Alexandre Dumas
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Alexandre Dumas
(1802-1870)
Alexandre Dumas est un écrivain français né le 24 juillet 1802 à Villers Cotterêts et mort le 5 décembre 1870 à Dieppe. Il est le fils d’un général d’armé aux origines afro-antillaises et d’une fille d’aubergiste. Orphelin de père à quatre ans, il sera élevé par sa mère et ses grands parents maternels.
Le jeune Alexandre apprend les bases de l’instruction primaire au Collège de Villers Cottrêts de neuf à treize ans, puis devient coursier dans une étude de notaire. En 1822, il part pour Paris, cherchant à échapper à la pauvreté et aux humiliations quotidiennes que lui et sa mère subissent depuis la mort de son grand père maternel. Il trouve une place de clerc de notaire. C’est une nouvelle vie pour Alexandre qui découvre la Comédie Française et fait la rencontre d’un des plus grands acteurs de l’époque, Talma. L’année suivante, grâce à la protection du général Foy, il travaille dans les bureaux du secrétariat du duc d’Orléans, et peut faire venir sa mère à Paris.
En 1824, c’est la naissance de son fils Alexandre (futur auteur de La Dame aux Camélias), fruit de sa liaison avec Laure Labay, couturière. C’est également l’année de son premier succès : un vaudeville écrit avec Adolphe de Leuven, La Chasse et l’Amour. Il écrit son premier drame historique, Henri III et sa cour, en 1828, qui est également un énorme succès. Il connait la notoriété mais dilapide ses revenus, puis écrit beaucoup de pièces médiocres, si bien que le public se lasse. Il passe alors aux romans feuilletons dont le succès est tel qu’il est payé 3 francs la ligne (contre 30 sous à l’époque).
C’est un auteur extrêmement prolifique, avec l’aide notoire de « nègres » et en particulier d’Auguste Maquet, qui a participé à la plupart de ses œuvres. Il signe de grandes fresques historiques telles que les Trois Mousquetaires ou le Comte de Monte-Christo en 1844.
Candidat malheureux aux élections législatives de 1848, Dumas ne cessera jamais de s’engager : en 1852, comme Victor Hugo, il s’exile momentanément pour protester contre le coup d’Etat de Napoléon III. En 1860, il vend ses biens pour fournir des armes à l’armée de Garibaldi, dont il est un ami et un admirateur.
Alexandre Dumas était mulâtre et dût souvent subir les sarcasmes racistes de ses contemporains. Il s’est marié en 1840 avec l’actrice Ida Ferrier, et a eu plusieurs enfants hors mariage : Marie Alexandrine, Elisabeth Cordier, Henry Bauer.
Il meurt en 1870, trois mois après un accident vasculaire qui l’avait laissé à demi paralysé. Son corps a été transféré au Panthéon en 2002, à l’occasion du bicentenaire de sa naissance.
Principales œuvres :
- Napoléon Bonaparte ou Trente Ans de l’Histoire de France (théâtre), 1831
- La Tour de Nesle (théâtre) 1832
- Crimes célèbres, 1839-1841
- Les Trois Mousquetaires, 1844
- Vingt ans après, 1845
- Le Comte de Monte Christo, 1845
- La Reine Margot, 1845
- Le chevalier de Maison-Rouge, 1845-1846
- La Dame de Monsoreau, 1846 ; Page 1
- Les Quarante-Cinq, 1847
- Le vicomte de Bragelonne (ou Dix ans plus tard), 1848
- Le Collier de la Reine, 1849
- La Tulipe Noire, 1850
- Ange Pitou, 1851
MAJ de l'index le 26/09/2018
source: wikipedia.fr
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Alexandre Dumas
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Alexandre Dumas
Mon préféré est le Grand dictionnaire de cuisine
Merci d'ouvrir ce fil !
Pour le degré de vérité historique, il faudra voir avec maître ArenSor !« Un historien, disait Alexandre Dumas, défend son point de vue et choisit les héros qui servent sa démonstration. Il ajoutait que seul le romancier est impartial : il ne juge pas, il montre. »
Patrick Rambaud, « Notes historiques » suivant « La Bataille »
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
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Re: Alexandre Dumas
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
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Age : 68
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Re: Alexandre Dumas
Tristram a écrit:Dumas concoctant une bouillabaisse de personnages ! (par Cham)
J'avais bien compris, je plaisantais excellent, Cham.
anagramme- Messages : 1367
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Re: Alexandre Dumas
Tristram a écrit: Pour le degré de vérité historique, il faudra voir avec maître ArenSor !
La vérité historique est parfois malmenée mais qu'importe. C'est fait avec un tel talent !
ArenSor- Messages : 3428
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Re: Alexandre Dumas
La dame de Montsoreau
Je me rends compte que j'ai de plus en plus de mal à rendre compte avec générosité ou exhaustivité de mes lectures, quel dommage.
J'ai la violente envie de copier coller des résumés d'internautes sur l'histoire du livre, et de l'assortir de quelques qualificatifs suffisants : pardon ! J'aime pourtant beaucoup lire des citations et des avis argumentés ici...
j'espere que ce ne sera qu'une ^période bientôt révolue.
Et venons -en au fait avec les moyens que j'aurai, tant pis :
C'est la première fois que je lis Dumas, mon père m'en a toujours parlé avec joie. J'ai enfin osé me frotter à cet univers, j'avais peur de ne pas aimer et du coup de me coltiner un schisme fondamental au coeur du coeur.
Or j'ai enfin compris de quelle étoffe était faite la fibre littéraire de mon père . Beaucoup d'interrogations ou contradictions s'estompent. Définitivement je comprends mieux en quoi ce dernier aime la littérature, et comprends pourquoi à certaines recommandations de ma part je m'envoyais entendre qu'il s'agissait de lectures intellos, autant dire chiantes :
Dumas , c'est l'équivalent des séries d'aujourd'hui (que je ne visionne jamais pourtant).
Dumas c'est la joie, c'est l'enfance, et , en plus, c'est doux, c'est humaniste, c'est plein de foi en l'humain.
C'est ludique. C'est, enfin, BON.
Ok, ça a été écrit en feuilleton. Ecrit à plusieurs (si si apparemment, Dumas chapeautait le rythme sur une trame établie et développée par son ami chépuki, j'ai dis que je ne copierais collerais rien),
et ce qui me séduis totalement, c'est cette grâce totale à plonger une histoire au coeur d'une trame historique réputée pour sa violence, ses guerres civiles,
cette grâce à choisir deux fils de narrations totalement oxymoresques (le pouvoir du roi, le pouvoir en germe à détrôner celui-ci),
cette grâce à remanier la vérité historique (quelques arrangements sur la cruauté de ses héros ayant existés) pour finir par produire une aventure enlevée où tout un chacun a les grâces (oui encore ce mot) et les tares de son champ politique, tout en restant profondément humain.
En moins pompier je traduis, même si j'aime compliquer la syntaxe : Dumas nous raconte des intrigues secondaires inscrites sur le fil de la grande Histoire en réussissant à nous faire nous attacher à tous, quelque soit la conscience historique que nous en ayons, parce qu'il sème autour de chaque figure toute une dynamique d'amitiés, de fidélités, de trahisons regrettées et de sentiments humains sublimes d'humanité.
mot clef : amitié
figure phare : amitié
foi : amitié
c'est beau comme l'enfance.
J'ai adoré.
mots-clés : #amitié #historique
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Alexandre Dumas
Comment ce n’est pas toujours celui qui ouvre la porte qui entre dans la maison
6
Chapitre III.
Comment il est difficile parfois de distinguer le rêve de la réalité
10
Chapitre IV.
Comment mademoiselle de Brissac, autrement dit madame de Saint-Luc, avait passé sa nuit de noces
12
Chapitre V.
Comment mademoiselle de Brissac, autrement dit madame de Saint-Luc, s’arrangea pour passer la seconde nuit de ses noces autrement qu’elle n’avait passé la première
14
Chapitre VI.
Comment se faisait le petit coucher du roi Henri III
17
Chapitre VII.
Comment, sans que personne sût la cause de cette conversion, le roi Henri se trouva converti du jour au lendemain
19
Chapitre VIII.
Comment le roi eut peur d’avoir eu peur, et comment Chicot eut peur d’avoir peur
21
Chapitre IX.
Comment la voix du Seigneur se trompa et parla à Chicot, croyant parler au roi
24
Chapitre X.
Comment Bussy se mit à la recherche de son rêve, de plus en plus convaincu que c’était une réalité
25
Chapitre XI.
Quel homme c’était que M. le grand veneur Bryan de Monsoreau
29
Chapitre XII.
Comment Bussy retrouva à la fois le portrait et l’original
33
Chapitre XIII.
Ce que c’était que Diane de Méridor
35
Chapitre XIV.
Ce que c’était que Diane de Méridor. — Le Traité
41
Chapitre XV.
Ce que c’était que Diane de Méridor. — Le Mariage
45
Chapitre XVI.
Ce que c’était que Diane de Méridor. — Le Mariage
47
Chapitre XVII.
Comment voyageait le roi Henri III, et quel temps il lui fallait pour aller de Paris à Fontainebleau
49
Chapitre XVIII.
Où le lecteur aura le plaisir de faire connaissance avec frère Gorenflot, dont il a déjà été parlé deux fois dans le cours de cette histoire
54
Chapitre XIX.
Comment Chicot s’aperçut qu’il était plus facile d’entrer dans l’abbaye Sainte-Geneviève que d’en sortir
58
Chapitre XX.
Comment Chicot, forcé de rester dans l’église de l’abbaye, vit et entendit des choses qu’il était fort dangereux de voir et d’entendre
61
Chapitre XXI.
Comment Chicot, croyant faire un cours d’histoire, fit un cours de généalogie
66
Chapitre XXII.
Comment M. et madame de Saint-Luc voyageaient côte à côte et furent rejoints par un compagnon de voyage
68
Chapitre XXIII.
Le vieillard orphelin
72
Chapitre XXIV.
Comment Remy-le-Haudouin s’était, en l’absence de Bussy, ménagé des intelligences dans la maison de la rue Saint-Antoine
74
Chapitre XXV.
Le père et la fille
77
Chapitre XXVI.
Comment frère Gorenflot se réveilla, et de l’accueil qui lui fut fait à son couvent
79
Chapitre XXVII.
Comment frère Gorenflot demeura convaincu qu’il était somnambule, et déplora amèrement cette infirmité
81
Chapitre XXVIII.
Comment frère Gorenflot voyagea sur un âne nommé Panurge, et apprit dans son voyage beaucoup de choses qu’il ne savait pas
84
Chapitre XXIX.
Comment frère Gorenflot troqua son âne contre une mule, et sa mule contre un cheval
86
Chapitre XXX.
Comment Chicot et son compagnon s’installèrent à l’hôtellerie du Cygne de la Croix, et comment ils y furent reçus par l’hôte
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Alexandre Dumas
Il n'y a pas de lézard à se documenter sur une oeuvre, je trouve même ça très positif _ mais c'est vraiment mieux quand tu parles spontanément.
Le maître-mot "amitiés" est effectivement central (comme dans Les trois mousquetaires).
Et moi aussi je suis très sensible au charme vieillot de ces titres de chapitres !
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Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Alexandre Dumas
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Keep on keeping on...
Re: Alexandre Dumas
cela suffit à la compréhension.
C'est touchant ton rapprochement littéraire avec ton Père ! et pas de schisme pour ton coeur !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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Bédoulène- Messages : 21657
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Alexandre Dumas
Dumas, c'est toute mon adolescence... Ma mère l'adorait quand elle était jeune, du coup on en avait plein à la maison. (Bon, je ne pardonne toujours pas à Dumas d'avoir tué Constance dans Les trois mousquetaires)
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"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Alexandre Dumas
Bédou, ouii je suis si contente de pouvoir partager ce plaisir avec mon père, du coup.
Animal, ça c'est toujours délicat, en effet, dépasser les premieres impressions, surtout que ce n'est peut-être aussi pas un coup dans l'eau, peut-être que ce n'est pas ton genre, c'est tout de même particulier comme genre, c'est sûr.
Tristam, Chicot est une figure vraiment particulière , mais c'est vrai c'est pivot même à d'autres niveaux, l'amitié.
Pour ceux qui connaissent je dois préciser que j'ai été vraiment prise au jeu assez tardivement, quand même, j'ai été émerveillée en fait à partir de la scène nocturne de l'abbaye Sainte Geneviève, la rencontre secrète, et là vraiment, ça a commencé à être totalement super. C'est le point d'orgue, du point de vue narratif, rocambolesque et scénaristique.
Chapeau, c'est de la belle fiction tissée d'histoire.
Je suppose que les grands scénaristes ont beaucoup appris à lire Dumas.
Si j'étais perfectionniste, ça me donnerait envie de lire d'autres feuilletons de l'époque, de d'autres auteurs, pour essayer de voir la spécificité de l'"école Dumas", parce que la langue est belle mais sans doute tissée de formulations propres au temps. A mon stade ce qui me frappe c'est le soucis de dépeindre la bonté nichée au creux des personnages, leurs nuances psychologiques. Sur la fin c'est moins marqué, c'est davantage soumis au déroulé de l'action, mais ça permet d'être vraiment ferré.
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Alexandre Dumas
Je ne connais pas celui-ci mais tu es bonne avocate
Concernant les autres feuilletons de l'époque, je compte bien lire Le bossu de Féval, et Les mystères de Paris d'Eugène Sue. Si un jour tu es partante.
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Alexandre Dumas
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Alexandre Dumas
Armor a écrit:Ben moi j'adore tes commentaires spontanés ! Et bien plus argumentés et "pointus" que tu ne le penses.
Dumas, c'est toute mon adolescence... Ma mère l'adorait quand elle était jeune, du coup on en avait plein à la maison. (Bon, je ne pardonne toujours pas à Dumas d'avoir tué Constance dans Les trois mousquetaires)
Je suis tombé à la tv l'autre jour sur une écrivaine contemporaine (à succès ? je ne me souviens pas de son nom) qui disait qu'enfant/ado elle s'était amusée à réécrire la suite des trois mousquetaires à partir de ce page, pour ne pas qu'elle meure. Une fan fiction qui conduit à une passion d'écrire.
Dumas, je n'ai jamais lu, et j'ai peur d'être trop loin de l'esprit nécessaire à cette lecture, comme Dickens. Je le garde pour un jour lointain, si je prends une autre direction.
Invité- Invité
Re: Alexandre Dumas
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Alexandre Dumas
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Alexandre Dumas
Tristram a écrit:Le père Dumas, il va dans la bibliothèque idéale comme le beurre ou l'huile dans une cuisine...
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
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