Nouveautés essais
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Re: Nouveautés essais
ARNO BERTINA
Ceux qui trop supportent. Le combat des ex-GM&S (2017-2021)Collection Verticales, Gallimard
« Fraternité, expertise, pertinence politique… Voilà ce qui se dégage des combats sociaux lorsqu’ils sont vécus de l’intérieur, et non via ces caméras de télévision indifférentes à la joie des ouvriers se découvrant une voix qui porte. Peut-être ces salariés de La Souterraine m’ont-ils séduit, aussi, car je les ai vus lucides mais courageux, et plein d’allant malgré l’épée de Damoclès qu’ils savaient pendue au-dessus de leur tête. (...) Leur intelligence m’a aimanté. »
En 2017, Arno Bertina rencontre des salariés en lutte sur le site de l’usine GM&S (équipementier automobile). Au lieu d’y voir un pur écho à son roman Des châteaux qui brûlent, il va recueillir leurs témoignages quatre années durant, et ainsi rendre hommage à la fierté ouvrière, à leur résistance inventive et obstinée. Ceux qui trop supportent est un récit documentaire nerveux, haletant et d’une humanité poignante.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
La professeure de langue
Hélène Sevestre
Heros Limite Tuta Blu
Tout au long de ces pages, par le prisme de la littérature, une femme nous parle de son métier, l'enseignement, mais aussi de sa vie quotidienne et de ses rencontres. Hélène Sevestre décrit son métier d'enseignante au plus proche et à même les choses, à même les gens. Elle évoque aussi les temps hors du travail, son lien au monde, ses amis et les paysages qui l'entourent. Recension autobiographique sous la forme d'un journal, la narration que l'on découvre nous renvoie à l'art du tressage. Dans un perpétuel entrelacement, l'auteure joue avec les matières et les sensations les plus simples.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
30 avril 1945 : Hitler se suicide dans son bunker de la chancellerie de Berlin. Au même moment, au nord de la capitale du Reich, des unités de l’Armée rouge s’apprêtent à investir Demmin, une petite ville de Poméranie-Occidentale à la confluence de trois cours d’eau : la Peene, la Trebel et la Tollensee.
En faisant exploser les trois ponts qui enjambent la ville hanséatique, les dernières unités de la Wehrmacht rendent impossible tout repli des habitants vers l’ouest de l’Allemagne. Pris au piège, terrés dans leurs caves, ces derniers attendent anxieusement l’arrivée des Soviétiques, présentés depuis des mois par la propagande nazie de Goebbels comme des « bêtes bolcheviques ».
Et puis tout bascule en quelques heures… Les Soviétiques transforment Demmin en un espace de violence, se livrant à des pillages et à des viols dans une ville en proie aux flammes d’un gigantesque incendie.
Ce drame qui se joue à Demmin entre le 30 avril et le 4 mai 1945 est très particulier dans la mesure où ce déchaînement de violence conduit des centaines de personnes, à commencer par des femmes et des enfants en bas âge, à se suicider.
Comment cette ville a-t-elle pu être le théâtre de cette « orgie de suicides » ?
Ce suicide collectif a-t-il été le résultat d’un « mouvement de panique » ? A-t-il constitué de manière consciente une stratégie de sortie de guerre ? Dans quelle mesure le discours idéologique de fin du monde diffusé par les nazis a-t-il pu influencer le comportement collectif des habitants de Demmin ?
En s’appuyant sur de nombreux témoignages, cette enquête historique cherche à comprendre et à donner du sens à cette « pulsion suicidaire allemande » en sortant des schémas interprétatifs globaux sur la violence de guerre.
ArenSor- Messages : 3160
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Re: Nouveautés essais
Lettres à un noire. - Lux éd
«Est-ce la traite? Est-ce la traite qui recommence? Mon Dieu, dites-moi que j’exagère! Mon Dieu, dites à ces filles qui arrivent par pleins bateaux au Havre, à Cannes ou à Marseille: “Quo Vadis?” Dites-leur donc cela, pour donner paix à mon âme !»
Dans la France des années 1960, des jeunes filles et des femmes débarquent par centaines des Antilles pour être placées comme domestiques dans les demeures de familles bourgeoises et blanches.
Françoise Ega, arrivée à Marseille au milieu des années 1950 depuis la Martinique, s’emploie comme femme de ménage pour témoigner de cette exploitation crasse. Elle consigne cette expérience dans un journal de résistance quotidienne, émouvant et saisissant de réalisme, qui remonte à l’histoire impériale française et aux origines de la division sexuelle et raciale du travail. Tout à la fois chronique du refus de l’aliénation, enquête sociale, histoire intime et manifeste politique, ce texte est une contribution essentielle aux réflexions actuelles sur les rapports de classe, de genre et de race.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
Aujourd’hui, j’avais vraiment envie d’attirer votre attention sur ce superbe livre, fruit de trente années d’exploration des canopées forestières équatoriales. C’est-à-dire les parties les plus hautes, là où se trouve la plus grande biodiversité. Le nom de l’ouvrage c’est "Le Radeau des Cimes".
Dans ce titre, il n’y a pas que de la poésie. C’est aussi le nom d’une plateforme d’une centaine de mètres carrés qui sert de laboratoire et de lieu de vie, déposée grâce à un dirigeable et non grâce à des grues. Toute l’originalité et le respect de la nature se trouvent dans cette idée. De nouveaux engins volants sont venus s’ajouter au dispositif.
En tout, une dizaine d’expéditions ont été organisées. Elles ont rassemblé plus de 300 scientifiques : des botanistes, des entomologistes, des biochimistes, climatologues etc… et se sont déroulées en Guyane, au Cameroun à Madagascar ou encore au Laos.
Ce livre sert à mieux comprendre la fonction de ces forêts tropicales sur notre planète. Il est très richement illustré et revient à la fois sur ces merveilleux fous volants avec leur drôles de machines, le quotidien des expéditions et les données collectées.
Quatre auteurs sont à la barre de ce beau livre. Dany Cleyet-Marrel est concepteur designer et pilote d’aérostats et a beaucoup volé avec. Gilles Ebersolt est architecte et c’est l’inventeur du radeau des cimes et d’autres engins. Francis Hallé est botaniste, c’est un spécialiste des arbres et forêts tropicales. Olivier Pascal a organisé les expéditions.
Ils ont mis en commun leur savoir et leur expérience pour que ce livre voie le jour. Et cerise sur le gâteau, c’est Nicolas Hulot qui préface "Le Radeau des Cimes". Il y a une évidente et immense dimension poétique dans le livre. On est littéralement absorbé par la beauté de ces paysages, on a nous aussi envie de les découvrir et on ressent le privilège que l’équipe a dû ressentir de vivre un pareil voyage.
On parlait de cadeau...

bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
Je me souviens de cette aventure qui s'est déroulée pour la première fois en Guyane, dans les années 80. C'était la découverte d'un biotope très riche, la canopée, jusque là pratiquement inconnue.
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 14947
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Re: Nouveautés essais
En Guyane, au Cameroun à Madagascar ou encore au Laos.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
Si je ne m'abuse, la première eut lieu en Guyane.
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 14947
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Nouveautés essais
A propos de canopée, 44' de belles images, tournées en Guyana. J'observe ces plantes et animaux, mais pas d'aussi près !
https://www.arte.tv/fr/videos/069084-001-A/le-peuple-de-la-canopee/
https://www.arte.tv/fr/videos/069084-001-A/le-peuple-de-la-canopee/
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 14947
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Nouveautés essais
merci Tristram, j'ai reconnu tout de même certaines de tes photos et petits animaux !
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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20028
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Localisation : En Provence
Re: Nouveautés essais
J'avais vu le film sur Arte en effet.
bix_229- Messages : 15439
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Localisation : Lauragais
Re: Nouveautés essais
Le Siècle du populisme
Histoire, théorie, critique
Auteur du Texte : Pierre Rosanvallon
Le phénomène du populisme n’a pas encore été véritablement pensé. C’est en effet surtout à caractériser sociologiquement les électeurs populistes que se sont attachés la plupart des livres sur le sujet ; ou à discuter ce dont il est le symptôme (le désenchantement démocratique, les inégalités galopantes, la constitution d’un monde des invisibles, etc.) ; ou encore à sonner le tocsin sur la menace qu’il représenterait.
Cet ouvrage propose de le comprendre en lui-même, comme une idéologie cohérente qui offre une vision puissante et attractive de la démocratie, de la société et de l’économie. S’il exprime une colère et un ressentiment, sa force tient au fait qu’il se présente comme la solution aux désordres du présent. Il est pour cela l’idéologie ascendante du xxie siècle, à l’heure où les mots hérités de la gauche semblent dorénavant résonner dans le vide.
L’auteur en présente une théorie documentée, en retrace l’histoire dans celle de la modernité démocratique et en développe une critique approfondie et argumentée. Il permet ainsi d’en finir avec les stigmatisations impuissantes et dessine les grandes lignes de ce que pourrait être une alternative mobilisatrice à ce populisme.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Nouveautés essais
La capacité de se maintenir dans l'espace public ne repose pas uniquement sur les seules performances des sujets. Elle dépend largement des règles sociales qui légitiment une vie ou, au contraire, la précarisent. La visibilité et l'invisibilité ne sont nullement des qualités naturelles mais des modes sociaux de confirmation ou d'infirmation des existences. Le déclassement, la relégation, l'absence de travail marginalisent les individus au point de les effacer en les retirant de toutes les formes de participation : le subalterne, le précaire, l'exclu sont alors de moins en moins audibles, de moins en moins visibles. Il est urgent que la philosophie prenne le parti des sans-voix et des invisibles si elle veut contribuer à une critique de la normalité sociale. Pour cela, elle doit repartir de ce que peuvent les vies ordinaires afin de penser au plus près de leur activité : car une vie cherche moins à être reconnue qu'à faire oeuvre, à pouvoir participer de manière irréductible à la cité. A la jonction de la philosophie sociale et de la philosophie politique, cet ouvrage propose, à partir de cette question, une discussion théorique des principales sources contemporaines de la théorie sociale (Honneth, Butler, Nussbaum) mais aussi de la phénoménologie (Ricoeur, Levinas, Merleau-Ponty)
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
Laure Hillerin
À la recherche de Céleste Albaret
Flammarion
L'enquête inédite sur la captive de Marcel Proust
Longtemps encore, le nom de Céleste Albaret sera associé à celui de Marcel Proust, qui la nommait « mon amie de toujours » et lui avait déclaré : « Sans vous, je ne pourrais plus écrire. » Entrée à son service en août 1914, elle y restera jusqu’au dernier souffle de l’ écrivain. Si la légende dorée de « la servante au grand cœur » est bien connue, l’histoire de la véritable Céleste, muse et inspiratrice, demeurait inédite.
Le hasard – ou est-ce la providence ? – a décidé de la rencontre improbable entre cette belle jeune femme tout juste arrivée de sa Lozère natale et « Monsieur Proust ». Entre eux, le coup de foudre est immédiat, la fascination réciproque . Plus rien ne pourra les séparer : Céleste sera de tous ses jours et ses nuits, de tous ses secrets ou presque… En 1922, la mort de Marcel la laisse comme apatride, étrangère parmi les siens, incapable de s’adapter à la vie ordinaire. Elle deviendra la témoignante, incarnation de l’écrivain dès les années 50 pour tous les aficionados.
S’appuyant sur des archives originales et sur l’abondante correspondance proustienne, Laure Hillerin a mené une enquête rigoureuse et fouillée. Pas à pas, elle fait revivre l’héroïne, vive, nature, dont le quotidien avec Proust sera l’un des temps forts du récit ; la biographe bouscule les stéréotypes pour dessiner le portrait d’une femme étonnante, un portrait d’autant plus nécessaire qu’il participe d’une extraordinaire aventure humaine : l’écriture de la Recherche, œuvre majeure du XXᵉ siècle. Après la comtesse Greffulhe, l’ombre des Guermantes, voici, enfin retrouvée, Céleste « Albaretine »…
(A commander au P. Noel pour Anagramme)
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
Jane Goodall
Le Livre de l'espoir
Avec la collaboration de : Douglas Abrams
Traduction (Anglais) : Laurence Decréau
Flammarion
Immense scientifique à la renommée internationale, Jane Goodall est à jamais celle qui a démontré que l’outil n’était pas le propre de l’humain. L’histoire de cette jeune femme vivant avec les chimpanzés en Tanzanie dans les années 50 avait fasciné le monde entier, mais il lui aura fallu des décennies pour faire entendre l’essentiel de sa découverte : l’être humain n’est pas le centre du monde, mais un individu « sapiens » parmi toutes les espèces vivantes. Cette révolution des mentalités qu’elle a engagée avant tous est désormais réactualisée par les événements dramatiques qui frappent la planète : le réchauffement climatique, la disparition des espèces végétales et animales, mais aussi la pauvreté accrue de populations. Dans ce livre, la célèbre messagère de la paix des Nations Unies s’appuie sur son parcours de vie pour livrer à notre réflexion ses raisons d’espérer. Elle en appelle à un nouveau code moral universel pour relever les défis que font peser les menaces environnementales sur l’ensemble du monde vivant et redéfinir les liens entre l’humain et la nature.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
Le magnétisme de ce livre, sa pertinence, son acuité appellent la relecture immédiate. Sitôt les 144 pages terminées, surgit un besoin impérieux de visiter une nouvelle fois les souvenirs évoqués, d’admirer encore le subtil tracé de leur restitution, gorgée d’authenticité et ciselée par le recul, d’en fixer les scintillements et les zones d’ombre, à l’affût d’une énième révélation, comme Kaoutar Harchi, petite fille, se passait en boucle la VHS du mariage de ses parents, selon un rituel apaisant et hypnotique, sur le canapé de leur appartement du quartier de l’Elsau, à Strasbourg, dans les années 1990. Les noces visionnées à l’infini eurent lieu au Maroc, terre d’origine de la famille avant l’immigration postcoloniale, dont cet opuscule autobiographique d’une splendeur prodigieuse, tant par sa langue d’écriture que par sa virtuosité intellectuelle, ramasse les débris, mélange de pierres précieuses et de cailloux douloureux, qui constituent tant de chemins de vie. Celui de Kaoutar Harchi fut tracé par des parents aimants jusqu’au sacrifice, travailleurs dévolus à une lutte de chaque instant pour que leur fille unique soit « assurée, rassurée, dans ce monde, d’avoir, quelque part, une place ». Avant de trouver la sienne, de sociologue affûtée, d’écrivaine éclairée, avant de décider que sa place dans le monde serait une place pour regarder le monde, l’enfant expérimenta le monde. Son livre isole une série d’épisodes emblématiques de cette imprégnation initiatique, avec un art du détail visuel dilaté par l’émotion et la sagacité. Tout fait sens, dans son existence, l’intime comme l’infime, par éclairs de conscience, par à-coups de clairvoyance. Une affiche de Pocahontas achetée par son père à une fillette de son âge qui vendait ses affaires dans une brocante. La consternante dédicace « À ma petite Arabe » écrite à son intention dans un livre par une enseignante de son collège privé catholique. Le suicide d’un garçon de l’immeuble, que la police avait « broyé, broyé jusqu’à l’os, l’os des chiens » parce qu’il écoutait trop fort sa musique, adossé à un muret, aux abords de l’aire de jeu. « Regardez-nous… », « Vous savez… », Kaoutar Harchi apostrophe le lecteur par ces incises incrustées dans son récit. Elle s’adresse au for intérieur de chacun, en appelle à la lucidité décapée de tout préjugé, vient chercher la vérité au fond du puits. Cette vérité qu’elle peine tant à dire à ses parents, pour ne pas les blesser, ne pas les trahir, cette vérité qu’eux-mêmes travestissent d’un « tout va pour le mieux » de camouflage auprès de leurs proches, cette vérité d’injustice « de classe, de race, de genre » qui a la haute main sur nos destins, et que ce livre profère avec un tact implacable...
Télérama
Entendu l'auteure interrogée par Patric Boucheron sur F. Inter. A suivre.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés essais
Marine Calmet
Devenir gardien de la planète
Tana Ed, 2021
Piller, polluer, déforester... L'humain est devenu la plus grande menace pour la nature. Lancé dans une course à l'accaparement des richesses naturelles, le monde industriel dépasse toujours plus les limites biologiques de notre planète. Ce livre est le récit d'un engagement. Après trois années de mobilisation en Guyane française contre le projet de mine industrielle Montagne d'or et les forages offshore de Total, la juriste Marine Calmet témoigne des carences de notre société et de nos lois pour protéger la nature. Face aux appétits des industriels et à la duplicité de l'État, contre le pillage de la Terre et des peuples colonisés, sa réponse est celle d'une désobéissance créatrice et constructive. Elle enjoint à sortir de l'Anthropocène, à écouter et apprendre des Premières Nations, à créer de nouvelles normes respectueuses des processus biologiques de notre planète, à accomplir en somme une transformation majeure en enracinant la communauté humaine dans la communauté du Vivant. Le mouvement pour une jurisprudence de la Terre s'impose comme une évidence émancipatrice. Véritable manifeste, ce récit convaincra celles et ceux qui, lassés des pétitions, des pancartes et des écogestes, souhaitent s'investir du rôle de gardienne ou de gardien de la nature.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
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Re: Nouveautés essais
Jean-Paul Hirsch
Nathalie Quintane La Cavalière éditions P.O.L : où Nathalie Quintane tente de dire de quoi et comment est composé son nouveau livre "La Cavalière" et où il est notamment question de Nelly Cavallero, enseignante à Digne-les-Bains et de sa suspension de l’Éducation Nationale, des années 1970 et de mai 68, du présent en écho du passé, des rencontres et des souvenirs, de la difficulté d'écrire le livre et de la vérité, à l'occasion de parution de "La Cavalière" aux éditions P.O.L à Paris le 14 octobre 2021
"La Cavalière, c’est elle, Nelly : une acharnée de la vérité qui met le feu partout où elle passe. Mais
en ce milieu des années 1970, loin déjà de 1968, on est bien décidé à l’éteindre et pour cela à
l’atteindre. Inculpation. Procès. Plus de quarante ans après des témoins parlent ; ils se souviennent
d’elle – et de l’époque. « On comprend mal le présent en partant du passé même si on ne peut comprendre le passé qu’à partir du présent. Mais est-ce que je cherche à comprendre ? Des choses montent – des vues, des bribes. Je les recopie, je les consigne. J’aimerais bien savoir si vous voyez ce que je vois, si vous entendez ce que j’entends, si vous pensez que j’exagère ou au contraire que je suis en dessous de la réalité. »
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Nouveautés essais
Merci Bix, ça a l'air intéressant. Merci d'avoir mis le vidéo. Nathalie Quintane nous permet d'entrer en contact avec son processus créateur, même s'il y a beaucoup de bribes...
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2477
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 41
Localisation : Montréal
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