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Michel de Ghelderode

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Nouvelle - Michel de Ghelderode Empty Michel de Ghelderode

Message par ArenSor Mar 19 Déc - 8:54

Michel de Ghelderode
(1898 – 1962)

Nouvelle - Michel de Ghelderode 220px-11

Michel de Ghelderode, pseudonyme d'Adémar Adolphe Louis Martens, est un auteur dramatique, chroniqueur et épistolier belge d'origine flamande et d'expression française.
Il a écrit plus de soixante pièces de théâtre, une centaine de contes, de nombreux articles sur l'art et le folklore. Également auteur d'une impressionnante correspondance de plus de 20 000 lettres, il est le créateur d'un univers fantastique et inquiétant, souvent macabre, grotesque et cruel.

Oeuvre
Pièces de théâtre
• « La Mort regarde à la fenêtre », 1918 (inédit)
• « Piet Bouteille (ou « Oude Piet”), 1920
• « Le Cavalier bizarre », 1920 ou 1924
• « Les Vieillards » (ou « Jeudi Saint »), 1923
• « Le Miracle dans le faubourg », 1924 (inédit)
• « Têtes de bois », 1924
• « La Mort du docteur Faust », 1925
• « Don Juan ou les Amants chimériques », 1928
• « Images de la vie de saint François d'Assise », 1926
• « Christophe Colomb », 1927
• « Escurial », 1927,  
• « Vénus », 1927
• « La Transfiguration dans le Cirque », 1927
• « Barabbas », 1928
• « Noyade des songes », 1928
• « Un soir de pitié », 1928
• « Trois acteurs, un drame… », 1928
• « Pantagleize », 1929
• « La Nuit tombe », 1929 (inachevé)
• « Atlantique », 1930
• « Celui qui vendait de la corde de pendu », 1930
• « Godelieve », 1930 (inédit)
• « Le Ménage de Caroline », 1930
• « Le Sommeil de la raison », 1930
• « Le Club des menteurs », 1931
• « La Couronne de fer-blanc », 1931
• « Magie Rouge », 1931
• « Le Voleur d'étoiles », 1931
• « Le Chagrin d'Hamlet », 1932
• « Vie publique de Pantagleize », 1932 (?)
• « Les Aveugles », 1933
• « Adrian et Jusemina », 1934
• « La Balade du Grand Macabre », 1934
• « Masques ostendais », 1934
• « Petit Drame », 1934
• « Sire Halewyn », 1934
• « Mademoiselle Jaïre », 1935
• « Sortie de l'acteur », 1935
• « La Farce des Ténébreux », 1936
• « Hop Signor ! », 1936
• « Fastes d'Enfer », 1937
• « La Pie sur le gibet », 1937
• « Pantagleize est un ange », 1938 (projet)
• « L'École des bouffons », 1942
• « La Légende de la sacristine », 1942 (projet)
• « Le Papegay triomphant », 1943
• « Le Soleil se couche… », 1943
• « Car ils ne savent ce qu'ils font », 1950
• « Marie la Misérable »14, 1952
• « La Touchante et très Morale Tribulation céleste… », 1960 (inachevé)

Pièces pour marionnettes
• « Le Mystère de la Passion de Notre-Seigneur Jésus Christ », 1924
• « Duvelor ou la Farce du diable vieux », 1925
• « La Farce de la Mort qui faillit trépasser », 1925
• « Le Massacre des Innocents », 1926
• « Les Femmes au tombeau », 1933
• « Le Siège d'Ostende », 1933
• « D'un diable qui prêcha merveilles », 1936

Contes
• « L'Histoire comique de Keiser Karel », 1918
• « La Halte catholique » (recueil), 1922
• « L'Homme sous l'uniforme » (recueil), 1923
• « Pantagleize qui trouvait la vie belle », 1925
• « Sortilèges » (recueil), 1941
• « Voyages autour de ma Flandre », 1947

Œuvres lyriques
• « Songe d'une nuit de cuite », 1930, ballet-cantate
• « La Grande Tentation de Saint Antoine », 1932, cantate burlesque, musique de Louis de Meester
• « Swane », 1933, d'après un récit de Stijn Streuvels, musique de Maurice Schoemaker
• « Le Vieux Soudard », 1937, cantate
• « Arc-en-ciel », 1937, opéra-bouffe en un acte, musique de Maurice Schoemacker
• « Les Choraux à plumes », 1962, cantate

Divers
• « La Corne d'abondance », recueil de poèmes, 1924
• « L'Homme à la moustache d'or », roman, 1931
• « Les Entretiens d'Ostende », série d'entretiens, L'Arche, 1956
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Message par ArenSor Mar 19 Déc - 9:14

La Balade du Grand Macabre

Nouvelle - Michel de Ghelderode Grand_10

Oyez, braves gens de la principauté de Breugellande, voici venir Nécrozotar, le Grand Macabre, dit aussi le maître des asticots, le coupe-ficelles, l’ordonnateur du Grand Raffût, le fantasmagorant, le dégonfleur de panses, le carbonisateur, le pulvérisateur, et autres vocables imagés.
Nécrozotar, muni de sa trompette et de sa faux, vient annoncer la fin des temps concomitante à l’apparition dans le ciel de la comète. Cette mission lui a été confiée par le Saint-Esprit qui s’est manifesté à lui, non sous la forme de la colombe, mais sous forme de hareng saur (sic !)
« Aiüe ! Fume, écume, renâcle, animal ! Place, place au Grand Macabre ! Ebranlez les bourdons, dressez les catafalques, allumez les cierges, trempez les goupillons, grincez des dents, pleurez du sang, mâchez des cendres, dévorez-vous, embrassez-vous, allez à gauche, allez à droite, allez en haut, allez en bas, brûlez l’encens, vessez vos âmes ; je vous apporte la joyeuse nouvelle : Voici la fin des temps ! Le monde, le vieux monde va périr ! Hiüe »
Accompagné de Propenaz, « inspecteur et gustateur des vignes et des houblons de la principauté », qu’il prend pour monture, de Videbolle, le philosophe, qu’il a débarrassé de sa femme, vraie virago, Nécrozotar arrive au palais où se terre le prince Goulave, après la fuite de ses ministres, Aspiquet et Basiliquet.
Il faisait pourtant bon vivre dans le temps à Brugellande :
« L’habitant n’avait d’autre souci que de soigner sa bebondaine et dormir au soleil, les jambes ouvertes et la tête à l’ombre. Les alouettes vous tombaient rôties dans la bouche et les poulets couraient déplumés, cuits et saucés. Les tartes poussaient sur les toits et les fontaines versaient le cidre et l’hypocras. S’il y pleuvait, c’était pluie de truffes, raisins secs ou marrons glacés. Et la seule activité des benoîtes gens consistait à prohiber toute réflexion, à danser ventre à ventre au son des cornemuses, à jouer aux boules, à tirer à la perche, à fumer de longue pipes, à goûter les bières et les vins, à mastiquer, à digérer et à recommencer. »
Mais sonne minuit, l’heure fatidique :
« Périssement ! Abolition ! Tremblez crapauds, frelons, cirons, grains de sable, têtards, chacals, loups, truies, guenons, limaces, cloportes. Voici votre décousement, votre écrabouillement ; voici que vous êtes hachés menus ! Ayüe ! Pleuvent la poix, le soufre, le bitume ! Eclate la comète ! Se choquent les constellations ! Se fendent les rocs ! Voici l’escadron des hydres, les anges casqués, les éléments vengeurs ! L’horrible minuit sonne ! Tue, tue, rouge Mort ; égorge, c’est écrit ! La bête est déchaînée ! Le temps est révolu ! Au nom du Créateur, je détruis… »
Entre anéantissement, fausse mort ou résurrection, je ne vous dévoile pas la suite de la pièce, mais sachez que tout se terminera en ripaille et beuverie, comme il se doit en Breugellande !

De nombreuses références viennent à l’esprit à la lecture de la pièce. On pense à Rabelais, mais aussi aux farces du Moyen Age et postérieures où la Mort est tournée en dérision, sans oublier les premières pièces de Molière. Parfois, la préciosité du style évoque le théâtre élisabéthain. Plus près de nous, il y a du Père Ubu de Jarry dans ce Grand Macabre. Surtout, Michel de Ghelderode se rattache à toute une tradition nordique de carnaval et de masques. Son univers est proche de celui de son contemporain James Ensor. Enfin, son théâtre s’approche parfois de l’absurde.
Je pense à ce genre de dialogue :
« PORPRENAZ – A notre tour de mourir
VIDREBOLLE – Tu veux rire, nous sommes morts.
PORPRENAZ – Depuis quand ?
VIDREBOLLE – Minuit.
PORPRENAZ – Comment ?
VIDREBOLLE – N’as-tu pas senti ?
PORPRENAZ – Senti quoi ?
VIDREBOLLE – Le choc mortel.
PORPRENAZ – Aïe, oui. Alors ?
VIDREBOLLE – Nous voici.
PORPRENAZ – Je ne comprends.
VIDREBOLLE – Ni moi. Il faut comprendre.
PORPRENAZ – Qu’il n’y a rien à comprendre…
VIDREBOLLE – Et se contenter de comprendre…
PORPRENAZ – Que rien n’est compréhensible. Donc, je serais mort ?
VIDREBOLLE – Tu es mort ?
PORPRENAZ – Et toi.
VIDREBOLLE – Comme toi.
PORPRENAZ – Ah ça ! Nous sommes morts ? Toutefois, nous nous portons relativement bien puisque, morts, nous venons d’enterrer un mort qui l’était plus que nous ? Et je me dis que tout morts que nous soyons, nous restons exposés à devoir mourir. »
Auteur prolifique, ayant connu un énormes succès en France dans les années 50, Michel de Ghelderode n’est plus joué aujourd’hui et son œuvre un peu tombée dans l’oubli. On retient souvent cette pièce du Grand Macabre car elle fut adaptée en opéra par le compositeur György Ligeti.
Je comprends qu’on ne puisse pas adhérer à ce théâtre burlesque qui donne dans l’outrance et la démesure, mais je m’y suis bien diverti et j’ai souvent ri (ce qui n’est pas négligeable par les temps qui courent).
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Message par Bédoulène Mar 19 Déc - 10:56

merci Aren ! le Saint-Esprit sous forme de "hareng saur" moins poétique que le colombe mais...........plus nourrissant ? Wink

je note

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Message par Tristram Mar 19 Déc - 11:37

Je vais incontinent essayer de dégoter des contes de Ghelderode !

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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
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Message par Tristram Dim 7 Jan - 10:26

Sortilèges et autres contes crépusculaires

Nouvelle - Michel de Ghelderode Sortil10

L'Écrivain public
Le narrateur visite la figure de cire de Pilatus, écrivain public qui pratique la « Discrétion d’honneur » (j’entends qu’il se flatte sur son honneur de ne rien divulguer des confidences qu’il ne livre qu’au papier). Il lui confie ses tristes souvenirs, lui parlant et bientôt par la pensée. Puis tous deux souffrent de la chaleur estivale, lui reclus dans sa chambre, et le mannequin à l’ombre. Le gardien du béguinage lui apprend qu’il n’a cessé de visiter les lieux, écrivant à la place de ce dernier.

Le Diable à Londres
Une rencontre, dans l’ennui de l’immonde Londres, du diable en prestidigitateur méphistophélique.
« La vie des autres ne m’intéresse pas et je présume que la mienne ne doit intéresser personne. C’est pourquoi j’évitais de me lier avec mon semblable, ce qui n’est pas difficile en terre anglaise. »
Le Jardin malade
Le narrateur s’installe avec son chien au rez-de-chaussée d’une vieille bâtisse, déjà habitée à l’étage par une discrète dame en gris. Son logis est imprégné d’une odeur de moisi médicamenteux et donne sur un jardin à la fois luxuriant et maladif. C’est l’emplacement d’un ancien cimetière conventuel, où vit un démoniaque chat cadavéreux. Celui-ci surveille une petite fille monstrueuse, à cause de laquelle lui et le chien s’affrontent.

L'Amateur de reliques
Joute avec un antiquaire à propos d’un ciboire profané.

Rhotomago
« Parmi les objets bizarres, inusités, qui encombrent ma chambre, se voit un assez joli bocal ancien, en verre de Bohême, empli d’une eau émeraudine et dont l’ouverture est couverte d’un parchemin. Il contient une sorte de menaçant insecte tout en griffes et antennes, de verre aussi et d’un rouge brillant. À le regarder de plus près, on remarque qu’en cet insecte se précise une forme humaine, à laquelle les antennes et les griffes confèrent un aspect diabolique. Le bocal contient un petit diable. Et pour que nul n’en ignore, une main a tracé jadis d’une encre décolorée l’état civil et la profession du ci-devant diable, sur le parchemin qui l’emprisonne : Je m’appelle Rhotomago, je monte, je descends et je dis l’avenir de Madame !… »
Ce diabolique ludion trouvera son maître, sur un mode facétieux.

Sortilèges
Dédiée à Ensor, cette nouvelle raconte l’arrivée d’un narrateur névrotique à l’abord d’une ville au bord de la mer (apparemment Ostende) en temps de carnaval. Ayant réchappé à son suicide grâce à un « apparu », il fuit les sortilèges des masques-méduses à l’issue de leur débauche.

Voler la mort
« La Mort vient comme un voleur ! »
Ou comment l’amitié vraie peut se révéler au seuil de la mort qui veut vous enlever.

Nuestra señora de la Soledad
Éloge presque mystique de la solitude.

Brouillard
Un narrateur accoutumé à s’entendre appeler par son nom subit une fébrile hallucination par une nuit de brouillard. Une personne qu’il avait décidée morte il y a vingt ans l’est effectivement devenue.

Un crépuscule
« …] un ciel bizarre, en creux, d’une fantaisie préhistorique, et fait d’une accumulation de grottes gazeuses. Et la lumière, une froide et baveuse lumière à couper au couteau, bouillonnait de ces poches nuageuses ; une lumière de teinte vénéneuse lentement éjaculée… Cela me parut l’invention d’un peintre fou ou possédé. La découverte de ce ciel catastrophique réveilla mon oppression en même temps que le sentiment de l’imminent malheur qui menaçait la Terre et l’espèce pullullant sur ses croûtes. Je ne pouvais me résoudre à y voir un crépuscule à son instant critique, un orgasme lumineux. Mon esprit autant que mon regard récusait ce ciel impossible, parce qu’il réverbérait par inversion les entrailles du globe et ses abominables flux, et encore, si j’ose écrire, parce que ce phénomène météorique m’apparaissait comme une monstrueuse erreur de la nature… Et je cachai mes yeux irrités. »
Le narrateur se réfugie dans une église, sans doute Saint-Nicolas de Bruxelles, qui s’enfonce dans le sol. Puis elle resurgit.
« Le monde ne finissait pas ; le monde odorait charnellement, après le déluge. Et j’allai avec les troupeaux chantants et si fatalement beaux, sous les projecteurs lunaires, déporté vers les abattoirs cruels, où sont sacrifiées les bêtes, dont le sang coule à torrents pour apaiser, on ne sait, la colère des dieux, ou la faim des hommes… »
Tu fus pendu
Jef, le patron de l’auberge La Petite Potence, est aussi antiquaire, et possède une pie parlante.
« En sa présence et dans sa maison, j’oubliais le Temps, ce Temps qu’il méprisait et ignorait, car céans, les horloges marquaient des heures folles ou s’arrêtaient sans motif. »
Dans un vocabulaire très riche, j’ai découvert le terme de « mauclair », apparemment la pièce de bois rapportée qui vient couvrir le joint formé par deux vantaux en masquant le système de fermeture (mot usité dans les Flandres).

L'Odeur du sapin
Un acariâtre asthmatique vit seul avec sa « meskenne » (peut-être une déformation de l’ancien français "meschine", pour une domestique), gentiment appelée Péché Mortel. Il reçoit la visite d’un puant nautonier à l’œil de poisson, et ils jouent une inéluctable partie d’échecs.
« Bois prédestiné, monsieur. Le sapin, si humble, dont on fait des planches de cercueil et des planches d’échiquier – deux objets qui vous mettent en contact avec l’infini… »
Le style de ces contes d’horreur et d’humour m’a ramentu Barbey d’Aurevilly, bien sûr Jean Ray, voire Bruno Schulz et ses mannequins, mais aussi l’angoisse de Maupassant.

\Mots-clés : #fantastique #nouvelle

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