Andrzej Stasiuk
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Re: Andrzej Stasiuk

Mon bourricot
Sympathique et dépaysant, curieux pour son bestiaire mécanique, pourquoi pas sur certaines digressions mais qui m'a finalement laissé sur ma faim. Entre "tout ça pour ça" et "mais encore" ? Comme si de la route il restait surtout l'habitude, un peu de radotage et une bonne couche de bagout et de savoir faire. Ou alors je n'arrive toujours pas à adopter le format Actes Sud ?
J'ai trouvé que ça manquait de substance et certaines échappées qui brouillent les pistes un peu trop meublantes. Petite déception.
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Keep on keeping on...
Re: Andrzej Stasiuk
dommage, moi j'ai aimé les accompagner sur la route !
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Bédoulène- Messages : 20028
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Re: Andrzej Stasiuk
L'hiver

Cinq nouvelles brèves, Paweł (un retraité qui se promène en observant son monde, et notamment la pacotille venue d’occident), Mietek (un autre ancien, qui a beaucoup vécu en forêt), Grzesiek, « Telles, ou à peu près telles, sont les réflexions de Grzesiek », qui récupère du cuivre dans une zone abandonnée et médite sur la disparition des choses :
Puis L’hiver, où Andrzej Stasiuk écrit à la première personne du singulier, et se demande si nous pourrions exister sans les quelques objets qui font notre environnement.
\Mots-clés : #nouvelle

Cinq nouvelles brèves, Paweł (un retraité qui se promène en observant son monde, et notamment la pacotille venue d’occident), Mietek (un autre ancien, qui a beaucoup vécu en forêt), Grzesiek, « Telles, ou à peu près telles, sont les réflexions de Grzesiek », qui récupère du cuivre dans une zone abandonnée et médite sur la disparition des choses :
Paris - London - New York, c’est la provenance exotique des vêtements de seconde main qu’Heniek tente de vendre dans la campagne polonaise.« Aucun objet n’a le temps de vieillir, il meurt en deux temps trois mouvements. Il est d’abord tout neuf puis, tout d’un coup, il n’est plus bon à rien. Le néant traverse les choses : les briquets vides, les stylos vides, les bouteilles vides, les boîtes vides, mais aussi les ampoules, les piles, les boîtiers des Akai et des Funai privés de leurs entrailles électroniques, les téléviseurs où tout mouvement a cessé, les machines à laver blanches où plus rien ne tournera jamais, et les radios au silence de plomb, les armoires vides et les tiroirs sans aucune odeur, les Sony et les Sanyo morts d’une crise cardiaque électronique, les ballons crevés, les poupées délaissées, les ours en peluche trahis, les gobelets en plastique qui n’ont vécu que le temps d’une bière, les sachets de bonbons vides, les journaux telles des éphémérides d’un jour et, aux abords des villes, les petits corps gris des ordinateurs épuisés. »
Puis L’hiver, où Andrzej Stasiuk écrit à la première personne du singulier, et se demande si nous pourrions exister sans les quelques objets qui font notre environnement.
Grande unité de thème et de ton dans ce petit recueil qui évoque humainement les choses, notamment au moyen de listes (telle celle des marchandises du colporteur).« Cette angoisse veut que je sois obsédé par les choses et les événements, les énumérations, les détails dénués de valeur. »
\Mots-clés : #nouvelle
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 14947
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