mariage - Annemarie Jacir -
Chouette film.
Ca se passe à Nazareth. Le fils, maintenant en Italie, rentre au pays pour aider son père à distribuer les invitations au mariage de la fille. La mère, enfuie aux Etats-Unis, doit rentrer elle aussi.
On les suit tous les deux, tout au long de la journée dans leur petite voiture, dans leurs visites enchaînées à la famille et aux amis. Tout a changé et tout est encore là : difficile - mais pas impossible - de se parler, de se reconnaître, de se reconnaître le droit d'être autre, surtout.
Un film modeste qui s'avère finalement plus ambitieux qu'il n'en a l'air puisqu'il donne une image nuancée de la société palestinienne, toute en obséquiosité et en violence mêlées, mais nous parle aussi du difficile amour entre des générations qui ne se comprennent plus, mais aussi de l’exil, de ceux qui partent et ceux qui restent, de ceux qui ploient et ceux qui se rebellent, de leurs souffrances, de leurs blessures, et de l'amour qui reste entre eux.
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topocl- Messages : 8552
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Re: Au cinéma
Les Gardiennes de Xavier Beauvois
Joli film. Les acteurs jouent très sincèrement. Les images sont très belles de ces femmes qui travaillent durement pour faire tourner la ferme. Les scènes de travail aux champs sont bien reconstituées. Et le casting très bon. Belle découverte Iris Bry. On croirait voir des photos du début du siècle qui prennent vie. Le film prend son temps (parfois un peu trop? En tous cas je me suis laissée faire) comme pour nous faire comprendre la lenteur de la maturation des plantes, l’abrutissement du travail physique constant, l’abnégation à continuer sans avoir l’assurance du retour ce ceux qu’on aime. Je n'ai pas lu le livre de d'Ernest Pérochon, je ne pourrais donc pas dire si le film est fidèle au livre.
Pia- Messages : 135
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Re: Au cinéma
Un jeune garçon, devenu orphelin, s'enfuit avec un cheval volé, puis seul à pied, à travers une Amérique de déserts et de petites villes misérables, courant après le rêve d’une tante qui l'a élevé.
C'est un bel hommage aux losers, qui ont tous en eux une part de bienveillance, un message d'espoir pas niaiseux où un monde déshérité est finalement sauvé par la part d'humanité qui est en chacun de nous. De s paysages urbains ou sauvages magnifiques. Charlie Plummer ne quitte guère l'écran, alternativement gamin désemparé et jeune homme déterminé, encaissant une solitude par laquelle il est bien décidé à ne pas se laisser abattre. De la douceur derrière la désespérance, la lutte et l'épuisement.
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topocl- Messages : 8552
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Re: Au cinéma
Quelqu'un a vu Mes provinciales, de Jean-Paul Civeyrac ?
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Au cinéma
La route sauvagetopocl a écrit:La route sauvage De Andrew Haigh
Sur un tout autre sujet, j'avais déjà bien aimé 45 ans d'Andrew Haigh.
silou- Messages : 101
Date d'inscription : 27/02/2017
Re: Au cinéma
Quasimodo a écrit:
Quelqu'un a vu Mes provinciales, de Jean-Paul Civeyrac ?
J'hésite aussi. Il y a une séance unique lundi soir, il va falloir que je me décide!
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topocl- Messages : 8552
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Re: Au cinéma
J'étais curieux de la manière dont ma génération serait perçue et rendue, d'autant plus qu'au Masque Michel Ciment l'a qualifiée d'une jeunesse fantasmée par le réalisateur (parce que l'idée qu'un étudiant puisse écouter Bach et discuter de Bresson plutôt que de Christopher Nolan ou de Lars von Trier le rend plus que sceptique). Alors non, la jeunesse selon Civeyrac n'est pas une jeunesse plus fantasmée que celle de Michel Ciment, mais sa représentation n'est pas toujours très juste. Pas de bouillonnement culturel, pas de gaieté ni d'humour, aucune émulation entre ces personnages soi-disant épris de culture, qui ne marchent que par citations idéalistes sur l'art et la vie (de grands auteurs, Pasolini, Nerval, Novalis, etc.), aussitôt érigées en maximes. Donc une approche qui me paraît un peu intéressée sans s'en rendre compte, puisqu'ils semblent chercher du prêt-à-penser plutôt qu'un enrichissement, un questionnement, une découverte de soi...
Donc là, c'est sans appel je trouve, le film parle sans cesse de culture sans jamais rien en dire. Le name-dropping n'est pas si gênant qu'on pourrait le redouter, mais c'est symptomatique d'un profond déficit d'enthousiasme et de curiosité. A aucun moment, on les voit rire, se raconter un livre ou un film avec leur ressenti, ce qu'on pourrait attendre je crois !
Deux autres gros problèmes : le rôle principal mériterait d'être réécrit (et le film serait peut-être excellent). Le personnage, Etienne, est un peu mou pour ne pas dire apathique, et si on nous apprend par quelques éléments qui lui sont extérieurs (des lectures qu'il fait, des remarques d'autres personnages) qu'il est brillant et qu'il a, je cite, une "âme d'artiste", on n'a aucune peine à l'oublier (si on n'a pas eu de mal à le croire). Et pourquoi écouter toujours Bach ? N'aime-t-il donc rien d'autre, n'y a-t-il rien qui l'intéresse ?
En gros, si le film est un peu pesant, il n'y est pas pour rien.
Mais pas inintéressant dans son rapport aux autres personnages : son admiration pour un ami plus brillant et sa recherche d'un modèle, qui sont assez finement suggérées, finissent par l'inhiber, lui retirer toute confiance en soi et le privent de parole. Voilà pour le doute (puisque la jeunesse doute). Mais j'aurais bien aimé les voir moins péremptoires en matière d'art, les voir changer d'avis, discuter de sujet un peu moins superficiels (parce qu'ils ne le sont pas qu'un peu !), les voir un peu plus mouvants, brouillons, tumultueux.
Globalement les acteurs sont bons et les personnages intéressants.
L'ami brillant est le seul à posséder une dimension plus romanesque, ce qui ne fait pas de mal (mais qui ne s'intègre pas tout à fait à la volonté de réalisme du film).
Je suis content d'être allé le voir, mais je ne me suis pas senti représenté (alors qu'idéalement j'aurais dû, non ?). Cette question du regard sur la jeunesse et la culture m'intéresse beaucoup, en tout cas. Et j'aimerais beaucoup avoir ton avis, topocl, si jamais tu essayes.
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Au cinéma
Quasimodo a écrit: Et j'aimerais beaucoup avoir ton avis, topocl, si jamais tu essayes.
je n'ai plus le choix, alors !
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topocl- Messages : 8552
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Re: Au cinéma
Quasimodo- Messages : 5461
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Re: Au cinéma
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15950
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