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Bruno Schulz

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Message par bix_229 Lun 26 Déc - 16:09

Bruno SCHULZ (1892-1942)

Bruno Schulz  Schulz10

Né à : Drohobycz , le 12/7/1892
Mort  à : Drohobycz , le 19/6/1942

Bruno Schulz est né à Drohobycz (actuelle Drohobytch en Ukraine près de Lviv) le 12 juillet 1892 dans une famille juive polonaise assimilée de Galicie. Il est le troisième et dernier enfant de Jacob Schulz, marchand d'étoffes, et d'Henrietta Kuhmerker, fille d'une riche famille d'exploitants de la scierie locale. Entre 1902 et 1910 Schulz est élève du lycée de Drohobycz où il obtient son baccalauréat avec mention. En 1910 il commence ses études d'architecture à l'université de Lviv. La même année, pour des raisons de santé, son père est contraint de fermer boutique et la famille Schulz emménage chez la sœur de Bruno, Hania Hoffman. En juin 1911 se déroulent les élections municipales de Drohobycz, qui resteront dans l'histoire comme les élections «sanglantes» car des émeutes ont lieu en raison d'élections truquées. Bruno Schulz observe l'agitation populaire depuis l'embrasure de sa fenêtre. C'est alors qu'il décide de devenir écrivain.

Schulz interrompt ses études en 1913 en raison des problèmes de santé de son père et rentre à Drohobycz. En 1914 et 1915 il étudie aux Beaux-Arts de Vienne . Jacob Schulz meurt en juin 1915. Entre 1924 et 1941, Bruno Schulz est professeur de dessin au lycée public Władysław Jagiełło. Ce travail ne lui plaît guère et il s'en plaint fréquemment au cours de ses correspondances avec ses amis Witold Gombrowicz et Stanisław Ignacy Witkiewicz. En 1931 sa mère meurt et quatre ans plus tard le frère aîné de Bruno, Izydor, meurt à son tour. C'est en 1933 que Schulz commence à publier ses œuvres. Grâce à l'aide de Zofia Nałkowska il publie Sklepy cynamonowe (Les boutiques de cannelle). En 1936, il publie Sanatorium pod klepsydrą (Le sanatorium au croque-mort).

Avec l'avènement de la Seconde Guerre mondiale, Drohobycz est occupée par l'Union Soviétique, puis par l'Allemagne nazie suite à l'Opération Barberousse. En 1941-1942, Bruno Schulz est contraint de vivre dans le ghetto de Drohobycz. Il est alors sous la «protection» de l'officier de la Gestapo Felix Landau qui lui fait réaliser des peintures sur papier. Schulz est tué au croisement des rues Mickiewicz et Czacki le jeudi 19 novembre 1942 vers midi, au cours d'une «action sauvage» de la Gestapo, par Karl Günther, de deux balles dans la tête, celui-ci voulant venger son protégé, le dentiste Löw, tué par Landau.

source : Wikipedia

Bibliographie en français :

Correspondance et essais critiques
Le livre idolâtre
Le Sanatorium au croque-mort ; Page 1
Les boutiques de cannelle ; Page 1
Récits du treizième mois


«On n’entre pas par hasard dans l’œuvre de Bruno Schulz. Et si on le fait, on n’en sort pas indemne. On l’a parfois comparé à Kafka, à Musil, à Rimbaud – à Chagall aussi pour son œuvre graphique. Schulz, c’est tout cela à la fois – et bien plus… « Parfois il écrivait comme Kafka, parfois comme Proust et il a fini par atteindre des profondeurs auxquelles ni l’un ni l’autre n’ont accédé » disait Isaac Bashevis Singer quand il a découvert Schulz en 1963. Il ajoutera plus tard, interviewé par Philip Roth : « Plus je lis Schulz, plus je le trouve meilleur que Kafka »» (Philip Roth, Parlons travail).

www.encres-vagabondes.com/memoire/schulz.htm

MAJ le 2/11/2017
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Message par bix_229 Lun 26 Déc - 16:31

Bruno Schulz  Schulz12

Je conseille cette édition (Denoel) qui contient l' ensemble des eouvres de
Bruno Schulz
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Message par Tristram Lun 26 Déc - 17:06

ecritures vagabondes a écrit:On l’a parfois comparé à Kafka, à Musil, à Rimbaud
...mais il est sans pareil.

Et on ne verra plus jamais un mannequin de la même manière :

« Si, perdant tout respect pour le Créateur, je voulais m’amuser à critiquer sa création, je m’écrierais : Moins de fond, plus de forme ! Ah ! comme une diminution du fond allégerait le monde ! Un peu plus de modestie dans les projets, un peu plus de retenue dans les prétentions, et le monde serait parfait, messieurs les Démiurges ! »
Bruno Schulz, « Les mannequins » in « Les boutiques de cannelle »

« Il n’y a pas de matière morte, enseignait-il : la mort n’est qu’une apparence sous laquelle se cachent des formes de vie inconnues. »
Bruno Schulz, « Traité des mannequins ou la seconde genèse » in « Les boutiques de cannelle »

« Pressentez-vous la douleur, la souffrance obscure et prisonnière de cette idole qui ne sait pas pourquoi elle est ce qu’elle est ni pourquoi elle doit rester dans ce moule imposé et parodique ? Comprenez-vous la puissance de l’expression de la forme, de l’apparence, l’arbitraire tyrannie avec laquelle elles se jettent sur un tronc sans défense et le maîtrisent comme si elles en devenaient l’âme, une âme autoritaire et hautaine ? […] Pleurez plutôt, mesdemoiselles, sur votre propre sort, en voyant cette matière prisonnière , opprimée, qui ne sait ni qui elle est, ni pourquoi, ni à quoi mène cette attitude qu’on lui a imposée une fois pour toutes… »
Bruno Schulz, « Fin du traité des mannequins » in « Les boutiques de cannelle »

« Certaines tribus mystiques du passé embaumaient leurs morts. Des corps, des têtes étaient encastrés dans les murs des habitations. Dans le salon se tenait le père empaillé ; sous la table, l’épouse défunte, tannée, servait de tapis ; j’ai connu un capitaine qui avait dans sa cabine une lampe-mélusine confectionnée par des embaumeurs malais avec le corps de sa maîtresse assassinée : on avait ajouté sur la tête de hautes cornes de cerf. Dans le calme de la cabine, cette tête, tendue par les deux cornes, agitait doucement les cils ; sur sa bouche entrouverte brillait une mince pellicule de salive que brisait un chuchotement silencieux. Des pieuvres, des tortues et d’énormes crabes, suspendus aux poutres du plafond comme des candélabres ou des lustres, agitaient leurs pattes et marchaient, marchaient sur place… »
Bruno Schulz, « Fin du traité des mannequins » in « Les boutiques de cannelle »

« En effet, ce qui dans l’aspect d’un mannequin effraie, c’est que, tout en figurant la vie, il garde une fixité de cadavre. Pour Schulz, il symbolise un être enlisé dans la monomanie, un esprit dégradé par l’érotisme, un habitant de l’enfer masochiste. […]
Par mannequin, Schulz entend donc un esprit aliéné dans la matière, un sujet devenu objet. »
« Dès lors , les deux se conditionnent réciproquement : le contenu qui crée la forme est à son tour créé par elle. […]
De ce fait, la structure de l’œuvre se modifie totalement : au lieu de pointer vers un thème transcendant, elle se réduit à un matériel autarcique, à la seule forme. »
Arthur Sandauer, préface à « Les boutiques de cannelle », de Bruno Schulz

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Message par bix_229 Mar 27 Déc - 15:54

Tu devrais essayer Blecher, Tristram. Ils ont comme une forme de  parenté dans les genre ange du bizarre, Schulz et lui.
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Message par Tristram Mar 27 Déc - 16:07

Merci Bix, je me renseigne !

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Message par tom léo Sam 29 Avr - 16:12

Bruno Schulz  97820710

Le sanatorium au croque-mort


Originale: Sanatorium pod Klepsydrą, polonais,1936

C’est quasiment un recueil de récits, dans lequel on retrouvera un univers à part , onirique

Cela commence avec une évocation des envoûtements de l’enfance avec ses éblouissantes révélations d’un monde caché (?) ou d’objets chargés de sens et cela va continuer avec d’autres bribes d’une vie (du narrateur). Le réel et l’imaginaire s’entremêlent et je me sentais des fois dans un univers fellinien, comme p.ex. dans 8 ½. Dans ce premier récit, dans lequel j’ai découvert alors pour la première fois le style, le langage de Schulz, comme dans les autres aussi, on ne sait pas très bien avec quel perspectif le narrateur parle : des événements de l’enfance racontés avec au même moment un regard d’enfant et le regard de réflexion assez poussée (même amorçant des interprétations « psychologiques ») d’un adulte. J’avais noté : « le regard d’un adulte qui commente comme de l’intérieur ses visions et sa vie d’enfant ». Le narrateur donne peut-être la meilleure description de son procédé :

« Nous allons donc recueillir allusions, gros plans terrestres, arrêts et étapes sur les chemin de notre vie, débris d’un miroir cassé. Nous allons ramasser par petits morceaux ce qui est un et indivisible. »

J’étais très impressionné par cet univers et la manière d’affronter le vécu, le monde qui par ailleurs est en large partie un monde disparu avec les horreurs de la IIème guerre mondiale.

Vu la façon si onirique d’écrire, je n’arrivais pas à bien « comprendre » tous les détails, indépendamment de la langue. Mais pour diminuer les sources de mésinterprétation je me suis décidé de reprendre ce livre en allemand. Et j’ai donc abandonné la lecture en français à la moitié du livre. Néanmoins assez de lecture pour discerner un écrivain plus qu’original !

Voici encore une autre citation :

«Sous la table qui nous sépare, ne nous tenons-nous pas tous secrètement par la main?»
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Message par bix_229 Sam 29 Avr - 16:28

Merci Tom !
Lisez aussi Les Boutiques de cannelle !
Meme univers, meme atmospère.
Unique !
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Message par Tristram Sam 29 Avr - 18:57

« Au fond, il n’y a que des livres. »
Bruno Schulz, « Le Livre », III, in « Le sanatorium au croque-mort »
« Les livres ordinaires ressemblent aux météorites. Il y a pour chacun d’eux un moment, un instant où il s’envole en criant, Phénix jetant des flammes par toutes ses pages. Pour cet instant unique nous les aimons plus tard lorsqu’ils ne sont plus que cendres. Avec une résignation amère nous parcourons parfois leurs pages refroidies, en égrenant comme un chapelet les formules mortes avec un bruit sec de claquettes. »
Bruno Schulz, « Le Livre », V, in « Le sanatorium au croque-mort »

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Message par Bédoulène Dim 21 Mai - 10:02

Bruno Schulz  Produc10

Les boutiques de cannelle


Drohobycz, c'est dans cette bourgade qu' est né l'auteur et notre narrateur. A travers de courts textes tels des nouvelles le narrateur dévoile  la vie quotidienne de sa ville et de sa famille de religion Juive. Il raconte l'homme d'exception qu'est son père, Jacob, dans ses meilleurs moments comme dans les pires puisque ce dernier  souffre apparemment de maladie mentale mais c'est dans le fantastique que va s'exprimer cette altération.  Une échappatoire à la grisaille de cette ville et des habitants que Jacob imagine en couleur et en relief.

Déniant au Démiurge le monopole de la création le Père réinterprète la création et fascine ceux qui l'écoutent.

Sublimés par une écriture poétique,  par des métaphores extravagantes,  cette lecture force l'imagination et emporte le lecteur dans un temps qui lui est inconnu comme ce "13ème" faux mois de l'année.

Le titre du livre porte celui d'une nouvelle "les boutiques de cannelle" où le narrateur, adolescent, va flâner et découvrir ces boutiques,  une nuit au ciel plein de promesses.

L'écriture s'inscrit également dans un jeu de contrastes permanent.

L'écriture suffit à mon plaisir de lecture,mais la personnalité du Père est fascinante de par la liberté de son imagination, de sa sensibilité au vivant  et à l'immatériel même si l'on a conscience qu'il est passé dans un espace sans retour.

Extraits :

Pleins d'affection, ces arbres simulaient le vent, ébouriffant d'un geste théâtral leurs couronnes, montrant, en des poses pathétiques, l'élégance de leurs éventails, argentés à l'envers comme les nobles fourrures des renards.

Il semblait que des générations entières de journées d'été, comme de patients maçons, étaient venues gratter les crépis moisis des vieilles façades, casser leur émail trompeur, mettant à nu leur véritable visage, la physionomie que le sort leur avait sculptée et aussi la vie qui les avait façonnées du dedans.

Sans nul appui, incompris de nous, cet homme extraordinaire défendait sans espoir la cause de la poésie.

Vous donnez à une quelconque tête de drap et d'étoupe une expression de colère et vous l'abandonnez avec cette colère, cette convulsion, cette tension, vous la laissée enfermée dans une méchanceté aveugle qui ne peut pas trouver d'issue.

Le jour est gris, comme toujours dans ces parages, et le paysage rappelle par instants une photographie de journal illustré, tant sont ternes, plats, les gens, les maisons et les véhicules. Cette réalité mince comme du papier, trahit par toutes ces crevasses son caractère de trompe l'oeil.

Plus loin, derrière les toitures de la place du Marché, je voyais de lointains murs de feu, les façades dénudées des maisons du faubourg. Elles grimpaient les unes sur les autres, raidies par la frayeur, sidérées. Un froid reflet rouge les ceignait d'une couleur tardive.



mots-clés : #fantastique #communautejuive


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Message par bix_229 Dim 21 Mai - 15:43

Merci Bédou !
A qui le tour ?
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Message par ArenSor Mar 13 Juin - 11:55

A moi, bientôt. C'est un livre qui est remonté en haut d'une de mes PAL Smile
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Message par ArenSor Mer 12 Juil - 13:25

Bruno Schulz  Produc10

Les Boutiques de cannelle

Encore une très belle découverte littéraire grâce à ce forum. Merci Bix, Tristram, Tom Léo et Bédoulène, sans vos commentaires éclairés je serais passé vraisemblablement à côté d’une œuvre importante !
Bruno Schulz possède un univers et une écriture sans véritable comparaison, du moins je n’en connais pas qui puissent leur être vraiment comparés. On le rapproche souvent de Kafka dont il était admirateur. C’est vrai pour la thématique de la métamorphose. Ceci dit, le style de Schulz est radicalement différent, son univers et la philosophie qui la sous-tend également.
Quelques petites réflexions :

- C’est un univers onirique. Certaines nouvelles sont de vrais rêves, notamment « Les Boutiques de cannelle » qui donne son titre au recueil.

« Aucun rêve, si absurde soit-il, ne se perd dans l’univers. Il y a en lui une faim de réalité, une aspiration qui engage la réalité, qui grandit et devient une reconnaissance de dette demandant à être payée. »

- C’est un univers vu par un enfant, admirateur du père, vrai démiurge.

- Un univers où l’habitation joue un rôle principal avec de lourdes tentures, des lumières filtrées, de vieux meubles et d’antiques bibelots plus ou moins ensevelis sous la poussière.

- Un univers couleur de miel (le terme revient souvent) vu comme dans un kaléidoscope comme on en avait dans mon enfance.

-Un univers de métamorphoses caractérisé par un flux vital qui prend différents aspects. L’un des écrits de Schulz donne une clef pour cette interprétation : la vie est un flux vital sans fin qui prend des formes visibles temporaires pour les abandonner et resurgir sous d’autres apparences. Celles-ci privilégient le monde des oiseaux ou des insectes, mais pas exclusivement (un parent qui se transforme en sonnette électrique dans « La Comète » !)

Les gens fuyaient le crépuscule dans une panique sourde, mais cette lèpre soudain les rattrapait, faisait jaillir sur leur front une sombre éruption : ils perdaient leurs visages, qui tombaient par terre en grandes taches informes, et, s’ils continuaient encore leur chemin, c’est dépourvu de traits, sans yeux, semant en route masque après masque, en sorte que le crépuscule grouillait de ces larves abandonnées, essaimée dans une fuite éperdue »

- Un univers de peintre, très visuel. Les notations sur les couleurs et leur modification en fonction de l’éclairage sont très présentes. Le temps au sens de variations climatiques mais aussi de durée joue un rôle important.

- Un univers proche des récits apocalyptiques de l’époque antique ou du Moyen Age. Il y a un côté grand prophète biblique chez Schulz.

Qui maintenant pour le passage de relais ?  cheers
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Message par topocl Mer 12 Juil - 14:02

ArenSor a écrit:
Qui maintenant pour le passage de relais ?  cheers

Peut-être moi : je l'ai acheté récemment, à cause des mêmes!

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Message par Bédoulène Jeu 13 Juil - 8:26

merci Arensor pour ton commentaire qui fait ressurgir le plaisir de cette lecture.

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Message par topocl Lun 17 Juil - 9:04

Bon et bien je dois dire à ma grande honte que j'ai lâché le livre en cours de lecture. Le style ample et jouant sur le contraste et la sensualité a fini par m'étouffer... et puis, je dois dire que mon côté cartésien a trouvé totalement hermétique l'onirique ,le fantasmatique, le délirant . C'est certainement un très grand mais je me sens toute petite :je n'y ai rien compris...
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Message par Bédoulène Lun 17 Juil - 12:46

oui ce n'était pas un livre pour toi !

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Message par Tristram Lun 17 Juil - 14:37

Comme disait Armor il y a peu, c'est vraiment curieux comme certains ouvrages ne font pas consensus ; rien d'objectif en lecture ! Et la part du lecteur est grande : pas le bon moment, selon l'humeur, le vécu, les lectures précédentes, la vitesse du vent, l'âge du capitaine...

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Message par topocl Lun 17 Juil - 20:10

Je crois que là c'est surtout la gueule du capitaine pirat .

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Message par ArenSor Lun 17 Juil - 20:47

topocl a écrit:Bon et bien je dois dire à ma grande honte que j'ai lâché le livre en cours de lecture. Le style ample et jouant sur le contraste et la sensualité a fini par m'étouffer... et puis, je dois dire que mon côté cartésien  a trouvé totalement hermétique l'onirique ,le  fantasmatique, le délirant . C'est certainement un très grand mais je me sens toute petite :je n'y ai rien compris...
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Je te comprends tout à fait et il n'y a pas à avoir honte. Schultz c'est tout de même un univers particulier. C'est la raison pour laquelle j'ai recommandé le livre à certains proches et non à d'autres, pour les raisons que tu évoques Smile
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Message par topocl Mer 19 Juil - 11:08

Si quelqu'un est tenté , je peux lui envoyer mon exemplaire. Autant qu'il soit chez quelqu'un qui apprécie.

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