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Histoire du blues chanté

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Message par Chamaco Jeu 12 Oct - 12:56

Images du Mississipi 1930

Histoire du blues chanté - Page 3 33910
Histoire du blues chanté - Page 3 693fcf10
Histoire du blues chanté - Page 3 Im-chi10
Histoire du blues chanté - Page 3 Missis10

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Message par Invité Jeu 12 Oct - 20:45

Quel beau fil, vraiment : je reviendrai ré-écouter bon nombre de morceaux !
Là, je suis en train d'entendre Blind Willie Johnson " Trouble soon be over "...

Merci pour le partage, Bix !
Et Chamaco, merci pour les photos et beau choix d'avatar, en vérité.

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Message par Chamaco Ven 13 Oct - 6:33

Very Happy je me suis déguisé en Huckleberry Finn pour rendre hommage à l'inspiration de notre ami Bix...
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Message par Bédoulène Ven 13 Oct - 15:39

merci pour ces images, c'est chouette en N et B

ton choix d'avatar aurait pu être le mien ! Smile

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Message par bix_229 Ven 13 Oct - 17:23

Avant de poursuivre l' histoire du blues chanté, une halte à la Nouvelle Orléans.
Pas cette ville agitée et criminalisée que raconte si bien James Lee Burke, mais le
port du début du 2O e siècle, creuset de cultures, de métissages, de commerces
maritimes.
Et de musiques.

Celle du jazz  qui put exprimer autrement que par le chant, une musique instrumentale, d' abord très primitive de par ses instruments.
Mais qui s' enrichit d' instruments comme la trompette ou le cornet, la clarinette,
le trombone, avec comme instruments rytmiques, le banjo, le tuba et des
instruments à percussion.
Cette musique participa activement à l' animation de la ville avec des orchestres ambulants, du genre fanfare.
Parfois ils organisaient entre eux des sortes de duels musicaux, nommés cutting contests.
Et le vaincu changeai de rue.
Ils participaient aussi aux funérailles. A l' aller ils jouaient des marches lentes
de source religieuse, en se lamentant.
Mais au retour, ils laissaient les morts enterrer les morts et jouaient des musiques
joyeuses et entrainantes. Et tout se terminait par des agapes et des boissons.

Plus tard, ils s' installèrent dans le quartier chaud de Storyville dans les bistrots et
bordels.
Et pour entrainer les foules, ils sortaient s' affronter musicalement dans les rues,
et c' est ainsi que naquit la légende mythique de certains cornettistes qu' on
prétendait entendre dans toutes les rues de la ville, compte tenu de l' acoustique
très particulière de la ville.
Et selon le moment, ils devenaient provisoirement "rois".
Ainsi King Bolden, King Keppard, King Oliver.

Au moment de la prohibition, Storyville fut fermé et les musiciens, bon gré
mal gré, se rendirent à Chicago où des musiciens blancs très admiratifs se
mirent à leur école.
Parmi eux, un certain Bix Beiderbecke, un jeune cornetiste hyper doué, dont vous avez peut etre entendu parler !
Bien entendu la ville était aux mains des gangsters et des bootleggers et les musiciens se touvaient malgré eux melés à des réglement de compte sanglants.
Mais ceci est une autre histoire.

Ce qu' il faut retenir, c' est que la ville, dès le début du siècle, fut un creuset musical
intense et productif.
Le jazz commencait une histoire de longue durée et d'évolution logique, comme il en
va dans tous les arts.
Et, comme il en va dans les histoires populaires, surgirent des figures hors norme,
en tant que musiciens, entertainers, etc.
Et notamment un certin Jelly Roll Morton, créole, comme beaucoup de musiciens
de l' épque et se réclamant d' ascendance française.
Et c' était parfois vrai.
"La Nouvelle Orléans fut fondée en 1718 par Jean Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville, en tant que colonie française et reçut comme nom celui de régent de France, le Duc d'Orléans. A l'origine, la nouvelle colonie ne fut guère soutenue par la mère-patrie, car les autorités de Paris considéraient sa position géographique comme peu intéressante.
New Orleans - (1) Histoire
Historique

La Nouvelle Orléans fut fondée en 1718 par Jean Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville, en tant que colonie française et reçut comme nom celui de régent de France, le Duc d'Orléans. A l'origine, la nouvelle colonie ne fut guère soutenue par la mère-patrie, car les autorités de Paris considéraient sa position géographique comme peu intéressante. Cela explique que le père Charlevoix ait pu écrire en 1722 que l'endroit ne comportait guère qu'une centaine de huttes et quelques tentes. Cependant la même année Le Moyne réussit à transférer la capitale de la Louisiane de Biloxi (dans l'actuel Mississippi) à La Nouvelle-Orléans, ce qui entraîna un formidable développement du lieu et fut le début de son histoire mouvementée.

Aussitôt l'ingénieur du roi, Adrien de Pauger, fut chargé de l'aménagement de la ville nouvelle, ce qu'il fit en s'inspirant des conceptions françaises en la matière. Le noyau de la ville fut la Place d'Armes (aujourd'hui Jackson Square), au centre, sur la rive du Mississippi, autour de laquelle se groupèrent les bâtiments publics. Sur chacun de ses trois côtés la place fut prolongée par les quartiers d'habitation et de commerce, régulièrement aménagés, qui forment aujourd'hui le French Quarter ou Vieux Carré. Les premiers bâtiments portaient encore trace de l'insécurité politique et naturelle et, de ce fait, ils ne furent pas construits pour durer. Il ne faut donc pas s'étonner qu'il n'y ait plus trace de l'architecture primitive de La Nouvelle-Orléans et que les constructions les plus anciennes ne remontent guère au-delà de 1726. A cette époque, la ville n'avait pas encore de limites fixes; ce n'est qu'au milieu du 18e siècle que l'on commença les arpentages définitifs et que l'on installa à la hauteur d'Esplanade Avenue, Rampart Street et Canal Street un rempart avec un fossé.

En 1762, la France céda La Nouvelle Orléans à l'Espagne et lorsque les citadins insurgés se soulevèrent contre les nouveaux maîtres, proclamant un nouveau gouvernement autonome, la ville fut soumise par les armes. En 1800, La Nouvelle-Orléans revint encore pour un court laps de temps à la France, jusqu'au moment où, en 1803, Napoléon Bonaparte la vendit aux Etats-Unis (Louisiana Purchase). La ville qui jusqu'alors avait eu un caractère essentiellement latin, entra dans la zone d'influence anglo-saxone, ce qui entraîna comme première conséquence un vaste développement des quartiers d'habitation au-delà des remparts de l'ancienne ville.  Pendant la guerre de 1812, New Orleans tomba passagèrement sous la domination politique de la Grande-Bretagne et devint le plus important point de contrôle anglais sur la vallée du Mississippi, jusqu'au moment où elle fut libérée, en 1815, par le général Andrew Jackson.

Dans les années qui suivirent la paix, New Orleans connut un rapide essor économique dû à sa situation privilégiée sur le Mississippi et à la fertilité des environs. Les splendides villas et maisons d'habitation du district des jardins (Garden district) reflètent encore de nos jours de façon évidente la splendeur de cette époque. En 1850 il y avait environ 116.000 habitants et environ 300.000 vers 1900. Bien que durant les premières années de son existence New Orleans ait été un des endroits privilégiés pour le débarquement des navires négriers, des Noirs ne tardèrent pas à former, grâce à la grande richesse de la ville, une couche supérieure indépendante et aisée. Jusqu'à nos jours New Orleans est restée une ville à l'atmosphère très particulière et qui se distingue de la ville américaine typique.

----------------------

Le french Quarter ou Vieux Carré (l'ancien quartier français) est la partie la plus ancienne de la ville, autour du parc rectangulaire de Jackson Square. Elle a gardé très fortement son caractère latin très prononcé, ce qui est assez rare aux Etats-Unis. On est frappé ici par l'unité architecturale, mélange heureux d'éléments de style français et espagnol avec des caractéristiques spécifiques conditionnées par le climat chaud et humide. L'aspect général des façades, plutôt austère, est égayé par de longs balcons ornés de grilles en fer forgé aux charmants filigranes. A l'intérieur de jolis patios ornés de fleurs et des pièces très hautes prouvent que l'on a tenu compte des conditions climatiques.

A l'origine, le French Quarter était le centre de la ville. Il y  régnait une activité culturelle et économique intense, mais avec l'annexion de la Louisiane aux Etats-Unis ( Louisiana Purchase, 1803) son  importance diminua progressivement. D'une part les Créoles qui vivaient ici se montrèrent réservés à l'égard des Américains d'origine anglo-saxonne venus du Nord, d'autre part ces derniers qui, la plupart du temps, s'étaient rapidement enrichis, préférèrent vivre à l'écart et se fixèrent dans les quartiers situés au-delà des fortifications de la ville. Les quartiers commerçants se déplacèrent de plus en plus vers les quartiers neufs, si bien que même les efforts que firent quelques riches Créoles pour refaire du vieux carré le centre de la cité échouèrent et ne purent empêcher son déclin  progressif.

C'est ainsi que dès le début du 19e siècle le French Quarter commença à prendre le caractère de quartier des plaisirs et de la vie facile, caractère qui ne cessa de s'accentuer. En 1897, le conseiller municipal puritain Sydney Story chercha à atténuer cette atmosphère et à réguler cette agitation en limitant le périmètre dans lequel les cabarets et les lieux de prostitution étaient tolérés. C'est ce que l'on appela le "red ligh district" (le district des lanternes rouges) et plus tard, par dérision, du nom de son inventeur, "Storyville". C'est ici que se développa le Jazz, sous les diverses influences de populations d'origines et de nationalités différentes : une musique composée d'éléments rythmiques africains auxquels s'ajoutent des traits empruntés à la mélodie et à l'orchestration européennes.

Lorsque finalement les autorités navales firent fermer en 1917 tous les cabarets de " Storyville", les musiciens de jazz qui s'y étaient fixés durent se mettre en quête de nouveaux emplois. Beaucoup entrèrent comme musiciens d'orchestres dans des formations qui se produisaient sur les bateaux remontant le Mississippi et parvinrent ainsi d'abord à Saint-Louis, plus tard à Kansas City, Chicago et New York. Dans ces villes, des Blancs rejoignirent souvent ce mouvement musical, lui donnèrent de nouveaux développements en créant de célèbres orchestres et de célèbres oeuvres mondialement connues.

new_orleans_histoire_jackson_square_1900_310

La Nouvelle Orléans fut fondée en 1718 par Jean Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville, en tant que colonie française et reçut comme nom celui de régent de France, le Duc d'Orléans.

A l'origine, la nouvelle colonie ne fut guère soutenue par la mère-patrie, car les autorités de Paris considéraient sa position géographique comme peu intéressante.

Cela explique que le père Charlevoix ait pu écrire en 1722 que l'endroit ne comportait guère qu'une centaine de huttes et quelques tentes. Cependant la même année Le Moyne réussit à transférer la capitale de la Louisiane de Biloxi (dans l'actuel Mississippi) à La Nouvelle-Orléans, ce qui entraîna un formidable développement du lieu et fut le début de son histoire mouvementée.

Aussitôt l'ingénieur du roi, Adrien de Pauger, fut chargé de l'aménagement de la ville nouvelle, ce qu'il fit en s'inspirant des conceptions françaises en la matière. Le noyau de la ville fut la Place d'Armes (aujourd'hui Jackson Square), au centre, sur la rive du Mississippi, autour de laquelle se groupèrent les bâtiments publics.

Sur chacun de ses trois côtés la place fut prolongée par les quartiers d'habitation et de commerce, régulièrement aménagés, qui forment aujourd'hui le French Quarter ou Vieux Carré.   En raison de l'insécurité politique et naturelle,  les premiers bâtimentsde ne furent pas construits pour durer. Il ne faut donc pas s'étonner qu'il n'y ait plus trace de l'architecture primitive de la Nouvelle-Orléans et que les constructions les plus anciennes ne remontent guère au-delà de 1726.
new_orleans_histoire_canal_1857_310

A cette époque, la ville n'avait pas encore de limites fixes; ce n'est qu'au milieu du 18e siècle que l'on commença les arpentages définitifs et que l'on installa à la hauteur d'Esplanade Avenue, Rampart Street et Canal Street un rempart avec un fossé.

En 1762, la France céda La Nouvelle Orléans à l'Espagne et lorsque les citadins insurgés se soulevèrent contre les nouveaux maîtres, proclamant un nouveau gouvernement autonome, la ville fut soumise par les armes.

En 1800, La Nouvelle-Orléans revint encore pour un court laps de temps à la France, jusqu'au moment où, en 1803, Napoléon Bonaparte la vendit aux Etats-Unis (Louisiana Purchase).

La ville qui jusqu'alors avait eu un caractère essentiellement latin, entra dans la zone d'influence anglo-saxone, ce qui entraîna comme première conséquence un vaste développement des quartiers d'habitation au-delà des remparts de l'ancienne ville.  

Pendant la guerre de 1812, New Orleans tomba passagèrement sous la domination politique de la Grande-Bretagne et devint le plus important point de contrôle anglais sur la vallée du Mississippi, jusqu'au moment où elle fut libérée, en 1815, par le général Andrew Jackson.
new_orleans_histoire_no_1862_310
Dans les années qui suivirent la paix, New Orleans connut un rapide essor économique dû à sa situation privilégiée sur le Mississippi et à la fertilité des environs.

Les splendides villas et maisons d'habitation du District des jardins (Garden district) reflètent encore de nos jours de façon évidente la splendeur de cette époque.

En 1850 il y avait environ 116.000 habitants et environ 300.000 vers 1900. Bien que durant les premières années de son existence New Orleans ait été un des endroits privilégiés pour le débarquement des navires négriers, des Noirs ne tardèrent pas à former, grâce à la grande richesse de la ville, une couche supérieure indépendante et aisée.

Jusqu'à nos jours New Orleans est restée une ville à l'atmosphère très particulière et qui se distingue de la ville américaine typique.

Le French Quarter ou Vieux Carré (l'ancien quartier français) est la partie la plus ancienne de la ville, autour du parc rectangulaire de Jackson Square. Elle a gardé très fortement son caractère latin très prononcé, ce qui est assez rare aux Etats-Unis.

On est frappé ici par l'unité architecturale, mélange heureux d'éléments de style français et espagnol avec des caractéristiques spécifiques conditionnées par le climat chaud et humide. L'aspect général des façades, plutôt austère, est égayé par de longs balcons ornés de grilles en fer forgé aux charmants filigranes. A l'intérieur de jolis patios ornés de fleurs et des pièces très hautes sont le reflet des conditions climatiques.
new_orleans_histoire_french_quarter_1900_310
A l'origine, le French Quarter était le centre de la ville. Il y  régnait une activité culturelle et économique intense, mais avec l'annexion de la Louisiane aux Etats-Unis ( Louisiana Purchase, 1803) son  importance diminua progressivement.

D'une part les Créoles qui vivaient ici se montrèrent réservés à l'égard des Américains d'origine anglo-saxonne venus du Nord, d'autre part ces derniers qui, la plupart du temps, s'étaient rapidement enrichis, préférèrent vivre à l'écart et se fixèrent dans les quartiers situés au-delà des fortifications de la ville.

Les quartiers commerçants se déplacèrent de plus en plus vers les quartiers neufs, si bien que même les efforts que firent quelques riches Créoles pour refaire du Vieux Carré le centre de la cité échouèrent et ne purent empêcher son déclin  progressif.

new_orleans_histoire_storyville_1900_271C'est ainsi que dès le début du 19e siècle le French Quarter commença à prendre le caractère de quartier des plaisirs et de la vie facile, caractère qui ne cessa de s'accentuer. En 1897, le conseiller municipal puritain Sydney Story chercha à atténuer cette atmosphère délétère en limitant le périmètre dans lequel les cabarets et les lieux de prostitution étaient tolérés.

C'est ce que l'on appela le "red ligh district" (le district des lanternes rouges) et plus tard, par dérision, du nom de son inventeur, "Storyville". C'est ici que se développa le Jazz, sous les diverses influences de populations d'origines et de nationalités différentes : une musique composée d'éléments rythmiques africains auxquels s'ajoutent des traits empruntés à la mélodie et à l'orchestration européennes.

Lorsque finalement en 1917 les autorités navales firent fermer en  tous les cabarets de " Storyville", les musiciens de jazz qui s'y étaient fixés durent se mettre en quête de nouveaux emplois. Beaucoup entrèrent comme musiciens d'orchestres dans des formations qui se produisaient sur les bateaux remontant le Mississippi et parvinrent ainsi d'abord à Saint-Louis, plus tard à Kansas City, Chicago et New York. Dans ces villes, des Blancs rejoignirent souvent ce mouvement musical, lui donnèrent de nouveaux développements en créant de célèbres orchestres et de célèbres oeuvres mondialement connues.

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Message par Bédoulène Ven 13 Oct - 18:49

merci pour ce long développement Bix !

je connaissais Bix Beiderbecke pour avoir vu un film sur ce musicien

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Message par bix_229 Ven 13 Oct - 21:17

Dans les premiers temps, les musiciens ne pouvant se payer des instruments, jouent avec des objets improvisés, jarres, kazoo, planche à laver, au mieux un bandjo.

Histoire du blues chanté - Page 3 Menphi12

Par la suite, ils se constituent  en confréries et défilent dans les rues de la ville avec des cuivres, d' où le terme de brass bands.

Histoire du blues chanté - Page 3 Brass_10

Ils participaient aux funérailles, lamantations et prières à l' aller, marches joyeuses et paillardes au retour.

Histoire du blues chanté - Page 3 Funera10

Au début des années 20, ils vont jouer à Storyville, quartier des bordels et cabarets.

L' un des orchestres les plus célèbres fut celui de King Oliver. C' est chez lui, que le grand  Louis Armstrong fit ses début.

Histoire du blues chanté - Page 3 King_o10

Histoire du blues chanté - Page 3 Storyv10

Le pianiste Jelly Roll Morton, grand musicien et un peu mac, présidait des séances où les femmes bougeaient au rytme du rag time.

Histoire du blues chanté - Page 3 Jelly_10
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Message par Chamaco Ven 13 Oct - 21:47

New Orleans :
Histoire du blues chanté - Page 3 14820810
Histoire du blues chanté - Page 3 Faubou10
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Histoire du blues chanté - Page 3 Img_3110
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Message par Bédoulène Sam 14 Oct - 14:40

il y a deux ans ma pitchounette chantait avec sa classe "Roi Jazz"

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Message par bix_229 Mar 17 Oct - 19:42

Histoire du blues chanté - Page 3 Jelly_11

Champion du billard,  arnaqueur occasionnel, Jelly Roll Morton fut aussi le plus extraordinaire pianiste de jazz de
son temps, l' un des plus grands compositeurs et le plus remarquable arrangeur de jazz" New Orleans" que le monde
ait connu.
Sous le controle du grand folkloriste Alan Lomax, ce génie nous conte la fantastique histoire de sa vie, une épopée
grouillante de personnages et de situations picaresques et qui se confondit pendant des années avec l' histoire du
jazz.
Studs Terkel écrit : "Ce livre est bien davantage qu' une biographie de Morton.
C' est la saga amère et pitoyable d' une ville, d' une musique et d' un peuple... l' autoportrait d' un artiste, tendre,
humoreux, vantard, tragique...
Jelly Roll serait-il vivant aujourd' hui qu' il proclamerait sans l' ombre d' un doute : Voici sur le jazz, le meilleur livre
que l' on ait jamais écrit ?"
Et il aurait raison, comme d' habitude !


Je pense qu' on peut encore trouver ce livre dans des librairies en ligne. Ce que je vous souhaite.
Et sinon je vous mettrais des extraits  des enregistements parlés et musicaux qui vous permettront de juger de la  faconde
et du son talent musical de Jelly Roll Morton.
Et c' est ainsi qu' on rejoindra l' histoire du blues chanté.
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Message par Bédoulène Mar 17 Oct - 22:51

tu peux toujours mettre les extraits Bix !

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Message par bix_229 Mer 18 Oct - 1:25



Le titre du morceau est Winnin boy.
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Message par bix_229 Mer 18 Oct - 19:57

Autre extrait traduit de l' espagol, ça vaut mieux que rien
!
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Message par bix_229 Mer 18 Oct - 20:03



Le célèbre Maple Leaf Rag, uen reprise du pianiste de rag time Scott Joplin
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Message par bix_229 Mer 18 Oct - 20:06



The Murder ballad, un blues dramatique.
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Message par bix_229 Mer 18 Oct - 20:15

J' avais espéré retrouver une biographie musicale et traduite passée sur France Culture
ou France Musique.
Je n' y suis pas arrivé pour l' instant.
Un petit supplémént à la biographie de Morton
Il est né vers 1885 et mort en 1939.
D' origine créole, il se revendiquait d' origine française.
Son nom était Ferdinand La Menthe ou La Mothe.
Le rascisme était moins prégnant qu' à présent, mais les
métis se revendiquaient quand meme comme "blancs" et
souvent d' origine française.

Je pense relire la biographie et je mettrais alors des extraits.
Je mettrais sans doute quelques morceaux de Morton avec son orchestre
de 1926, Les Red Hot Peppers.
Les plus purs extraits de l' essence du jazz New Orleans.
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Message par Bédoulène Jeu 19 Oct - 7:34

merci Bix pour l'ensemble !

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Message par Chamaco Dim 10 Déc - 8:28

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Message par bix_229 Lun 2 Avr - 20:33

Histoire du blues chanté - Page 3 Leroy_10


Allez on reprend la route du Sud et du blues des origines avec Leroy Carr.

Leroy Carr n' a pas fait de vieux os. Né à Nashville en 1905, il est mort à Indianapolis
en 1935.

Le flux migratoire des Noirs vers le nord engendre une forte population urbaine concentrée
 dans de véritables ghettos.
L' effet de cette situation produit un nouvau type de  blues.
Natif du Tennessee, Leroy Car émigre très jeune à Indianapolis et y apprend le
piano.
Employé d' usine, il chante aussi dans les tavernes.
En 1928, il enregistre un 1er disque dans lequel figure How long blues qui
devient un grand succès et sera repris de nombreuses fois.
Miné par l' alccol, au faite de sa popularité, il meurt après avoir enregistré un
prophétique Six cold feet in the ground.

La place immense tenue par Leroy Carr tient au climat subtil et prenant
qu' entretiennent sa voix empriente de nostalgie, son jeu de piano mélodieux.
Son art nous renvoie aussi un écho véridique de la Dépression.

Jacques Demètre : Blues, les incontournables, Op cit.



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Message par Bédoulène Lun 2 Avr - 21:47

merci Bix !

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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



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