Henry David Thoreau
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Re: Henry David Thoreau
- A quoi bon avoir une maison si l'on n'a pas de planète acceptable où la mettre ?
- Si vous avez construit vos châteaux dans les nuages, votre oeuvre n'est pas perdue, car c'est là qu'ils doivent être. Installez-les maintenant sur des fondations.
- Si vous avez construit vos châteaux dans les nuages, votre oeuvre n'est pas perdue, car c'est là qu'ils doivent être. Installez-les maintenant sur des fondations.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Henry David Thoreau
J'ai failli acheter son journal, aux éditions Le Mot et le Reste, avant de m'apercevoir que ce n'est qu'une sélection d'un ensemble cinq à dix fois plus vaste. J'ai donc passé mon tour...
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: Henry David Thoreau
C'est déjà éclairant et positif une sélection, si elle est bonne.Quasimodo a écrit:J'ai failli acheter son journal, aux éditions Le Mot et le Reste, avant de m'apercevoir que ce n'est qu'une sélection d'un ensemble cinq à dix fois plus vaste. J'ai donc passé mon tour...
A quoi bon attendre un texte intégral qu'on n'achètera ou qu'on ne lira pas ?
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Henry David Thoreau
Je ne dis pas qu'il faut tout lire du début à la fin. Mais quitte à ne pas tout lire, j'aime mieux faire ma sélection moi-même, peut-être au petit bonheur, mais dans une œuvre publiée telle qu'elle a été écrite (complète de ses accidents, de ses répétitions, de ses banalités). Je me méfie d'une politique éditoriale qui ne garde de l'œuvre que ce qu'elle veut, à moins bien sûr qu'elle ne soit le fait de l'auteur.
Mais j'avoue avoir été extrêmement séduit par les extraits que j'ai lus au hasard
Et c'est le grand problème du journal : trop long, il risque de ne pas être publié, ou acheté, faute de moyens.
Mais j'avoue avoir été extrêmement séduit par les extraits que j'ai lus au hasard
Et c'est le grand problème du journal : trop long, il risque de ne pas être publié, ou acheté, faute de moyens.
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 28
Re: Henry David Thoreau
La descendance de Thoreau est immense, combien d'écologistes, de survivalistes, de néosurvivalistes...?bix_229 a écrit: - À quoi bon avoir une maison si l'on n'a pas de planète acceptable où la mettre ?
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Ouvrage composé quelques semaines avant son décès, première publication, posthume, par The Atlantic Monthly en novembre 1862. Soixante pages environ.
Pas de quoi affoler le fil Thoreau avec ce petit ouvrage, proche de la plaquette, pas exactement une nouvelle.
Mais il exhale son humilité terrienne et fleure si bon le libre wild !
Il se découpe en huit chapitres, brefs et ainsi intitulés::
L'histoire du pommier, la pomme sauvage, le pommier odorant, comment pousse la pomme sauvage, le fruit et sa saveur, leur beauté, les noms qu'on leur donne, le dernier glanage.
On entre dans le propos par de savantes considérations, teintées d'objectivisme et de références antiques. Cela s'arrête juste à temps, à mon goût du moins, pour éviter le roboratif.
Le lecteur, que l'on peut pousser à prendre la peine de continuer jusque là, tombe alors sur une joyeuse ode très dans la veine de l'auteur, avec sublimation du sauvage littéralement intact, par rapport au domestiqué, ou créé, ou contraint par l'homme, qui a moins de saveur et de valeur (valeur s'entendant dans un sens gustatif et spirituel), aspects bien connus de la philosophie de Thoreau.
Un bol d'air (ou une bouchée de pomme) bien rafraîchissant(e).
N'hésitez pas à y jeter un œil si vous croisez ce petit livre (la version dont je dispose, parue chez Finitude -voir photo-, est, de surcroît, très abondamment annotée).
chapitre le fruit et sa saveur a écrit:Ceux qui travaillent au grand air n'ont pas froid. Grelotter est le lot de qui reste assis dans sa maison. Telles les températures, telles les saveurs. Tels le chaud et le froid, tels le doux et l'acide. Les acides et les amers, que le palais débile repousse, sont les véritables condiments de cette vivacité naturelle.
Que les condiments soient à la mesure de vos sens. Apprécier le bouquet de ces pommes sauvages requiert des sens vigoureux et en pleine santé; et, sur la langue et le palais, des papilles fermes et droites qui ne soient pas facilement flattées et domptées.
De mon expérience des pommes non domestiquées, je retire que l'homme sauvage a probablement des raisons de préférer certaines catégories de nourriture que l'homme civilisé rejette. Le premier a le palais d'un homme de plein air. Il faut le goût d'un homme des bois pour apprécier un fruit sauvage.
En vérité, il faut un appétit "hors les murs" pour savourer la pomme de la vie, la pomme du monde !
Marcotté d'un message sur Parfum du 7 février 2014
Mots-clés : #ecologie #nature #xixesiecle
Aventin- Messages : 1984
Date d'inscription : 10/12/2016
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