Parfois, comme les feuilles d'un même arbre, les livres....

Incroyable, dans La distance qui nous sépare, Renato Cisterno lit L'invention de la solitude, de Paul Auster, que j'ai commencé la semaine dernière...

tout est connecté ?

Eh attention quand meme !
Vous risquez de choisir vos livres en fonction des associations possibles...

Non, je te garantis que les associations se font toutes seules, pas besoin de forcer!

bix_229 a écrit:Alors du meme élan précipite toi sur Les Javanais, c' est peut etre plus fort !

Incroyable ! Il était justement sur une étagère à Emmaüs ce matin . De plus dans une édition pratiquement originale : Denoël 1939

Je peux vous parler de l'apprentissage pour faire un nœud de cravate, passage obligé de l'émancipation, rencontré successivement dans Celui qui va vers elle ne revient pas et dans La distance qui nous sépare.

cela doit rappeler des souvenirs à nos Chosiens ! lesquels se sont peut-être fait aider par une femme !

Non, d'après ce qu'on lit dans ces deux livres, se sont des hommes plus âgés qui sont sensés transmettre cette compétence, dans une cérémonie aussi importante que le premier rasage. Ce que n'a pas fait le père de Shulem Deen (on ne porte pas la cravate chez les Juifs ultra-orthodoxes, et ce qui pour tout un chacun est un symbole d'adhésion à la coutume est pour lui une acte trangressif) et le jeune Shulem, préparant son premier entretien d'embauche, doit aller se renseigner sur internet (inépuisable internet, source de tous les savoirs!)

euh ! je parlais des Chosiens !

merci pour l'information concernant le non port de cravate chez les Juifs ultra-orthodoxes

Bédoulène a écrit:euh ! je parlais des Chosiens !

J'ai bien compris, mais je me dis que si dans les livres c’est comme ça, pour les vrais humains, dont les chosiens font partie, ça se passe peut-être aussi ainsi, une initiation par un aîné et non par une femme.

oui bien sur ! mais je pensais plutôt à une aide, je me souviens d'une manip en rapport avec le serpent (? !)

Oui Bédoulène, je me souviens (très vaguement) d'une initiation où le serpent sort la tête, et on se retrouve avec un tortillon torticolé au cou !

Dans Le jour d'avant de Chalandon, comme dans les vacances de Wolkenstein, c'est un événement oublié de l’enfance qui a déterminé les choix essentiels de a vie d'adulte des héros.

La lecture qui a accompagné ma semaine - de manière parcimonieuse, car je n'ai lu que quelques pages, en fait - a été, vous l'avez compris : Damballah de J.E. Wideman.
J'ai pensé à vous les Chosiens et à ce fil, car dans une des nouvelles - une qui m'a particulièrement parlé - il est question d'un grand frère qui travaille dans un abattoir.
C'est important pour l'histoire...

Cette nouvelle m'a fait penser à un livre que je veux lire :






Livre que j'ai découvert en lisant celui-ci :



autre lecture marquante, il y a un an ou deux, qui parle aussi de la Ségrégation aux Etats-unis mais aussi de la Shoah....D'ailleurs , il faudrait que je vous en parle mais certains Chosiens l'ont surement lu, aussi.


Tout cela pour vous dire que certains livres, dont nous croisons la route, se donnent la main !   Coïncidence !

Ca m'a solidement marqué La Jungle !

ayant lu la trilogie de Wideman, je note cependant les livres dont tu parles kashmir (je ne vais pas m'en sortir de ma liste)

tu es adorable, Bédoulène : tu devrais peut-être te procurer un carnet 300 pages avec tout ce que tu notes...

Je repartlerai d'Elliot Perlman...

oh mais j'ai des feuilles qui s'entassent dans un dossier, mais je pense que je dois noter plusieurs fois le même livre

Le Sinclair est excellent , kashmir, et après tu enchaines avec pétrole! du même qui est aussi quelque chose !
Et je vais ouvrir un fil Perlman, ça t'encouragera.

J'ai retrouvé les thématiques principales du Quatuor d'Alexandrie de Durrell dans l'univers et les questionnements de Siri Hustevdt . Et aussi dans le dernier Auster 4 3 2 1 d'une certaine façon dans son regard multiple sur un seul et même personnage décliné différemment .
L'identité , la vérité . La perception .